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Sujet: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Sam 22 Mar 2014, 9:15 am
22/03/2014 à 20:16 AFP Portail Orange Guinée: au moins 59 morts dans l'épidémie de fièvre Ebola
L'épidémie de fièvre Ebola qui sévit depuis le 9 février dans le sud de la Guinée a fait au moins 59 morts, selon un nouveau bilan fourni samedi par les services de santé guinéens.
"L'épidémie de fièvre Ebola qui sévit dans le sud de la Guinée, notamment dans les préfectures de Gueckédou et de Macenta depuis le 9 février dernier, a fait au moins 59 morts sur 80 cas recensés par nos services sur le terrain", a déclaré à l'AFP le chef de la division prévention au ministère de la Santé, le Dr Sakoba Kéita.
Le précédent bilan officiel faisait état de 34 morts.
"Nous sommes débordés sur le terrain, nous luttons contre cette épidémie avec les moyens du bord, avec le concours des partenaires (OMS, MSF, UNICEF, etc..), mais sachez que c'est difficile, mais nous y parviendrons", a ajouté le Dr Kéita.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7532 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Lun 24 Mar 2014, 2:34 am
Guinée : les cas de fièvre à Conakry ne sont pas dus au virus Ebola Le Monde.fr | 24.03.2014 à 11h26
Les trois cas de fièvre hémorragique ayant provoqué la mort de deux personnes à Conakry ne sont pas dus au virus Ebola, a déclaré lundi 24 mars le docteur Sakota Kéïta, du ministère de la santé guinéen. « Pour l'instant, il n'y a pas de fièvre Ebola à Conakry, mais une fièvre hémorragique dont la nature reste à déterminer », a déclaré le Dr Kéïta après avoir reçu les premiers résultats d'analyses effectuées à l'institut Pasteur de Dakar dans la nuit de dimanche à lundi.
L'épidémie de fièvre Ebola qui a fait des dizaines de morts dans le sud de la Guinée a atteint la capitale, Conakry, avait annoncé dimanche le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). L'épidémie de fièvre virale hémorragique, apparue début février dans le sud du pays, a fait au moins 59 morts, selon le dernier bilan des autorités guinéennes.
AUCUN TRAITEMENT NI VACCIN
Le virus Ebola se manifeste par une poussée de fièvre, des diarrhées, des vomissements, une fatigue prononcée et parfois un saignement. Avec un taux de mortalité de 90 %, il figure parmi les plus contagieux et mortels chez l'homme, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il n'existe aucun traitement ni vaccin. Il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.
C'est la toute première fois que la fièvre Ebola, qui touche habituellement la République démocratique du Congo (RDC), l'Ouganda, le Gabon ou le Soudan du Sud, est signalée en Guinée.
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mer 26 Mar 2014, 5:46 am
Guinée: course contre la montre pour enrayer l'expansion d'Ebola MONDE | mercredi 26 mars 2014 à 13h34
Une course contre la montre était engagée mercredi en Guinée par les équipes médicales pour tenter d'enrayer l'expansion d'une épidémie de fièvre Ebola à l'origine d'une partie des 69 morts dans ce pays, au Liberia et en Sierra Leone.
La mise en place des mesures de prévention, les seules capables d'enrayer la propagation du virus Ebola, hautement contagieux et mortel pour lequel il n'existe aucun remède, est d'autant plus urgente que dans le sud de la Guinée, "la peur et la confusion" s'emparent des populations, selon l'organisation d'aide à l'enfance Plan International. "Les gens sont vraiment effrayés, ils ont vu des personnes mourir en juste deux ou trois jours et se demandent qui sera le prochain", a affirmé Joseph Gbaka Sandounou, responsable de cette organisation à Guéckédou, dans le sud du pays.
Le Dr Sakoba Kéïta, responsable au ministère guinéen de la Santé, a indiqué à l'AFP que "deux nouveaux cas de décès ont été enregistrés hier (mardi) à Guéckédou et Macenta", deux des foyers de l'épidémie dans le sud de la Guinée. Ces nouveaux décès portent à 63 le nombre de morts sur 89 cas en Guinée depuis janvier, auxquels s'ajoutent cinq morts sur six cas suspects au Liberia. Deux cas de fièvre hémorragique, dont un mortel, ont également été découverts en Sierra Leone. Ces deux pays ont des frontières avec le sud de la Guinée.
"Nous ne sommes pas au bout de cette épidémie, nous continuons tous les jours à enregistrer un certain nombre de cas ou de décès, mais l’incidence journalière est devenue très faible et nous pensons que le pic est déjà dépassé", a affirmé le Dr Sakoba Keïta. Il a indiqué que l'équipe de l'institut Pasteur de Dakar, actuellement à Conakry où elle n'a enregistré aucun cas d'Ebola, devait se rendre dans le Sud jeudi et que des spécialistes venus de Lyon (France) et de Hambourg (Allemagne) étaient aussi attendus.
