*** Forum Religions *** - - - Dialogues inter-religieux- - -www.forum-religions.com - - - |
...BIENVENUE SUR LE FORUM, les membres du staff sont à votre disposition pour rendre votre visite sur ce site plus agréable... Règlement du forum à prendre en compte, vous le trouverez dans la section " vie du forum ". "Pour participer au forum, merci d'aller vous présenter dans la section ci-dessous" |
|
| |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: VIE DE L''EGLISE Mar 12 Mai 2009, 3:44 am | |
| Rappel du premier message :
Benoît XVI sur l'Esplanade des Mosquées : Invitation à dépasser les conflits du passé 12 Mai 2009 DEPECHES CATHOBEL - VATICAN - Jérusalem Sur l'Esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est, devant les plus hautes autorités musulmanes de la Ville sainte, Benoît XVI a exhorté mardi 12 mai les hommes et les femmes de bonne volonté à "travailler" pour dépasser "les malentendus et les conflits du passé". Le souverain pontife - le premier pape à pénétrer dans la mosquée du Dôme du Rocher, troisième lieu saint de l'islam - a appelé plus particulièrement les croyants des 3 religions monothéistes à jouer un rôle actif en réparant les divisions et en promouvant la solidarité humaine.
"Dans un monde tristement déchiré par les divisions", l'Esplanade des Mosquées "sert de stimulant et met aussi les hommes et les femmes de bonne volonté au défi de travailler" pour dépasser "les malentendus et les conflits du passé", a ainsi lancé Benoît XVI devant de nombreux représentants de la communauté musulmane, dans ce haut lieu de l'islam. Aux yeux du pape, ces hommes et femmes doivent aussi ouvrir "le chemin d'un dialogue sincère destiné à construire un monde de justice et de paix pour les générations futures".
Le pape s'est ensuite particulièrement adressé à "ceux qui adorent le Dieu unique", les encourageant à "montrer qu'ils sont à la fois enracinés dans et orientés vers l'unité de la famille humaine tout entière". Les croyants en un Dieu unique sont appelés à jouer un rôle actif en réparant les divisions et en promouvant la solidarité humaine, a poursuivi le pape. A ses yeux, les croyants sont amenés à reconnaître que "les êtres humains sont fondamentalement en relation les uns avec les autres, puisque tous doivent leur existence véritable à une seule source et tous marchent vers une fin commune".
A l'entrée du Dôme du Rocher, Benoît XVI a été accueilli par le grand Mufti de Jérusalem, Muhammad Ahmad Hussein, pour une visite rapide des lieux. Le pape est entré dans la mosquée, après avoir retiré ses souliers, a constaté la presse sur place. Le pape a ensuite tenu son discours à l'extérieur de la Mosquée.
L'Esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine, est interdit aux non musulmans depuis une dizaine d'années. Cependant, l'esplanade, qui occupe 1/6e de la superficie de la vieille ville de Jérusalem, est sacrée pour les trois grandes religions monothéistes.
Le pape au Mur des Lamentations. Benoît XVI s'est approché du mur avec le rabbin chef des lieux, qui l'a ensuite laissé seul. Le souverain pontife a alors glissé un papier plié en quatre dans le mur. Les mains jointes, le pape a prié plus d'une minute en silence, débout, à un mètre du mur. Dans la prière inscrite en anglais sur ce billet, le pape a indiqué que Jérusalem, "Ville de la Paix", était "la maison spirituelle tant des juifs, des chrétiens que des musulmans". Dans sa prière, le pape a également demandé à Dieu d'envoyer "la paix sur cette Terre sainte, sur le Moyen-Orient et sur toute la famille humaine".
Ecoutez le témoignage du Père Emilio Platti,op. au sujet du voyage du Pape en Palestine et plus précisément au sujet du dialogue islamo-chrétien. Le Père Platti travaille à l'Institut dominicain d'études orientales du Caire; il a été membre de la délégation catholique au Forum islamo-chrétien du Vatican en novembre 2008.
