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| Sujet: JEUDI 07 MAI 2009 - Sainte Flavia Domitilla (Ier siècle) - Sainte Gisèle (+1060) Jeu 07 Mai 2009, 12:36 am | |
| jeudi 07 mai 2009 Le jeudi de la 4e semaine de Pâques Saint(s) du jour : Sainte Flavia Domitilla (Ier siècle), Sainte Gisèle (+1060) Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici Concile Vatican II: « Recevoir celui que j'envoie, c'est me recevoir moi-même » Psaume 89(88),2-3.21-22.25.27.
L'amour du Seigneur, sans fin je le chante ; ta fidélité, je l'annonce d'âge en âge. Je le dis : C'est un amour bâti pour toujours ; ta fidélité est plus stable que les cieux. « J'ai trouvé David, mon serviteur, je l'ai sacré avec mon huile sainte ; et ma main sera pour toujours avec lui, mon bras fortifiera son courage. « Mon amour et ma fidélité sont avec lui, mon nom accroît sa vigueur ; « Il me dira : Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut !
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,16-20.
Amen, amen, je vous le dis : le serviteur n'est pas plus grand que son maître, le messager n'est pas plus grand que celui qui l'envoie. Si vous savez cela, heureux êtes-vous, pourvu que vous le mettiez en pratique. Je ne parle pas pour vous tous. Moi, je sais quels sont ceux que j'ai choisis, mais il faut que s'accomplisse la parole de l'Écriture : Celui qui partageait mon pain a voulu me faire tomber. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Amen, amen, je vous le dis : recevoir celui que j'envoie, c'est me recevoir moi-même ; et me recevoir, c'est recevoir celui qui m'envoie. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Commentaire du jour :
Concile Vatican II Constitution dogmatique sur la révélation « Dei Verbum », § 7-8
« Recevoir celui que j'envoie, c'est me recevoir moi-même »
Ce que Dieu avait révélé pour le salut de toutes les nations, il a décidé dans sa grande bonté de le maintenir à jamais intact et de le transmettre à toutes les générations. Aussi le Christ Seigneur, en qui toute la révélation de Dieu reçoit son achèvement (2Co 1,20; 3,16-4,6), ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l'Évangile promis auparavant par les prophètes, a ordonné à ses apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salvatrice et de toute règle morale, en leur communiquant les dons divins. L'ordre du Christ a été fidèlement exécuté par les apôtres qui, dans leur prédication orale, leurs exemples, dans ce qu'ils ont établi, ont transmis ce qu'ils avaient reçu de la bouche du Christ ou en le voyant vivre et agir, et aussi ce que le Saint Esprit leur suggérait. Cet ordre a été fidèlement exécuté par ces apôtres et des hommes apostoliques qui, sous l'inspiration du même Esprit Saint, ont consigné par écrit le message du salut.
Pour que l'Evangile soit gardé à jamais intact et vivant dans l'Église, les apôtres ont laissé comme successeurs les évêques, auxquels « ils ont transmis leur propre charge d'enseignement » (Saint Irénée). Cette tradition sainte et la Sainte Écriture des deux Testaments sont donc comme le miroir dans lequel l'Église, pendant son pèlerinage sur terre, contemple Dieu, de qui elle reçoit tout, jusqu'à ce qu'elle soit arrivée à son terme : le voir face à face tel qu'il est. (1Jn 3,2)...
Cette tradition qui vient des apôtres se développe dans l'Église sous l'assistance du Saint Esprit : en effet, la perception des choses et des paroles transmises grandit, par la contemplation et l'étude qu'en font les croyants qui les gardent dans leur coeur (Lc 2,19.51), par la pénétration profonde des réalités spirituelles qu'ils expérimentent, par la proclamation qu'en font ceux qui avec la succession épiscopale ont reçu un charisme assuré de la vérité. L'Église, au cours des siècles, tend constamment vers la plénitude de la vérité divine, jusqu'à ce que les paroles de Dieu trouvent en elle leur achèvement. |
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