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 La fin des Chrétiens d'Irak

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RAMOSI
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MessageSujet: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedDim 22 Juin 2014, 6:22 pm

Rappel du premier message :




La toute fin des chrétiens d’Irak

Bachir El Khoury

Monde
21.06.2014 - 8 h 31
mis à jour le 21.06.2014 à 8 h 32

Après la prise de Mossoul par l’EIIL, Georges Casmoussa, ancien archevêque syriaque catholique craint que cette ville, comme d’autres dans le pays, ne se vide définitivement de ses fidèles.

Ils représentent 2% de l’ensemble de la population irakienne, contre 20% en 1932 et 5% à la veille de l’invasion américaine en 2003. Depuis la chute de Saddam Hussein, et l’enlisement du pays dans la spirale de la violence et du terrorisme, leur nombre n’a cessé de diminuer. Aujourd’hui, les chrétiens, dont le nombre est déjà en nette réduction dans tout le Moyen-Orient, risquent de disparaître d’un des plus vieux berceaux du christianisme.

A Mossoul, tombée aux mains des djihadistes de l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL) dans la nuit du lundi 9 juin, ils étaient 30.000, sur une population totale de deux millions d’habitants majoritairement musulmans, à résider encore dans cette ville-clé de la présence chrétienne en Irak. «Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une cinquantaine de familles chrétiennes, tout au plus», assure Monseigneur Georges Casmoussa, ancien archevêque syriaque catholique de cette ville, dans laquelle il avait été lui-même enlevé par un groupe islamiste en 2005.

A pied ou en voitures, ils ont tout laissé derrière eux, à l’annonce de la chute de la ville, certains fuyant vers les zones les plus proches, notamment à Qaraqosh, la plus importante ville chrétienne de la province de Ninive, d’autres prenant le chemin d’Erbil et de Duhok, au Kurdistan, pour s’éloigner le plus du danger qui les guette. «L’accès à ces deux villes étant rigoureusement contrôlé par les forces de sécurité kurdes, un camp de fortune a été aménagé à la hâte aux abords de ces localités pour accueillir les réfugiés», raconte Mgr Casmoussa.

D’autres enfin ont trouvé refuge dans le couvent de Mar Matta, situé non loin de la province kurde. «Ce n’est pas la première fois que le monastère accueille des chrétiens, nous avons déjà vécu ce scénario au moins à deux reprises, mais les fois précédentes ils étaient moins nombreux. Cette fois-ci, le couvent était submergé», souligne le responsable religieux, auteur de «Jusqu’au bout», un livre témoignage sur les chrétiens d’Irak.

«Maintenant, on peut s’attendre à tout»

Depuis Beyrouth, où il réside actuellement, l’ancien archevêque de Mossoul, évoque un nouveau coup dur pour les fidèles chaldéens, syriaques, nestoriens et arméniens, qui constituent les principales communautés chrétiennes en Irak. «Chaque épisode de violence appauvrit un peu plus la force morale des chrétiens, et accroît leur incertitude dans le futur», assure le responsable religieux.

Aujourd’hui, à Mossoul, qui compte une trentaine d’églises, dont certaine datent du VIIe siècle, un séminaire et une poignée d’écoles chrétiennes, il n’y a plus aucun prêtre.

«Un de mes amis, le père Pio a quitté les lieux à la hâte avec sa chemise et son pantalon, sans rien d’autre. Pourtant il fait partie des plus optimistes, il était engagé jusqu’au bout. Quand je l’ai eu au téléphone il m’a dit: «à chaque fois je vous disais qu’il n’y avait rien, mais maintenant on peut s’attendre à tout”», relate l’homme d’Eglise.

Les fuyards ont tous à l’esprit les taxes imposées aux chrétiens par l’EIIL à Raqqa en Syrie, comme une réinstauration de la jezzia, impôt historiquement prélevé par les conquérants musulmans auprès des populations non-mahométanes. Dans cette ville conquise par le groupe djihadiste, des codes vestimentaires ont également été imposés aux femmes par la Commission de la Charia, l’aile juridique de l’EIIL qui veille à l’application d’une interprétation stricte du code islamique.

A Mossoul, où d’après Mgr Casmoussa, «l’Etat islamique avait une certaine influence depuis quelques temps», aucune agression ou restriction à caractère confessionnelle vis à vis des chrétiens n’a encore été recensée. «Pour l’instant, ce qui nous rassure, c’est la conduite des “envahisseurs” vis-à-vis des civils. Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont demandé par haut parleur aux gens de regagner leur travail. Ils gardent les institutions, il n’y a pas beaucoup d’hommes armés dans la ville et les églises sont intactes», relate le responsable qui s’interroge sur la visée des insurgés et la signification de cette offensive.

«Si l’on considère que l’objectif de l’EIIL est d’envahir tout le territoire, et d’instaurer un califat musulman, alors les chrétiens sont directement menacés. En revanche, s’il s’agit d’une bataille politique entre chiites et sunnites, entre le gouvernement central et des fractions opposées, dans ce cas là nous serons moins en danger», analyse Mgr Casmoussa. Le ton grave, il espère que ce départ soit provisoire et que les habitants finissent par rentrer chez eux. «Il ne faut pas croire que dans la conscience des chrétiens qui ont quitté la ville, c’est pour toujours. La route est ouverte, ils viennent voir leurs maisons et repartent».

Quand bien même les chrétiens ne seraient pas l’objet de persécutions ciblées, ils restent, à l’instar de tous les Irakiens, soumis à une forte insécurité. Si la majorité des attaques terroriste vers les lieux de culte ont eu dans des mosquées, rappelle Mgr Casmoussa, les chrétiens subissent une pression supplémentaire du fait de leur position minoritaire.

Rares sont les chrétiens ayant eu accès à des postes clés au sein de l’administration publique ; ils sont systématiquement subordonné par un responsable musulman. «Il y a des pressions pour changer le pourcentage démographique dans les villes et villages chrétiens au nord de l’Irak, au Kurdistan et du cote de Mossoul. Certaines lois ont été votées pour établir des quartiers, construire des mosquées ou distribuer des terrains à des musulmans venus d’ailleurs», affirme le responsable religieux.

Les gouvernements en place n’ont rien fait pour rassurer les chrétiens, dit Mgr Casmoussa : «On assiste à beaucoup de discours de bonne volonté, mais concrètement aucune loi antidiscriminatoire n’a été votée.»

L’entrée en jeu de l’EIIL est un nouvel ingrédient explosif dans le contexte irakien. Un embrasement sécuritaire signifierait une accélération de l’exode des chrétiens:

«Quelle garantie puis-je offrir aux jeunes qui viennent de fonder une famille? Ceux qui n’ont pas déjà subi des agressions physiques ou des menaces d’assassinat se demandent quand viendra leur tour.»

Bachir El Khoury


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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedVen 21 Aoû 2015, 9:57 pm




Chassés par l'EI, des chrétiens d'Irak prient sur le front pour un retour

Des dignitaires chrétiens se sont recueillis dans les ruines de l'église Saint-Joseph à Erbil, en Irak, le 6 août 2015. AFP PHOTO / SAFIN HAMED

Conflit
"Nous voulons que les gens de bien écoutent nos prières et libèrent nos terres aussi vite que possible", a déclaré l'archevêque catholique syrien de Mossoul, Yohanna Boutros Moshe.

OLJ/AFP

06/08/2015

Des dignitaires chrétiens ont prié, jeudi, dans un monastère proche des positions jihadistes dans le nord de l'Irak, pour marquer le premier anniversaire de l'exode de chrétiens des terres ancestrales voisines.

"Nous voulons que les gens de bien écoutent nos prières et libèrent nos terres aussi vite que possible", a déclaré à l'AFP l'archevêque catholique syrien de Mossoul, Yohanna Boutros Moshe.
Il était accompagné d'un petit groupe de dignitaires qui se sont recueillis dans les ruines d'un monastère du IVe siècle, sur le sommet d'une colline contrôlée par les forces kurdes.

Le 9 juin 2014, le groupe État islamique (EI) avait lancé une vaste offensive qui a forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leur domicile.
Le lendemain, le groupe jihadiste a pris le contrôle de Mossoul, la seconde plus grande ville d'Irak où vivaient de nombreux chrétiens.
Deux mois plus tard, nombre d'entre eux ont dû fuir leur logement en raison de la progression de l'EI face aux forces kurdes, notamment à Ninive.

Cette province qui s'étend de Mossoul jusqu'à Erbil, la capitale du Kurdistan autonome, abrite la majorité de la communauté chrétienne d'Irak, une des plus anciennes au monde.
"Je ressens de la tristesse et de la douleur encore maintenant, et je ne sais toujours pas pourquoi nous avons été forcés de fuir notre terre alors que nous n'avons rien fait de mal et attaqué personne", a déclaré l'archevêque. "Nous étions en paix avec tout le monde".


(Lire aussi : Le pape dénonce les persécutions "inhumaines" dont sont victimes les chrétiens d'Orient)


Le monastère où il s'est rendu est le point le plus proche de Qaraqosh, qui était la plus grande ville chrétienne d'Irak jusqu'à sa conquête par l'EI en août dernier.
De précédentes vagues de violences ont poussé les chrétiens irakiens à l'exil. Evaluée à 1,5 million de personnes en 2003, la communauté chrétienne a depuis été divisée par trois.

Les violences de l'année dernière ont poussé nombre de chrétiens nouvellement déplacés à quitter le pays. Une tendance qui inquiète les dignitaires d'Irak et d'ailleurs, selon qui cela pourrait à terme porter un coup fatal à la présence chrétienne dans le pays.

Aidés par les frappes aériennes d'une coalition internationale menée par Les États Unis, les Peshmergas kurdes ont pu reprendre du terrain dans le nord de l'Irak. Toutefois, la riposte a faibli ces derniers mois et l'effort s'est concentré sur la province d'Anbar, à l'ouest.

Les résidents de Mossoul avaient espéré que leur ville serait vite reconquise, mais plus d'une année après l'offensive fulgurante de l'EI, les analystes s'accordent à dire que la bataille pour Mossoul est encore loin.