Dernière édition par Julienne le Sam 23 Mai 2009, 2:27 am, édité 2 fois |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Dans l'Eucharistie, le chrétien puise la force de se donner à ses frères Lun 17 Aoû 2009, 8:19 am | |
| Dans l’Eucharistie, le chrétien puise la force de se donner à ses frères
Angélus du dimanche 16 août
ROME, Lundi 17 Août 2009 (ZENIT.org) - En évoquant les paroles de Jésus dans l'Evangile du jour, « qui mangera ce pain vivra à jamais », Benoît XVI a souligné l'importance de cette « nourriture qui donne la vie » et qui sauve de « la mort éternelle ».
Benoît XVI a récité l'Angélus, le 16 août, depuis sa résidence d'été de Castel Gandolfo.
Dans cet Evangile, « Jésus se présente comme le ‘pain vivant', c'est-à-dire la nourriture qui contient la vie même de Dieu et qui est en mesure de la communiquer à celui qui la mange, la vraie nourriture qui donne la vie, qui nourrit réellement en profondeur », a affirmé le pape.
Comme pour Marie, « Dieu demande à chacun de nous de l'accueillir, de mettre à sa disposition notre cœur et notre corps, notre existence tout entière, notre chair - dit la Bible -, pour qu'il puisse habiter dans le monde », a-t-il ajouté. « Il nous appelle à nous unir à Lui dans le sacrement de l'Eucharistie, Pain rompu pour la vie du monde, pour former avec l'Eglise son Corps historique ».
Et lorsque « nous disons oui, comme Marie », un « mystérieux changement se produit aussi pour nous et en nous : nous sommes admis dans la divinité de Celui qui a pris notre humanité », a encore expliqué Benoît XVI.
L'Eucharistie est donc « le moyen, l'instrument de cette transformation réciproque qui a toujours Dieu comme but et acteur principal : il est la tête et nous les membres, il est la Vigne et nous les sarments ».
Pour le pape, « celui qui mange de ce pain et vit en communion avec Jésus en se laissant transformer par Lui et en Lui, est sauvé de la mort éternelle : bien sûr il meurt comme tout le monde, participant aussi au mystère de la passion et de la croix du Christ, mais il n'est plus esclave de la mort, et il ressuscitera le dernier jour, pour jouir de la fête éternelle avec Marie et avec tous les saints ».
En s'adressant aux pèlerins francophones venus assister à l'Angélus, le pape a rappelé qu'en recevant « dans la foi cette nourriture indispensable, le chrétien y puise la force qui permet de se donner tout entier à ses frères ». « Je vous invite donc à garder la porte de votre cœur toujours grande ouverte, et à être jour après jour, les témoins de la tendresse du Seigneur auprès de toutes les personnes qui sont dans le besoin matériellement ou spirituellement », a-t-il exhorté. « Soyez sans relâche les messagers de la Bonne Nouvelle ! ». |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: VIE DE L'EGLISE Mer 19 Aoû 2009, 3:33 am | |
| Le lien entre la Vierge Marie et le sacerdoce ministériel, selon Benoît XVI
Audience du mercredi 12 août 2009
ROME, Mardi 18 août 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI exhorte les prêtres à un amour filial envers la Vierge Marie, en disant : « le rapport particulier de maternité existant entre Marie et les prêtres constitue la source primaire, le motif fondamental de la prédilection qu'elle nourrit pour chacun d'eux ».
A l'occasion de la solennité de l'Assomption et dans le cadre de l'année sacerdotale, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse du mercredi 12 août, à Castelgandolfo, au lien entre la Vierge Marie et le sacerdoce ministériel. Le mystère de l'Incarnation
« Il s'agit, a expliqué le pape, d'un lien profondément enraciné dans le mystère de l'Incarnation ».
