- Elisa Naibed a écrit:
- La moutarde commence à me monter au nez à propos de cette stupidité de bouquin d'Urantia, une compilation laborieuse, pontifiante, naïve et saoulante de lieux communs (ce qui ne serait pas encore en soi trop grave), de plagiats et d'autres choses reprises ailleurs (notamment dans des études comparatives de religions), collées n'importe comment en occultant les sources, mais aussi d'affirmations toutes-faites, pour faire bien dans le tableau,
Moi je veux bien qu'on fasse une place aux sujets ésotériques, gnostiques, soucoupistes ou autres croyances plus ou moins farfelues et/ou sectaires, mais j'aimerais bien aussi qu'on ne pollue pas les sujets consacrés aux religions traditionnelles, avec ce genre de conneries!!!
Alors, si je pouvais gentiment demander aux extra-terrestres d'Urantia et autres d'aller garer leur soucoupe un peu plus loin, et pas devant les débats consacré aux religions abrahamiques, Merci!!! Nous avons des siècles d'études sérieuses, scientifiques, théologiques et autres à notre disposition...
Nous n'avons donc nul besoin de cette pseudo-érudition sans aucune réelle assise académique ou scientifique, nul besoin de ce "machin" qui mélange allègrement les genres sur un mode pontifiant, un mélange d'ésotérisme, d'occultisme, de fadaises neo-gnostiques (comme chez les fadas du New Age) ou encore, de scientisme voire -last but not least! - de "soucoupisme" comme chez les Raéliens..
Hugh! J'ai dit!
T É M O I G N A G E (Luc Lachance)
MA DÉCOUVERTE DU LIVRE D'URANTIA
J'aimerais vous parler un peu du cheminement qui m'a amené à découvrir
l'essentiel de la vie.
Avant tout, mon opinion est le fruit de 50 années de recherches sur le
sens de la vie et de 35 années de carrière dans l'enseignement
universitaire en sciences appliquées.
J'ai dû, à trois reprises, affronter la terrible réalité de la mort.
Depuis l'âge de 15 ans jusqu'à l'âge d'environ 50 ans, j'ai cherché
une
explication à la vie, à la souffrance, à la mort, en lisant presque
tous
les plus grands penseurs du monde entier, des centaines d'écrits!
Soudain, en 1980, je découvre Le Livre d'Urantia…
Aucun écrit jusqu'à ce jour n'avait pu répondre à toutes mes
questions,
n'avait pu m'apporter autant de bonheur. Je le relus une deuxième,
puis
une troisième, puis une quatrième fois, toujours avec un
émerveillement
et une passion s'accentuant. Auparavant, je n'avais jamais pu lire
deux
ou trois fois le même livre, sauf les quatre Évangiles, mais sans
cette
passion aussi électrisante. Une seule explication à ce comportement
incompréhensible: je tenais en mes mains la plus grande révélation
qui,
depuis JESUS, n'avait jamais été faite à l'humanité. Et je n'allais
jamais la laisser m'échapper!
Aujourd'hui, je lis encore d'autres livres traitant de la vie, de la
mort, de l'amour, du bonheur, mais l'on sent bien vite que ce sont des
écrits d'hommes ou de femmes qui cherchent à tâtons, échafaudant des
hypothèses. Je ne parviens pas à trouver un livre aussi
universellement
complet et logique, aussi instructif, aussi intéressant, aussi bien
écrit, aussi précis, aussi excitant, aussi exaltant, aussi
passionnant,
aussi motivant, aussi électrisant, aussi galvanisant, aussi
enflammant,
et surtout aussi plein d'amour et d'espérance que Le Livre d'Urantia,
qui déborde des vérités les plus éclatantes, parce que fondamentales.