"Des médecins se rendent à pied dans les villages"
Médecins sans frontières (MSF), qui a déjà 30 personnes sur le terrain, va également renforcer son équipe. "En collaboration avec le ministère (guinéen) de la Santé, nous avons mis en place une structure spéciale de dix lits dans la ville de Guéckédou, et nous avons démarré les travaux à Macenta", a expliqué Marie-Christine Ferir, coordinatrice d’urgence de MSF. Selon elle, "il est essentiel que tous les patients présentant des symptômes de la maladie soient pris en charge rapidement et isolés de la communauté".
MSF précise que "jusqu’à présent, treize échantillons ont été testés positivement pour le virus de l’Ebola", la Croix-Rouge parlant dans un communiqué de "dix-neuf cas confirmés" avec "un taux de létalité de 69%".
Marie-Christine Férir a rappelé que "la maladie se transmet principalement par contact intime avec le patient, avec le sang, les selles, la salive". L'équipe de MSF "tente donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les patients et leur famille tout en maintenant les liens familiaux". "Des médecins spécialistes de la maladie se rendent à pied dans les villages aux alentours des localités où des cas ont été détectés pour repérer les personnes qui présentent des symptômes de la maladie et les diriger vers une structure médicale pour leur procurer des soins", a ajouté la responsable de MSF.
Le virus Ebola, qui provoque des "fièvres hémorragiques", tire son nom d'une rivière du nord de la République démocratique du Congo où il a été repéré pour la première fois en 1976.
Le taux de mortalité est estimé à 90% chez l'homme. Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés. Certains scientifiques soupçonnent cependant la possibilité d'une contamination par les voies respiratoires.
Si la cause première des poussées épidémiques reste mystérieuse, on considère que certaines chauves-souris frugivores seraient le "réservoir naturel" du virus en Afrique. Mardi, le ministre guinéen de la Santé, le colonel Rémy Lamah, un médecin, a déclaré que "l'agent vecteur" était "la chauve-souris" dans son pays.
AFP
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7532 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Sam 29 Mar 2014, 6:17 am
29/03/2014 à 16:32 AFP Portail Orange Fièvre hémorragique: la Guinée tente toujours d'enrayer la propagation
La Guinée et ses partenaires poursuivaient samedi leurs efforts pour enrayer la propagation de l'épidémie de fièvre hémorragique virale, dont des cas d'Ebola, avec l'appui de l'Union européenne qui va donner 500.000 euros pour aider à contenir la maladie.
La fièvre touche également le Libéria et la Sierra Leone, et, samedi, le Sénégal a décidé de fermer ses frontières avec la Guinée.
A Conakry, la capitale qui avait été épargnée jusqu'à cette semaine, huit cas de fièvre hémorragique, dont un mortel, ont été déclarés depuis jeudi, tous positifs au test du virus Ebola, selon un rapport du ministère guinée de la Santé et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Selon les derniers chiffres communiqués vendredi soir par le ministère guinéen de la Santé et l'OMS, au total "111 cas suspects de fièvre hémorragique virale dont 70 décès" ont été enregistrés depuis janvier, "soit un taux de létalité de 63%". Le précédent bilan était de 103 cas dont 66 morts.
La grande majorité des cas ont été enregistrés dans des villes et régions du sud de la Guinée, considéré comme le foyer de l'épidémie, particulièrement Guéckédou (51 décès sur 73 cas) et Macenta (12 décès sur 22 cas). La fièvre hémorragique est aussi apparue à Dabola (centre), où un cas mortel a été signalé, sans que son origine soit précisée.
Jusqu'à vendredi, les échantillons prélevés sur 45 des cas suspects avaient été examinés, dont 19 se sont révélés positifs au virus Ebola. L'origine des autres cas n'a pas été précisée.
A ce bilan guinéen, s'ajoutent huit cas suspects - dont six mortels - de fièvre hémorragique virale au Liberia et six cas suspects - dont cinq mortels - en Sierra Leone, selon l'OMS.
Samedi, le Sénégal a décidé de fermer ses frontières avec la Guinée "jusqu'à nouvel ordre", en raison de la présence de la fièvre Ebola, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur rapporté par l'agence officielle APS.
La mesure concerne les points de passage dans les régions de Kolda (sud) et Kédougou (sud-est), zones en temps normal très fréquentées par des commerçants et forains, surtout durant un marché hebdomadaire rassemblant des milliers de personnes des deux pays et d'autres Etats voisins.
- 'Une sérieuse menace' -
Vendredi, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) regroupant quinze pays dont la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, avait appelé la communauté internationale à l'aide, en se disant "fortement préoccupée" par l'épidémie qui représente "une sérieuse menace régionale".
L'Union européenne (UE) a débloqué vendredi 500.000 euros "pour aider à contenir la propagation du virus, qui peut tuer jusqu'à 90% de personnes atteintes, en Guinée et dans les pays voisins", selon un communiqué transmis à l'AFP par son bureau régional pour l'aide humanitaire et la protection civile (Echo) basé à Dakar.
Cette aide sera utilisée par Médecins sans frontières (MSF) notamment "pour la gestion clinique, comprenant l'isolement des malades et un soutien psychosocial, la recherche de cas suspects ainsi que la formation et l'approvisionnement d'équipement de protection individuel pour les professionnels de santé".