Benoît XVI a souligné l'importance de la liberté humain en disant : « Lorsque Dieu décida de se faire homme dans son Fils, il avait besoin du «oui» libre de l'une de ses créatures. Dieu n'agit pas contre notre liberté. Et une chose véritablement extraordinaire a lieu: Dieu devient dépendant de la liberté, du «oui» de l'une de ses créatures; il attend ce «oui». Saint Bernard de Clairvaux, dans l'une de ses homélies, a expliqué de façon dramatique ce moment décisif de l'histoire universelle, où le ciel, la terre et Dieu lui-même attendent ce que dira cette créature ».
Et d'expliquer que « le «oui» de Marie est donc la porte à travers laquelle Dieu a pu entrer dans le monde, se faire homme ».
« Ainsi, a ajouté le pape, Marie participe réellement et profondément au mystère de l'incarnation, de notre salut. Et l'incarnation, le fait que le Fils s'est fait homme, était dès le début finalisée au don de soi; au don de soi avec beaucoup d'amour dans la Croix, pour se faire pain pour la vie du monde. Ainsi, sacrifice, sacerdoce et Incarnation vont de pair et Marie est au centre de ce mystère.
Marie et Jean au pied de la Croix
Benoît XVI a réfléchi ensuite sur la présence de Marie à la Croix : « Avant de mourir, Jésus voit sa Mère au pied de la Croix; et il voit le fils bien-aimé et ce fils bien-aimé est certainement une personne, un individu très important, mais il est davantage: c'est un exemple, une préfiguration de tous les disciples bien-aimés, de toutes les personnes appelées par le Seigneur à être «le disciple qu'il aimait» et par conséquent, de façon particulière également des prêtres. Jésus dit à Marie: «Mère, voici ton fils» (Jn 19, 26). Il s'agit d'une sorte de testament: il confie sa Mère au soin du fils, du disciple. Mais il dit également au disciple: «Voici ta mère» (Jn 19, 27) ».
Et voici comment le pape a appliqué aux disciples l'attitude de saint Jean: « Il prit Marie dans l'intimité de sa vie, de son être, «eis tà ìdia», dans la profondeur de son être. Prendre avec soi Marie, signifie l'introduire dans le dynamisme de son existence tout entière - il ne s'agit pas d'une chose extérieure - et dans tout ce qui constitue l'horizon de son apostolat ».
Pour Benoît XVI, « le rapport particulier de maternité existant entre Marie et les prêtres constitue la source primaire, le motif fondamental de la prédilection qu'elle nourrit pour chacun d'eux ».
Deux motifs de prédilection
« Marie les aime en effet pour deux raisons, a ajouté le pape: car ils sont davantage semblables à Jésus, amour suprême de son cœur et parce qu'eux aussi, comme Elle, sont engagés dans la mission de proclamer, témoigner et apporter le Christ au monde. En vertu de son identification et conformation sacramentelle à Jésus, Fils de Dieu et Fils de Marie, chaque prêtre peut et doit se sentir véritablement le fils bien-aimé de cette très noble et très humble Mère.
« Chers frères et sœurs, prions afin que Marie rende tous les prêtres, dans tous les problèmes du monde d'aujourd'hui, conformes à l'image de son Fils Jésus, dispensateurs du trésor inestimable de son amour de bon Pasteur. Marie, Mère des prêtres, prie pour nous! », a conclu le pape.
Anita S. Bourdin pour Zenit. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Le cardinal Newman sera béatifié le 2 mai 2010 Mer 19 Aoû 2009, 3:38 am | |
| Le cardinal Newman sera béatifié le 2 mai 2010 19 Août 2009 DEPECHES CATHOBEL - INTERNATIONAL - Grande-Bretagne JH Newman (Wikipedia) La Congrégation romaine pour les causes des saints a reconnu le 3 juillet dernier qu'une guérison miraculeuse avait eu lieu grâce à l'intercession du cardinal NewmanLe cardinal anglais John Henry Newman (1801-1890) sera béatifié le 2 mai 2010 à la cathédrale de Birmingham. La date a été choisie en raison de la fête de saint Athanase qui a joué un rôle central dans la pensée théologique du prélat anglais.
