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Auteur | Message |
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Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Evangile du jour Mar 31 Déc 2013, 1:22 pm | |
| Rappel du premier message :Le 01 Janvier 2014. Livre des Nombres 6,22-27. Le Seigneur dit à Moïse : « Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d'Israël : 'Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix ! ' C'est ainsi que mon nom sera prononcé sur les fils d'Israël, et moi, je les bénirai. » Psaume 67(66),2b.3.5abd.7.8b. Que son visage s'illumine pour nous ; et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations. Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; sur la terre, tu conduis les nations. La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit. Et que la terre tout entière l'adore ! Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 4,4-7. Frères, lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme, il a été sous la domination de la Loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sous la domination de la Loi et pour faire de nous des fils. Et voici la preuve que vous êtes des fils : envoyé par Dieu, l'Esprit de son Fils est dans nos cœurs, et il crie vers le Père en l'appelant « Abba ! ». Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils, et comme fils, tu es héritier par la grâce de Dieu.
Évangile de JESUS Christ selon saint Luc 2,16-21. Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de JESUS, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception. Commentaire du jour Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape Message Urbi et Orbi 25/12/2002 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana) [ltr]Marie, mère du Prince de la paix (Is 9,5) [/ltr]
[ltr] « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné » (Is 9,5)… Avec Marie nous contemplons le visage du Christ : en cet enfant…c’est Dieu qui vient nous visiter « pour guider nos pas au chemin de la paix » (Lc 1,79). Marie le contemple…en s’interrogeant sur le sens des prodiges qui entourent le mystère de Noël. Noël, c’est un mystère de joie : les anges…ont présenté aux bergers l’événement comme « une grande joie pour tout le peuple » (v. 10)…, malgré l’éloignement du domicile, la pauvreté de la mangeoire, l’indifférence du peuple, l’hostilité du pouvoir. Noël, c’est un mystère d’amour : amour du Père, qui a envoyé son Fils unique dans le monde pour nous faire don de sa propre vie (1Jn 4,9). Amour de « Dieu-avec-nous », l’Emmanuel (Mt 1,23) venu sur terre pour mourir sur la croix : dans la grotte glacée, entourée de silence, la Vierge Mère…pressent déjà le drame sanglant du Calvaire. Le Prince de la paix (Is 9,5), né aujourd’hui à Bethléem, donnera sa vie sur le Golgotha afin que règne l’amour sur la terre. Noël, c’est un mystère de paix : de la grotte de Bethléem s’élève aujourd’hui un appel pressant pour que le monde ne cède pas à la méfiance, au soupçon, à la défiance, même si le tragique phénomène du terrorisme accroît les incertitudes et les peurs. Les croyants de toutes les religions, ainsi que les hommes de bonne volonté, bannissant toute forme d’intolérance et de discrimination, sont appelés à construire la paix…
Avec toi, Vierge Mère, nous nous arrêtons pour méditer devant la mangeoire où repose l’enfant, pour partager ton émerveillement face à l’immense bienveillance de Dieu. Donne-nous ton regard, Marie, pour déchiffrer le mystère qui se cache sous les membres fragiles de ton fils. Apprends-nous à reconnaître son visage sur celui des enfants de toute race et de toute culture. Aide-nous à être des témoins crédibles de son message de paix et d’amour, afin que les hommes et les femmes de notre temps, qui est encore marqué par de fortes luttes et des violences inouïes, sachent eux aussi reconnaître dans l’enfant qui est entre tes bras l’unique Sauveur du monde, source intarissable de la paix véritable à laquelle aspirent profondément tous les cœurs. [/ltr]
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Auteur | Message |
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Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153
| Sujet: Re: Evangile du jour Lun 14 Avr 2014, 9:43 am | |
| Le 1 5 Avril 2014. Livre d'Isaïe 49,1-6. Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé ; j'étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m'a protégé par l'ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m'a serré dans son carquois. Il m'a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je me glorifierai. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c'est pour le néant, c'est en pure perte que j'ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait aux yeux du Seigneur, ma récompense auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m'a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob et que je lui rassemble Israël. Oui, j'ai du prix aux yeux du Seigneur, c'est mon Dieu qui est ma force. Il parle ainsi : « C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les rescapés d'Israël : je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre. » Psaume 71(70),1-2.3.5a.6.15ab.17. En toi, Seigneur, j'ai mon refuge : garde-moi d'être humilié pour toujours. Dans ta justice, défends-moi, libère-moi, tends l'oreille vers moi, et sauve-moi. Sois le rocher qui m'accueille, toujours accessible ; tu as résolu de me sauver : ma forteresse et mon roc, c'est toi ! Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance, toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m'as choisi dès le ventre de ma mère ; tu seras ma louange toujours ! Ma bouche annonce tout le jour tes actes de justice et de salut ; Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse, jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles. Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 13,21-33.36-38. A l'heure où JESUS passait de ce monde à son Père, au cours du repas qu'il prenait avec ses disciples, il fut bouleversé au plus profond de lui-même, et il attesta : " Amen, amen, je vous le dis : l'un de vous me livrera. " Les disciples se regardaient les uns les autres, sans parvenir à comprendre de qui JESUS parlait. Comme il y avait à table, tout contre JESUS, l'un de ses disciples, celui que JESUS aimait, Simon-Pierre lui fait signe de demander à JESUS de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de JESUS et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » JESUS lui répond : « C'est celui à qui j'offrirai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l'Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. JESUS lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais aucun des convives ne comprit le sens de cette parole. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que JESUS voulait lui dire d'acheter ce qu'il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit. Quand Judas fut sorti, JESUS déclara : « Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt. Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez. J'ai dit aux Juifs : Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis maintenant à vous aussi. Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » JESUS lui répondit : « Là où je m'en vais, tu ne peux pas me suivre pour l'instant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi ! » JESUS réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m'aies renié trois fois. Commentaire du jour Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque Sermon 36 ; PL 57, 605 (trad. coll. Ichtus, t. 10, p. 263 rev.) [ltr]« Judas, s’approchant de JESUS…, l’embrassa. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent » (Mc 14,45s) [/ltr]
[ltr] La paix est un don de la résurrection du Christ. Au seuil de la mort, il n’a pas hésité à donner cette paix au disciple qui le livrait ; il a embrassé le traître comme il embrasse l'ami fidèle. Ne croyez pas que le baiser que le Seigneur a donné à Judas Iscariote ait été inspiré par un autre sentiment que la tendresse. Le Christ savait déjà que Judas le trahirait. Il savait ce qu’était ce signe d’amour, et il ne s’y est pas dérobé. Voilà l’amitié : à celui qui doit mourir, elle ne refuse pas un dernier embrassement ; aux êtres chers, elle ne retire pas cette marque ultime de douceur. Mais JESUS espérait aussi que cet élan bouleverserait Judas et que, étonné par sa bonté, il ne trahirait pas celui qui l’aimait, ne livrerait pas celui qui l’embrassait. Ainsi ce baiser était accordé comme une épreuve : s’il le relevait, il était un lien de paix entre JESUS et son disciple ; si Judas trahissait, ce baiser criminel devenait sa propre accusation. Le Seigneur lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? » (Lc 22,48) Où est le complot de l’ennemi ? Où se cache sa ruse ? Tout secret est découvert. Le traître se trahit avant de trahir son maître. Tu livres le Fils de l’homme par un baiser ? Avec le sceau de l’amour, tu blesses ? Avec le geste de la tendresse, tu répands le sang ? Avec le signe de la paix, tu apportes la mort ? Dis-moi quel est cet amour ? Tu donnes un baiser et tu menaces ? Mais ces baisers, par où le serviteur trahit son Seigneur, le disciple son maître, l’élu son créateur, ces baisers ne sont pas des baisers, mais du poison.[/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785
| Sujet: Re: Evangile du jour Lun 14 Avr 2014, 4:48 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153
| Sujet: Re: Evangile du jour Mar 15 Avr 2014, 9:54 am | |
| Le 16 Avril 2014. Livre d'Isaïe 50,4-9a. Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire. Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. Le Seigneur Dieu vient à mon secours ; c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, celui qui me justifie. Quelqu'un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble. Quelqu'un a-t-il une accusation à porter contre moi ? Qu'il s'avance ! Voici le Seigneur Dieu qui vient prendre ma défense : qui donc me condamnera ? Psaume 69(68),8-10.21-22.31.33-34. C`est pour toi que j'endure l'insulte, que la honte me couvre le visage : Je suis un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère. L'amour de ta maison m'a perdu ; on t'insulte, et l'insulte retombe sur moi. L'insulte m'a broyé le cœur, le mal est incurable ; j'espérais un secours, mais en vain, des consolateurs, je n'en ai pas trouvé. A mon pain, ils ont mêlé du poison ; quand j'avais soif, ils m'ont donné du vinaigre. Et je louerai le nom de Dieu par un cantique, je vais le magnifier, lui rendre grâce. Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête : « Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! » Car le Seigneur écoute les humbles, il n'oublie pas les siens emprisonnés. Évangile de JESUS Christ selon saint Matthieu 26,14-25. L'un des douze Apôtres de JESUS, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d'argent. Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à JESUS : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : 'Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples. ' » Les disciples firent ce que JESUS leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, JESUS se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » JESUS lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! » Commentaire du jour Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre Méditations et Prières, Part III, 2, 2 « Our Lord refuses sympathy », § 15 [ltr]« Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer » [/ltr]