Depuis plusieurs semaines, des organisations guinéennes et étrangères dont l'OMS et MSF s'activent sur le terrain pour enrayer la propagation de l'épidémie, particulièrement dans le Sud, son épicentre.
A Conakry, ville de quelque deux millions d'habitants et en grande partie insalubre, l'inquiétude demeurait au sein de la population face à l'Ebola, d'autant qu'il n'existe aucun vaccin ni remède contre ce virus.
Une employée de banque a indiqué s'être armée de chlore et d'eau de Javel, qu'elle utilise "chaque fois (qu'elle) serra la main d'un collègue". Elle a aussi demandé temporairement à ses enfants de ne pas aller à l'école.
Le virus Ebola tire son nom d'une rivière du nord de la République démocratique du Congo où il a été repéré pour la première fois en 1976.
Il a tué 1.200 personnes pour 1.850 cas avérés au cours des épidémies les plus graves qui ont touché l'Afrique centrale, mais c'est la première fois qu'une épidémie de l'ampleur de celle qui affecte la Guinée a lieu en Afrique de l'Ouest.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7532 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mer 02 Avr 2014, 9:20 pm
03/04/2014 à 09:34 Portail Orange Face à l'épidémie sans précédent de fièvre Ebola en Guinée, la France a accru sa "vigilance"
en alertant notamment les médecins sur les symptômes de cette maladie, a annoncé mercredi la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine.
"Il n'y a aujourd'hui pas de raison de s'inquiéter particulièrement", en France, mais il est évidemment nécessaire de faire preuve de vigilance (...) et c'est la raison pour laquelle j'ai engagé des procédures d'alerte, d'information et d'information aussi aux professionnels de santé", a déclaré Marisol Touraine sur ITélé.
La ministre a précisé qu'il "n'y a pas aujourd'hui nécessité de restriction" des voyages dans les pays d'Afrique de l'Ouest où des cas suspects ou avérés ont été rapportés. "En revanche, les voyageurs qui se rendent dans les pays concernés, en particulier la Guinée, doivent prendre un certain nombre de précautions, et nous avons alerté les médecins en France pour que face à certains symptômes, ils puissent penser à cette maladie pour que des soins soient apportés le plus rapidement possible", a-t-elle expliqué.
Marisol Touraine, interrogée sur d'éventuels cas suspects en France, a répondu : "A ma connaissance non, à l'heure à laquelle je vous parle".
Depuis le mois de janvier, la Guinée fait face à une épidémie sans précédent de fièvre Ebola, virus hautement contagieux et le plus souvent mortel. Le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé faisait état le 2 avril de 127 cas suspects et confirmés, dont 83 décès.
L'OMS est train de mettre en place des mesures de surveillance de la maladie dans les pays frontaliers avec la Guinée. Le Liberia et la Sierra Leone ont rapporté des cas suspects et des décès en lien avec le virus Ebola, parmi des personnes qui ont voyagé dans les régions touchées.
Il n'existe aucun vaccin ni remède contre ce virus, qui se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés, qu'il s'agisse d'hommes ou d'animaux, vivants ou morts.
claudem_1 Membre Actif
Date d'inscription : 04/06/2014 Messages : 2644 Pays : CanadaR E L I G I O N : La Religion de l'Esprit.
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mar 29 Juil 2014, 4:11 am
Épidémie d'Ebola: «On est devant l'inconnu total»
Le Dr Marc Forget est revenu, la semaine dernière, d'un séjour de sept semaines en Guinée, où il a soigné des patients atteints du virus Ebola avec des équipes de Médecins sans frontières. Plongé au coeur de «la plus grosse épidémie d'Ebola de l'histoire», qui a fait 670 morts jusqu'à maintenant, le médecin affirme que «nul ne sait quand tout va s'arrêter».
«On est devant l'inconnu total. L'épidémie est d'une telle magnitude qu'on ne sait pas ce qui va se passer.»
Le médecin Marc Forget, qui travaille normalement dans le Grand Nord québécois et pour plusieurs projets humanitaires, a affronté pour la première fois le virus Ebola sur le terrain au cours des dernières semaines. En Guinée, il a constaté l'ampleur de l'épidémie. En plus de ce pays, le Liberia et la Sierra Leone sont touchés. Un cas a même été enregistré en fin de semaine à Lagos, au Nigeria, ce qui fait craindre une recrudescence. Un médecin du Liberia est mort dimanche, et un médecin et une infirmière américains ont contracté la maladie.
Devant l'ampleur de l'épidémie, Médecins sans frontières a lancé des appels à l'aide au cours des dernières semaines. «On aimerait que d'autres organisations viennent nous aider sur le terrain. Après le tsunami en Indonésie, 3000 ONG s'étaient déplacées. Mais là, on est pas mal seuls sur le terrain», note le Dr Forget. Il reconnaît toutefois que le virus Ebola «fait peur», ce qui pourrait expliquer la frilosité des organisations d'aide.