John Henry Newman est né le 21 février 1801 à Londres. Fils de banquier, il fait à l'âge de 15 ans une expérience spirituelle qui le marquera toute sa vie. Il passe près de trente ans de sa vie à l'Université d'Oxford comme étudiant et comme enseignant et pasteur. Il est alors devenu un prédicateur très écouté et très influent dans le pays. Il est ordonné prêtre anglican en 1825.
La lecture et le commentaire des Pères de l'Eglise l'amènent à s'interroger sur les fondements de l'Eglise. Il devient le chef de file d'un mouvement de renouveau théologique, liturgique et spirituel au sein de l'anglicanisme, le "Mouvement d'Oxford".
Dès 1839, Newman s'est senti de plus en plus isolé au sein de la communauté anglicane. La plupart des anglicans soupçonnaient de plus en plus le Mouvement d'Oxford et Newman en particulier de vouloir faire revenir l'anglicanisme au catholicisme. En septembre 1843, Newman se convertit au catholicisme.
Durant son séjour d'études à Rome en 1847, il est ordonné prêtre catholique. Son noviciat chez les Oratoriens l'amènera à fonder en 1848, sur mandat du pape, l'Oratoire de saint Philippe Neri en Angleterre.
Le « penseur invisible » de VaticanII
Durant le premier Concile de Vatican (1869/1870), ce qui était au coeur des préoccupations de Newman était le dogme de l'infaillibilité du pape. N'ayant pas participé aux préparatifs du Concile, il a déclaré dans une lettre à l'évêque Ullathorne qu'il était à la fois un avocat de l'infaillibilité du pape, mais qu'il était opposé à sa dogmatisation. Il a accepté la décision du Concile, le 18 juillet 1870, de reconnaître l'infaillibilité du pape, mais avec une restriction, celle de mettre la conscience personnelle avant l'obéissance au pape.
En 1879, le pape Léon XIII l'a fait cardinal. Il est mort le 11 août 1890. C'est surtout au XXe siècle que sa pensée marquera profondément l'Eglise, au point que Jean Guitton l'appellera "le penseur invisible de Vatican II".
Ctb/ic/fp/
Source catho.be Cathobel (Eglise de Belgique). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Année Sacerdotale : Catéchèse de Benoit XVI sur Saint Jean Eudes Mer 19 Aoû 2009, 6:49 am | |
| Année sacerdotale : Catéchèse de Benoît XVI sur saint Jean Eudes L'amour de Dieu dans « le cœur sacerdotal du Christ » ROME, Mercredi 19 août 2009 (ZENIT.org) - Dans le cadre de l'Année sacerdotale, Benoît XVI a consacré la catéchèse de ce mercredi 19 août au saint dont c'est la mémoire liturgique, saint Jean Eudes, apôtre du Coeur de Jésus et Marie. Nous publions ci-dessous le texte intégral de sa catéchèse. Chers frères et sœurs ! C'est aujourd'hui la mémoire liturgique de saint Jean Eudes, apôtre inlassable de la dévotion aux Sacrés Cœurs de Jésus et Marie, qui vécut en France à la fin du XVIIe siècle, un siècle marqué par des courants religieux opposés et également par de graves problèmes politiques. C'est l'époque de la guerre de Trente ans, qui a non seulement dévasté une grande partie du centre de l'Europe, mais qui a également dévasté les âmes. Pendant que se diffusait le mépris pour la foi chrétienne de la part de certains courants de pensée alors dominants, l'Esprit Saint suscitait un renouveau spirituel plein de ferveur, avec des personnalités de grande envergure comme de Bérulle, saint Vincent de Paul, saint Louis M. Grignion de Montfort et saint Jean Eudes. Cette grande « école française » de sainteté porta parmi ses fruits également saint Jean-Marie Vianney. Par un mystérieux dessein de la providence, mon vénéré prédécesseur Pie IX proclama saints ensemble, le 31 mai 1925, Jean Eudes et le curé