Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCER E L I G I O N : Déiste,
Sujet: Résolutions de l’Onu non respectées par Israël Ven 03 Jan 2014, 11:51 pm
Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.
Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.
Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Conseil de sécurité
Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.
Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.
Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.
Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».
Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.
Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.
Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».
Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.
Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.
Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.
Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».
Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.
Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.
Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.
Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.
Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées - le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.
Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.
Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.
Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.
Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.
Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.
Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.
Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.
Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».
Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».
Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».
Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.
Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».
Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure suceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».
Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.
Arlequin MODERATION
Date d'inscription : 06/05/2013 Messages : 3242 Pays : AlgérieR E L I G I O N : Muslim
Sujet: Re: Résolutions de l’Onu non respectées par Israël Sam 04 Jan 2014, 7:03 am
florence_yvonne a écrit:
Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.
Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.
Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Conseil de sécurité
Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.
Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.
Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.
Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».
Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.
Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.
Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».
Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.
Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.
Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.
Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».
Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.
Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.
Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.
Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.
Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées - le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.
Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.
Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.
Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.
Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.
Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.
Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.
Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.
Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».
Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».
Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».
Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.
Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».
Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure suceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».
Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.
Il n'y a pas très longtemps,un haut responsable Israélien a dit au sujet d'une résolution de l'ONU:"Elle ne vaut pas aussi cher que l'encre avec lequel elle a été écrite!"ça fait belle lurette,ce pays ce considère au dessus de toutes les lois universelles.
Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645 Pays : franceR E L I G I O N : Universelle
Sujet: Re: Résolutions de l’Onu non respectées par Israël Sam 04 Jan 2014, 8:06 am
Un statu quo des belligérants est inenvisageable sinon à donner à l'adversaire l'impression de faiblir.
Les factions Arabes ont déclenchaient les hostilités contre Israël dans la guerre de 1947, et pourtant à cette époque aucune résolution onusienne n'était suspendu sur la tête d'Israël sinon celle qui l'autorisait à exister dans ce pays...
Ce qui met en évidence que les Arabes ne renonceront jamais à anéantir ce pays.
Arlequin MODERATION
Date d'inscription : 06/05/2013 Messages : 3242 Pays : AlgérieR E L I G I O N : Muslim
Sujet: Re: Résolutions de l’Onu non respectées par Israël Sam 04 Jan 2014, 9:15 am
Attila a écrit:
Un statu quo des belligérants est inenvisageable sinon à donner à l'adversaire l'impression de faiblir.
Les factions Arabes ont déclenchaient les hostilités contre Israël dans la guerre de 1947, et pourtant à cette époque aucune résolution onusienne n'était suspendu sur la tête d'Israël sinon celle qui l'autorisait à exister dans ce pays...
Ce qui met en évidence que les Arabes ne renonceront jamais à anéantir ce pays.
En 1947,il n'y avait que la Palestine,ou vivait Juifs,Chrétiens et Musulmans dans la quiétude la plus totale.Avant que nos voisins Britanniques ne décident autrement.
florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCER E L I G I O N : Déiste,
Sujet: Re: Résolutions de l’Onu non respectées par Israël Sam 04 Jan 2014, 10:57 pm
Qui est à l'origine de la résolution de l'ONU ? et pourquoi ?
Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645 Pays : franceR E L I G I O N : Universelle
Sujet: Re: Résolutions de l’Onu non respectées par Israël Sam 04 Jan 2014, 11:20 pm
Citation de Wikipédia
Création du plan[modifier le code]
Le 14 février 1947, le gouvernement britannique de Clement Attlee, ne parvenant plus à maintenir l’ordre en Palestine et sortant ruiné de la Seconde Guerre mondiale, décide de remettre son mandat aux Nations-unies29. Ces dernières, qui ont succédé à la Société des Nations, vont tenter de résoudre le conflit entre Juifs et Arabes sur la « question de la Palestine ».
L’ONU désigne le 13 mai 1947 les membres d’un comité, l’UNSCOP (United Nations Special Committee on Palestine), composé de représentants de 11 États (Australie, Canada, Guatemala, Inde, Iran, Pays-Bas, Pérou, Suède, Tchécoslovaquie, Uruguay, Yougoslavie). Dans un souci de neutralité, aucune des grandes puissances de l’époque ne fut représentée. Ces dernières ne sont pas pour autant indifférentes au débat qui s'ouvre et le 14 mai Andreï Gromyko, ministre des Affaires Étrangères de l'URSS, fait une déclaration qui prend au dépourvu les participants. Jusque là, les soviétiques sur la question de la Palestine soutenaient une position anti-britannique et pro-arabe. Là, le représentant soviétique reconnait le droit des juifs à l'autodétermination et suggère, au cas où la solution d'un État unifié serait impraticable, d'avoir recours à la partition30.
Les travaux du comité, sous la présidence d'Emil Sandström, débutent durant l'été par un voyage de cinq semaines en Palestine. Ayant mis à sa disposition trois officiels de haut rang, dont Abba Eban, l'Agence juive s'assure qu'il soit chaudement accueillis lors de ses déplacements et que ses membres soient mis en contact avec des colons parlant leurs langues maternelles (suédois, espagnol, persan…). À l'inverse, le Haut Comité Arabe annonce qu'il boycottera le comité qui est accueilli par une journée de gréve générale. Sur le terrain, tout est fait pour faire obstacle à son travail d'enquête.
Positions des parties[modifier le code]
Article détaillé : Protagonistes de la Guerre de Palestine de 1948.