Premier contact
«Au départ, la maladie est non spécifique. Elle ressemble à une grippe. Puis, le virus se multiplie. Tellement que plusieurs patients ont des atteintes neurologiques. Ils deviennent confus. La plupart meurent d'un choc ou d'une atteinte neurologique sévère», explique-t-il. Marc Forget... (Image tirée d'une vidéo de Médecins Sans frontières) - image 2.0
Il n'existe pas de traitement pour la maladie. «On donne des antibiotiques, des vitamines, des solutés, en espérant que le système immunitaire du patient finira par prendre le dessus», affirme le Dr Forget. Il mentionne également que le virus est «démocratique» et touche autant les jeunes que les vieux, les hommes que les femmes.
«Le virus génère beaucoup d'insécurité et de peur. Où j'étais, en Guinée, il y a plusieurs villages de 150 habitants qui sont tous isolés. Chaque fois qu'on arrivait dans un village, il fallait expliquer ce que l'on faisait et sensibiliser la population. On perdait beaucoup de temps. Il y a un réel besoin de sensibilisation de masse», note-t-il.
Mais comme l'explique le Dr Forget, l'épidémie touche des pays pauvres, aux ressources limitées, qui ne peuvent mettre en place des systèmes d'information efficaces en peu de temps.
Durant son séjour en Guinée, le Dr Forget reconnaît qu'il a eu peur. Surtout cette journée où il a commencé à se sentir malade. «J'espérais que je ne l'avais pas. Mais j'ai toujours suivi les protocoles. On a une façon de s'habiller. Une façon de se déshabiller. On se fait tellement asperger de chlore à longueur de journée qu'on finit par sentir la piscine. J'étais bien protégé.»
Le Dr Forget prévoit une autre mission avec Médecins sans frontières à l'automne, vraisemblablement encore auprès de patients atteints de l'Ebola. Danger pour le Canada?
Le printemps dernier, le cas d'un voyageur arrivé en Saskatchewan et qu'on croyait atteint de l'Ebola a fait la manchette au Canada. Ce cas s'est finalement avéré négatif.
Questionné à savoir si le virus pourrait apparaître ici, le Dr Marc Forget se fait rassurant. « Avec les transports aujourd'hui, il y a bien entendu des risques de voir arriver un voyageur infecté. Mais la qualité des services de santé publique canadiens mettrait rapidement fin à la maladie. Le virus ne saute pas sur les gens. Il faut être en contact avec des fluides corporels. La population pourrait être sensibilisée rapidement et les gens infectés, rapidement isolés. »
Publié le 29 juillet 2014 à 05h00 | Mis à jour à 06h18
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7532 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mar 29 Juil 2014, 10:14 pm
AFP 30-07-2014 - 10:38 Ebola: l'épidémie est hors de contrôle, selon MSF
L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest empire et risque de toucher d'autres pays, a averti le directeur des opérations de l'organisation Médecins sans frontières, Bart Janssens, dans un entretien publié mercredi par la Libre Belgique.
"Cette épidémie est sans précédent, absolument pas sous contrôle et la situation ne fait qu'empirer, puisqu'elle s'étend encore, surtout au Liberia et en Sierra Leone, avec des foyers très importants", a-t-il déclaré.
"Nous sommes extrêmement inquiets de la tournure que prend la situation en particulier dans ces deux pays où il y a un manque très important de visibilité de l'épidémie", a-t-il souligné.
"Si la situation ne s'améliore pas assez rapidement, il y a un réel risque de voir de nouveaux pays touchés", a-t-il averti.
"Ce n'est certainement pas exclu, mais c'est difficile à prévoir, car nous n'avons jamais connu une telle épidémie", a-t-il insisté.
"Il manque une vision d'ensemble pour comprendre où se situent les principaux problèmes", a-t-il soutenu.
"C'est à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et aux gouvernements à déployer et à organiser davantage de moyens pour amener les efforts et la capacité au niveau requis pour commencer un début de contrôle de cette épidémie", a-t-il conclu.
L'épidémie, en cours depuis le début de l'année, s'est déclarée d'abord en Guinée avant d'affecter le Liberia puis la Sierra Leone, deux pays voisins qui, au 23 juillet, totalisaient 1.201 cas dont 672 mortels, selon le dernier bilan de l'OMS.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. La fièvre hémorragique qu'il provoque se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l'homme et il n'y a pas de vaccin homologué contre elle.
claudem_1 Membre Actif
Date d'inscription : 04/06/2014 Messages : 2644 Pays : CanadaR E L I G I O N : La Religion de l'Esprit.
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Jeu 31 Juil 2014, 2:51 am
Publié le 31 juillet 2014 à 07h58 | Mis à jour à 09h28
Ebola: plus de 1300 cas et 729 décès
Le bilan de l'épidémie de fièvre hémorragique en grande partie due au virus Ebola en Afrique de l'Ouest ne cesse de s'aggraver avec plus de 1300 cas et 729 morts au 27 juillet, dont 57 entre les 23 et 27 juillet, a indiqué jeudi l'OMS.
«Entre les 24 et 27 juillet, un total de 122 nouveaux cas (confirmés, probables et suspects) ainsi que 57 décès ont été notifiés en Guinée, au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone», a précisé l'OMS dans un communiqué.
Ces chiffres font apparaître une augmentation en 4 jours de 8,5% du nombre des décès et de 10,1% du nombre des cas depuis le précédent bilan de l'OMS.
