Que dire de plus ?
Durant17 ans, j’ai contribué à diverses actions ordonnées par la France en tant que sous-officier dans les forces spéciales. J’ai épaulé la patrie, pareillement collaboré au sein du ministère des armées et de la protection du territoire puis celui de l’intérieur. Servir la nation sous plusieurs uniformes en Europe ou hors de celle-ci en Opérations Extérieures n’a jamais été une difficulté. Clairement, ce morceau de vie dans l’armée est une grande expérience qui m’a fait prendre conscience d’incontestables valeurs comme le respect d’autrui et ce, quelque soit sa race ou sa religion. Aussi, je ne peux qu’exprimer reconnaissance, gratitude et bonté à tous ceux qui servent, font respecter tant bien que mal les droits de l’homme dans le monde au péril de leur vie. C’est un choix, certes, toutefois noble qui ne s’accommode pas avec tout un chacun.
Je me suis approché de Dieu par le biais des témoins de Jéhovah, pour entre autre être devenu un des leurs durant 17 ans également. Parité de temps néanmoins nullement en argent ni par le patrimoine ! Entre autre, j’ai approché également la théologie durant deux ans. La liberté que je défendais auparavant, était bafouée. L’être que je représentais ne pouvait pas s’accomplir, s’investir en toute autonomie sur les bases d’une éthique qui suppose la construction, la consultation et la participation active de tous les croyants. Trop de choses semblaient sombres, confuses en total désaccord avec ma personnalité.
Comment puis-je m’exprimer sans exagérer ?
La croyance que je voulais aider et dont j’attendais la lumière n’était pas suffisamment cohérente autant à titre personnel, qu’individuel ou social. Dans la continuité, la valorisation d’une théorie, la prise en compte de diverses substances constituant la foi, les connaissances techniques ou les valeurs religieuses m’ont fait prendre conscience de la place du discours et l’influence de celui-ci. En réalité, viscéralement les artifices ne correspondaient pas à la mesure de ce que j’attendais.
Le pouvoir et son rôle, voilà ce qui a attiré mon attention. Deux voies qui rendent la hiérarchie possible mais qui agissaient en interaction. La source, le fondateur, la cause, la personnalité ou les miracles qui fournissent une base légitime et bonifient un statut. De l’autre ceux qui adhèrent et se soumettent librement à l’autorité parce qu’ils reconnaissent des qualités de chef à l’homme.
En fait, retour à la case départ, puisque rien ne correspond à mes besoins, rompant de surcroit l’équilibre du quotidien.
A ce jour, je suis pour ainsi dire, toujours plongé dans la recherche d’une certaine harmonisation tant soit-elle pieuse, appropriée avec ou sans preuves ontologiques.
Ah j’ai oublié ! Pour rompre la monotonie, j’ai créé une entreprise, une société et racheté l’établissement d’un concurrent. Pour parfaire le tout, je me suis enrichi les méninges dans la largesse de la psychologie.
Amicalement
le lynx (Ancien quelque part
)