d'Ars, offrant à l'Eglise et au monde entier deux exemples extraordinaires de sainteté sacerdotale. Dans le contexte de l'Année sacerdotale, j'ai à cœur de m'arrêter pour souligner le zèle apostolique de saint Jean Eudes, particulièrement tourné vers la formation du clergé diocésain. Les saints sont la véritable interprétation de l'Ecriture Sainte. Les saints ont éprouvé, dans l'expérience de leur vie, la vérité de l'Evangile ; ainsi, ils nous introduisent dans la connaissance et la compréhension de l'Evangile. Le Concile de Trente, en 1563, avait promulgué des normes pour l'érection des séminaires diocésains et pour la formation des prêtres, dans la mesure où le Concile était tout à fait conscient que toute la crise de la réforme était également conditionnée par une formation insuffisante des prêtres, qui n'étaient pas préparés pour le sacerdoce de manière juste, intellectuellement et spirituellement, dans leur cœur et dans leur âme. Cela eut lieu en 1563 ; mais comme l'application et la réalisation des normes tardaient aussi bien en Allemagne qu'en France, saint Jean Eudes comprit les conséquences de ce retard. Animé par la conscience lucide du grave besoin d'aide spirituelle, dont les âmes étaient victimes également en raison du manque de préparation d'une grande partie du clergé, le saint, qui était un curé, institua une Congrégation consacrée de manière spécifique à la formation des prêtres. Dans la ville universitaire de Caen, il fonda son premier séminaire, une expérience extrêmement appréciée, qui se diffusa bientôt largement dans d'autres diocèses. Le chemin de sainteté, qu'il parcourut et qu'il proposa à ses disciples, avait pour fondement une solide confiance dans l'amour que Dieu a révélé à l'humanité dans le Cœur sacerdotal du Christ et dans le Cœur maternel de Marie. A cette époque de cruauté, de perte d'intériorité, il s'adressa au cœur, pour dire au cœur une parole des Psaumes très bien interprétée par saint Augustin. Il voulait attirer à nouveau au cœur les personnes, les hommes et surtout les futurs prêtres, en montrant le cœur sacerdotal du Christ et le cœur maternel de Marie. Chaque prêtre doit être témoin et apôtre de cet amour du cœur du Christ et de Marie. Et nous arrivons ici à notre époque. Aujourd'hui aussi, on ressent le besoin que les prêtres témoignent de l'infinie miséricorde de Dieu à travers une vie entièrement « conquise » par le Christ, et apprennent cela dès les années de leur préparation dans les séminaires. Après le Synode de 1990, le pape Jean-Paul II a publié l'Exhortation apostolique Pastores dabo vobis dans laquelle il reprend et met à jour les normes du Concile de Trente et souligne en particulier la nécessaire continuité entre le moment initial et le moment permanent de la formation ; pour lui, pour nous, cela est un véritable point de départ pour une authentique réforme de la vie et de l'apostolat des prêtres, et c'est également le point central afin que la « nouvelle évangélisation » ne soit pas simplement un slogan attrayant, mais se traduise en réalité. Les fondements placés dans la formation du séminaire, constituent l'« humus spirituel » irremplaçable, dans lequel on peut « apprendre le Christ » en se laissant progressivement configurer à Lui, unique prêtre suprême et bon pasteur. Le temps du séminaire doit donc être considéré comme la réalisation du moment où le Seigneur Jésus, après avoir appelé les apôtres et avant de les envoyer prêcher, leur demande de rester avec Lui (cf. Mc 3, 14). Lorsque saint Marc raconte la vocation des douze apôtres, il nous dit que Jésus avait un