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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedJeu 17 Sep 2015, 10:40 pm




En Irak d’autres minorités religieuses continuent à disparaître en silence

Le Monde.fr | 07.09.2015 à 16h47 • Mis à jour le 08.09.2015 à 10h23


image: http://s2.lemde.fr/image/2015/09/07/534x0/4748295_6_16f1_un-groupe-de-femmes-arborant-le-signe-n_ab80653fae64e30e4023d4fccc0bb93a.jpg


Faraj Benoît Camurat, président de Fraternité en Irak

Les terribles persécutions de Daech ont fait connaître au monde entier l’existence jusque-là discrète des yézidis. Pourtant, plus d’un an après la prise de la plaine de Ninive deux autres minorités irakiennes disparaissent en silence : les kakaïs et les mandéens. À la veille de la conférence internationale sur le sort des minorités du Proche Orient, il est urgent de rappeler leur sort et de demander la mise en place d’un plan d’action spécifique pour ces minorités. Les kakaïs derniers héritiers de la religion manichéenne, ont fuit comme les chrétiens et les yézidis lorsque Daech a pris leurs villages dans le district de Wardak, non loin de Qaraqosh. De même, au sud de Kirkouk, plus de 300 familles kakaïs ont du abandonner leurs maisons dans la panique.

Aujourd’hui environ 21 000 kakaïs sont réfugiés à Erbil, Kirkouk et Suleymania : soit presque 20 % de l’ensemble de cette communauté. Leur nombre réduit, le secret de leur religion et le fait que soit inscrit sur leur carte d’identité le mot « musulman », n’aide pas à les faire connaître. Pour éviter les persécutions les kakaïs ont appris au fil des siècles à se camoufler. Hélas face à Daech cela n’a pas suffi. Le mausolée de Sayed Hayas, véritable saint sépulcre de la religion kakaïs, a ainsi été détruit avec deux autres lieux saints. Les mandéens quant à eux sont dans une situation qui semble plus préoccupante encore. Ils n’ont pas été des victimes directes de Daesh et pourtant la psychose provoquée par les djihadistes a accru leur dispersion hors d’Irak.

Nécessité de zones sûres

A Kirkouk par exemple où une communauté de mandéens s’était développée depuis 2003, près de la moitié a fui en an. Le « prêtre » mandéen de Kirkouk est parti lui aussi et depuis un an ceux qui restent ne peuvent plus pratiquer leur rituel du baptême. Disciples de Saint Jean-Baptiste, lisant le Kenza Rabba, un livre sacré écrit en araméen primitif : les mandéens qui étaient 45 000 en 2003 seraient maintenant moins de 5 500 à vivre encore en Irak. mandéens et kakaïs ont deux points communs qui accélèrent leur disparition : ils ne peuvent se marier qu’entre eux et sont organisés avec un système de castes. Face à cette spécificité il est important que ces communautés bénéficient de zones sûres leur permettant de se regrouper.

Ainsi les kakaïs appellent à la libération urgente de leurs villages autour de Wardak et à la création d’une zone protégée incluant les villages chrétiens de la plaine de Ninive. Pour survivre au défi posé par Daesh ces communautés ont besoin de deux choses : un écosystème et des structures internes en mesure d’agir. Depuis 2011 j’observe l’écosystème créé par les chrétiens, les yézidis, les kakaïs et les mandéens pour s’entraider. Les plus nombreux ont pris l’habitude d’aider gratuitement les plus fragiles. Une semaine après la fuite de la plaine de Ninive, l’archevêque de Mossoul offrait, par exemple, aux réfugiés kakaïs de s’installer dans le même camp que lui, monté à la hâte dans le jardin d’une église d’Erbil.

En fonction des régions il faut donner les moyens aux chrétiens et aux yézidis de venir en aide matériellement aux mandéens et aux kakaïs. Fragilisées par leur condition de réfugié ces communautés ont besoin que leurs structures internes soient soutenues. Cela implique que les responsables de ces communautés aient des moyens matériels pour subvenir aux besoins de leurs populations déplacées. Sans une action urgente et ciblée, nous risquons de voir les kakaïs et les mandéens disparaître de notre vivant.

Fraternité en Irak est une association qui vient en aide aux minorités religieuses victimes de violence en Irak depuis 2011.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/09/07/en-irak-d-autres-minorites-religieuses-continuent-a-disparaitre-en-silence_4748296_3232.html#tk6ci9V2ER9Eocog.99





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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedVen 25 Sep 2015, 4:01 am

Mon Seigneur et Dieu , quel horreur nous dans nos pays civilisés nous avons la liberté de pratiquer notre foi , nous n'avons plus ce feu ardent de foi et d'espérance et le sacrifice de JESUS , plus personne ou très peut ce souvienne de leur consécration le jour de leur baptême , faudra t-il un cataclysme pour qu'il revienne à toi ?
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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedVen 25 Sep 2015, 6:49 pm





dame-blanche a écrit:
Mon Seigneur et Dieu , quel horreur nous dans nos pays civilisés nous avons la liberté de pratiquer notre foi , nous n'avons plus ce feu ardent de foi et d'espérance et le sacrifice de JESUS , plus personne ou très peut ce souvienne de leur consécration le jour de leur baptême , faudra t-il un cataclysme pour qu'il revienne à toi ?



Fort malheureusement, dame blanche,

Il semble en effet que les Peuples occidentaux ont globalement perdu leur Foi Chrétienne, dans leur majorité,

Et que seule une période de grande tribulation,

Pourrait peut-être les faire se souvenir de DIEU,

Et les faire revenir à lui !





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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedVen 25 Nov 2016, 8:23 pm




Dans le sud de l’Irak, les chrétiens luttent contre l’extinction

Propos recueillis par Laurence Desjoyaux publié le 24/11/2016

Source : lavie.fr

© Haidar Mohammed Ali / AFP

À Bassorah, à l’extrême sud de l’Irak, vivent encore une poignée de chrétiens qui tentent de résister malgré l’hostilité latente d’une partie de la population. Habib Al Naufali, archevêque chaldéen de la ville, se bat pour revivifier cette communauté. Il témoignera le 27 novembre au Trianon à l’occasion d’un concert du chanteur Grégory Turpin dont les bénéfices serviront à financer une école multiconfessionnelle à Bassorah.

Dans l’esprit des Français, Bassorah est liée à la bataille qui s’y est déroulé lorsque les Américains ont envahi l’Irak pour faire tomber le régime de Saddam Hussein. Quelle est la situation de la ville aujourd’hui ?

Bassorah est une ville de trois millions d’habitants. L’activité économique de la ville tourne essentiellement autour du pétrole. La région représente 80 à 85% de l’industrie pétrolière irakienne. La grande majorité des habitants sont chiites, environ 20% d’entre eux sont sunnites. On peut dire que la sécurité est meilleure que dans d’autres grandes villes, notamment Bagdad. Chez nous il n’y a que quelques voitures piégées ! Notre grand problème ce sont les violences entre les dizaines de milices chiites qui se partagent les quartiers. Ici, le gouvernement central de Bagdad n’a presque aucun pouvoir. Celui-ci est entre les mains des milices, des chefs de tribu, des imams et dans une moindre mesure, de la police.

...
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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedSam 26 Nov 2016, 4:31 am

Il faut rappeler que ces chrétiens sont des arabes comme leurs assassins qui sont musulmans
Les arabes syriens subissent aussi le martyre
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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedVen 16 Déc 2016, 8:01 pm




« Il faut une loi pour protéger les Chrétiens d'Irak »
Par Eugénie Bastié
Publié le 26/11/2016 à 12:41


Monseigneur Habib Hormuz Al-Naufali est archevêque du diocèse de Bassora, dans le Sud-Est de l'Irak. Ici à Paris le 25/11/2016.


FIGAROVOX/ENTRETIEN - Monseigneur Habib Hormuz Al-Naufali est archevêque dans le diocèse de Bassora dans le sud-est de l'Irak, où une poignée de chrétiens lutte contre l'extinction. Il alerte sur la situation tragique de son pays et appelle l'Occident à agir.

Monseigneur Habib Hormuz Al-Naufali est l'archevêque chaldéen de la ville de Bassora (sud-est de l'Irak). Il est en France pour quelques jours à l'occasion d'un double concert donné par le chanteur Grégory Turpin, au profit de son diocèse, pour la construction d'une école multiconfessionnelle à Bassora. Les deux concerts, organisés en partenariat avec l'association Fraternité en Irak, auront lieu dimanche 27 novembre au Trianon à 16h et 20h.

LE FIGARO. - Vous êtes archevêque de la ville de Bassora, dans le sud-est de l'Irak. Comment qualifierez-vous la situation des chrétiens dans votre pays?

MSG AL-NAUFALI. - Les chrétiens souffrent, ils souffrent depuis longtemps. Une mentalité s'est instaurée chez beaucoup de musulmans selon laquelle ils seraient des citoyens de seconde zone. Il n'y a plus de système laïc dans notre pays, la tradition islamique s'installe jour après jour. Seul le Kurdistan échappe à cette évolution et est un peu plus laïc. La situation a empiré avec l'invasion américaine de 2003, et maintenant la guerre civile et Daech. Tout cela a chassé plus de 80% des chrétiens d'Irak, c'est-à-dire plus d'un million de personnes, qui ont été disséminées dans soixante pays différents. C'est un génocide.

Votre région n'est pourtant pas sous le régime de Daech…

Daech ne fait que pratiquer une théorie qui existe ailleurs, dans beaucoup de mentalités. Nous sommes très faibles dans le sud. Nous étions 2000 familles il y a dix ans, aujourd'hui nous ne sommes plus que 400, répartis dans 3-4 villes. Beaucoup de gens ont de la famille émigrée à l'étranger, qui fait pression pour les pousser à quitter le pays. Nous sommes tristes, car nous perdons notre culture, notre héritage, nos biens.

Quel genre de persécutions subissez-vous?

Ce sont des persécutions physiques et psychologiques. Par exemple, il y a un mois, un chrétien a été abattu par un gang parce qu'il vendait de l'alcool. Il est très difficile de trouver un emploi, car ils demandent aux chrétiens d'apporter une lettre de recommandation du parti, mais nous n'avons que nos églises, et ça ne compte pas.

Quand est-ce que la situation a commencé à se dégrader pour les chrétiens dans la région?

Ces persécutions envers les minorités sont continuelles dans la région, avec plus ou moins d'intensité. Au XIXème siècle, ça a commencé dans le sud de la Turquie, puis il y a eu le génocide des Arméniens après la première guerre mondiale, puis le massacre des Chaldéens en 1933 en Irak, puis l'exode des Juifs d'Irak en 1948 avec l'indépendance d'Israël, puis dans les années 1970 Sadam a détruit 63 villages chrétiens, nous avons sacrifié plus de 10000 jeunes hommes chrétiens dans la guerre contre l'Iran.