[ltr] Lorsqu’il s’est séparé de sa mère, JESUS s’est choisi des amis humains — les douze apôtres — comme s’il avait désiré mettre en eux sa sympathie. Il les a choisis, dit-il, pour être « non pas des serviteurs, mais des amis » (Jn 15,15). Il en a fait ses confidents ; il leur a confié des choses qu’il n’a pas dites aux autres. C’était sa volonté de les favoriser, de leur montrer toute sa générosité, comme un père envers des enfants préférés. Par ce qu’il leur a révélé, il les a comblés plus que les rois, les prophètes, les sages de l’Ancienne Alliance. Il les a appelés « ses petits enfants » (Jn 13,33) ; pour leur conférer ses dons, il les a préférés « aux sages et aux savants » de ce monde (Mt 11,25). Il a manifesté sa joie et il les a loués de ce qu’ils sont restés avec lui dans ses épreuves (Lc 22,28), et comme signe de reconnaissance, il leur annonce qu’ils siégeront un jour sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël (v. 30). Il a trouvé un réconfort dans leur amitié à l’approche de son épreuve suprême. Il les a rassemblés autour de lui à la dernière Cène, comme pour être soutenu par eux à cette heure solennelle. « J’ai désiré d’un grand désir, leur dit-il, manger cette Pâque avec vous avant de souffrir » (Lc 22,15). Il y avait donc entre le Maître et ses disciples un échange d’affection, une sympathie profonde. Mais c’était sa volonté que ses amis l’abandonnent, le laissent seul — une volonté vraiment digne d’adoration. L’un l’a trahi ; l’autre l’a renié ; le reste s’est enfui, le laissant aux mains de ses ennemis… Il a donc été seul quand il a foulé le pressoir. Oui, JESUS tout-puissant et bienheureux, envahi dans son âme par la pleine gloire de la nature divine, a voulu soumettre son âme à toutes les infirmités de notre nature. Comme il s’était réjoui de l’amitié des siens, il a accepté la désolation de leur abandon. Et quand il l’a voulu, il a choisi de se priver de la lumière de la présence de Dieu.[/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mar 15 Avr 2014, 3:17 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mer 16 Avr 2014, 10:54 am | |
| Le 17 Avril 2014. Livre de l'Exode 12,1-8.11-14. Dans le pays d'Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l'année. Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger. Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c'est la Pâque du Seigneur. Cette nuit-là, je traverserai le pays d'Égypte, je frapperai tout premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Égypte j'exercerai mes jugements : je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d'Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C'est une loi perpétuelle : d'âge en âge vous la fêterez. » Psaume 116(115),12-13.15-16bc.17-18. Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ? J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur. Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ? Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple. Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26. Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur JESUS prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 13,1-15. Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, JESUS, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout. Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer, JESUS, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ; puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture. Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! » JESUS lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » JESUS lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » JESUS lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous n'êtes pas tous purs. » Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous. Commentaire du jour Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l'Église Sermons pour le dimanche et les fêtes, Jeudi saint (trad. Bayart, Éds. franciscaines 1944, p. 120 rev.) [ltr]« Je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22,27) [/ltr]
[ltr] « Se levant de table, JESUS quitte son vêtement, prend un linge et s’en ceint. Puis il met de l’eau dans un bassin et commence à laver les pieds de ses disciples. » On lit dans la Genèse un récit du même genre. Abraham dit aux messagers, aux trois anges qui le visitent : « Je vais vous apporter un peu d’eau ; vous vous laverez les pieds et vous vous reposerez sous cet arbre ; je placerai devant vous une bouchée de pain, et vous reprendrez des forces » (18,4-5). Ce qu’Abraham a fait pour les trois anges, le Christ l’a fait pour ses apôtres, ces messagers de la vérité, qui allaient annoncer au monde entier la foi de la Trinité Sainte. Il s’incline devant eux comme un enfant ; il s’incline et leur lave les pieds. Quelle humilité incompréhensible, quelle bonté inexprimable ! Lui que les anges adorent dans le ciel, il est aux pieds de ces pêcheurs ! Cette face qui fait trembler les anges se penche sur les pieds de ces pauvres ! C’est pourquoi Pierre est saisi de crainte... Après leur avoir lavé les pieds, il les fait « se reposer sous l’arbre », comme il est dit dans le Cantique des Cantiques : « Je me suis assis à l’ombre de celui que j’ai désiré, et son fruit est doux à mon palais » (2,3). Ce fruit, c’est son Corps et son Sang, qu’il leur a donnés en ce jour. C’est la « bouchée de pain » qu’il a placée devant eux, et qui les a réconfortés pour les travaux qu’ils devaient entreprendre…
Voilà « le festin de viandes grasses et de moelle que le Seigneur de l'univers prépare pour tous les peuples sur cette montagne » (Is 25,6)... Dans la chambre haute, là où les apôtres recevront le Saint Esprit au jour de la Pentecôte, aujourd’hui le Seigneur de l'univers fait un festin pour tous les peuples qui croient en lui… C’est ce que fait l’Église aujourd’hui dans le monde entier. C’est pour elle que le Christ a préparé ce festin sur le mont Sion, cette nourriture qui nous restaure, son vrai Corps, riche de toute vertu spirituelle et de toute charité. Il l’a donné à ses apôtres, et il leur a commandé de le donner à ceux qui croient en lui.[/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mer 16 Avr 2014, 10:04 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 17 Avr 2014, 10:51 am | |
| Le 18 Avril 2014. Livre d'Isaïe 52,13-15.53,1-12. Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s'élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu'il ne ressemblait plus à un homme ; il n'avait plus l'aspect d'un fils d'Adam. Et voici qu'il consacrera une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu'on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n'avaient jamais entendu parler. Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? A qui la puissance du Seigneur a-t-elle été ainsi révélée ? Devant Dieu, le serviteur a poussé comme une plante chétive, enracinée dans une terre aride. Il n'était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n'avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien. Pourtant, c'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c'est par nos péchés qu'il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s'est soucié de son destin ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à cause des péchés de son peuple. On l'a enterré avec les mécréants, son tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant il n'a jamais commis l'injustice, ni proféré le mensonge. Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s'il fait de sa vie un sacrifice d'expiation, il verra sa descendance, il prolongera ses jours : par lui s'accomplira la volonté du Seigneur. A cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu'il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés. C'est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu'il recevra, car il s'est dépouillé lui-même jusqu'à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu'il portait le péché des multitudes et qu'il intercédait pour les pécheurs. Psaume 31(30),2ab.6.12.13-14ad.15-16.17.25. En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ; garde-moi d'être humilié pour toujours. En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité. Je suis la risée de mes adversaires et même de mes voisins, je fais peur à mes amis s'ils me voient dans la rue, ils me fuient. On m'ignore comme un mort oublié, comme une chose qu'on jette. J'entends les calomnies de la foule : ils s'accordent pour m'ôter la vie. Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! » Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s'acharnent. Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ; sauve-moi par ton amour. Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur ! Lettre aux Hébreux 4,14-16.5,7-9. Frères, en JESUS, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a pénétré au-delà des cieux; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. En effet, le grand prêtre que nous avons n'est pas incapable, lui, de partager nos faiblesses ; en toutes choses, il a connu l'épreuve comme nous, et il n'a pas péché. Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours. Pendant les jours de sa vie mortelle, il a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort ; et, parce qu'il s'est soumis en tout, il a été exaucé. Bien qu'il soit le Fils, il a pourtant appris l'obéissance par les souffrances de sa Passion ; et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 18,1-40.19,1-42. Après le repas, JESUS sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, lui aussi, car JESUS y avait souvent réuni ses disciples. Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors JESUS, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « JESUS le Nazaréen. » Il leur dit : « C'est moi. » Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux. Quand JESUS leur répondit : « C'est moi », ils reculèrent, et ils tombèrent par terre. Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « JESUS le Nazaréen. » JESUS répondit : « Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. » (Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés ».) Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau ; il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l'oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. JESUS dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m'a donnée à boire ? » Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de JESUS et l'enchaînent. Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là. (C'est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis : « Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple. ») Simon-Pierre et un autre disciple suivaient JESUS. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec JESUS dans la cour de la maison du grand prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. La servante dit alors à Pierre : « N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! » Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi. Or, le grand prêtre questionnait JESUS sur ses disciples et sur sa doctrine. JESUS lui répondit : « J'ai parlé au monde ouvertement. J'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n'ai jamais parlé en cachette. Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m'entendre. Eux savent ce que j'ai dit. » A cette réponse, un des gardes, qui était à côté de JESUS, lui donna une gifle en disant : « C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » JESUS lui répliqua : « Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit : « N'es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! » Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, insista : « Est-ce que je ne t'ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre nia. A l'instant le coq chanta. Alors on emmène JESUS de chez Caïphe au palais du gouverneur. C'était le matin. Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal. Pilate vint au dehors pour leur parler : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent : « S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. » Pilate leur dit : « Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort. » Ainsi s'accomplissait la parole que JESUS avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans son palais, appela JESUS et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » JESUS lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? » JESUS déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » JESUS répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu'est-ce que la vérité ? » Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Mais ils se mirent à crier : « Pas lui ! Barabbas ! » (Ce Barabbas était un bandit.) Alors Pilate ordonna d'emmener JESUS pour le flageller. Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête ; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre. Ils s'avançaient vers lui et ils disaient : « Honneur à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs : « Voyez, je vous l'amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Alors JESUS sortit, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : « Voici l'homme. » Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Reprenez-le, et crucifiez-le vous-mêmes ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Les Juifs lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est prétendu Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans son palais, et dit à JESUS : « D'où es-tu ? » JESUS ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier ? » JESUS répondit : « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l'avais reçu d'en haut ; ainsi, celui qui m'a livré à toi est chargé d'un péché plus grave. » Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais les Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n'es pas ami de l'empereur. Quiconque se fait roi s'oppose à l'empereur. » En entendant ces paroles, Pilate amena JESUS au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade à l'endroit qu'on appelle le Dallage (en hébreu : Gabbatha). C'était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « A mort ! A mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les chefs des prêtres répondirent : « Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur. » Alors, il leur livra JESUS pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui. JESUS, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha. Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et JESUS au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription : « JESUS le Nazaréen, roi des Juifs. » Comme on avait crucifié JESUS dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec. Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate : « Il ne fallait pas écrire : 'Roi des Juifs' ; il fallait écrire : 'Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs'. » Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. » Quand les soldats eurent crucifié JESUS, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura. » Ainsi s'accomplissait la parole de l'Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C'est bien ce que firent les soldats. Or, près de la croix de JESUS se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. JESUS, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, JESUS dit : « J'ai soif. » Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, JESUS dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit. Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec JESUS. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau. Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.) Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé. Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé. Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de JESUS, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de JESUS. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de JESUS. Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver JESUS pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres. Ils prirent le corps de JESUS, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts. Près du lieu où JESUS avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne. Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent JESUS. Commentaire du jour Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien JESUS, Fils unique du Père , § 727-736 ; SC 203 (trad. SC p. 181 rev.) [ltr]« Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ou Calvaire, ils ont mis JESUS en croix, avec les malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche » (Lc 23,33) [/ltr]
[ltr]En échange de l’arbre qui a donné la mort, Poussé au milieu du Paradis (Gn 3,3), Tu as porté sur tes épaules le bois de la croix, Tu l’as monté sur le lieu appelé Golgotha. Soulage mon âme, tombée dans le péché Et portant un fardeau si lourd ; Soulage-la grâce au « joug doux » Et au « fardeau léger » de la croix (Mt 11,30). Le vendredi, à trois heures, Au jour où le premier homme a été séduit, Tu as été cloué, Seigneur, sur le bois En même temps que le larron criminel. Tes mains qui avaient créé la terre, Tu les as étendues sur la croix, En échange des mains d’Adam et d’Ève qui s’étaient tendues Vers l’arbre où elles avaient cueilli la mort. Moi qui ai péché comme eux, Et même les ai surpassés… Pardonne-moi mon délit Comme à eux dans la région d’où l’espoir est banni. Tu es monté sur la sainte croix, Tu as ôté la transgression des hommes ; Et l’ennemi de notre nature, Tu l’y as cloué. Fortifie-moi sous la protection De ce saint signe, toujours vainqueur, Et lorsqu’il se lèvera à l’Orient (Mt 24,30), Illumine-moi de sa lumière. Au larron qui était à ta droite Tu as ouvert la porte du Paradis ; Souviens-toi de moi aussi lorsque tu reviendras Avec la Royauté de ton Père (Lc 23,42). Que moi aussi j’entende prononcer La réponse qui fait exulter : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans l’Éden, Dans ta patrie première ! »[/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 17 Avr 2014, 4:11 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 18 Avr 2014, 7:09 am | |
| Le 19 Avril 2014. Livre de l'Exode 14,15-31.15,1a. Les fils d’Israël, voyant les Égyptiens lancés à leur poursuite, étaient effrayés. Le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route! Toi, lève ton bâton, étends le bras contre la mer, fends-la en deux, et que les fils d'Israël pénètrent dans la mer à pied sec. Et moi, je vais endurcir le cœur des Égyptiens : ils pénétreront derrière eux dans la mer ; je triompherai, pour ma gloire, de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers. Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand j'aurai triomphé, pour ma gloire, de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. » L'ange de Dieu, qui marchait en avant d'Israël, changea de place et se porta à l'arrière. La colonne de nuée quitta l'avant-garde et vint se placer à l'arrière, entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer. Moïse étendit le bras contre la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d'est, et il mit la mer à sec. Les eaux se fendirent, et les fils d'Israël pénétrèrent dans la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent et pénétrèrent derrière eux - avec tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers - jusqu'au milieu de la mer. Aux dernières heures de la nuit, le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée, l'armée des Égyptiens, et il la mit en déroute. Il faussa les roues de leurs chars, et ils eurent beaucoup de peine à les conduire. Les Égyptiens s'écrièrent : « Fuyons devant Israël, car c'est le Seigneur qui combat pour eux contre nous ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Étends le bras contre la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! » Moïse étendit le bras contre la mer. Au point du jour, la mer reprit sa place ; dans leur fuite, les Égyptiens s'y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer. Les eaux refluèrent et recouvrirent toute l'armée de Pharaon, ses chars et ses guerriers, qui avaient pénétré dans la mer à la poursuite d'Israël. Il n'en resta pas un seul. Mais les fils d'Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l'Égypte, et Israël vit sur le bord de la mer les cadavres des Égyptiens. Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l'Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse. Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique au Seigneur.
Livre de l'Exode 15,2-3.4-5.6.10a.11.17. Ma force et mon chant, c'est le Seigneur : il est pour moi le salut. Il est mon Dieu, je le célèbre ; j'exalte le Dieu de mon père. Le Seigneur est le guerrier des combats : son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées il les lance dans la mer. L'élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge. L'abîme les recouvre : ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force, ta droite, Seigneur, écrase l'ennemi. Tu souffles ton haleine : la mer les recouvre, Qui est comme toi, Seigneur, parmi les dieux ? Qui est comme toi, magnifique en sainteté, terrible en ses exploits, auteur de prodiges ?
Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage, le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l'habiter, le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-11. Frères, nous tous qui avons été baptisés en JESUS Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts. Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance, et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus ; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant. De même vous aussi : pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en JESUS Christ.
Évangile de JESUS Christ selon saint Matthieu 28,1-10. [size=39]A[/size]près le sabbat, à l'heure où commençait le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l'autre Marie vinrent faire leur visite au tombeau de JESUS. Et voilà qu'il y eut un grand tremblement de terre ; l'ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s'assit dessus. Il avait l'aspect de l'éclair et son vêtement était blanc comme la neige. Les gardes, dans la crainte qu'ils éprouvèrent, furent bouleversés, et devinrent comme morts. Or l'ange, s'adressant aux femmes, leur dit : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez JESUS le Crucifié. Il n'est pas ici, car il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez voir l'endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : 'Il est ressuscité d'entre les morts ; il vous précède en Galilée : là, vous le verrez ! ' Voilà ce que j'avais à vous dire. » Vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici que JESUS vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s'approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui. Alors JESUS leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront. »
Commentaire du jour : Une homélie grecque du 4ème siècle « C’est là l’œuvre du Seigneur, merveille devant nos yeux » (Ps 117,23) Commentaire du jour Une homélie grecque du 4ème siècle Sur la sainte Pâque, §1 et 58s ; PG 59, 743 ; SC 27 (inspirée d'une homélie perdue de saint Hippolyte de Rome ; trad. cf coll. Icthus, t. 10, p. 59s et SC, p. 117s) [ltr]« C’est là l’œuvre du Seigneur, merveille devant nos yeux » (Ps 117,23) [/ltr]
[ltr] Voici l’heure où paraît la lumière bénie du Christ ; les purs rayons de l’Esprit se lèvent et le ciel ouvre les trésors de la gloire divine. La nuit vaste et obscure est engloutie, les ténèbres épaisses se dispersent, l’ombre triste de la mort se noie dans l’ombre. La vie déferle sur toute chose ; tout est rempli d’une lumière sans fin. L’Aurore des aurores monte sur la terre, et « celui qui était avant l’étoile du matin » (Ps 109,3), avant les astres, immortel et immense, le grand Christ, brille sur tous les êtres plus que le soleil. Pour nous qui croyons en lui s’instaure un jour de lumière, vaste, éternel, que rien n’éteindra : c’est la pâque mystique, célébrée en préfiguration par la Loi, accomplie en vérité par le Christ, pâque magnifique, merveille de la force de Dieu, œuvre de sa puissance, la fête véritable, le mémorial éternel : la libération de toute souffrance naît de la Passion, l’immortalité naît de la mort, la vie naît du tombeau, la guérison naît de la blessure, le relèvement naît de la chute, l’ascension naît de la descente aux enfers… Ce sont les femmes d’abord qui l’ont vu ressuscité. Comme une femme avait introduit la première le péché dans le monde, de même elle porte, la première encore, la nouvelle de la vie. C’est pourquoi elles entendent cette parole sacrée : « Femmes, réjouissez-vous ! » (Mt 28,9 grec,) afin que la première tristesse soit engloutie dans l’allégresse de la résurrection… À la vue d’un si grand mystère — un homme montant maintenant avec Dieu — les puissances des cieux criaient avec joie aux armées des anges : « Princes, élevez vos portes ; élevez-vous, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera ! » Elles ont vu la merveille, la nature humaine unie à celle de Dieu, et ont clamé à leur tour : « Qui est ce Roi de gloire ? » Les autres ont répondu : « Le Seigneur des puissances, c’est lui le Roi de gloire, fort, vaillant et puissant dans le combat » (Ps 23,7s LXX).[/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 18 Avr 2014, 4:19 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 19 Avr 2014, 9:39 am | |
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Le 20 Avril 2014. Livre des Actes des Apôtres 10,34a.37-43. Quand Pierre arriva de Césarée chez un centurion de l'armée romaine, il prit la parole : « Vous savez ce qui s'est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les débuts en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : JESUS de Nazareth, Dieu l'a consacré par l'Esprit Saint et rempli de sa force. Là où il passait, il faisait le bien, et il guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du démon. Car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l'ont fait mourir en le pendant au bois du supplice. Et voici que Dieu l'a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se montrer, non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d'avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d'entre les morts. Il nous a chargés d'annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l'a choisi comme Juge des vivants et des morts. C'est à lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon de ses péchés. »
Psaume 118(117),1.4.16-17.22-23. Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour !
Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur.
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle : c'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,1-4. Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d'en haut, et non pas vers celles de la terre. En effet, vous êtes morts avec le Christ, et votre vie reste cachée avec lui en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire.
Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 20,1-9. Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Le matin de Pâques, Marie-Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que JESUS aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. » Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que JESUS ressuscite d'entre les morts.
Commentaire du jour Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque 2ème homélie pour Pâques (trad. coll. Pères dans la foi, n° 55, p. 51.69 rev.) [ltr]« Voici que je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21,5) [/ltr]
[ltr] Ce jour est le premier d’une autre création. En ce jour Dieu crée « un ciel nouveau et une terre nouvelle » (Is 65,17; Ap 21,1)… En ce jour est créé l’homme véritable, celui qui est « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,26). Vois quel monde est inauguré en ce jour, ce « jour que le Seigneur a fait » (Ps 117,24)… Ce jour a aboli la douleur de la mort et a mis au monde « le premier-né d’entre les morts » (Col 1,18). En ce jour…la prison de la mort a été détruite, les aveugles recouvrent la vue, « l’astre d’en haut se lève et vient secourir ceux qui sont assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort » (Lc 1,78s)… Hâtons-nous, nous aussi, vers la contemplation de ce spectacle extraordinaire…, pour ne pas être devancés par les femmes. Ayons dans les mains les aromates que sont la foi et la conscience, car c’est là « la bonne odeur du Christ » (Lc 24,1; 2Co 2,15). Ne cherchons plus « le Vivant chez les morts » (Lc 24,5), car le Seigneur repousse celui qui le cherche ainsi, en disant : « Cesse de me toucher » (Jn 20,17)… Ne te représente plus dans ta foi sa condition corporelle de servitude, mais adore celui qui est dans la gloire du Père, dans « la condition de Dieu »…; oublie « la condition de l’esclave » (Ph 2,6-7). Écoutons la bonne nouvelle apportée par Marie Madeleine, plus rapide que l’homme grâce à sa foi… Quelle bonne nouvelle apporte-t-elle ? Celle qui ne vient « ni de la part des hommes, ni par l’intermédiaire d’un homme, mais par JESUS Christ » (Ga 1,1). « Écoute, dit-elle, ce que le Seigneur nous a ordonné de vous dire, à vous qu’il appelle ses frères : ‘ Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ’ » (Jn 20,17). Quelle belle et bonne nouvelle ! Celui qui, à cause de nous est devenu comme nous, afin de faire de nous ses frères…, entraîne tout le genre humain avec lui vers le Père véritable… Celui qui, pour ses nombreux frères (Rm 8,29), s’est fait par sa chair Premier-né de la bonne création a attiré avec lui la nature tout entière. [/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 19 Avr 2014, 2:49 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Dim 20 Avr 2014, 10:22 am | |