double objectif : le premier était qu'ils soient avec Lui, le second qu'ils soient envoyés pour prêcher. Mais, allant toujours avec Lui, ils annoncent réellement le Christ et apportent la réalité de l'Evangile au monde. Au cours de cette année sacerdotale, je vous invite à prier, chers frères et sœurs, pour les prêtres et pour tous ceux qui se préparent à recevoir le don extraordinaire du sacerdoce ministériel. J'adresse à tous, en concluant, l'exhortation de saint Jean Eudes qui dit aux prêtres : « Donnez-vous à Jésus, pour entrer dans l'immensité de son grand Cœur, qui contient le Cœur de sa Sainte Mère et de tous les saints, et pour vous perdre dans cet abîme d'amour, de charité, de miséricorde, d'humilité, de pureté, de patience, de soumission et de sainteté » (Cœur admirable, III, 2). Dans cet esprit, chantons à présent le Notre Père en latin. Au terme de l'audience générale, le pape a adressé la salutation suivante en français : Je suis heureux de vous saluer, chers amis de langue française, en ce jour où l'Eglise fait mémoire de saint Jean Eudes, qui fut un modèle de sainteté sacerdotale. Le chemin de sainteté qu'il suivit et qu'il proposa à ses disciples avait comme fondement une solide confiance en l'amour que Dieu a révélé à l'humanité dans le cœur sacerdotal du Christ et dans le cœur maternel de Marie. Je vous invite à prier pour que les prêtres d'aujourd'hui, à l'exemple de saint Jean Eudes, soient aussi des témoins ardents de cet amour à travers leur vie et leur ministère, afin que le Peuple de Dieu tout entier puisse en bénéficier. Avec ma Bénédiction apostolique ! Copyright du texte original plurilingue : Librairie Editrice du Vatican Traduction française : Zenit |
| | | Invité Invité
| Sujet: Grâces à Dieu pour le Pape Benoît XVI Ven 21 Aoû 2009, 4:44 am | |
| Communiqué de la salle de presse : Déclaration du médecin personnel du Saint-Père, le docteur Patrizio Polisca
Le 21 août 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Sa Sainteté le pape Benoît XVI, ce matin, en soin ambulatoire du Palais Apostolique de Castel Gandolfo expressément équipé, a été délivré de son plâtre appliqué le 17 Juillet dernier à l'hôpital d'Aoste suite à sa fracture du poignet droit.
Ensuite une radiographie de contrôle a été effectuée qui a confirmé la consolidation de la fracture. Le résultat final dans son ensemble peut se définir comme optimal. La récupération fonctionnelle, immédiatement commencée, sera complétée à travers d'un programme de rééducation approprié . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Anna Santaniello, 67ème miraculée de Lourdes reconnue officiellement... Ven 28 Aoû 2009, 9:44 am | |
| Anna Santaniello, 67ème miraculée de Lourdes reconnue officiellement
Une maladie du coeur
ROME, Jeudi 27 août 2009 (ZENIT.org) - Le bureau médical de Lourdes avait retenu, le 9 novembre 2005, comme scientifiquement inexplicable, la guérison d'une Italienne, Anna Santaniello, devenue la 67ème miraculée de l'histoire de Lourdes.
Le 19 août 1952, alors âgée de 41 ans et malade, elle avait été guérie après avoir été baignée aux piscines des Sanctuaires de Lourdes, lors d'un pèlerinage, comme le rapporte le portail en ligne des sanctuaires de Lourdes.
Née en 1911, Anna Santaniello était une grande malade cardiaque à la suite d'un rhumatisme articulaire aigu. Elle présentait une « dyspnée intense et persistante », ou maladie de Bouillaud, entraînant une pénibilité à parler et une impossibilité à marcher, des crises d'asthme intenses, une cyanose de la face et des lèvres et un œdème ascendant des membres inférieurs.