«Avant il n'y avait qu'un dictateur à qui s'adresser, aujourd'hui, ce sont des dizaines de petits dictateurs qui gèrent le pays.»

La situation était-elle meilleure sous le règne dictatorial de Sadam Hussein?

On ne peut pas dire ça, nous avons aussi de nouveaux droits aujourd'hui que nous n'avions pas auparavant. Mais l'Etat est faible. Avant il n'y avait qu'un dictateur à qui s'adresser, aujourd'hui, ce sont des dizaines de petits dictateurs qui gèrent le pays. Des leaders tribaux, religieux, des chefs de gangs. La situation est devenue encore pire avec l'invasion américaine en 2003. Entre 2004 et 2009, il n'y avait plus de police, plus d'Etat pour nous protéger. Et puis, avant, il n'y avait pas de visas ni d'avions pour fuir le pays. Les chrétiens d'Irak serraient les dents, se sacrifiaient, fuyaient du Nord au sud ou du Sud au nord. Mais maintenant, ils partent tous en Occident, en Allemagne, en Suède, en France, qui les acceptent.

Comprenez-vous ces gens qui partent?

Oui, mais la plupart des familles de la diaspora ne sont pas heureuses. Elles sont dans une lutte continuelle, pour ne pas perdre son héritage, pour s'intégrer dans des sociétés qui sont très différentes. Comment s'intégrer? A la fin, ils finiront par disparaitre. Ils ne savent plus parler l'araméen, la langue du Christ, ils perdent leurs coutumes, et même la foi.

La coalition est actuellement en train de libérer la plaine de Ninive. Pensez-vous que les chrétiens chassés vont pouvoir rentrer chez eux?

Une fenêtre d'espoir a été ouverte dans la plaine de Ninive. Mais ils auront besoin de temps, pour retrouver et reconstruire ce que Daech a détruit. Ils auront besoin de soutien de la part du gouvernement, des associations, de l'Eglise. Le gouvernement irakien est trop faible, c'est à peine s'il arrive à se protéger lui-même. Il faut un pouvoir fort pour protéger les minorités. Nous avons besoin d'une loi nationale pour protéger les chrétiens d'Irak en tant qu'autochtones comme il y a une loi pour protéger les Indiens d'Amérique ou les aborigènes en Australie.

Avez-vous de l'espoir?

Nous chrétiens, pensons que le soleil finit toujours par se lever. L'Ouest doit apporter son soutien aux musulmans modérés, ouverts aux autres, qui croient à la diversité. Pas les Frères musulmans qui ne reconnaissent pas les chrétiens. Jusqu'à aujourd'hui, l'université Al-azhar refuse de condamner Daech

Il y a une hypocrisie, une diplomatie du double visage en Occident. Beaucoup de paroles, peu d'actes.

efficacement. Ils ont dit que Daech était contre l'islam, mais ils n'ont pas condamné ces persécutions contre les chrétiens. Quand des leaders religieux disent à La Mecque que les chrétiens et les juifs sont des singes et des porcs, il y a un problème.

Il y a une forte minorité chiite dans votre région. Est-il plus facile de dialoguer avec les Chiites?

Oui, je les aime beaucoup, j'ai d'excellents rapports avec les leaders chiites de ma région. On construit un dialogue, ils respectent JESUS, et nous demandent de rester à Bassarah. Mais ils ont du mal à se dresser contre les radicaux.

Qu'attendez-vous de la communauté internationale?

Nous sommes tristes d'être autant délaissés. Nous avons de l'aide des églises occidentales, de certaines associations. Mais c'est comme un bouquet de fleur ou la boite de chocolats que vous apportez au chevet d'un grand malade à l'hôpital. Nous avons besoin que l'ONU prenne cette question au sérieux. Caritas une association censée être catholique n'a pas versé un centime aux chrétiens de ma région. Je leur ai écrit à plusieurs reprises, sans réponse. Il y a une hypocrisie, une diplomatie du double visage en Occident. Beaucoup de paroles, peu d'actes. Plus tard, quand des écrivains se pencheront sur ce moment historique que nous sommes en train de vivre, ils écriront peut être: honte à vous.




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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedSam 17 Déc 2016, 1:02 am

J’accuse l’Occident de complicité avec l’islam du génocide des chrétiens d’Orient
Salem Ben Ammar

La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 13db4-blog2b-halte2bgenocide2bchretiens2borient-rassemblement2bde2bpres2bde2bmille2bpersonnes2bsur2ble2bparvis2bdes2bdroits2bde2bl.jpg?w=474%27homme%2B%2Ben%2Bpresence%2BCardinal%2BJPierre%2BRicard-parvis%2Bdroits%2Bhomme-Bordeaux%2Bsept2014

J’accuse le monde dit libre de complaisance, de capitulation, de collusion,  de complicité et de silence coupable à l’égard de l’hydre musulmane  qui plutôt que chercher à l’éradiquer continue à la caresser dans le sens du poil et plaider son innocuité.

Son comportement passif, attentiste et troublant n’est pas sans rappeler celui qu’il avait adopté vis-à-vis de l’hydre nazie qu’il couvrait d’éloges pacifistes  mais qu’il avait réussi à vaincre au prix de 65 à 80 millions de victimes civiles et militaires et des dizaines de millions de blessés et de mutilés de guerre sur une population mondiale totale avoisinant les 2 milliards.

Tous ces morts et blessés auraient pu être épargnés si le monde n’avait pas laissé impunément l’hydre nazie aiguiser ses dents sur les juifs.  70 ans après l’histoire se répète peu importe le sort des chrétiens d’Orient tant que l’hydre musulmane se fait les dents ailleurs qu’en Occident.

Les expulsions massives des communautés chrétiennes du Proche-Orient, les conversions forcées à l’islam, les traitements humiliants et dégradants dont elles sont l’objet, leur réduction à l’état d’esclaves, les procès en inquisition ne semblent indigner personne ou presque en Occident.

Une véritable omerta sur les crimes contre l’humanité qui se déroulent sous nos yeux sans que cela ne suscite le moindre écho dans les médias occidentaux dont certains ne veulent pas offusquer leurs bailleurs de fonds musulmans.

L’Occident a sacrifié les juifs dans les années 30 n’hésitant pas à aller se prosterner devant les dignitaires nazis aux J.O. de 1936 confortant ainsi l’hydre nazie dans sa toute puissance, aujourd’hui il est entrain d’en faire autant avec les chrétiens d’Orient en affectant d’ignorer les menaces que fait peser l’hydre musulmane sur la paix et la sécurité dans le monde. Bien au contraire, il se prépare à lui rendre hommage à l’occasion de la coupe du monde de football de 2022 au Qatar, le grand argentier des mouvements terroristes musulmans et vitrine de l’islam impérial, arrogant,  hégémonique et terrifiant.

La promotion de l’image de l’hydre musulmane n’a pas de prix et le reste n’est que superflu et péripéties dans le sentier de la grandeur de l’islam. Les esclaves et les centaines de morts népalais des chantiers de la coupe du monde ne pèsent pas lourd sur la balance des retombées financières et économiques au profit des multinationales occidentales. Quel gouvernement occidental osera fâcher l’hydre musulmane qui a toute la latitude de poursuivre sa compagne purification religieuse entamée au VII e siècle sous la houlette de Mahomet,  de persécutions, de pogroms, de destructions des églises ? Toute heureuse de s’adonner à son exercice favori de décapitations-crucifixions et de massacrer  par milliers les chrétiens en Syrie, en Irak, nord du Nigeria et au Pakistan. Il en meurt un chrétien toutes les 5 minutes dans les pays membres de l’O.C.I.

L’Occident sourd et aveugle reste de marbre face à la montée du péril musulman pire encore que le péril nazi. Va-t-il attendre qu’il y ait 240 millions de morts voire plus car la prochaine guerre mondiale ne sera pas conventionnelle car l’ennemi musulman n’est pas armé pour ce type de guerre, la sienne est faite d’attaques-suicide expérimentées par les palestiniens.  Il choisit toujours les cibles civiles pour provoquer un choc psychologique dans la population et installer la peur et l’effroi dans les coeurs (sourate 8)

L’hydre musulmane se fond dans les foules, elle peut frapper n’importe où il n’y a pas pour elle des sanctuaires inviolables. Elle est capable de tuer ses propres partisans dans les mosquées. Elle n’observe aucun code de bonne conduite en état de guerre, elle est hors-la-loi, ne reconnaissant que sa propre logique destructrice. Il est illusoire ainsi de l’imaginer respecter la Convention de Genève du 12 août 1949.  Il  ne s’agit pas d’une guerre entre les Etats ou une coalition d’Etats, il s’agit d’actions ultra-violentes, isolées,  spectaculaires et imprévisibles, qui sont le fait  d’individus et de groupes d’individus qui constituent sa véritable force armée en réalité contre le monde non-musulman.

Le monde occidental qui doit s’attaquer en priorité aux racines du mal de la terreur qui mine les fondements de sa civilisation et risque de la précipiter à sa perte pour en faire un vassal musulman, se plaît à encenser l’hydre musulmane et l’amadouer. Il n’a pas retenu les leçons de l’histoire et s’être instruit de la chute de Byzance. Aujourd’hui elle fait l’ange car elle n’est pas en position de force jusqu’au jour où le sera c’est elle qui lui imposera les règles du jeu. Ces attaques terroristes qu’elle lui distille de temps à autre sont juste des coups de semonce, un poker menteur pour évaluer  ses capacités de réaction. Non seulement il ne réagit pas face à ses coups de butoir et prend ainsi des mesures pour contrer ses offensives velléitaires, il se mue en avocat zélé pour la disculper de ses agissements périlleux et  appelle ses citoyens à pas d’amalgame et de se garder de diaboliser cette amie qui leur veut du bien.

Forte de soutien inconditionnel de l’Occident l’hydre musulmane n’a pas besoin de se draper elle-même dans sa vertu tant que les autorités politiques de tous bords et les médias s’en chargent afin de la rendre fréquentable aux yeux de l’opinion publique locale et agir en inquisiteurs et juges de tous ceux qui lui sont hostiles et doutent de son innocence.