Ainsi, je découvrais, ébahi, le plan fulgurant du Père, de mon Père,
concernant tout l'univers, toute l'humanité. Désormais, la vie avait
un
sens, la souffrance trouvait son explication, enfin! et la mort
elle-même n'était plus insensée. Ce livre, le plus beau sur la
planète,
nous offre des perles à nulle autre pareilles. Je fus intrigué par
plus
d'une, telle la suivante tirée du fascicule 48:
«Rien n'a priorité sur le travail concernant votre sphère actuelle, le
présent monde… Rien n'est aussi important que de travailler pour le
monde sur lequel vous vivez actuellement.»
Au début, je n'y croyais pas trop, mais avec le temps je me suis rendu
compte que c'était une condition essentielle au bonheur. Le bien connu
proverbe suivant vient confirmer cette vérité:
«Qui n'est pas consciencieux dans les petites choses le sera encore
moins dans les grandes.»
Et JESUS lui-même venait dissiper totalement mon incrédulité avec
cette
divine et tonifiante assertion à la fin du fascicule 155 :
«… dans toute occupation terrestre, on peut faire la volonté de Dieu.
Il
n'y a pas des métiers saints et des métiers laïques. Toutes choses
sont
sacrées dans la vie…»
Un livre d'amour et un livre d'espérance
Les lecteurs du Livre d'Urantia avouent qu'ils n'ont pratiquement
jamais
lu, en entier, plusieurs fois le même ouvrage. Ils ont pourtant relu
les
deux mille pages du Livre d'Urantia plus de cinq fois, dix fois,
quinze
fois... et toujours avec un émerveillement, une passion s'accentuant.
Une seule explication à ce comportement incompréhensible : on tient en
ses mains une révélation de faits et de vérités qui ont été longuement
recherchés par les scientifiques, les historiens, les philosophes et
les
hommes intrigués par Dieu et les Églises. Que ce Livre soit une
révélation peut surprendre, mais qui sommes-nous pour oser imposer le
silence, à jamais, à Dieu Lui-même? Comment nous résigner à croire la
révélation close avec la venue de JESUS ?
Un livre d'amour :
Ce livre nous révèle, entre autres, que la seule réalité qui puisse
jamais unir tous les peuples et toutes les religions de la terre,
c'est
la fraternité des hommes fondée sur la paternité de Dieu. Dieu le Père
aime divinement ses enfants, sans en excepter aucun. Si nous avons le
même Père, nous sommes donc tous frères et soeurs...
Quand des religions différentes reconnaîtront la souveraineté
spirituelle de Dieu le Père, alors toutes ces religions demeureront en
paix. Il n'y a pas de peuple élu. Il n'y a que des fils et des filles
de
Dieu. C'est seulement quand Dieu le Père sera reconnu par ses enfants
que les hommes deviendront des frères et vivront ensemble sur terre
dans
la paix. Les grandes religions de notre planète sont bonnes dans la
mesure où elles conduisent l'homme à Dieu. Toutes les religions
auraient
profit à étudier et assimiler le meilleur des vérités contenues dans
les
autres. Les hommes religieux feraient mieux d'emprunter ce qu'il y a
de
meilleur dans la foi spirituelle vivante de leurs voisins, plutôt que
de
dénoncer ce qu'il y a de pire dans leurs superstitions rémanentes et
leurs rituels désuets.
La vraie religion est exclusivement une expérience spirituelle
personnelle, qui consiste à connaître Dieu comme un Père et à
considérer
l'homme comme son frère. C'est ce qui entraîne l'ajustement du « moi »
à
d'autres « moi » et implique l'aspect social ou collectif de la vie.
Les
fruits de la vraie religion englobent donc aussi le service social.
«Aimez-vous les uns les autres...»