| Le 21 Avril 2014. Livre des Actes des Apôtres 2,14.22-33. Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, prit la parole; il dit d’une voix forte : « Habitants de la Judée, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, comprenez ce qui se passe aujourd’hui, écoutez bien ce que je vais vous dire. Hommes d'Israël, écoutez ce message. Il s'agit de JESUS le Nazaréen, cet homme dont Dieu avait fait connaître la mission en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez bien. Cet homme, livré selon le plan et la volonté de Dieu, vous l'avez fait mourir en le faisant clouer à la croix par la main des païens. Or, Dieu l'a ressuscité en mettant fin aux douleurs de la mort, car il n'était pas possible qu'elle le retienne en son pouvoir. En effet, c'est de lui que parle le psaume de David : Je regardais le Seigneur sans relâche, s'il est à mon côté, je ne tombe pas. Oui, mon cœur est dans l'allégresse, ma langue chante de joie ; ma chair elle-même reposera dans l'espérance : tu ne peux pas m'abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaître la corruption. Tu m'as montré le chemin de la vie, tu me rempliras d'allégresse par ta présence. Frères, au sujet de David notre père, on peut vous dire avec assurance qu'il est mort, qu'il a été enterré, et que son tombeau est encore aujourd'hui chez nous. Mais il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un de ses descendants. Il a vu d'avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n'a pas été abandonné à la mort, et sa chair n'a pas connu la corruption. Ce JESUS, Dieu l'a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé dans la gloire par la puissance de Dieu, il a reçu de son Père l'Esprit Saint qui était promis, et il l'a répandu sur nous : c'est cela que vous voyez et que vous entendez. Psaume 16(15),1.2a.5.7-8.9-10.2b.11. Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge. J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. » Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m'avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable. Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : tu ne peux m'abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. Je n'ai pas d'autre bonheur que toi. Tu m'apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices ! Évangile de JESUS Christ selon saint Matthieu 28,8-15. Quand les femmes eurent entendu les paroles de l'ange, vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici que JESUS vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s'approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui. Alors JESUS leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront. » Tandis qu'elles étaient en chemin, quelques-uns des hommes chargés de garder le tombeau allèrent en ville annoncer aux chefs des prêtres tout ce qui s'était passé. Ceux-ci, après s'être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en leur disant : « Voilà ce que vous raconterez : 'Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions. ' Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l'argent et suivirent la leçon. Et cette explication s'est propagée chez les Juifs jusqu'à ce jour. Commentaire du jour Pape François Homélie du 24/03/2013 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana) [ltr]« JESUS vint à leur rencontre et leur dit : « Réjouissez-vous » (texte original grec) [/ltr]
[ltr] « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux » (Lc 19,38)… C’est un climat de joie que l’on respire. JESUS a réveillé dans le cœur tant d’espérances surtout chez les gens humbles, simples, pauvres, oubliés, ceux qui ne comptent pas aux yeux du monde. Lui a su comprendre les misères humaines, il a montré le visage de miséricorde de Dieu, il s’est baissé pour guérir le corps et l’âme. Ça, c’est JESUS. Ça, c’est son cœur qui nous regarde tous, qui regarde nos maladies, nos péchés. L’amour de JESUS est grand. JESUS est Dieu, mais il s’est abaissé pour marcher avec nous ; il est notre ami, notre frère…
Et c’est la première parole que je voudrais vous dire : joie ! Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais l’être ! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement ! Notre joie n’est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît du fait d’avoir rencontré une personne : JESUS, qui est parmi nous. Elle naît du fait de savoir qu’avec lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables, et il y en a tant ! Et à ce moment-là vient l’ennemi, vient le diable, si souvent déguisé en ange (2Co 11,14), et insidieusement nous dit sa parole. Ne l’écoutez pas ! Suivons JESUS ! Nous accompagnons, nous suivons JESUS, mais surtout nous savons que lui nous accompagne et nous met sur ses épaules (Lc 15,5). Ici se trouve notre joie, l’espérance que nous devons porter vers notre monde. S’il vous plaît !, ne vous laissez pas voler l’espérance ! Ne vous laissez pas voler l’espérance ! Celle que JESUS nous donne.[/ltr]
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Lun 21 Avr 2014, 11:41 am | |
| Le 22 Avril 2014. Livre des Actes des Apôtres 2,36-41. Le jour de la Pentecôte, Pierre disait à la foule : " Que tout le peuple d'Israël en ait la certitude : ce même JESUS que vous avez crucifié, Dieu a fait de lui le Seigneur et le Christ. " Ceux qui l'entendaient furent remués jusqu'au fond d'eux-mêmes ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de JESUS Christ pour obtenir le pardon de ses péchés. Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. C'est pour vous que Dieu a fait cette promesse, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera. » Pierre trouva encore beaucoup d'autres paroles pour les adjurer, et il les exhortait ainsi : « Détournez-vous de cette génération égarée, et vous serez sauvés. » Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre se firent baptiser. La communauté s'augmenta ce jour-là d'environ trois mille personnes. Psaume 33(32),4-5.18-19.20.22. Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu'il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour. Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi ! Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 20,11-18. Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes, et, à l'endroit où le corps de JESUS avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis. » Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit JESUS qui était là, mais elle ne savait pas que c'était JESUS. JESUS lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre. » JESUS lui dit alors : « Marie ! » Elle se tourne vers lui et lui dit : « Rabbouni ! » ce qui veut dire : « Maître » dans la langue des Juifs. JESUS reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples : « J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit. » Commentaire du jour Saint Grégoire Palamas (1296-1359), moine, évêque et théologien Homélie 20, sur les huit évangiles du matin selon saint Jean ; PG 151, 265 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 369 rev.) [ltr]« Va trouver mes frères » [/ltr]
[ltr] L’obscurité régnait au-dehors, il ne faisait pas encore jour, mais ce caveau était plein de la lumière de la résurrection. Marie a vu cette lumière par la grâce de Dieu : son amour pour le Christ a été rendu plus vif, et elle a eu la force de voir des anges… Ils lui ont dit alors : « Femme, pourquoi pleures-tu ? C’est le ciel que tu vois dans ce caveau ou plutôt un temple céleste à la place d’un tombeau creusé pour être une prison… Pourquoi pleures-tu ? »…
Au-dehors, le jour est encore indécis, et le Seigneur ne fait pas paraître cet éclat divin qui l’aurait fait reconnaître au cœur même de la souffrance. Marie ne le reconnaît donc pas… Quand il a parlé et qu’il s’est fait reconnaître..., même alors, tout en le voyant vivant, elle n’a pas eu l’idée de sa grandeur divine mais s’est adressée à lui comme à un simple homme de Dieu… Dans l’élan de son cœur, elle veut alors se jeter à ses genoux, et toucher ses pieds. Mais il lui dit : « Ne me touche pas…, car le corps dont je suis maintenant revêtu est plus léger et plus mobile que le feu ; il peut monter au ciel et même auprès de mon Père, au plus haut des cieux. Je ne suis pas encore monté vers mon Père, parce que je ne me suis pas encore montré à mes disciples. Va les trouver ; ce sont mes frères, car nous sommes tous enfants d’un seul Père » (cf Ga 3,26)… L’église où nous sommes est le symbole de ce caveau. Elle en est même mieux que le symbole : elle est pour ainsi dire un autre Saint Sépulcre. Là se trouve l’endroit où l’on dépose le corps du Maître…; là se trouve la table sacrée. Celui donc qui court de tout son cœur vers ce divin tombeau, véritable demeure de Dieu…, y apprendra les paroles des livres inspirés qui l’instruiront à la manière des anges sur la divinité et l’humanité du Verbe, la Parole de Dieu incarné. Et il verra ainsi, sans erreur possible, le Seigneur lui-même… Car celui qui regarde avec foi la table mystique et le pain de vie déposé sur elle, y voit dans sa réalité le Verbe de Dieu qui s’est fait chair pour nous et a établi sa demeure parmi nous (Jn 1,14). Et s’il se montre digne de le recevoir, non seulement il le voit mais il participe à son être ; il le reçoit en lui pour qu’il y demeure.[/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Lun 21 Avr 2014, 3:24 pm | |
| Ici il est clair qu'après la mort de JESUS , Marie Madeleine peu "tenir" le corps de JESUS ce qui prouve ascension de JESUS. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Lun 21 Avr 2014, 6:20 pm | |
| - Citation :
- Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi |
| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mar 22 Avr 2014, 8:04 am | |
| Le 23 Avril 2014. Livre des Actes des Apôtres 3,1-10. A l'heure de la prière de l'après-midi, Pierre et Jean montaient au Temple. On y amenait justement un homme qui était infirme depuis sa naissance ; on l'installait chaque jour au Temple, à la « Belle-Porte » pour demander l'aumône à ceux qui entraient. Voyant Pierre et Jean qui allaient pénétrer dans le Temple, il leur demanda l'aumône. Alors Pierre fixa les yeux sur lui, ainsi que Jean, et il lui dit : « Regarde-nous bien ! » L'homme les observait, s'attendant à recevoir quelque chose. Pierre lui dit : « Je n'ai pas d'or ni d'argent ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de JESUS Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. » Le prenant par la main droite, il le releva, et, à l'instant même, ses pieds et ses chevilles devinrent solides. D'un bond, il fut debout, et il marchait. Il entra avec eux dans le Temple : il marchait, bondissait, et louait Dieu. Et tout le peuple le vit marcher et louer Dieu. On le reconnaissait : c'est bien lui qui se tenait, pour mendier, à la « Belle-Porte » du Temple. Et les gens étaient complètement stupéfaits et désorientés de ce qui lui était arrivé.