«La tendance (...) reste incertaine» alors que l'épidémie continue de se propager au sein des communautés et touche aussi désormais les soignants, avertit l'OMS.
Au total, à la date du 27 juillet, l'OMS a comptabilisé 1323 cas de fièvre hémorragique (909 confirmés Ebola) dont 729 se sont soldés par un décès (485 confirmés Ebola).
La Guinée, d'où l'épidémie est partie, compte 460 cas de fièvre hémorragique (336 confirmés Ebola) dont 339 morts (218 confirmés Ebola). Le Liberia a dénombré 329 cas (100 confirmés) dont 156 mortels (72 confirmés). La Sierra Leone a enregistré pour sa part 533 cas (473 confirmés) dont 233 morts (195 confirmés). Au Nigeria, pour l'instant seul un cas mortel a été enregistré.
Patrick Sawyer, un fonctionnaire du gouvernement libérien, âgé de 40 ans, est mort vendredi dernier à Lagos du virus Ebola, devenant le premier cas répertorié au Nigeria de cette fièvre mortelle.
L'OMS indique par ailleurs que 59 personnes qui ont pu être en contact avec le défunt ont pu être identifiées pour l'instant.
M. Sawyer, qui a sans doute été contaminé par sa soeur, décédée de l'Ebola récemment, était venu au Nigeria pour assister à une conférence régionale.
Il est décédé en quarantaine à la clinique privée First Consultants d'Obalende, laissant craindre un début d'épidémie à Lagos, qui compte plus de 20 millions d'habitants.
L'OMS ne recommande toujours pas que des restrictions aux voyages ou aux échanges commerciaux soient imposées à la Guinée, au Libéria, à la Sierra Leone ou au Nigeria sur la base des informations actuellement disponibles concernant cette épidémie qui commence à inquiéter le reste du monde.
Le virus Ebola se manifeste notamment par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% et il n'existe pas de vaccin homologué. Il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés.
Le président de Sierra Leone décrète l'état d'urgence
Le président de Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, a décrété jeudi l'état d'urgence face à l'épidémie de virus Ebola qui a fait 224 morts dans le pays, et annulé son voyage pour le sommet Afrique/États-Unis la semaine prochaine.
Évoquant un «défi exceptionnel» lors d'une allocution télévisée, M. Koroma a expliqué «décréter l'état d'urgence, pour nous permettre de prendre des mesures plus fermes face à l'épidémie d'Ebola», sur une période de 60 à 90 jours, éventuellement reconductible.
Le chef de l'État a annoncé une batterie de mesures pour enrayer la propagation de l'épidémie, dont le placement en quarantaine des foyers d'Ebola, l'escorte des travailleurs sanitaires par les forces de sécurité et des perquisitions pour repérer les malades présumés.
«Afin de continuer à prendre directement le contrôle de la situation, j'ai annulé mon voyage au sommet États-Unis/Afrique» (prévu à Washington), a-t-il indiqué, précisant qu'il se rendrait vendredi à Conakry pour une réunion sur l'épidémie des présidents de l'Union du fleuve Mano (Guinée, Liberia, Sierra Leone, Côte d'Ivoire, dont les trois premiers sont touchés par Ebola).
M. Koroma a également décrété l'annulation des voyages à l'étranger de ses ministres à l'exception des «engagements absolument essentiels», de toutes les réunions publiques sauf celles consacrées à la lutte contre l'épidémie, et le renvoi du Parlement.
«Ebola est une réalité, et nous devons arrêter sa propagation. Il y a eu plus de 130 survivants de cette maladie», a-t-il plaidé.
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Ven 01 Aoû 2014, 10:12 pm
Afrique. Le virus Ebola avance très vite 2 août 2014
L'Organisation mondiale de la Santé a appelé, hier, depuis Conakry (Guinée), à une mobilisation internationale contre le virus Ebola, qui a déjà fait plus de 700 morts en Afrique de l'Ouest. L'épidémie risque en effet de se propager à d'autres pays.
« Ebola avance plus vite que les efforts pour le contrôler. » La directrice de l'Organisation mondiale de la Santé, le Dr Margaret Chan, a exhorté, hier, à une mobilisation internationale contre le virus qui a fait plus de 700 morts depuis mars. Les trois principaux pays touchés - Guinée, Liberia et Sierra Leone - ainsi que la Côte d'Ivoire et l'OMS se sont réunis en sommet à Conakry pour lancer un plan de lutte contre cette redoutable fièvre hémorragique. Le virus, contre lequel il n'existe pas de vaccin, provoque hémorragies, vomissements et diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90 %. « Les effectifs actuels de secours nationaux et internationaux sont tristement inadéquats », a constaté la directrice de l'OMS, qui espère que « cette rencontre marque un tournant dans la lutte contre l'épidémie ». « Si la situation continue à se détériorer, les conséquences peuvent être catastrophiques en termes de vies perdues mais aussi de perturbations socio-économiques et de risque élevé de propagation à d'autres pays », a-t-elle prévenu. La réunion vise concrètement à lancer un plan de 100 millions de dollars (75 millions d'euros) pour déployer des centaines de travailleurs humanitaires supplémentaires afin de renforcer les quelques centaines déjà sur le terrain, et améliorer la prévention et la détection de cette maladie.