Elle aussi, aux piscines
Le 16 août 1952, Anna Santaniello se rendit en pèlerinage à Lourdes avec l'association italienne « Union Nationale Italienne de Transport des Malades à Lourdes et dans les Sanctuaires Internationaux » (la fameuse U.N.I.T.A.L.S.I.). Elle fit le voyage à Lourdes par le train sur une civière. Durant son séjour, elle était logée à l'asile Notre-Dame (ancêtre de l'actuel Accueil Notre-Dame, dans les Sanctuaires) et fit l'objet d'une surveillance constante.
Le 19 août, on la conduisit aux piscines sur une civière. Elle en ressortit par ses propres moyens. Le soir même, elle participait à la procession mariale aux flambeaux. Le 21 septembre 2005, la guérison miraculeuse d'Anna Santaniello a été reconnue officiellement par Mgr Gerardo Pierro, archevêque de Salerne. Depuis, Mme Santaniello s'est éteinte.
Contactée par le docteur Gianpolo De Filippo, au lendemain de sa guérison, voici comment elle résumait l'événement qui a bouleversé sa vie.
« Je suis venue à Lourdes avec, entre autres, un jeune homme de 20 ans, Nicolino, qui avait perdu l'usage de ses jambes à la suite d'un accident. Devant la Grotte, je priais la Sainte Vierge pour qu'elle redonne la santé au jeune homme demandant pour moi seulement la possibilité de continuer à travailler. A l'époque, j'étais infirmière de la Croix-Rouge [...]. A mon retour en Italie (NDLR après la guérison à Lourdes), on m'a offert un poste à l'Opera Nazionale Materno Infantile [...]. Le vrai don que j'ai reçu c'est cela, le fait d'avoir pu travailler et aider l'enfance malheureuse. »
Anita S. Bourdin |
| | | Invité Invité
| Sujet: Le projet d' Eglise et de société de Benoît XVI Mar 01 Sep 2009, 4:59 am | |
| "Le projet d'Eglise et de société de Benoît XVI" : interview du cardinal Bertone dans l'OR 31 Août 2009 DEPECHES CATHOBEL - VATICAN - Rome Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, a vigoureusement pris la défense de Benoît XVI dans une longue interview accordée à L'Osservatore Romano et publiée dans l'après-midi du 27 août. Dans les colonnes du quotidien du Vatican, le plus proche collaborateur du pape a ainsi rejeté les interprétations concernant un quelconque "retour en arrière" de l'Eglise dans la manière d'appliquer le Concile Vatican II.
« Pour comprendre les intentions et l'action du gouvernement de Benoît XVI, il faut se référer à son histoire personnelle - une expérience variée qui lui a permis de traverser l'Eglise conciliaire comme un vrai protagoniste - et, une fois élu pape, du discours d'inauguration du pontificat, à celui à la Curie romaine le 22 décembre 2005 et aux événements précis qu'il a voulus et signés (et patiemment expliqués) », observe le cardinal.
« Les autres élucubrations et les rumeurs sur des documents présumés » impliquant un « retour en arrière sont une pure invention, selon un cliché standardisé et reproposé de manière obstinée », dit-il. « Je ne voudrais citer que quelques instances du Concile Vatican II constamment encouragé par le pape avec une intelligence et une profondeur de pensée - a-t-il poursuivi : une relation de compréhension instaurée avec les Eglises orthodoxes et orientales, le dialogue avec les juifs et celui avec l'islam, avec une attraction réciproque, qui ont suscité des réponses et des approfondissements jamais vérifiés auparavant, purifiant la mémoire et s'ouvrant aux richesses de l'autre ».
« Quant à la réforme de l'Eglise - qui est surtout une question d'intériorité et de sainteté - Benoît XVI nous a ramenés à la source de la Parole de Dieu, à la loi évangélique et au coeur de la vie de l'Eglise : Jésus, le Seigneur connu, aimé, adoré et imité car 'Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute plénitude', selon l'expression de la Lettre aux Colossiens », a poursuivi le cardinal Bertone.