Ceux-là mêmes qui lui déroulent le tapis rouge à ses pattes auront un jour à le regretter si jamais l’hydre musulmane atteindra ses desseins de vassalisation de l’Occident. Ils seront les premiers à en pâtir et essuyer les foudres de son pouvoir inhumain et despotique auxquels elle leur laissera qu’un seul choix à faire soit l’islam soit la mort. Ils auront ainsi à goûter s’ils font le choix de sauver leur vie en se soumettant à la cruauté des lois de l’islam aux joies de la cité idéale musulmane pire que la cité idéale nazie.

Comme l’hydre nazie autrefois. l’hydre musulmane veut régner en maîtresse sur toute l’humanité. Il est temps que l’Occident en finisse avec sa duplicité et prenne le problème de l’hydre musulmane à bras le corps avant qu’il ne soit trop tard.
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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedMer 28 Déc 2016, 9:29 pm




Le drame des chrétiens d’Orient: rester, résister ou mourir

Henri Tincq

Monde
21.07.2016 - 12 h 46, mis à jour le 21.07.2016 à 12 h 46 Le 6 juillet 2016, une messe à la mémoire des victimes des attentats-suicides qui ont touché Bagdad a été tenue en l’église chaldéenne Sainte-Thérèse, à Bassora, en Irak | HAIDAR MOHAMMED ALI/AFP

En 2014, avec la percée des djihadistes de l’État islamique en Irak, le monde découvrait un peu mieux la tragédie des chrétiens d’Orient. En 2016, l’EI recule, mais l’espoir d’un retour des chrétiens d’Irak et de Syrie dans leur pays reste très limité.

À l’été 2014, le monde découvrait la tragédie des chrétiens d’Irak, venue se superposer à celle des Syriens en guerre depuis 2011. Les djihadistes de Daech accéléraient la «guerre sainte» dans le califat autoproclamé, en vue d’éradiquer la présence de chrétiens orientaux assimilés, contre tout bon sens, aux «croisés» (qui venaient des pays latins!) et aux «ennemis» occidentaux de l’islam.

Mossoul, la deuxième ville d’Irak –plus de 1 million d’habitants– plonge alors dans la terreur. Des centaines de milliers d’habitants fuient leurs maisons devant l’avancée des armées de Daech. Des églises et des monastères–une quarantaine– sont détruits, incendiés, saccagés. Pourtant, à Mossoul et dans cette immense plaine de Ninive au nord de l’Irak, les communautés chrétiennes –majoritairement des catholiques chaldéens– vivaient de longue date en bonne entente avec leurs voisins sunnites, chiites ou yézidis.

En août 2014, c’est au tour de Qaraqosh, la plus grande ville chétienne d’Irak, d’être assiégée par les djihadistes. Des églises brûlent, des familles entières abandonnent tous leurs biens. Leurs maisons sont marquées de croix et signalées à la vindicte islamiste. 150.000 chrétiens de la plaine de Ninive –20.000 pour la seule ville de Qaraqosh– rejoignent les autres réfugiés musulmans, yézidis et chrétiens (au total 800.000) déjà arrivés à Erbil, la capitale du Kurdistan voisin. Dans des villages de tentes, s’entassent, dans des conditions misérables, hommes, femmes, enfants, vieillards, tous partagés entre l’espoir fou de retourner un jour au pays et la tentation d’un exil en France, au Canada, en Australie.

La toute fin des chrétiens d’Irak

La communauté internationale s’émeut. À l’initiative de Laurent Fabius et de la diplomatie française, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit, en août 2015, pour examiner la situation des «chrétiens d’Orient». C’est une première absolue pour cette minorité héritière des premières communautés de disciples du Christ qui réside depuis toujours sur ces terres de l’ancienne Mésopotamie, de la péninsule arabique, des rives du Nil, du Levant, de l’Anatolie. La présence de chrétiens au Moyen-Orient remonte aux trois premiers siècles. Elle est donc bien antérieure à celle de l’islam, né au VIIe siècle.

Communauté ballotée par les vents de l’histoire

Longtemps, les 15 millions de chrétiens (estimation très approximative) qui vivraient encore au Moyen-Orient ont été ignorés par l’Occident. Celui-ci ne connaît guère que les Églises «latines», riches et imposantes (Rome), et les Églises protestantes qui se sont séparées au XVIe siècle. Ils ont été souvent méprisés pour leurs rites archaïques, leurs divisions confessionnelles, la multiplicité de leurs dénominations rivales. Si aujourd’hui, ils semblent balayés par les vents de l’histoire, voire menacés de disparition, ils n’ont en fait, depuis deux millénaires, jamais connu de vraie période de paix.

Ils ont subi les persécutions au temps de l’Empire romain, puis celles des Perses ennemis de l’empire chrétien byzantin. Plus tard, l’islam les a relégués à un statut d’infériorité (celui des dhimmis). Ensuite, les «croisés» –coreligionnaires venus d’Occident– les ont impitoyablement «latinisés». Ils ont connu les raids mongols, puis la longue hégémonie ottomane qui a suivi la conquête de la Constantinople chrétienne (Byzance en 1453) par les Turcs seldjoukides.

L’époque moderne n’a pas amélioré leur sort, au contraire. En 1860, la France, «protectrice des chrétiens d’Orient» depuis François Ier, doit voler au secours des catholiques maronites et autres chrétiens orthodoxes du Mont-Liban et de Damas, victimes de violences interconfessionnelles. Ensuite, les génocides des Arméniens et des Assyro-chaldéens (1914-1920) vont saigner durablement la chrétienté orientale. Plus tard, la montée de l’islam radical en Egypte, la guerre civile au Liban (1975-1990), l’occupation israélienne de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie, la Révolution islamique d’Iran, l’infernal chaos irakien depuis 2003, la guerre civile en Syrie depuis 2011 vont accélérer l’émigration en Occident des coptes d’Egypte, des maronites libanais, des grecs-orthodoxes de Palestine, des chaldéens d’Irak, des melkites de Syrie, etc.

Le glas de toutes les minorités en Orient?

Depuis cinquante ans, la population chrétienne d’Orient n’a donc cessé de se réduire comme peau de chagrin. Mais le paradoxe, aujourd’hui, est qu’avec la menace djihadiste, avec les guerres qui ont éclaté en Irak et en Syrie, l’importance –symbolique et politique– de cette minorité au cœur d’une région déchirée, berceau des trois monothéismes, est perçue dans le monde à une plus juste hauteur. Comme un enjeu de paix, mais aussi de civilisation.

«Le départ des chrétiens sonnerait le glas de toutes les minorités en Orient. Donc le raidissement sur le groupe majoritaire de chaque région», nous dit Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, la plus ancienne des organisations d’aide aux chrétiens et autres réfugiés dans cette région.

Depuis deux ans, Pascal Gollnisch est un homme qui traverse les camps de réfugiés (chrétiens ou non) du Kurdistan, de Turquie, du Liban, de Jordanie. Il fréquente les patriarches et les évêques orientaux, mais aussi ce qu’il reste des paroisses les plus modestes. Ce qui en fait un spécialiste de la question des chrétiens d’Orient, écouté par les politiques, les diplomates, les intellectuels français, et jusqu’au Vatican.

Slate.fr l’a rencontré. Il pose un diagnostic lucide et réaliste sur la barbarie de Daech et sur l’avenir des chrétiens en Irak et en Syrie. Ils étaient près d’un million et demi en Irak, avant les deux guerres du Golfe de 1991 et de 2003. Depuis, les deux tiers sont partis. Ils ont émigré au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Australie. Les autres –400.000– sont «réfugiés» dans leur propre pays, ou chez leurs voisins kurdes, dont ils se méfient, ceux du Liban, un pays déjà exténué, de Jordanie et de cette Turquie sunnite dont ils soupçonnent les «trafics» avec l’État islamique.

Les réfugiés irakiens ne reviendront pas à Mossoul et dans la plaine de Ninive libérés si les djihadistes sont simplement repoussés à quelques dizaines de kilomètres dans le désert. Ils ne rentreront que si la menace de Daech est définitivement écartée

Aujourd’hui encore, le directeur de l’Œuvre d’Orient s’indigne encore de la facilité avec laquelle Daech, il y a deux ans, a pu conquérir Mossoul, la plaine de Ninive, Ramadi, Palmyre, «sans quasiment de réaction occidentale». Il entend témoigner des conditions de vie désastreuses dans les camps d’Erbil et du Kurdistan et du désespoir des populations chrétienne, musulmane, yézidie. À la question de savoir si ces réfugiés préfèrent rentrer dans leur pays ou, comme d’autres, prendre la route de l’exil en Occident, Mgr Gollnisch a cette réponse: «Aux journalistes de passage ou aux ONG, ils vont dire qu’ils rêvent d’Occident. Mais si on prend le temps de les écouter, si on leur laisse le temps de raconter leur histoire et leur détresse, bien sûr leur vœu le plus cher est de rentrer sur leur terre, dans leur maison, du moins ce qu’il en reste.»


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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedVen 30 Déc 2016, 7:56 pm






Etat islamique: «Soit les chrétiens d'Irak se convertissent ou paient une taxe, soit ils meurent»

INTERVIEW Le directeur de l’ONG Portes ouvertes Michel Varton, qui vient en aide aux chrétiens persécutés dans le monde, fait le point sur la situation en Irak...

  Les chrétiens d'Irak fuient vers le nord du pays.
Les chrétiens d'Irak fuient vers le nord du pays. - S.HAMED / AFP

Propos recueillis par Nicolas Beunaiche
D Publié le 11.09.2014 à 17:51
Mis à jour le 07.01.2015 à 10:45

Un véritable «nettoyage ethnique». Voilà ce dont l’Etat islamique est accusé en Irak par une partie de la communauté internationale, dont Amnesty International s’est fait la porte-parole. La communauté chrétienne, soit 300.000 individus, est sous la menace des djihadistes. De passage à Paris, dans les locaux de 20 Minutes, Michel Varton, le directeur de l’ONG Portes ouvertes, qui vient en aide aux chrétiens persécutés dans le monde, a fait le point sur la situation.

Les persécutions des chrétiens d’Irak sont-elles apparues avec l’Etat islamique?

Non, elles datent en fait de la première Guerre du Golfe. Avant cela, l’Eglise était protégée par le régime et jouissait d’une certaine liberté en Irak, même si elle était limitée. Puis l’intervention américaine a nourri l’assimilation des chrétiens aux Américains, et conduit à un premier exode vers le Nord et la partie kurde, moins affectée par la guerre civile. L’invasion de l’Irak en 2003 a ensuite renforcé les sentiments anti-occidentaux et donc anti-chrétiens, ce qui s’est traduit par plus de discrimination à l’embauche, dans l’éducation et dans les achats quotidiens, plus chers pour les chrétiens que pour les musulmans. En 2013, avant la prise de Mossoul par l’Etat islamique, les chrétiens d’Irak formaient la quatrième communauté chrétienne la plus opprimée sur la planète, selon notre index mondial de la persécution.