Propagation par les avions
« La situation en Afrique de l'Ouest est une préoccupation internationale », a insisté Margaret Chan, annonçant la convocation d'une réunion d'urgence, le 6 août. Cette épidémie, « la plus grande en termes de zones géographiques déjà touchées (...) a prouvé sa capacité à se répandre par le transport aérien, contrairement aux précédentes », a encore alerté la directrice de l'OMS. Face à la menace d'une propagation bien au-delà de l'Afrique de l'Ouest, la compagnie aérienne Emirates a décidé de suspendre, à partir d'aujourd'hui, ses vols vers Conakry. L'inquiétude d'une propagation mondiale a crû à la suite de la mort, le 25 juillet, à Lagos, du premier passager d'avion, un Libérien qui avait transité par Lomé. Hier soir, à l'issue du sommet de Conakry, les trois pays en proie au virus Ebola ont décidé d'imposer un cordon sanitaire autour de l'épicentre de l'épidémie, une zone située à leur frontière commune. Les présidents guinéen, Alpha Condé, sierra-léonais, Ernest Bai Koroma, et libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, ont décidé de se focaliser sur les régions frontalières qui concentrent plus de 70 % de l'épidémie. Ces zones seront isolées par la police et l'armée, et la population se verra fournir un soutien matériel.
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mer 06 Aoû 2014, 1:06 am
Nigeria. Un deuxième mort du virus Ebola 6 août 2014 à 13h07/ AFP /
Une deuxième personne est morte du virus Ebola au Nigeria, sur un nombre total de cas qui atteint désormais sept à Lagos, la plus grande ville d'Afrique de l'Ouest, a annoncé le gouvernement nigérian. "Le Nigeria a enregistré sept cas confirmés de la maladie d'Ebola", a déclaré le ministre de la Santé Onyebuchi Chukwu. Le nombre de personnes tuées par le virus est désormais de deux, après le décès d'une infirmière qui s'était occupée d'un Libérien, mort fin juillet et première victime dans le pays, a-t-il ajouté.
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mer 06 Aoû 2014, 12:10 pm
AFP 06-08-2014 - 23:24 Ebola : plus de 900 morts, premier transfert d'un malade en Europe
L'épidémie d'Ebola a fait un deuxième mort au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, où la progression du virus semblait irrésistible, tandis que l'Europe attendait un premier rapatriement sanitaire de malade, un missionnaire espagnol en provenance du Liberia.
En Sierra Leone et au Liberia, deux des trois pays les plus touchés, avec la Guinée, les autorités cherchaient leur salut dans l'intervention de Dieu et de l'armée pour endiguer la plus grave épidémie d'Ebola depuis l'apparition de cette fièvre hémorragique en 1976.
Elle a causé la mort de 932 personnes sur 1.711 cas (confirmés, suspects ou probables) : 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et une au Nigeria, selon le dernier bilan au 4 août de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui ne prend pas en compte le dernier décès dans ce pays.
Face à l'absence de vaccin contre cette maladie à très fort taux de mortalité, l'OMS a décidé de saisir un comité d'éthique de l'éventuelle utilisation d'un traitement expérimental américain aux résultats prometteurs sur deux malades.
Ces deux patients, un médecin et une missionnaire américains contaminés au Liberia et rapatriés aux Etats-Unis ces derniers jours, ont bénéficié d'un traitement avec un anticorps expérimental jamais testé sur des humains, qui a rapidement atténué les symptômes.
Un autre étranger ayant contracté le virus au Liberia, un missionnaire espagnol de 75 ans, devait être rapatrié mercredi par avion militaire médicalisé, une première en Europe.
Le comité d'urgence des règles sanitaires internationales de l'OMS était en outre réuni pour déterminer si l'épidémie constituait une "urgence de santé publique de portée mondiale", susceptible d'entraîner des mesures à l'échelle globale.
En Somalie, la force de l'Union africaine (Amisom) a suspendu la relève de son contingent sierra-léonais "par mesure de précaution bien que l'OMS n'ait pas encore émis de restrictions de vol pour les zones touchées".
Au Moyen-Orient, un Saoudien de retour de Sierra Leone et présentant des symptômes semblables à ceux d'Ebola est mort d'un arrêt cardiaque mercredi matin à Jeddah (ouest), a annoncé le ministère saoudien de la Santé, sans révéler si le virus était en cause.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a déconseillé à ses ressortissants les voyages au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone.
- Quarantaine sous surveillance militaire -
A Lagos, la plus grande ville d'Afrique subsaharienne, une infirmière qui avait soigné un passager libérien arrivé malade et mort le 25 juillet, a succombé, a annoncé le ministre nigérian de la Santé, Onyebuchi Chukwu, faisant état de sept cas confirmés, tous contaminés par le patient libérien.
En Sierra Leone, l'armée a mobilisé 750 soldats assistés par 50 infirmiers militaires pour faire respecter les mesures de quarantaine autour des centres accueillant des malades, essentiellement dans l'est du pays, aux confins de la Guinée et du Liberia.
