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| Bactérie mortelle, l’enquête se concentre sur le laboratoire | |
| Auteur | Message |
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florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Bactérie mortelle, l’enquête se concentre sur le laboratoire Jeu 09 Jan 2014, 12:57 am | |
| Le ministère de la santé a annoncé la suspension de la production du laboratoire Marette, après la découverte d’une contamination bactérienne des poches de nutrition suspectées d’être à l’origine du décès de trois bébés à l’hôpital de Chambéry.
La bactérie suspectée est une entérobactérie environnementale rare, mais on ignore à l’heure actuelle où et quand a pu se faire la contamination.
COMMENT EN EST-ON VENU À SUSPECTER UNE CONTAMINATION BACTÉRIENNE ALIMENTAIRE ? À l’hôpital de Chambéry, les nouveau-nés étaient soignés dans le service de néonatalogie sous couveuse et nourris par voie intraveineuse au moyen de poches de nutriments dites parentérales. Il s’agit de sacs stériles contenant, de façon séparée ou mélangée, acides aminés (protéines), glucose, lipides, minéraux, vitamines ou oligoéléments.
À la suite du décès des trois nourrissons, le contenu de ces poches a été analysé par quatre laboratoires, dont un à l’Institut Pasteur de Paris. Six poches (trois fermées et trois qui avaient été ouvertes) sur dix issues d’un même lot contenaient « un seul et même germe ». « Il s’agit d’une nouvelle bactérie de la grande famille des entérobactéries d’origine environnementale, c’est-à-dire qu’on peut trouver dans le sol, l’air ou l’eau », explique Jean-Claude Manuguerra, de l’Institut Pasteur.
Ces poches contenaient « également un taux d’endotoxines (toxines situées dans la membrane externe de certaines bactéries Gram négatif NDLR) très important », selon le Dr Michel Deiber, chef du service de néonatalogie de l’hôpital de Chambéry. Le fait que les trois décès soient survenus « dans des circonstances identiques, à savoir un tableau de choc septique très brutal, conduisant au décès en quelques heures malgré les manœuvres de réanimation sur place », amène le médecin à penser que leur « cause probable » est cette bactérie.
À QUEL MOMENT CES BACTÉRIES ONT-ELLES PU INFECTER LES POCHES ? La bactérie ayant été notamment détectée dans trois poches fermées et sous scellés, « on est en droit de se poser un certain nombre de questions », notamment concernant « d’éventuelles défaillances dans toute la chaîne de fabrication, de transport, de stockage et d’administration de ces poches de nutrition », a déclaré Brice Robin, procureur de la République à Marseille.
Pour le moment, les décisions prises en urgence ont visé le laboratoire Marette de Courseulles-sur-mer (Calvados), où les poches ont été fabriquées. Celui-ci a été inspecté lundi et mardi, de même que ses fournisseurs. Estimant avoir « suffisamment d’éléments », l’Agence du médicament a décidé mardi, en application du principe de précaution, de suspendre la production du laboratoire et de mettre tout le stock de poches sous quarantaine. Le fait que le laboratoire fabriquait certaines poches « à façon » est, par ailleurs, un élément ayant pu augmenter le risque de contamination.
Reste que l’on ignore encore où et quand celle-ci a pu se faire la contamination. Côté hôpital, le docteur Michel Deiber précise : « Nous ne rajoutons ni ne retirons jamais rien des poches (…) avant de les perfuser, la chaîne du froid n’est jamais interrompue entre la pharmacie, le service et jusqu’à l’administration ». Reste l’hypothèse d’un acte de malveillance : celle-ci a été écartée par les autorités sanitaires, compte tenu notamment du profil de la bactérie incriminée.
DENIS SERGENT
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| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Bactérie mortelle, l’enquête se concentre sur le laboratoire Jeu 09 Jan 2014, 12:58 am | |
| Le parquet de Chambéry a ouvert une enquête préliminaire à la suite des décès à l’hôpital de la préfecture savoyarde de trois nourrissons, survenus en l’espace de quatre jours lors de la première moitié du mois de décembre 2013, a-t-on appris vendredi 3 janvier. Cette enquête « porte sur une éventuelle contamination par des poches alimentaires pour alimenter les enfants par perfusion », a expliqué la vice-procureur Fabienne Moulinier.