La position de l’Agence juive est qu’il faut établir un « État juif » en Palestine mandataire et y permettre l’émigration libre, en particulier pour les personnes déplacées juives de la Seconde Guerre mondiale. Elle est prête à accepter un partage du pays (comme proposé dans le Plan Peel de 1937) mais refuse le projet de cantonisation qui ferait du pays une fédération (comme proposé par le Plan Morrisson-Grady). L’Agence juive promet de respecter les droits de la minorité arabe. Elle ne réclame pas son transfert du futur « État juif » (comme proposé dans le Plan Peel, et défendu en coulisse par Chaim Weizmann [réf. nécessaire]) mais est consciente du problème qu’une trop forte minorité arabe ferait peser sur le caractère juif de l’État. L’Agence juive base ses revendications sur la Déclaration Balfour de 1917 et sur les termes du Mandat britannique.
Les représentants arabes palestiniens refusent de prendre part une fois de plus à des débats sur la question. Le retour d’Hajj Amin al-Husseini à la tête du Haut Comité arabe a radicalisé leur position et les modérés sont mis en minorité. Ils ne reconnaissent pas le droit aux Nations unies de trancher la question. Ils revendiquent la fin de l’immigration juive et l’indépendance de la Palestine en tant qu’État arabe tout en garantissant que la minorité juive sera protégée, du moins celle des descendants des Juifs établis avant le début de l’immigration sioniste. Ils se basent sur le Livre blanc de 1939 qui avait limité l’immigration juive et leur promettait l’indépendance dans un délai de dix ans.
Les Britanniques ont tout essayé pour concilier les points de vue et sont divisés sur la question. Ils veulent d’une solution qui tiennent à la fois compte des promesses faites aux parties (Déclaration Balfour ; Accord avec les Hachémites ; Livres blancs) et de leurs intérêts stratégiques dans la région (la montée nationaliste arabe accroit l’hostilité à leur égard dans une région qui est la première source d’approvisionnement en pétrole et qui se situe en première ligne face aux Soviétiques à l’aube de la Guerre froide ; ils ne peuvent se permettre d’augmenter les tensions avec ces derniers). Ils ne peuvent pas négliger non plus les pressions du gouvernement américain qui appelle à l’ouverture de la Palestine à l’immigration juive et qui soutient la relance de l’économie britannique endettée par la guerre. Mais ils ne peuvent plus assumer les coûts financiers et humains de la gestion de la situation (100 000 soldats britanniques sont stationnés en Palestine, soit 10 % de leurs effectifs totaux et les attentats de l’Irgoun et du Lehi font de nombreuses victimes parmi leurs hommes et ils ne peuvent, pour des raisons morales, les réprimer comme le demandent leurs militaires sur le terrain de la même manière qu’ils le firent envers les Arabes lors de leur révolte dix ans plus tôt). Ils ont remis le dossier à l’ONU dans l’espoir que les opinions publiques prennent conscience de l’impasse du dossier mais à la suite de l’échec de cette stratégie, ils annoncent qu’ils n’estiment pas devoir se soumettre à ses décisions et qu’ils n’approuveront qu’une solution qui soit acceptée par toutes les parties.
Rapport de l'UNSCOP[modifier le code]
Après étude du dossier, l’UNSCOP dégage deux options. La première est la création d’un État juif et d’un État arabe indépendants, avec la ville de Jérusalem placée sous contrôle international. La seconde consiste en la création d’un seul État fédéral, contenant à la fois un État juif et un État arabe.
À la majorité, l’UNSCOP adopta la première solution, bien que plusieurs membres se fussent prononcés en faveur de la seconde option ; l’Australie quant à elle, ne put se décider entre ces deux propositions. L’Assemblée générale des Nations unies accepta à une large majorité la proposition de l’UNSCOP, mais apporta quelques modifications au tracé des frontières séparant les deux États.
Arlequin MODERATION
Date d'inscription : 06/05/2013 Messages : 3242 Pays : AlgérieR E L I G I O N : Muslim
Sujet: Re: Résolutions de l’Onu non respectées par Israël Dim 05 Jan 2014, 9:01 am
Attila a écrit:
Rapport de l'UNSCOP[modifier le code]
Après étude du dossier, l’UNSCOP dégage deux options. La première est la création d’un État juif et d’un État arabe indépendants, avec la ville de Jérusalem placée sous contrôle international. La seconde consiste en la création d’un seul État fédéral, contenant à la fois un État juif et un État arabe.
Les deux options règlent le problème.Quoique,la deuxième est plus logique,au vu de l'histoire des deux entités.
Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645 Pays : franceR E L I G I O N : Universelle
Sujet: Re: Résolutions de l’Onu non respectées par Israël Dim 05 Jan 2014, 8:52 pm
Dommage que les Arabes de 1948 aient fait basculer la région dans la guerre et l'insécurité. Un tel comportement a malheureusement permis aux Faucons d'Israël d'entreprendre des conquêtes illicites aux regards des droits internationaux (exemple majeur la mainmise sur la ville de Jérusalem ) et plongeant ainsi la région entière dans le non-droit càd celui du plus fort ...
( Réflexion toute personnelle )
Arlequin MODERATION
Date d'inscription : 06/05/2013 Messages : 3242 Pays : AlgérieR E L I G I O N : Muslim
Sujet: Re: Résolutions de l’Onu non respectées par Israël Lun 06 Jan 2014, 4:20 am
Attila a écrit:
Dommage que les Arabes de 1948 aient fait basculer la région dans la guerre et l'insécurité. Un tel comportement a malheureusement permis aux Faucons d'Israël d'entreprendre des conquêtes illicites aux regards des droits internationaux (exemple majeur la mainmise sur la ville de Jérusalem ) et plongeant ainsi la région entière dans le non-droit càd celui du plus fort ...