"Nous nous assurons que des personnes non autorisées ne perturbent pas le travail des personnels de santé", a déclaré un porte-parole militaire, le colonel Michael Samura.
Ce déploiement a été ordonné par le président Ernest Bai Koroma pour dissuader leurs proches de les emmener sans autorisation médicale.
Les Eglises se sont dites "prêtes à joindre leurs forces pour éradiquer la maladie", selon le président du Conseil des Eglises, le révérend Gbokoyai Speck, au cours d'une réunion de dirigeants d'organisations religieuses à Freetown.
"Les imams ont la responsabilité de sensibiliser les leurs à la maladie parce que notre mission est de sauver l'humanité", a renchéri le représentant du Conseil des imams, Alhaji Alie Bangura.
Au Liberia voisin, la présidente Ellen Johnson Sirleaf a appelé à trois jours de jeûne et de prière de mercredi à vendredi de 06H00 à 18H00 pour implorer la protection divine contre Ebola.
Ces trois journées de pénitence visent à "demander à Dieu d'avoir pitié de nous, de nous pardonner nos péchés et de guérir notre pays, le Liberia, au moment où nous poursuivons la lutte contre le virus", a expliqué Mme Sirleaf.
Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%.
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Jeu 07 Aoû 2014, 2:01 am
AFP 07-08-2014 - 14:38 Premier malade infecté par Ebola rapatrié en Europe, état d'urgence au Liberia
Le premier malade porteur d'Ebola à être rapatrié en Europe est arrivé jeudi en Espagne pour y être soigné, alors que l'épidémie gagne en vigueur en Afrique de l'Ouest où le Liberia a décrété l'état d'urgence et les médecins hospitaliers du Nigeria ont suspendu une longue grève.
L'épidémie d'Ebola, la plus grave de l'histoire de cette fièvre hémorragique depuis son apparition en 1976, a fait plus de 930 morts, dont la majorité en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et encore deux au Nigeria.
L'avion transportant un missionnaire espagnol de 75 ans, Miguel Pajares Martin, atteint du virus à très fort taux de mortalité et contre lequel n'existe aucun vaccin, a atterri à 08H15 heures (06H15 GMT) sur la base aérienne de Torrejon de Ardoz, près de Madrid, en provenance du Liberia, a annoncé le ministère espagnol de la Défense.
Une autre missionnaire détentrice d'un passeport espagnol était aussi à bord de l'Airbus A310 militaire médicalisé. Juliana Bonoha Bohé (bien Bonoha Bohé), qui travaillait au Liberia dans le même hôpital que Miguel Pajares Martin, n'a pas été détectée porteuse du virus.
"Si cela se confirme elle pourra sortir de l'hôpital", a affirmé jeudi lors d'une conférence de presse le responsable de la santé de la région de Madrid Francisco Javier Rodriguez.
Il a ajouté que le prêtre était "dans un état stable, fiévreux mais sans hémorragie" et la religieuse "dans un très bon état général".
"Quand on est arrivé (au Liberia), ça a été une odyssée. Les moyens pour transporter les malades étaient peu adaptés et nous avons donc dû les couvrir avec des combinaisons spéciales", a raconté à la radio Cope le lieutenant-colonel Galo qui a dirigé le rapatriement.
Arrivés à Madrid, les deux patients "ont été transportés à l'hôpital dans une capsule" hermétique spéciale dans deux ambulances dont les conducteurs portaient des combinaisons équipées d'un scaphandre ventilé.
"Ils sont pour l'heure isolés pour la sécurité des autres patients, des autres personnes", a affirmé Francisco Javier Rodriguez.
- Un traitement encore expérimental -
L'opération s'est déroulée dans des conditions maximum de sécurité, a assuré pour sa part la directrice de la Santé Mercedes Vinuesa.
"Nous avons reçu des demandes d'informations de la part d'autres pays, comme la France", intéressés par le protocole appliqué, a-t-elle ajouté.
Il s'agit d'éviter tout risque de contagion du virus qui se transmet par contacts directs avec des fluides corporels comme le sang ou la sueur de malades présentant des symptômes.
Contrairement au Nigeria, où deux malades sont décédés et qui a demandé l'envoi d'un traitement expérimental américain semblant donner de bons résultats sur les deux patients américains récemment rapatriés, l'Espagne reste prudente.
"Nous n'avons pas connaissance de la preuve scientifique de l'efficacité de ce sérum. Evidemment, si le sérum est efficace, le gouvernement espagnol prendra des contacts pour utiliser ce traitement", a affirmé à la presse le directeur général de la santé de la région de Madrid, Antonio Alemany.
Interrogé sur l'opportunité d'envoyer ce traitement en Afrique, le président américain Barack Obama est lui-même resté réservé, estimant ne pas disposer de "toutes les informations pour déterminer si ce médicament est efficace".
Pour la première fois depuis 2009, les autorités sanitaires américaines ont porté mercredi leur alerte sanitaire au niveau 1, le plus élevé, pour mieux répondre à l'épidémie d'Ebola, a indiqué Tom Skinner, porte-parole des autorités sanitaires.