Psaume 105(104),1-2.3-4.6-7.8-9. Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ; chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles ;
glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face ;
Vous, la race d'Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu'il a choisis. Le Seigneur, c'est lui notre Dieu : ses jugements font loi pour l'univers.
Il s'est toujours souvenu de son alliance, parole édictée pour mille générations : promesse faite à Abraham, garantie par serment à Isaac.
Évangile de JESUS Christ selon saint Luc 24,13-35. Le troisième jour après la mort de JESUS, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient ensemble de tout ce qui s'était passé. Or, tandis qu'ils parlaient et discutaient, JESUS lui-même s'approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas. JESUS leur dit : « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? » Alors, ils s'arrêtèrent, tout tristes. L'un des deux, nommé Cléophas, répondit : « Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à JESUS de Nazareth : cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Les chefs des prêtres et nos dirigeants l'ont livré, ils l'ont fait condamner à mort et ils l'ont crucifié. Et nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël ! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé. A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure, et elles n'ont pas trouvé son corps ; elles sont même venues nous dire qu'elles avaient eu une apparition : des anges, qui disaient qu'il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont pas vu. » Il leur dit alors : « Vous n'avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l'Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, JESUS fit semblant d'aller plus loin. Mais ils s'efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Alors ils se dirent l'un à l'autre : « Notre cœur n'était-il pas brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route, et qu'il nous faisait comprendre les Écritures ? » A l'instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « C'est vrai ! le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » A leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.
Commentaire du jour Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 235 ; PL 38, 1117 (trad. coll. Icthus, t. 10, p. 225) [ltr]« Reste avec nous » [/ltr]
[ltr] Frères, quand est-ce que le Seigneur s'est fait reconnaître ? Quand il a rompu pain. Nous en sommes donc assurés nous-mêmes : quand nous rompons le pain, nous reconnaissons le Seigneur. S’il n’a voulu être reconnu qu’à cet instant, c’est pour nous, nous qui ne devions pas le voir dans la chair, et qui pourtant devions manger sa chair. Toi donc qui crois en lui, qui que tu sois, toi qui ne portes pas en vain le nom de chrétien, toi qui n'entres pas par hasard dans l'église, toi qui écoutes la parole de Dieu dans la crainte et l'espérance, le pain rompu sera pour toi une consolation. L'absence du Seigneur n'est pas une vraie absence. Aie confiance, garde la foi, et il est avec toi, même si tu ne le vois pas. Quand le Seigneur les a abordés, les disciples n'avaient pas la foi. Ils ne croyaient pas en sa résurrection ; ils n'espéraient même pas qu'il puisse ressusciter. Ils avaient perdu la foi ; ils avaient perdu l'espérance. C’étaient des morts qui marchaient avec un vivant ; ils marchaient, morts, avec la vie. La vie marchait avec eux, mais en leur cœur, la vie n'était pas encore renouvelée. Et toi, désires-tu la vie ? Imite les disciples, et tu reconnaîtras le Seigneur. Ils ont offert l'hospitalité ; le Seigneur semblait résolu à poursuivre sa route, mais ils l'ont retenu… Toi aussi, retiens l'étranger si tu veux reconnaître ton Sauveur… Apprends où chercher le Seigneur, où le posséder, où le reconnaître : en partageant le pain avec lui. [/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mar 22 Avr 2014, 7:01 pm | |
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Mar 22 Avr 2014, 7:29 pm | |
| - Citation :
- Reste avec nous »
Frères, quand est-ce que le Seigneur s'est fait reconnaître ? Quand il a rompu pain. Nous en sommes donc assurés nous-mêmes : quand nous rompons le pain, nous reconnaissons le Seigneur. S’il n’a voulu être reconnu qu’à cet instant, c’est pour nous, nous qui ne devions pas le voir dans la chair, et qui pourtant devions manger sa chair. Toi donc qui crois en lui, qui que tu sois, toi qui ne portes pas en vain le nom de chrétien, toi qui n'entres pas par hasard dans l'église, toi qui écoutes la parole de Dieu dans la crainte et l'espérance, le pain rompu sera pour toi une consolation. L'absence du Seigneur n'est pas une vraie absence. Aie confiance, garde la foi, et il est avec toi, même si tu ne le vois pas. |
| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mer 23 Avr 2014, 9:45 am | |
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Le 24 Avril 2014. Livre des Actes des Apôtres 3,11-26. L'infirme que Pierre et Jean venaient de guérir ne les lâchait plus. Tout le peuple accourut vers eux à l'endroit appelé colonnade de Salomon. Les gens étaient stupéfaits ; voyant cela, Pierre s'adressa au peuple : « Hommes d'Israël, pourquoi vous étonner ? Pourquoi fixer les yeux sur nous, comme si nous avions fait marcher cet homme par notre puissance ou notre sainteté personnelle ? Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a donné sa gloire à son serviteur JESUS, alors que vous, vous l'aviez livré ; devant Pilate, qui était d'avis de le relâcher, vous l'aviez rejeté. Lui, le saint et le juste, vous l'avez rejeté, et vous avez demandé qu'on vous accorde la grâce d'un meurtrier. Lui, le Chef des vivants, vous l'avez tué ; mais Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, nous en sommes témoins. Tout repose sur la foi au nom de JESUS : c'est ce nom qui a donné la force à cet homme, que vous voyez et que vous connaissez ; oui, la foi qui vient de JESUS a rendu à cet homme une parfaite santé en votre présence à tous. D'ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l'ignorance, vous et vos chefs. Mais Dieu qui, par la bouche de tous les prophètes, avait annoncé que son Messie souffrirait, accomplissait ainsi sa parole. Convertissez-vous donc et revenez à Dieu pour que vos péchés soient effacés. Ainsi viendra, de la part du Seigneur, le temps du repos : il enverra JESUS, le Messie choisi d'avance pour vous, et il faut que JESUS demeure au ciel jusqu'à l'époque où tout sera rétabli, comme Dieu l'avait annoncé autrefois par la voix de ses saints prophètes. Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu fera se lever pour vous, au milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous écouterez tout ce qu'il vous dira. Si quelqu'un n'écoute pas les paroles de ce prophète, il sera éliminé du peuple. Ensuite, tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs ont annoncé eux aussi les jours où nous sommes. C'est vous qui êtes les fils des prophètes, les héritiers de l'Alliance que Dieu a conclue avec vos pères, quand il disait à Abraham : En ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre. C'est pour vous d'abord que Dieu a fait se lever son Serviteur, et il l'a envoyé vous bénir, en détournant chacun de vous de ses actions mauvaises. » Psaume 8,2a.5.6-7.8-9. O Seigneur, notre Dieu, qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci ? Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu, le couronnant de gloire et d'honneur ; tu l'établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds. les troupeaux de bœufs et de brebis, et même les bêtes sauvages, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux.