En quoi l’Etat islamique a-t-il renforcé la menace à leur encontre?

Il s’agit d’extrémistes qui menacent la survie même des chrétiens en Irak. Il y a six mois, on estimait que 300.000 d’entre eux y vivaient: depuis, 70.000 se sont réfugiés à Erbil et 60.000 à Duhok, au Kurdistan. A Mossoul, la ville prise par l’Etat islamique en juin, 25 familles ont souhaité rester sur place; cinq se sont converties à l’islam pour survivre, tandis que nous sommes sans nouvelles des 20 autres… Désormais, soit les familles se convertissent ou paient une taxe spéciale, soit elles meurent. La cruauté de ces extrémistes musulmans est sans borne. Aux points de contrôle de Mossoul, l’Etat islamique confisque tous les biens des réfugiés: voitures, alliances, argent… Un témoin nous a dit avoir vu un djihadiste récupérer 15 centimes sur un bébé, ou encore un homme se faire décapiter devant sa femme pour avoir demandé des explications.

Vers qui les chrétiens se retournent-ils?

Aujourd’hui, ils se sentent trahis par le gouvernement irakien et par leurs voisins musulmans qui ont profité de la situation pour piller leurs maisons, et n’ont pas confiance dans les Kurdes. Il leur reste donc les Eglises.

Quel est le rôle de Portes ouvertes, dans ce contexte?

Depuis la première Guerre du Golfe, nous travaillons en Irak en permanence avec toutes les Eglises: orthodoxe, chaldéenne… On s’appuie par ailleurs énormément sur les autochtones -notamment une ONG kurde-, qui ont l’avantage de pouvoir aller où l’on ne peut pas et de parler la langue locale. C’est la particularité de Portes ouvertes, on n’envoie pas d’humanitaires sur place. Au départ, notre action consiste à créer des écoles ou encore à financer des projets via le microcrédit, de manière à aider les populations à bien vivre. En raison des événements, nous sommes désormais obligés d’apporter aux chrétiens une aide d’urgence. Grâce aux dons, nous finançons nos partenaires locaux, qui s’approvisionnent alors sur place et viennent en aide aux chrétiens, mais aussi aux musulmans qui nous le demandent. Compte tenu de l’horreur de ce qui se passe là-bas, nous apportons également une aide post-traumatique aux populations.

La France a accueilli récemment 55 chrétiens d’Irak. Qu’en pensez-vous, vous qui travaillez plutôt à améliorer leurs conditions de vie sur place?

Il y a évidemment des victimes qui n’ont pas le choix. Ce n’est pas à nous de prendre une décision pour ces gens-là. Mais le Moyen-Orient doit toutefois rester multiculturel et multiconfessionnel. Si tous les chrétiens d’Orient trouvaient refuge en Occident, ce serait une catastrophe humanitaire, mais aussi une perte civilisationnelle immense. Si on renonce à l’objectif de maintenir la présence chrétienne en Irak, alors quelque part on aura perdu.






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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedLun 23 Jan 2017, 8:15 pm




Chrétiens d'Orient

Irak : l’appel de l’archevêque syriaque de Mossoul

Anna Latron, avec Apic publié le 19/02/2016

© SAFIN HAMED / AFP

L'Eglise catholique syriaque menacée de disparition en Irak : c’est ce que dénonce Mgr Yohanna Petros Mouche, archevêque syriaque de Mossoul. De passage à Jérusalem, il rappelle que la plaine de Ninive, berceau de la civilisation assyrienne, s'est d'un coup vidée de ses derniers chrétiens le 6 août 2014, lors de la prise des villages chrétiens par les terroristes de Daech.

L'avenir, selon l'évêque syriaque, « est obscur et aucun signe positif ne se dessine sur le terrain en vue d'une prochaine libération de Mossoul ». Sa communauté ayant été dispersée par l'arrivée des islamistes de Daech en août 2014, Mgr Petros Mouche redoute sa disparition. « Le nombre de fidèles de notre Eglise n’est pas élevé. Il ne dépasse pas les 170.000 personnes. Le diocèse de Mossoul à lui seul en rassemblait 50.000, ce qui représentait près du tiers de l'Eglise », a-t-il expliqué le 11 février dernier sur le site terrasanta.net, de la Custodie de Terre Sainte. Mgr Petros Mouche était invité dans le cadre de la Journée Mondiale des Malades qui s’est déroulée la semaine dernière en Terre Sainte.

Ankawa, dans la banlieue d’Erbil, au Kurdistan irakien, est devenu un des derniers bastions des réfugiés chrétiens d’Irak, et ils y vivent dans des conditions précaires. « Tous les chrétiens qui vivaient dans la région ou presque s‎'y sont réfugiés, d'autres se sont dirigés vers différentes villes de l'Irak, comme Bagdad ou Basra. Certaines familles, depuis le Kurdistan, ont choisi de partir vers les pays voisins. De mon diocèse, uniquement, nous avons 1.000 familles à Amman, 1.500 au Liban, 700 en Turquie et une centaine en Europe », affirme l'archevêque syriaque de Mossoul.

La situation des chrétiens “s’enlise dans la durée”

Dans ses visites à l'étranger, Mgr Petros Mouche appelle les différents gouvernements à accueillir ensemble plusieurs centaines de familles chrétiennes, et non au compte-gouttes, afin d'éviter la dissolution de sa communauté. A l’occasion de sa rencontre avec le pape François, le 30 septembre dernier, il lui a remis une lettre pour le remercier de ses prières et de tous les dons qu'il a faits pour les chrétiens chassés de leurs terres, « en le priant d’exercer son influence sur les dirigeants du monde pour qu’ils se dépêchent de libérer nos villes et villages, et si possible de nous trouver des lieux provisoires dans les pays comme la France, l’Espagne ou autres, pour pouvoir vivre selon nos coutumes et exercer notre liturgie ».

Il relève que « notre situation et notre émigration semblent s’enliser dans la durée, si nous sommes accueillis de manière groupée, notre retour chez nous sera plus facile dans le cas où nos territoires seront effectivement libérés et nos droits assurés ». Malgré une situation sur place plutôt sombre – « l’avenir est obscur, les gens sont lassés, des familles quittent le pays et que beaucoup d’autres y pensent » – l'évêque syriaque en exil affirme que « l'espoir est toujours en Dieu et dans les personnes de bonne conscience. Et je sais que les personnes de bonne volonté ne manqueront pas dans le monde ».

Mgr Petros Mouche est revenu longuement sur les événements qui, en août 2014, ont conduit la plaine de Ninive, berceau de la civilisation assyrienne, à se vider de ses derniers chrétiens le 6 août 2014, lors de la prise des villages chrétiens par les terroristes de Daech. Deux mois auparavant, suite à la fuite de l'armée irakienne, Daech s'était emparée de Mossoul, la deuxième ville de l'Irak, située à environ 350 km au nord de Bagdad. Les djihadistes ont obligé les chrétiens à se convertir à l'islam ou à fuir en abandonnant tous leurs biens, laissant derrière eux un héritage millénaire.

« Effrayés par la présence de Daech, la plupart de nos chrétiens ainsi qu’un grand nombre de musulmans ont quitté la ville de Mossoul et se sont dirigés vers le Kurdistan et les villages de la plaine de Ninive », poursuit-il.

Au début, Daech a montré de la “sympathie” envers les chrétiens

« Au début les forces de l’EI ont montré de la sympathie envers les chrétiens, explique l'archevêque syriaque de Mossoul. C’est seulement après quelques jours qu’ils ont déclaré les conditions qui permettaient aux chrétiens de vivre sous leur domination: devenir musulman - ainsi nous aurions tous les droits -, payer une taxe spéciale ("jizya") dont doivent s’acquitter les non-musulmans, autrement dit devenir des citoyens de deuxième classe, ou quitter nos lieux et toutes nos propriétés, sans quoi nous mettions nos vies en péril ».

« La situation n’était pas simple à juger, surtout qu’ici nos chrétiens viennent chercher la solution chez leur évêque, témoigne-t-il. Comme le gouvernement central était absent, je suis entré en contact avec les responsables kurdes qui se trouvaient chez nous. Lors de la première attaque de l’Etat Islamique (EI) contre Qaraqosh, le plus grand village chrétien de la plaine de Ninive, dans le but de chasser les Peshmergas (combattants kurdes, ndlr), l’armée kurde se trouvait sur place pour défendre notre zone. J’ai exercé le rôle de médiateur entre les responsables de l’EI et ceux de Peshmergas, mais sans résultat ».

La bataille a duré trois jours, la grande majorité des habitants a alors quitté le village à l’exception d’une centaine d’entre eux, du clergé syriaque et de l'évêque. « L’EI n’a pas pu entrer chez nous. C'est lors de la deuxième attaque qui a lieu le 6 août que l’EI a pu entrer et a pris le pouvoir sur toutes nos villes et villages après notre départ et la fuite de l’armée. Ainsi nous avons tout laissé et nous nous sommes dirigés vers le Kurdistan pour sauver nos vies et sauvegarder notre foi et notre intégrité ».

Eradication du patrimoine culturel chrétien

Sur place, les terroristes islamiques poursuivent leur politique d'éradication du patrimoine culturel chrétien et des civilisations qui ont précédé l'arrivée du christianisme en Mésopotamie. Le 20 janvier dernier, comme nous le relations alors, Daech détruisait le monastère Saint-Élie, le plus ancien monastère chrétien du pays, construit par des moines assyriens au VIème siècle. D’autres sites chrétiens ainsi que des ruines préislamiques ont été également détruits par le groupe terroriste comme à Hatra, Nimrud et Ninive.



