Sète : des anti-corridas se déchaînent contre un restaurateur

Avant même que soit inaugurée l'exposition de photos de tauromachie qu'il accueille dans ses murs, le patron du restaurant "O Gobie" est la cible d'une violente campagne, notamment sur les réseaux sociaux.

Gabriel de Pouzilhac dort très mal depuis quelques jours. Et pour cause : patron du restaurant "O Gobie", ouvert depuis juin dernier près de la Criée, il est l'objet d'une violente campagne orchestrée sur les réseaux sociaux par des anti-corridas. Tout simplement parce qu'il accueille dans ses murs à partir de ce soir... une exposition de photos de tauromachie !

Rien de "sanglant" dans cette expo

Intitulée "Fragmentos", elle regroupe une vingtaine de clichés réalisés par la jeune photographe nîmoise Laura Panissier. Rien de "sanglant" ou si peu dans cette exposition axée avant tout sur l'esthétique de la corrida. "Je ne suis même pas aficionado moi-même", précise le restaurateur. Ce qui ne l'a pas empêché, depuis qu'il a publié l'affiche (très soft) de l'expo sur le web, d'être bombardé via les réseaux dits sociaux, par courriels et par téléphone, de messages appelant à boycotter son établissement. Voire pire : "On me traite de barbare, et j'en passe. Certains diffusent une photo de toro mort avec le nom du restaurant à côté. C'est un véritable lynchage, une cyber-attaque quasi-terroriste ! J'ai même reçu un appel d'insultes d'une personne se présentant comme journaliste en Inde !".

Gabriel de Pouzilhac s'est résolu à se rendre au commissariat où il a déposé une main courante. "La police m'a conseillé de rester fermé vendredi soir. En revanche, ce soir, je compte bien ouvrir normalement et maintenir le vernissage. Mais avec toutes ces menaces, je redoute qu'il soit perturbé...". Gabriel de Pouzilhac a toutefois reçu de nombreux messages de soutien. Des amis et des habitués du restaurant seront prêts à faire bloc au cas où...

Au passage, à "O Gobie", la carte fait la part belle aux poissons et produits de la mer. Et on n'y trouve même pas de gardianne...

Pour vous, la corrida s'apparente telle à de l'art ?

florence_yvonne a écrit:

Pour vous, la corrida s'apparente telle à de l'art ?

L'art de faire souffrir et ensuite tuer des innocents.

Corrida, il y a deux R à corrida.

Citation :

Corrida, il y a deux R a corrida.

Y'a un accent sur la préposition "à"  

Tu as raison, Khouya
honte sur moi qui écrit le français comme un khenzir

florence_yvonne a écrit:

Pour vous, la corrida s'apparente telle à de l'art ?

c'est régional, comme les combats de coqs dans le nord de la France.

Pi l'abattage des chameaux...cela te gène l'abattage des chameaux ...?
Au lieu d'une épée ça se pratique avec un sabre dans une salle, une sorte d'arène.
C'est aussi tout un art.

Corrigez cette faute, s'il vous plait.

yacoub a écrit:

Tu as raison, Khouya
honte sur moi qui écrit le français comme un khenzir

pourtant tu ne cesses d'enquiquiner les autres à ce sujet!

La corrida, ce n'est rien d'autre qu'un boucherie en public, à la différence que dans l’arène, l'agonie du taureau est plus longue.

Ha oui...et comment arrange-t-on sa petite conscience lorsque l'on sait le nombre "d'incident" sur une chaine d'abattage pendant lesquelles les animaux restent suspendus la tête en bas par un crochet pris entre l'os et le tendon d'une jambe....
Et que penser dans sa petite cervelle de militant gaucho/écolo à la --- de l'abattage kacher et halall durant lequel les animaux attendent la mort la gorge ouverte...
Au moins le taureau a une petite chance d'encorner son bourreau.

Attila a écrit:

Ha oui...et comment arrange-t-on sa petite conscience lorsque l'on sait le nombre "d'incident" sur une chaine d'abattage pendant lesquelles les animaux restent suspendus la tête en bas par un crochet pris entre l'os et le tendon d'une jambe....
Et que penser dans sa petite cervelle de militant gaucho/écolo à la --- de l'abattage kacher et halall durant lequel les animaux attendent la mort la gorge ouverte...
Au moins le taureau a une petite chance d'encorner son bourreau.

Peut-être, mais combien de gens vont dans les abattoirs contempler le spectacle ?

Aucun rapport entre le coté spectacle de la corrida et le fait que manger un steack revient à tuer une vache, tout relève du scandale de la souffrance animal.
Notion allégrement bafouée par les pouvoirs publics au nom de la liberté de culte.
D'un coté les afficionados de la corrida se rassemble pour voir une bête mourir et de l'autre des croyants se rassemblent autour de la sainte table pour contempler les restes d'une bête morte (dans on ne sait quelles conditions barbares) est tout autant détestable que la corrida.

De toute façon, quelque soit les circonstances, la mort ne devrait pas être un spectacle.