En ce qui concerne les interventions du pape sur la Curie romaine, le cardinal a expliqué que depuis le début du pontificat, Benoît XVI a effectué « plus de 70 nominations de supérieurs de dicastères, sans compter celles de nouveaux nonces apostoliques et des nouveaux évêques dans le monde entier ». Le cardinal Bertone a précisé que « certaines nominations importantes sont imminentes et que les surprises ne manqueront pas, surtout en ce qui concerne la représentation des nouvelles Eglises : l'Afrique a déjà offert et offrira d'excellents candidats ».
Le cardinal Bertone met aussi en garde contre l'erreur d'attribuer au pape tous les problèmes auxquels l'Eglise fait face dans le monde et toutes les déclarations de ses représentants. « Il est juste, pour une information correcte, d'attribuer à chacun (unicuique suum) la propre responsabilité de ses gestes et paroles, surtout quand ceux-ci contredisent totalement les enseignements et les exemples du pape », a-t-il déclaré.
Ctb/zenit
|
| | | Invité Invité
| Sujet: IRAK : CLIMAT DE CONFIANCE ENTRE CHRETIENS ET MUSULMANS Ven 04 Sep 2009, 6:18 am | |
| Irak : Un climat de confiance se dessine entre chrétiens et musulmans
ROME, Vendredi 4 Septembre 2009 (ZENIT.org) - Après l'invitation lancée aux musulmans par Mgr Louis Sako, le 29 août, à l'occasion du Ramadan, l'archevêque de Kirkouk (Irak) a fait part à L'Osservatore Romano de sa satisfaction pour le climat de confiance et d'espérance qui se dessine peu à peu entre la communauté chrétienne et le monde musulman.
Cette rencontre a eu « un effet positif et nous encourage, parce qu'il est impossible de vivre sans les autres, sans dialogue, sans se voir, sans se connaître », a affirmé le haut prélat au quotidien du Saint-Siège. « Il est très important que l'Eglise en Irak ait l'occasion de se faire connaître, pour dire ce que nous sommes et ce que nous voulons. Nous sommes pour la paix, le dialogue, pour construire des ponts », a-t-il affirmé. « L'Eglise est peut-être la seule qui puisse faire cela, parce qu'elle n'est pas engagée dans le conflit. Et les gens, surtout quand ils nous rencontrent, le comprennent, nous respectent, et nous offrent leur amitié ».
C'est la preuve que « quand on se rencontre, quand on se connaît vraiment, les suspicions et les jalousies s'évanouissent et un climat d'écoute et de confiance réciproque peut naître », a-t-il ajouté.
Les musulmans « ont apprécié notre invitation, la considérant comme un geste de ‘respect' pour le mois sacré. Sur les 50 participants attendus, 100 sont venus, et cela a été une plaisante rupture du protocole ».
Pour Mgr Sako, les relations entre chrétiens et musulmans ont changé avec le temps. « Actuellement, on ne critique pas les chrétiens et on ne dit plus ‘nous' et les ‘autres'. Le temps de la séparation et des divisions sectaires est passé », parce que les raisons de s'affronter sont autres, « politiques et économiques, pas confessionnelles », a-t-il ajouté.
Selon L'Osservatore Romano, la rencontre qui s'est déroulée à l'archevêché a été suivie avec beaucoup d'attention par les télévisions, radios et journaux du pays. Abbas Fadhil, imam shiite de Kirkouk, a évoqué, dans une intervention à la télévision irakienne, ses « remerciements pour ce geste d'amitié ». Pour le responsable musulman, « cette initiative de la cathédrale catholique est très appréciée de notre part, parce que cela arrive à un moment sensible et critique ».
SOURCE ZENIT |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: VIE DE L'EGLISE | |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|