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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedLun 23 Jan 2017, 8:37 pm

La fin des chrétiens d'Irak , perso je n'oserais pas dire sa cependant ce n'est que mon humble avis et ne concerne que moi , mon avis est le suivant oui tous les jours beaucoup meurent massacrés , mais il restera toujours un petit noyau qui trouverons refuge et resteront , et au moment ou la liberté sera retrouvé par leur foi dans le Christ , reprendrons le flambeau et proclamerons le Saint Evangile de paix sa perso j'en suis certaine .
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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedMer 28 Fév 2018, 8:18 pm



Priscille des Minières On va tous vous exterminer


« On va tous vous exterminer »
Entretien avec Priscille des Minières, de SOS Chrétiens d’Orient, qui vient de passer neuf mois à Al Koch en Irak

Une chrétienne sur une terre martyr

Priscille est âgée de 23 ans. Elle a passé neuf mois en Irak. Avec plusieurs autres volontaires de l’association SOS Chrétiens d’Orient, elle a voulu soutenir ses sœurs et frères chrétiens d’Irak, victimes des bourreaux de l’Etat islamique. Priscille logeait dans une petite maison située au pied de la montagne à Al Koch. Al Koch est une « forteresse » chrétienne fondée en 640 par un ermite. Centre d’études religieuses très réputé, cette ville a été le siège patriarcal de l’Eglise d’Orient. Lorsque les combattants de Daesch sont arrivés dans la ville, plus de 15.000 habitants quittèrent en toute hâte leurs maisons pour se réfugier dans des villages voisins.

« Vous allez vivre la même chose que nous » rapporte Priscille des Minières de SOS Chrétiens d’Orient

« Ce sont des gens qui ont beaucoup souffert, alors quand on les voit, ils ont besoin de beaucoup parler, de raconter ce qu’ils ont vécu. Il y a souvent des pleurs ». La persécution des chrétiens là-bas, elle l’a touchée de près. Elle a vu des villages entièrement détruits, des maisons en ruines, des églises incendiées ou saccagées après le passage des « fous d’Allah », les soldats de Daesch. « Il est possible qu’un jour, en France, nous vivions la même chose. C’est d’ailleurs le message qu’ils nous livrent. … Ils m’ont dit que nous connaitrons la même chose en France ».

« On va tous vous exterminer » : la haine contre Dieu en Irak et à Al Koch

Priscille raconte ce jour de Noël où elle s’est rendue à Karakoch avec ses amis. C’est alors la première fois qu’elle découvre un village libéré. Les musulmans de Daesch ont laissé derrière eux, un peu partout sur les mûrs de la ville et des églises, des tags de couleurs différentes, à l’attention des chrétiens d’Irak. « Personnellement, je ne comprends pas l’arabe mais on m’a dit ce que cela signifiait : « On va tous vous exterminer, on reviendra pour vous tuer jusqu’au dernier ; on veut que coule votre sang… ».

Priscille des Minières avoue avoir ressenti beaucoup de tristesse mais aussi l’envie de se battre pour la Vérité. « Il faut se battre, il faut continuer, ce n’est pas pour rien que nous sommes attaqués ».

Entretien avec Armel Joubert des Ouches







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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedDim 25 Mar 2018, 7:43 pm



Le martyre des chrétiens d’orient : les victimes racontent l’enfer au journaliste Frédéric Pons

6 avril 2017


Frédéric Pons est un grand reporter, spécialiste du Moyen Orient. De ses reportages sur place, il nous rapporte les témoignages de ceux qui subissent au quotidien le génocide des chrétiens d’orient.

Dans le monde, 270 chrétiens sont tués chaque jour. Plus de 100 000 par an. 200 millions de chrétiens ne vivent pas leur foi librement. Les Yézidis ont subi 74 massacres de masse. Voici les chiffres de la persécution. La lecture du Martyre des chrétiens d’orient nous propose une immersion dans ces années de terreur. Entre incompréhension, horreur, force et foi, les récits nous bouleversent au fil des pages.

Soeur Marguerite Slim, directrice de l’hôpital Saint Louis d’Alep raconte :


“Violence, barbarie, massacre, tortures, décapitations, crimes odieux, viols, exécutions, vols, séquestrations, kidnappings… hommes, femmes, enfants, de toutes religions sont atteints dans leur dignité, privés du nécessaire pour survivre, dérobés du futur et réduits à une vie de réfugiés ou de déplacés.”

En Irak et en Syrie, l’horreur n’est pas qu’une question de chiffres. L’horreur est atrocement concrète.

Cristina s’enfuit. Dans le bus bondé qui l’emmène vers l’exil, sa mère Ayda l’allaite. Les djihadistes entrent dans le bus, pillent les quelques richesses emportées à la hâte. Mais l’un d’entre eux voit une richesse particulière. Il voit Cristina. Il l’arrache à sa mère et l’offre à un homme de 60 ans dans la rue. Cristina, ce sera son “butin de guerre.”

Ailleurs, un enfant crie. Il a 3 ans. “ça suffit ! ça suffit !”. Il assiste à l’assassinat de son père. Mais ces cris ne suffiront pas. Il sera tué lui aussi.

Razzan s’enfuit elle aussi avec sa famille. Au premier barrage, les djihadistes volent l’argent et les bijoux. Au deuxième barrage, il n’y a plus rien à piller.

“De rage, un barbare lance le bébé contre un mur. ‘J’ai cru mourir avec Razzan’, dit sa mère en revivant le moment, encore sous le choc. La petite a survécu. Par quel miracle ? Ficelée comme une momie dans son berceau, Razzan est immobile, en état de catalepsie depuis plus d’un an.”

Le père Jacques vit à Qaryatayn. Un soir, des hommes masqués pénètrent dans son monastère. Ils jettent le père Jacques et Boutros Hanna dans le coffre de leur voiture. Il y restera 4 jours. Il connaîtra la violence de la captivité, les privations, les menaces, la flagellation, la simulation d’égorgement. 84 jours après, il sera libéré. Sa foi est inébranlable:

“ Aujourd’hui, je continue d’éprouver pour mes ravisseurs le même sentiment que j’ai eu pour eux quand j’étais leur prisonnier : la compassion. Ce sentiment vient de ma contemplation du regard que Dieu porte sur eux, malgré leur violence, comme Il le porte sur tout homme : un regard de pure miséricorde, sans le moindre désir de vengeance.”

Les femmes sont aussi des proies récurrentes.

“D’autres témoignages sont plus précis. Ils parlent de barbus vainqueurs qui viennent se servir et choisissent les plus belles, les plus jeunes, parfois des fillettes. Quand les femmes souillées par plusieurs miliciens reviennent dans la cave, elles réapparaissent dévastées, muettes, prostrées : ‘Il fallait les encourager à ne pas se laisser mourir, à revivre, à relever la tête, à penser à leurs proches. Mais même cela était trop douloureux.’ “

Sahar de Mossoul interpelle :

“Tout était haram [interdit] : boire, fumer, sortir seule, manger des noix, des noisettes, vernir ses ongles, jouer au cerf-volant. Mais pour eux, c’était hallal [autorisé] de couper les gorges.”

La communauté internationale semble plus préoccupée par les pertes archéologiques.

Au Moyen-Orient, les chrétiens ont un choix à faire : partir, se convertir ou mourir.

Georges Sabé a choisi de rester :

“Nous avons choisi de rester auprès du peuple syrien qui souffre, de le servir, de lui témoigner de l’amour de Dieu, d’être des témoins de la lumière en un temps d’obscurité, témoin de la paix en un temps de violence inouïe.”

Sur un mur du vieil Homs, un tag montre l’engagement de ces chrétiens :

“Nous reconstruirons ce pays avec notre joie.”

Ceux qui restent peuvent compter sur le soutien d’ONG, notamment françaises. Mais ils doivent apprendre à vivre la plupart du temps sans eau, sans électricité, avec la crainte permanente de ne jamais voir revenir un ami, un frère.

D’autres ont fait le choix de partir. Mais partir, c’est quitter la terre de ses ancêtres, son histoire, ses racines, sa maison, ses souvenirs. Ils sont désormais déplacés, réfugiés, demandeurs d’asile.

Qu’ils partent ou qu’ils restent, ils sont tous déçus. Déçus d’avoir été trahis par des voisins, des amis musulmans avec lesquels ils vivaient autrefois en paix. Des voisins qui ont indiqué leur maison aux djihadistes. Des voisins qui ont volé leurs biens, détruit leurs photos, piétiné leurs souvenirs.

“Quand la guerre s’arrêtera, cette fracture interconfessionnelle élargie restera peut-être la seule victoire des islamistes et des pays qui les soutiennent.”

A un étudiant qui lui demandait s’ils vivaient les temps de la fin, Georges Sabé répond :


“J’espère que nous vivons la fin des temps de haine.”

M.C.

https://www.infochretienne.com/martyre-chretiens-dorient-victimes-racontent-lenfer-journaliste-frederic-pons/





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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedJeu 26 Avr 2018, 6:40 pm






Chrétiens d'Irak

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“L'âme des Irakiens a été piétinée, il faut la relever“

propos recueillis par Sophie Lebrun, en Irak publié le 27/07/2017
 

© Jean-Matthieu Gautier / CIRIC pour La Vie  


Après avoir vu les statues de la Vierge brisées systématiquement dans toutes les églises de la plaine de Ninive, Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient, a proposé aux chrétiens d'Irak de leur en fournir de nouvelles. Fin juillet, il est venu en personne les installer dans les communautés locales. Interview.

Pourquoi avez-vous offert quinze statues de la Vierge de Lourdes aux chrétiens d'Irak ?

Ces statues de la Vierge existaient déjà : elles étaient dans les églises d'Irak depuis fort longtemps. Nous n'avons fait que les rétablir. La dévotion pour Notre-Dame de Lourdes est très présente ici, mais les statues ont été systématiquement brisées par l'organisation terroriste Daech quand elle a envahi la plaine de Ninive. Pourquoi ? Daech voulait éradiquer tout signe de présence chrétienne dans la région, dans une sorte de désir génocidaire qui consistait non seulement à chasser les hommes mais aussi les signes. Les chrétiens habitent pourtant en Irak depuis l'origine du christianisme. Ils ne sont pas les descendants des croisés, des colonisateurs ou des missionnaires, mais les premiers chrétiens. Ils étaient là bien avant que l'Europe ne soit elle-même chrétienne !

> À LIRE AUSSI Dans Mossoul libérée, le cardinal Barbarin revient soutenir les chrétiens d'Irak

Nous avons voulu, au moment où ces villes de la plaine de Ninive et Mossoul sont libérées, faire revenir ce signe de la Vierge de Lourdes. Marie a vécu en Orient, elle est une figure féminine qui parle aux malades et aux gens qui souffrent dans le monde entier : ils se reconnaissent en elle. D'autant plus qu'elle est très respectée par les musulmans : beaucoup de sanctuaires lui sont dédiés en Orient – en Turquie, en Égypte, au Liban – et des musulmans et musulmanes viennent se recueillir devant elle.