Évangile de JESUS Christ selon saint Luc 24,35-48. Les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s'était passé sur la route, et comment ils avaient reconnu le Seigneur quand il avait rompu le pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. JESUS leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ? Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis d'étonnement. JESUS leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux. Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures. Il conclut : « C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C'est vous qui en êtes les témoins. Commentaire du jour Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien JESUS, Fils unique du Père, §771-774 ; SC 203 (trad. SC p. 189 rev.) [ltr]« Lui-même était là au milieu d’eux » [/ltr]
[ltr]Au soir de la résurrection, Le dimanche, premier jour de la semaine, Tu es apparu aux Onze, Les portes fermées, de nuit. Et le premier souffle Que nous avions perdu au Paradis, Tu le leur as accordé de nouveau, Et par eux à notre nature humaine (Jn 20,22). Moi qui en mon âme tiens les portes de l’esprit Fermées à ta parole, Et qui demeure sans clarté dans les ténèbres, Comme dans la maison de l’obscurité, Ne laisse pas, au grand jamais, Cohabiter le Mauvais sous mon toit sans lumière. Mais ouvre la chambre nuptiale de mon cœur ; Fais-y flamboyer ton éclatante lumière. [/ltr]
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| | | HOSANNA Co-Admin
Date d'inscription : 08/08/2010 Messages : 55310 Pays : france R E L I G I O N : CHRETIEN
| Sujet: Re: Evangile du jour Mer 23 Avr 2014, 1:27 pm | |
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Mer 23 Avr 2014, 6:40 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 24 Avr 2014, 10:25 am | |
| Le 25 Avril 2014. Livre des Actes des Apôtres 4,1-12. Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple dans le Temple, les prêtres intervinrent, avec le commandant de la garde du Temple et les sadducéens. Ils ne pouvaient souffrir de les voir enseigner leur doctrine au peuple et annoncer, dans la personne de JESUS, la résurrection. Ils les firent arrêter et mettre au cachot jusqu'au lendemain, car il était déjà tard. Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille. Le lendemain il y eut une réunion des chefs du peuple, des anciens et des scribes à Jérusalem. Il y avait là Anne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres. Ils firent comparaître Pierre et Jean et se mirent à les interroger : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? » Alors Pierre, rempli de l'Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens, nous sommes interrogés aujourd'hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l'on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël : c'est grâce au nom de JESUS le Nazaréen, crucifié par vous, ressuscité par Dieu, c'est grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous, guéri. Ce JESUS, il est la pierre que vous aviez rejetée, vous les bâtisseurs, et il est devenu la pierre d'angle. En dehors de lui, il n'y a pas de salut. Et son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver. » Psaume 118(117),1-2.4.22-24.25-26. Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour ! Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour ! La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle : c'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie ! Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire ! Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! De la maison du Seigneur, nous vous bénissons ! Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 21,1-14. JESUS se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment. Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre. Au lever du jour, JESUS était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c'était lui. JESUS les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson. Alors, le disciple que JESUS aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau. Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons ; la terre n'était qu'à une centaine de mètres. En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. JESUS leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. » Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s'était pas déchiré. JESUS dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c'était le Seigneur. JESUS s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson. C'était la troisième fois que JESUS ressuscité d'entre les morts se manifestait à ses disciples. Commentaire du jour Benoît XVI, pape de 2005 à 2013 Homélie de la Veillée pascale, 11/04/2009 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana) [ltr]« Au lever du jour, JESUS était là, sur le rivage » [/ltr]
[ltr] La résurrection, qu’est-ce que c’est ? Cela n’entre pas dans le cadre de nos expériences, et ainsi le message reste souvent, dans une certaine mesure, incompris ; il apparaît comme quelque chose du passé. L'Église essaie de nous introduire à sa compréhension…par le langage des symboles…; dans la Veillée pascale, elle nous montre la signification de ce jour essentiellement à travers trois symboles : la lumière, l’eau et le cantique nouveau — l’alléluia.
Il y a tout d’abord la lumière. La création de Dieu — dont nous venons d’entendre le récit biblique — commence par ces paroles : « Que la lumière soit ! » (Gn 1,3) Là où il y a la lumière, la vie apparaît, le chaos peut se transformer en cosmos. Dans le message biblique, la lumière est l’image la plus immédiate de Dieu : il est tout entier clarté, vie, vérité, lumière. Dans la Veillée pascale, l'Église lit le récit de la création comme une prophétie. Dans la résurrection, ce que ce texte décrit comme le début de toutes choses s’accomplit d’une manière plus sublime. Dieu dit à nouveau : « Que la lumière soit ! » La résurrection de JESUS est une irruption de lumière. La mort a été vaincue, le sépulcre est grand ouvert. Le Ressuscité est lui-même la Lumière, la Lumière du monde (Jn 8,12; 9,5). Avec la résurrection, le jour de Dieu entre dans les nuits de l’histoire. À partir de la résurrection, la lumière de Dieu se répand dans le monde et dans l’histoire. Le jour se lève. Seule cette lumière — JESUS Christ — est la lumière véritable, bien plus que le phénomène physique de lumière. Il est la lumière pure : Dieu lui-même, qui fait naître une nouvelle création au cœur de l’ancienne, transforme le chaos en cosmos.[/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 24 Avr 2014, 4:50 pm | |
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 24 Avr 2014, 6:49 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 25 Avr 2014, 10:56 am | |
| Le 26 Avril 2014. Livre des Actes des Apôtres 4,13-21. Les membres du grand conseil d'Israël étaient surpris en voyant l'assurance de Pierre et de Jean, et en constatant que c'étaient des hommes quelconques et sans instruction. Ils reconnaissaient en eux des compagnons de JESUS, ils regardaient debout près d'eux l'homme qui avait été guéri, et ils ne trouvaient rien à dire contre eux. Après leur avoir ordonné de quitter la salle du conseil, ils se mirent à délibérer : « Qu'allons-nous faire de ces gens-là ? Certes, un miracle notoire a été opéré par eux, c'est évident pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier. Mais il faut en limiter les conséquences dans le peuple ; nous allons donc les menacer pour qu'ils ne prononcent plus ce nom devant personne. » Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de proclamer ou d'enseigner le nom de JESUS. Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d'écouter Dieu ? A vous de juger. Quant à nous, il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu. » Après de nouvelles menaces, on les relâcha ; en effet, à cause du peuple, on ne voyait pas comment les punir, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé.
Psaume 118(117),1.14-15ab.16-18.19-21. Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes.
Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur. il m'a frappé, le Seigneur, il m'a frappé, mais sans me livrer à la mort.
Ouvrez-moi les portes de justice : j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur. « C'est ici la porte du Seigneur : qu'ils entrent, les justes ! » Je te rends grâce car tu m'as exaucé : tu es pour moi le salut.