Les religions institutionnalisées, c'est-à-dire les religions
d'autorité, doivent abandonner tout espoir d'arriver à une uniformité
de
credo, de dogmes et de rites, qui sont intellectuels. Mais elles
peuvent
— et elles y parviendront un jour — réaliser une unité dans
l'adoration
sincère du Père de tous, qui, elle, est spirituelle. La vraie religion
ne consiste pas à croire servilement à des menaces de punition ou à
des
promesses magiques de récompenses mystiques futures. Les religions
d'autorité ne parviendront jamais à s'unifier, car elles exigent des
hommes une croyance uniforme, chose à jamais impossible à réaliser.
Les
religions d'autorité ne peuvent donc que diviser les hommes et dresser
les consciences les unes contre les autres.
La religion de l'esprit, la vraie religion, ne requiert pas
l'uniformité
des vues intellectuelles, mais seulement l'unité de sentiment
spirituel
: la fraternité des hommes fondée sur la paternité de Dieu. C'est la
seule réalité qui puisse jamais unir tous les peuples et toutes les
religions de la terre. La religion de l'esprit devient donc la joie et
la liberté croissantes dues à l'ennoblissement par des actes de
service
plein d'amour les uns envers les autres. «Lier connaissance avec ses
frères et soeurs, connaître leurs problèmes et apprendre à les aimer,
c'est l'expérience suprême de la vie…»
Un livre d'espérance :
Il y a une survie après la mort. Et la mort n'est que le commencement
d'une carrière permanente d'aventures excitantes et d'émerveillements
sans fin. En effet, ces impulsions naturelles que Dieu a mises en nous
et que nous appelons attrait de l'aventure, soif de découvrir, rêve
inné
de voyager, soif de beauté, d'amour et de vérité, toutes ces
aspirations
ne nous ont pas été inutilement données. Ces espérances les plus
élevées
sont destinées à se réaliser pleinement au cours des longs âges à
venir,
car Dieu ne peut pas nous tromper. Comme le disait Victor Hugo : « Si
l'homme n'est pas immortel, Dieu n'est pas un honnête homme». La mort
n'est donc plus désespérante puisqu'elle est le moyen inventé par Dieu
pour nous faire passer du monde matériel au monde spirituel. Les
scènes
de pleurs et de lamentations, qui caractérisent les époques primitives
de l'évolution humaine, seront donc un jour remplacées par une paix
profonde et une espérance certaine. Il serait certainement avantageux
que les humains moins évolués d'un monde désordonné et arriéré comme
celui de notre planète, apprennent quelque peu à considérer la mort
naturelle avec la sérénité, sinon l'assurance joyeuse, que procure la
foi vivante.
Le Livre d'Urantia nous permet de découvrir une voie nouvelle et
meilleure. Ce Livre répond à nos questions les plus graves, les plus
angoissantes, les plus intelligentes. Et il y répond en profondeur,
toujours avec une logique implacable, ce qui lui confère une
crédibilité
suprahumaine. À qui donc s'adresse ce livre ?
À toi, qui recherches le bonheur.
À toi, qui voudrais trouver le vrai sens de la vie, de ta vie.
À toi, qui oses penser par toi-même.
À toi, à qui les religions n'ont pas toujours su montrer le vrai
visage
de Dieu, notre Père.
Luc Lachance, 1999
B.A., B.Sc., D.I.C., C.B.A., M.Sc., D.Sc.
P. S. Si j'avais à résumer en quelques lignes, à partir du Livre
d'Urantia, les enseignements de JESUS, le Fils de Dieu, voici ce que
j'écrirais:
Pour un monde meilleur
Apprenons aux enfants la joie de s'amuser ensemble, le bonheur de
partager leurs jeux comme frères et soeurs d'un même Père qui veille
sur
eux dans les cieux, enseignons-leur le plaisir, la satisfaction et les
défis de participer aux travaux des adultes. Bien vite ils
comprendront
que lier connaissance avec les gens qui nous entourent, apprendre à
les
aimer et à connaître leurs problèmes, essayer de les aider, c'est le
plus grand bonheur, car c'est participer au plan d'amour de notre Père
qui est aux cieux, lieu de notre ultime séjour.