“ Il n'y a pas, derrière l'installation de ces statues, de volonté « identitaire », mais l'envie de montrer que les chrétiens dans cette région ne veulent pas la vengeance.”

Marie est aussi appelée « reine de la paix »...

La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 83938_10

En effet, elle est un symbole de paix. Ces statues ne sont pas une revanche mais un signe de pacification : il n'y a pas, derrière leur installation, de volonté « identitaire », mais l'envie de montrer que les chrétiens dans cette région ne veulent pas la vengeance. Ils aspirent à retrouver un vivre-ensemble entre tous les Irakiens. Ce ne sera pas simple : il y a eu trop de violence déchainée pour qu'en 48 heures, parce que Daech aurait reculé, le vivre-ensemble puisse se reconstruire. Il y aura besoin de la conversion des cœurs, des esprits, mais je pense qu'il y a un chemin possible.

Pourquoi ne pas en avoir encore installé à Mossoul, tout juste libérée le 9 juillet ?

Nous travaillons en concertation avec les églises locales, et elles seules savent où il est opportun de les installer, pour que leur présence soit positive et pas perçue comme un « étendard ». Ces quinze statues, bénies par l'évêque de Lourdes dans la grotte, ont été acheminées par camion à travers toute l'Europe, franchissant la frontière de l'Irak par la Turquie. C'est déjà un miracle qu'aucune ne soit arrivée cassée ! C'était un premier envoi et, s'il le faut, nous en apporterons d'autres.

“ Un chrétien d'Irak, c'est un Irakien, il a le droit le vivre en paix dans son pays.”

Marie qui relève la tête, est-ce un appel aux chrétiens d'Irak pour qu'eux aussi se relèvent ?

Ces statues sont un symbole, mais elles s'inscrivent évidemment dans un ensemble d'action. Avec d'autres, dont des organisations d'inspiration catholique, il s'agit de soutenir les chrétiens dans la reconstruction des maisons, l'acheminement d'eau et d'électricité, ainsi que dans le retour d'une économie, pour que les populations puissent revivre dans la plaine de Ninive. Enfin, il faut assurer la sécurité, car il ne suffit pas d'avoir détruit les structures de Daech en Irak pour que tout soit réglé. Des violences peuvent ressurgir.

> À LIRE AUSSI « On sent combien la haine de Daech était profonde contre tout ce qui est chrétien »

Le plus compliqué reste de travailler à des solutions politiques qui permettront à ces villes, ces quartiers chrétiens, d'être administrés correctement, non pas dans une sorte d'indépendance mais dans une suffisante autonomie pour que ces personnes puissent vivre dans le pays qui est le leur. Un chrétien d'Irak, c'est un Irakien, il a le droit le vivre en paix dans son pays.

Les pouvoirs publics internationaux ont leur rôle, en particulier la France qui fait beaucoup pour ces chrétiens déplacés, depuis longtemps, mais aussi les structures internationales – l'Union européenne, les fonds dédiés de l'Onu. Il faut reconstruire l'Irak tout entier : c'est l'âme de l'homme irakien qui a été blessée, piétinée, et qu'il faut relever. Car Daech n'était pas seulement un combat islamiste ou djihadiste, c'était du terrorisme barbare qui avait quitté les repères élémentaires de ce qu'est une civilisation. Derrière l'aspect pratique, il y a une question de principe pour l'ensemble des civilisations humaines. On ne peut pas laisser le dernier mot à la barbarie.


http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/l-ame-des-irakiens-a-ete-pietinee-il-faut-la-relever-27-07-2017-83928_16.php




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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedVen 25 Mai 2018, 8:35 pm




Chrétiens d’Irak, le retour ou l’exil


La Croix , le 30/09/2017 à 6h00

Environ 400 000 chrétiens vivent en Irak aujourd’hui. Parmi eux, les chaldéens sont les plus nombreux, soit environ 200 000 fidèles. Les syriens-catholiques sont près de 40 000. Le pays compte aussi des fidèles des Églises syrienne-orthodoxe, arménienne et latine.

La Croix s'efforce de donner des éléments de compréhension sur des sujets graves.


Les chrétiens étaient près d’un million en 2003, audébut de l’intervention américaine, qui a déclenché des tensions entre communautés, les chrétiens étant associés à l’occupant par les musulmans.

L’année 2014, qui correspond à l’expansion de Daech dans la plaine de Ninive, est charnière. Les chrétiens syriens-catholiques étaient près de 70 000 en Irak cette année-là. Ils sont au nombre de 40 000 désormais.

Les chrétiens d’Irak vivent surtout au Kurdistan et dans la plaine de Ninive. Certains sont aussi établis à Bagdad, la capitale, et à Bassorah.

Entre 2 000 et 3 000 familles sont retournées vivre à Karakoch depuis sa reprise à Daech, en octobre 2016. La ville comptait 60 000 habitants, essentiellement syriens-catholiques, avant 2014.

Seules quelques familles chrétiennes sont rentrées à Mossoul, reprise à Daech en juillet dernier. Les lieux saints, concentrés dans la vieille ville, sont à l’abandon : la cathédrale Notre-Dame de l’Heure et le couvent de Saint-Georges, saccagés, l’église Saint-Thomas, en partie bombardée, le monastère de Saint-Élie, dynamité par Daech. Les forces irakiennes, qui les déminent, en interdisent encore l’accès, même aux responsables des Églises.


https://www.la-croix.com/Journal/Chretiens-dIrak-retour-lexil-2017-09-30-1100880811







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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedLun 25 Juin 2018, 6:47 pm



L'Irak

Organisation Franco-Égyptienne pour les Droits de l'Homme

Situation au Moyen-Orient et avenir des minorités, conférence de Patrick Karam et Jean Maher, Bourg-la-Reine, Chredo Janvier 2017






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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedDim 29 Juil 2018, 7:19 pm





Être chrétien en IRAK en 2018

Ajoutée le 30 mai 2018

L'IRAK est n°8 sur l'Index Mondial de Persécution des Chrétiens. Les territoires repris à l’organisation État Islamique et les efforts entrepris pour reconquérir la ville de Mossoul font renaître l’espoir pour la communauté chrétienne réfugiée au Kurdistan. Mais l’insécurité ambiante freine leur retour chez eux.







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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedMar 28 Aoû 2018, 6:46 pm



Ajoutée le 8 août 2014


Chers frères chrétiens d’Irak,
Plus de 100.000 d’entre vous ont été chassés sur les routes avec rien d'autre que les vêtements que vous portiez et la vision de vos églises occupées, de leurs croix enlevées...
A la suite du Saint-Père et des évêques du monde entier,
Les membres de la Communauté de l'Emmanuel et leurs amis désirent vous assurer de leur fervent soutien.
Nous avons entendu vos appels au secours. Ils nous ont bouleversés. Vous êtes chez vous en Irak,terre natale d’Abraham, notre père dans la foi ! Il est intolérable que vous en soyez chassés !
Unis contre le fanatisme et le terrorisme, nous demandons à la communauté internationale d’agir concrètement et sans délai pour vous assurer aide et protection et mettre un terme au drame humanitaire que vous vivez.
Unis avec vous dans le Christ, nous sommes mobilisés dans la prière et dans l’action.
Vos frères et sœurs







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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedMar 02 Oct 2018, 7:39 pm



Magnifique Chant Oriental Chrétien français-arabe


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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedVen 05 Oct 2018, 11:21 pm






Prix Nobel

Nobel de la paix : Nadia Murad, ancienne esclave sexuelle de Daesh


PORTRAIT - À 25 ans, Nadia Murad a survécu aux pires heures traversées par son peuple, les Yézidis d'Irak, jusqu'à en devenir une porte-parole respectée et à décrocher le Nobel de la paix.

Nadia Murad a reçu le prix Nobel de la paix vendredi 5 octobre 2018

La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 77950610

Crédit : Julian Stratenschulte / dpa / AFP

Ceciledeseze75
Cécile De Sèze 
et AFP

publié le 05/10/2018 à 16:44


Le Nobel de la paix a récompensé la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes. Vendredi 5 octobre, le médecin congolais Denis Mukwege et Nadia Murad ont tous les deux été décorés de la prestigieuse récompense.

Le premier pour avoir soigné quelque 50.000 victimes de viols à l'hôpital de Panzi qu'il a fondé en 1999 à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

La seconde pour être devenue la porte-parole des Yézidis, peuple massacré et réduit en esclavage par l'État islamique en Irak et en Syrie. Elle-même a traversé les pires heures des persécutions qu'a subies son peuple à partir de 2014.

Cette jeune fille au visage fin et pâle encadré par de longs cheveux bruns aurait pu couler des jours tranquilles dans son village de Kosho dans le nord irakien, si la percée fulgurante de Daesh n'avait pas eu lieu.

Un jour d'août, sur des pick-up surmontés de leur drapeau noir, ils ont fait irruption, tué des hommes, transformé en enfants-soldats les plus jeunes et condamné des milliers de femmes aux travaux forcés et à l'esclavage sexuel.

Aujourd'hui encore, Nadia Murad - comme son amie Lamia Haji Bachar, avec laquelle elle obtenait en 2016 le prix Sakharov du Parlement européen - n'a de cesse de répéter que plus de 3.000 Yazidies sont toujours portées disparues, probablement encore captives.

Torture, viols collectifs, vente...

Les jihadistes ont voulu "prendre notre honneur mais ils ont perdu leur honneur", affirmait aux eurodéputés celle qui a été nommée "Ambassadrice de l'ONU pour la dignité des victimes du trafic d'êtres humains".

Ce trafic, Nadia Murad l'a vécu dans sa chair. Conduite de force à Mossoul, la "capitale" irakienne du "califat" autoproclamé de l'EI - reprise il y a plus d'un an -, son calvaire a duré durant de longs mois.  

Torture, viols collectifs, vente puis multiples reventes sur les marchés aux esclaves des jihadistes, reniement forcé de sa religion : rien ne lui aura été épargné.Car pour les combattants de l'EI et leur interprétation ultra-rigoriste de l'islam, les Yézidis sont des hérétiques.

Mariée de force

Kurdophones, les fidèles de cette religion ésotérique ancestrale croient au Dieu unique et au "chef des anges", représenté par un paon.

Comme des milliers d'autres Yézidies, Nadia Murad a donc été "mariée" de force à un jihadiste qui l'a battue, racontait-elle lors d'un poignant discours devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York.