Évangile de JESUS Christ selon saint Marc 16,9-15. Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, JESUS apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu'il était vivant et qu'elle l'avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table : il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. JESUS ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. »
Commentaire du jour Pape François Exhortation apostolique « La Joie de l’Evangile / Evangelii Gaudium » §19-23 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana) [ltr]« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création » [/ltr]
[ltr] L’évangélisation obéit au mandat missionnaire de JESUS : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28,19s)… Le Ressuscité envoie les siens prêcher l’Évangile en tout temps et en tout lieu, pour que la foi en lui se répande partout sur la terre. Dans la Parole de Dieu apparaît constamment ce dynamisme de « la sortie » que Dieu veut provoquer chez les croyants. Abraham a accepté l’appel à partir vers une terre nouvelle (Gn 12,1) ; Moïse a écouté l’appel de Dieu : « Va, je t’envoie » (Ex 3,10), et a fait sortir le peuple vers la terre promise ; à Jérémie il dit : « Tu iras vers tous ceux à qui je t’enverrai » (Jr 1,7)… Nous sommes tous appelés à cette nouvelle « sortie » missionnaire. Tout chrétien et toute communauté discernera quel est le chemin que le Seigneur demande, mais nous sommes tous invités à accepter cet appel : sortir de notre propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile. La joie de l’Évangile qui remplit la vie de la communauté des disciples est une joie missionnaire. Les soixante-dix disciples en font l’expérience, eux qui reviennent de la mission pleins de joie (Lc 10,17). JESUS l’a vu et exulte de joie dans l’Esprit Saint… Cette joie est un signe que l’Évangile a été annoncé et donne du fruit. Mais elle a toujours la dynamique de l’exode et du don, du fait de sortir de soi, de marcher et de semer toujours de nouveau, toujours plus loin. Le Seigneur dit : « Allons ailleurs, dans les bourgs voisins, afin que j’y prêche aussi, car c’est pour cela que je suis sorti » (Mc 1,38)… Fidèle au modèle du maître, il est vital qu’aujourd’hui l’Église sorte pour annoncer l’Évangile à tous, en tous lieux, en toutes occasions, sans hésitation, sans répulsion et sans peur.[/ltr]
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 25 Avr 2014, 6:43 pm | |
| - Citation :
- Psaume 118(117),1.14-15ab.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes. |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 25 Avr 2014, 7:24 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 26 Avr 2014, 11:35 am | |
| Le 27 Avril 2014. Livre des Actes des Apôtres 2,42-47. Dans les premiers jours de l’Église, les frères étaient fidèles à écouter l’enseignement des Apôtres et à vivre en communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières. La crainte de Dieu était dans tous les cœurs ; beaucoup de prodiges et de signes s'accomplissaient par les Apôtres. Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun ; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous selon les besoins de chacun. Chaque jour, d'un seul cœur, ils allaient fidèlement au Temple, ils rompaient le pain dans leurs maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité. Ils louaient Dieu et trouvaient un bon accueil auprès de tout le peuple. Tous les jours, le Seigneur faisait entrer dans la communauté ceux qui étaient appelés au salut. Psaume 118(117),1.4.13-14.19.21.22-23.24-25. Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour ! On m'a poussé, bousculé pour m'abattre ; mais le Seigneur m'a défendu. Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Ouvrez-moi les portes de justice : j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur. Je te rends grâce car tu m'as exaucé : tu es pour moi le salut. La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle : c'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie ! Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire ! Première lettre de saint Pierre Apôtre 1,3-9. Béni soit Dieu, le Père de JESUS Christ notre Seigneur : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la résurrection de JESUS Christ pour une vivante espérance, pour l'héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement. Cet héritage vous est réservé dans les cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la foi, en vue du salut qui est prêt à se manifester à la fin des temps. Vous en tressaillez de joie, même s'il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d'épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre foi qui est bien plus précieuse que l'or (cet or voué pourtant à disparaître, qu'on vérifie par le feu). Tout cela doit donner à Dieu louange, gloire et honneur quand se révélera JESUS Christ, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; et vous tressaillez d'une joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre salut qui est l'aboutissement de votre foi. Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 20,19-31. C'était après la mort de JESUS, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. JESUS vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. JESUS leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. » Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec eux quand JESUS était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. JESUS vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » JESUS lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d'autres signes que JESUS a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que JESUS est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom. Commentaire du jour Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église Sermon 84 (trad. coll. Pères dans la foi, n°96, p. 145 rev.) [ltr]« Mon Seigneur et mon Dieu » [/ltr]
[ltr] Thomas, ayant appris de ses compagnons qu’ils avaient vu le Seigneur, a répondu : « Si je ne vois pas la marque des clous et ne mets ma main dans son côté, je ne croirai pas. » Pourquoi Thomas réclame-t-il ainsi des signes de foi ?… La puissance du diable est tombée, la prison de l’enfer a été ouverte, les chaînes des morts ont été brisées, les sépulcres de ceux qui ressuscitaient ont été renversés (Mt 27,52)…, la pierre du tombeau du Seigneur a été roulée, le linceul a été rejeté, et la mort s’est enfuie devant la gloire du Ressuscité… Pourquoi toi seul, Thomas, exiges-tu si rigoureusement que les blessures te soient présentées à toi seul comme preuve de foi ?...
Frères, c’est son amour fervent qui a demandé cela… Car Thomas ne guérissait pas seulement le doute de son cœur, mais celui de tous les hommes. Destiné à porter cette nouvelle aux nations, en messager consciencieux il cherchait sur quelles bases il fonderait la proclamation d’une vérité de foi si importante… Ce disciple a donc procuré aux autres le signe qu’il réclame à cause de son retard.
« JESUS vint, et il se tint au milieu d’eux, et leur montra ses mains et son côté. » De fait, puisqu’il était entré toutes portes closes et était considéré comme un esprit par ses disciples, il ne pouvait prouver à ceux qui doutaient qu’il était bien lui-même que par les souffrances de son corps, les marques de ses blessures. Il vient et il dit à Thomas : « Enfonce ton doigt et vois mes mains, et mets ta main dans mon côté, pour que ces blessures ouvertes à nouveau par toi répandent la foi sur toute la terre, comme elles ont déjà versé l’eau pour la purification et le sang pour la rançon des hommes » (Jn 19,34). « Thomas répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » Que viennent les hérétiques, qu’ils entendent, et comme l’a dit le Seigneur, qu’ils ne soient pas incrédules, mais croyants. Car, Thomas le proclame, voici que non seulement ce corps d’homme, mais les souffrances subies par ce corps manifestent que le Christ est Dieu et Seigneur. Et il est vraiment Dieu, lui qui vit après la mort, ressuscite de ses blessures et qui après avoir subi de tels supplices, vit et règne, Dieu pour les siècles des siècles. Amen.[/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 26 Avr 2014, 5:14 pm | |
| Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » JESUS lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » ==> donc, malheureux celui qui ne crois pas en JESUS ! |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 26 Avr 2014, 6:18 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Dim 27 Avr 2014, 12:03 pm | |
| Le 28 Avril 2014. Livre de Michée 7,14-15.18-20. Le prophète fit cette prière : " Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui t'appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers. Qu'il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d'autrefois ! Comme aux jours où tu sortis d'Égypte, tu lui feras voir des merveilles ! Y a-t-il un dieu comme toi ? Tu enlèves le péché, tu pardonnes sa révolte au reste de ton peuple, tu ne t'obstines pas dans ta colère, mais tu prends plaisir à faire grâce. De nouveau tu nous montres ta tendresse, tu triomphes de nos péchés, tu jettes toutes nos fautes au fond de la mer ! Tu accordes à Jacob ta fidélité, à Abraham l'amour que tu as juré à nos pères depuis les jours d'autrefois. Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12. Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits ! Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d'amour et de tendresse ; il n'est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ; il n'agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu'est l'orient de l'occident, il met loin de nous nos péchés.
Évangile de JESUS Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32. Les publicains et les pécheurs venaient tous à JESUS pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors JESUS leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient. ' Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers. ' Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils... ' Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. ' Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé. ' Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! ' Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! » Commentaire du jour Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), moine cistercien 2ème sermon pour la Toussaint § 13-20 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 84) [ltr]« Rentrant alors en lui-même, il se dit...: ' Ici je meurs de faim. Je vais retourner chez mon père ' » [/ltr]
[ltr] « Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés » (Mt 5,5). Par cette parole le Seigneur veut nous faire comprendre que le chemin de la joie, c'est les pleurs. Par la désolation on va à la consolation ; c'est en perdant sa vie qu'on la trouve, en la rejetant qu'on la possède, en la haïssant qu'on l'aime, en la méprisant qu'on la garde (cf Lc 9,23s). Si tu veux te connaître toi-même et te maîtriser, entre en toi-même et ne te cherche pas au-dehors... Rentre donc en toi-même, pécheur, rentre là où tu existes vraiment : en ton cœur. A l'extérieur, tu es un animal, à l'image du monde...; au-dedans, tu es un homme, à l'image de Dieu (Gn 1,26), et donc capable d'être déifié. C'est pourquoi, frères, l'homme qui rentre en lui-même, ne se découvrira-t-il pas au loin, comme le fils prodigue, dans une région de dissemblance, dans une terre étrangère, où il s'assied et pleure au souvenir de son père et de sa patrie ?... « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9) Peut-être encore dans l'ombre pour ne pas te voir toi-même : tu couds ensemble des feuilles de vanité pour couvrir ta honte (Gn 3,7), regardant ce qui est autour de toi et ce qui est à toi, car tes yeux sont grand ouverts sur de telles choses. Mais regarde au-dedans, regarde-toi : c'est là que se trouve le plus grand sujet de honte...
Il est évident, frères : nous vivons en dehors de nous-mêmes... C'est pourquoi la Sagesse a toujours à cœur d'inviter à la maison du deuil plutôt qu'à la maison du banquet (Eccl 7,3), c'est-à-dire de rappeler en lui-même l'homme qui était au-dehors de lui-même, en disant : « Bienheureux ceux qui pleurent » et dans un autre passage : « Malheur à vous qui riez maintenant » (Lc 6,25)... Mes frères, gémissons en présence du Seigneur : que sa bonté le porte à nous pardonner... Bienheureux ceux qui pleurent, non parce qu'ils pleurent, mais parce qu'ils seront consolés. Les pleurs sont le chemin ; la consolation c'est la béatitude.[/ltr]
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Dim 27 Avr 2014, 5:30 pm | |
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