Le parquet de Chambéry a indiqué samedi qu’il ne communiquerait plus sur ce dossier avant la semaine prochaine au plus tôt.
3 NOUVEAU-NÉS DÉCÉDÉS, UN 4E SAUVÉ IN EXTREMIS Les trois nourrissons sont morts les 6, 7 et 11 décembre « à la suite d’une dégradation brutale de leur état général », indique un communiqué de l’hôpital de Chambéry. D’après l’hôpital, ils ont manifesté les symptômes d’un « choc septique », un trouble grave de la circulation sanguine dû à une infection. « Des analyses bactériologiques sont actuellement en cours par un laboratoire désigné par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Les résultats sont attendus dans les prochains jours », indique encore l’hôpital, disant collaborer « totalement avec les autorités dans le cadre des enquêtes diligentées ».
Parmi les nouveau-nés décédés figuraient deux prématurés hospitalisés dans le service de réanimation néonatale. Un quatrième bébé présentant des symptômes identiques dans la nuit du 15 au 16 décembre a pu être sauvé in extremis.
LA RESPONSABILITÉ DE L’HÔPITAL N’EST PAS ÉTABLIE À la suite de ces décès, l’unité de réanimation néonatale de l’hôpital a été fermée pendant une semaine, du 12 au 20 décembre, afin de désinfecter le service. « Il est apparu que ce n’était pas par une contamination interne à l’hôpital que ces bébés étaient décédés » a expliqué Guy-Pierre Martin, directeur du centre hospitalier de Chambéry.
Le 23 décembre, les parents d’un des nourrissons morts, originaires de Haute-Savoie, ont toutefois déposé plainte contre l’hôpital. Le parquet a ouvert une enquête dans la foulée, et les premières auditions ont débuté le lundi suivant, 30 décembre. Rien n’indique toutefois à l’heure actuelle que la responsabilité de l’hôpital de Chambéry soit établie. Selon Fabienne Moulinier, « il faut remonter toute la chaîne de production de ces produits et faire des analyses ». L’enquête qui débute s’annonce donc « très technique » et « va demander du temps », a insisté la magistrate.
EN CAUSE, DES POCHES DE NUTRIMENTS CONTAMINÉS Selon des informations recueillies par l’AFP auprès de Guy-Pierre Martin, les produits en cause dans ces trois décès seraient des « poches de nutriments fournies par un laboratoire extérieur ». L’établissement hospitalier, de fait, a lui-même déposé plainte contre X. Pour sa part, le père d’un des nourrissons qui a perdu la vie a indiqué que les poches contaminées venaient d’un lot de 137 poches dont 102 ont été détruites ou utilisées. Deux autres enfants hospitalisés à Chambéry ont ainsi « reçu des poches du même lot mais n’ont pas présenté de signes cliniques, malgré leur fragilité », a souligné l’hôpital.
Combien de poches ont été contaminées ? Le parquet de Chambéry assure ne pas avoir la réponse à ce jour, tout en précisant que ces poches « ont une durée de péremption assez courte » et qu’elles « ne sont pas conservées quand elles ne sont pas utilisées ». Mais « quand, comment et par quoi ont été contaminées ces poches ? Pour l’instant, on l’ignore », résume Fabienne Moulinier, insistant sur le nombre important d’intervenants sur la chaîne. Les enquêteurs chargés de l’affaire devraient se tourner vers le laboratoire fabricant et le service de livraison pour en savoir plus.
Tous les parents des nourrissons morts contaminés par des poches alimentaires ont porté plainte pour homicide involontaire contre l’hôpital de Chambéry : "On ne veut pas qu’on nous plaigne", a expliqué l’un des pères de famille. "On a saisi la justice pour qu’ils trouvent ce qu’il s’est passé. Il y a une faille dans le système, il faut absolument qu’ils trouvent cette faille pour que ça n’arrive plus jamais",
Marisol Touraine a annoncé samedi le retrait des lots de poches mises en cause dans cet "accident gravissime" : "Il n’y a plus dans les hôpitaux de produits semblables à ceux qui ont été utilisés à Chambéry ", a-t-elle affirmé samedi. "Je n’ai connaissance d’aucun autre élément grave, accident grave qui aurait pu être provoqué par l’utilisation de produits similaires", a ajouté la ministre. |
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