"Incapable d'endurer tant de viols et de violence", selon ses propres mots, elle prend la fuite, un projet qu'elle parvient à mettre à exécution grâce à une famille musulmane de Mossoul.

Avec de faux papiers d'identité, elle gagne le Kurdistan irakien, à quelques dizaines de km à l'est de Mossoul, où elle rejoint les cohortes de déplacés entassés dans des camps.

Six de ses frères et sa mère sont morts

Là, après avoir appris la mort de six de ses frères et de sa mère, elle prend contact avec une organisation d'aide aux Yézidis qui l'aide à retrouver sa sœur en Allemagne.

C'est dans ce pays, où elle vit toujours et dont elle loue régulièrement l'accueil des Yézidis, qu'elle s'éveille au militantisme et devient une porte-parole écoutée de son peuple, qui comptait 550.000 membres en Irak avant 2014. Aujourd'hui, près de 100.000 d'entre eux ont quitté le pays et d'autres sont déplacés au Kurdistan.

C'est depuis l'Allemagne qu'elle mène "le combat de (son) peuple", selon ses mots : faire reconnaître les persécutions commises depuis 2014 comme un génocide.

Pour ça, les Yézidis ont une allié de taille : Amal Clooney, l'avocate et militante des droits de l'Homme libano-britannique, qui a d'ailleurs préfacé le livre de Nadia Murad, Pour que je sois la dernière, paru en français en février.

Fiancée avec un autre militant de la cause yézidie

Il y a un an exactement, après son appel, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est engagé à aider l'Irak à réunir des preuves de ces crimes.

Et le "combat" de Nadia Murad lui a aussi parfois réservé de bonnes surprises. Le 20 août, la jeune femme a annoncé sur Twitter ses fiançailles avec un autre militant de la cause yézidie, Abid Shamdeen.

"Le combat pour notre peuple nous a rassemblés et nous poursuivrons ce chemin ensemble", écrivait-elle.

En-dessous, une photo montrait le jeune homme, un bras sur les épaules de Nadia Murad, dont le visage toujours encadré par ses longs cheveux bruns était barré, cette fois, d'un grand sourire.

https://www.rtl.fr/actu/international/nobel-de-la-paix-nadia-murad-ancienne-esclave-de-daesh-7795068454







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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedLun 12 Nov 2018, 7:17 pm




Chrétiens d'Irak : entre incertitudes et espérance du retour

Ajoutée le 1 févr. 2017

En Irak, dans la vallée de Ninive et autour de Mossoul, les chrétiens découvrent l'ampleur des destructions et du saccage systématique des églises, des écoles, des couvents et de leurs maisons au fur et à mesure de la libération de leurs villages. Les combattants de Daesh y ont laissé aussi des stigmates évidents de leur haine de la Croix. La joie de la libération des premiers villages et le recul de Daesh a laissé place à une profonde incertitude chez les chrétiens. Comment envisager de retrouver un voisinage parfois complice des saccages ? Quel avenir dans cette région instable d'où ils ont été chassés de manière régulière dans l'histoire ? Ces deux années de présence de Daesh ont aussi empoisonné la réalité de l'islam et les relations entre chrétiens et musulmans. Avec une délégation de l'OEuvre d'Orient, une équipe de KTO a parcouru ces paysages désolés. Elle a accompagné des familles ou des religieux qui, pour certains, revenaient pour la première fois sur leurs lieux de vie depuis leur fuite précipitée en août 2014.
Hors les Murs du 01/02/2017.







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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedJeu 20 Déc 2018, 8:27 pm





Chrétiens d'Irak

“L'âme des Irakiens a été piétinée, il faut la relever“



Publié le 27/07/2017 à 15h25 - Modifié le 28/07/2017 à 14h57
propos recueillis par Sophie Lebrun, en Irak

© Jean-Matthieu Gautier / CIRIC pour La Vie
 

Après avoir vu les statues de la Vierge brisées systématiquement dans toutes les églises de la plaine de Ninive, Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient, a proposé aux chrétiens d'Irak de leur en fournir de nouvelles. Fin juillet, il est venu en personne les installer dans les communautés locales.
 
Pourquoi avez-vous offert quinze statues de la Vierge de Lourdes aux chrétiens d'Irak ?

Ces statues de la Vierge existaient déjà : elles étaient dans les églises d'Irak depuis fort longtemps. Nous n'avons fait que les rétablir. La dévotion pour Notre-Dame de Lourdes est très présente ici, mais les statues ont été systématiquement brisées par l'organisation terroriste Daech quand elle a envahi la plaine de Ninive. Pourquoi ? Daech voulait éradiquer tout signe de présence chrétienne dans la région, dans une sorte de désir génocidaire qui consistait non seulement à chasser les hommes mais aussi les signes. Les chrétiens habitent pourtant en Irak depuis l'origine du christianisme. Ils ne sont pas les descendants des croisés, des colonisateurs ou des missionnaires, mais les premiers chrétiens. Ils étaient là bien avant que l'Europe ne soit elle-même chrétienne !

À lire aussi : Dans Mossoul libérée, le cardinal Barbarin revient soutenir les chrétiens d'Irak

Nous avons voulu, au moment où ces villes de la plaine de Ninive et Mossoul sont libérées, faire revenir ce signe de la Vierge de Lourdes. Marie a vécu en Orient, elle est une figure féminine qui parle aux malades et aux gens qui souffrent dans le monde entier : ils se reconnaissent en elle. D'autant plus qu'elle est très respectée par les musulmans : beaucoup de sanctuaires lui sont dédiés en Orient – en Turquie, en Égypte, au Liban – et des musulmans et musulmanes viennent se recueillir devant elle.

“ Il n'y a pas, derrière l'installation de ces statues, de volonté « identitaire », mais l'envie de montrer que les chrétiens dans cette région ne veulent pas la vengeance.”

Marie est aussi appelée « reine de la paix »...        La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 83938_10

En effet, elle est un symbole de paix. Ces statues ne sont pas une revanche mais un signe de pacification : il n'y a pas, derrière leur installation, de volonté « identitaire », mais l'envie de montrer que les chrétiens dans cette région ne veulent pas la vengeance. Ils aspirent à retrouver un vivre-ensemble entre tous les Irakiens. Ce ne sera pas simple : il y a eu trop de violence déchainée pour qu'en 48 heures, parce que Daech aurait reculé, le vivre-ensemble puisse se reconstruire. Il y aura besoin de la conversion des cœurs, des esprits, mais je pense qu'il y a un chemin possible.

Pourquoi ne pas en avoir encore installé à Mossoul, tout juste libérée le 9 juillet ?

Nous travaillons en concertation avec les églises locales, et elles seules savent où il est opportun de les installer, pour que leur présence soit positive et pas perçue comme un « étendard ». Ces quinze statues, bénies par l'évêque de Lourdes dans la grotte, ont été acheminées par camion à travers toute l'Europe, franchissant la frontière de l'Irak par la Turquie. C'est déjà un miracle qu'aucune ne soit arrivée cassée ! C'était un premier envoi et, s'il le faut, nous en apporterons d'autres.

“ Un chrétien d'Irak, c'est un Irakien, il a le droit le vivre en paix dans son pays.”

Marie qui relève la tête, est-ce un appel aux chrétiens d'Irak pour qu'eux aussi se relèvent ?

Ces statues sont un symbole, mais elles s'inscrivent évidemment dans un ensemble d'action. Avec d'autres, dont des organisations d'inspiration catholique, il s'agit de soutenir les chrétiens dans la reconstruction des maisons, l'acheminement d'eau et d'électricité, ainsi que dans le retour d'une économie, pour que les populations puissent revivre dans la plaine de Ninive. Enfin, il faut assurer la sécurité, car il ne suffit pas d'avoir détruit les structures de Daech en Irak pour que tout soit réglé. Des violences peuvent ressurgir.

À lire aussi : « On sent combien la haine de Daech était profonde contre tout ce qui est chrétien »

Le plus compliqué reste de travailler à des solutions politiques qui permettront à ces villes, ces quartiers chrétiens, d'être administrés correctement, non pas dans une sorte d'indépendance mais dans une suffisante autonomie pour que ces personnes puissent vivre dans le pays qui est le leur. Un chrétien d'Irak, c'est un Irakien, il a le droit le vivre en paix dans son pays.

Les pouvoirs publics internationaux ont leur rôle, en particulier la France qui fait beaucoup pour ces chrétiens déplacés, depuis longtemps, mais aussi les structures internationales – l'Union européenne, les fonds dédiés de l'Onu. Il faut reconstruire l'Irak tout entier : c'est l'âme de l'homme irakien qui a été blessée, piétinée, et qu'il faut relever. Car Daech n'était pas seulement un combat islamiste ou djihadiste, c'était du terrorisme barbare qui avait quitté les repères élémentaires de ce qu'est une civilisation. Derrière l'aspect pratique, il y a une question de principe pour l'ensemble des civilisations humaines. On ne peut pas laisser le dernier mot à la barbarie.


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yacoub
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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedMer 26 Déc 2018, 3:14 am

Les gouvernements des USA sont les premiers qui répandent le mahométisme par leurs méconnaissances des peuples de la région.

En Algérie, ils ont soutenu le FIS malgré la déception que leur a causé l'Iran de Khomeini.
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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedMer 30 Jan 2019, 7:57 pm



Série : de Lyon à Mossoul, avec les chrétiens d'Orients / Episode 1 : fuir Daesh

Ajoutée le 23 mai 2018


A Lyon, plusieurs milliers de réfugiés chrétiens ont été accueillis ces dernières années. La dernière vague de migrants fuyait Daesh, "l'Etat islamique", qui condamnait les minorités chrétiennes, Yézidis, ou encore kurdes, à l'extermination. En Irak, la population chrétienne représentait 3% de la population avant l'occupation de Daesh, soit 600 000 hommes, femmes et enfants.





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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_minipostedJeu 08 Aoû 2024, 10:07 pm

Dix ans après leur expulsion de la plaine de Ninive par Daesh, seuls 10% des chrétiens d'Irak sont rentrés chez eux. Quelle est la situation sur place ? comment font-ils pour reconstruire leurs vies


Quel est le rôle des jeunes et de l'Église dans cette phase nouvelle mais encore précaire ? KTO vous emmène au cœur du quotidien des chrétiens d'Irak.



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MessageSujet: Re: La fin des Chrétiens d'Irak   La fin des Chrétiens d'Irak - Page 5 Icon_miniposted

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