Face à l'épidémie qui ne cesse de s'étendre, les médecins des hôpitaux publics du Nigeria, en grève depuis le 1er juillet, ont annoncé jeudi la suspension de leur mouvement.
Outre les deux morts, la fièvre Ebola a contaminé cinq personnes à Lagos, première ville du pays avec plus de 20 millions d'habitants, depuis qu'elle y est apparue le 20 juillet.
Le Liberia a décrété dans la nuit de mercredi à jeudi l'Etat d'urgence pour 90 jours, la présidente Ellen Johnson Sirleaf estimant que l'épidémie "exigeait des mesures extraordinaires pour la survie de l'Etat".
Le gouvernement avait déjà pris toute une série de dispositions exceptionnelles, dont la mise en congé forcé pour 30 jours des fonctionnaires non essentiels, la fermeture des écoles et la désinfection des lieux publics, sans parvenir à enrayer le virus.
Au point que le Libéria comme la Sierra Leone, deux des trois pays les plus touchés avec la Guinée, a appelé à la prière pour implorer une protection divine.
Face à une inquiétude grandissante, le comité d'urgence des règles sanitaires internationales de l'OMS était réuni depuis mercredi pour déterminer si l'épidémie constituait une "urgence de santé publique de portée mondiale".
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Jeu 07 Aoû 2014, 3:14 am
Mobilisation des structures médicales chrétiennes des pays africains
2014-08-07 L’Osservatore Romano
Le Conseil œcuménique des Eglises (World Council of Churches, Wcc) a exprimé «sa profonde préoccupation» et sa proximité à toutes ses Eglises membres en Afrique occidentale à la suite des nouvelles terribles concernant «la crise Ebola et son impact dévastateur sur la vie de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui vivent au Libéria, en Sierra Leone, en Guinée et au Nigéria. Ce qui frappe l’un d’entre nous — a écrit dans une lettre Isabel Apawo Phiri, membre exécutif du Wcc — nous concerne tous. En reconnaissant l’angoisse, la préoccupation et l’isolement des patients et de leurs familles, ainsi que les risques affrontés par les nombreux agents de santé locaux, internationaux et volontaires qui offrent une assistance médicale et un soutien aux sujets à risque ou déjà infectés par le virus Ebola».
En exprimant son encouragement aux gouvernements, aux agences humanitaires et à la communauté médicale, le Conseil œcuménique des Eglises a souhaité une divulgation attentive des informations sur la maladie de façon à ce que les personnes puissent identifier les symptômes de manière rapide et efficace et par conséquent chercher une assistance médicale».
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Jeu 07 Aoû 2014, 10:08 pm
AFP 08-08-2014 - 10:43 Ebola: le Liberia et la Sierra Leone se barricadent, l'OMS décrète l'état d'urgence de santé publique mondiale
Deux pays en état d'urgence face au virus Ebola, le Liberia et la Sierra Leone, ont placé jeudi en quarantaine trois villes de la zone contaminée, fermant des routes et lieux de loisirs, des efforts de plus en plus désespérés pour enrayer l'épidémie que l'OMS qualifie désormais "d'urgence de santé publique de portée mondiale".
L'Europe a accueilli jeudi un premier malade d'Ebola rapatrié, un missionnaire espagnol contaminé au Liberia, quelques jours après le rapatriement de deux patients originaires des Etats-Unis qui ont porté leur alerte sanitaire au niveau le plus élevé.
La diplomatie américaine a par ailleurs conseillé aux Américains de reporter tout voyage "non essentiel" au Liberia et ordonné aux proches du personnel de son ambassade de Monrovia de quitter le pays.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui achevait vendredi une réunion de deux jours sur le sujet, a décrété une "urgence de santé publique de portée mondiale" et doit annoncer des mesures à l'échelle internationale.
Face à la plus grave épidémie depuis l'apparition de cette fièvre hémorragique en 1976, avec plus de 930 morts, les appels aux moyens extraordinaires se multipliaient, suscitant une polémique sur l'éventuelle utilisation de traitements prometteurs expérimentaux.
Au Liberia, l'armée a reçu ordre de limiter les mouvements de la population et contrôlait strictement les accès à la capitale, Monrovia, en provenance des provinces touchées.
Des centaines de personnes étaient bloquées par des barrages militaires entre le nord et Monrovia, avant même la déclaration dans la nuit de l'état d'urgence par la présidente Ellen Johnson Sirleaf.
Relevant "l'ampleur et l'échelle de l'épidémie, la virulence et la mortalité du virus", Mme Sirleaf a estimé que la situation "exigeait des mesures extraordinaires pour la survie de l'Etat".
Elle a décrété l'état d'urgence pour 90 jours, prévenant que "le gouvernement prendrait des mesures extraordinaires, y compris, si nécessaire, la suspension de certains droits et privilèges".
Le ministre libérien de la Défense Burnie Samuka a officialisé le lancement par l'armée de "l'opération Bouclier blanc", annonçant la mise en place de barrages dans plusieurs localités pour limiter, voire arrêter complètement les déplacements.
Dans la province de Lofa, limitrophe de la Sierra Leone et de la Guinée, également en proie à l'épidémie, la ville de Gbakedou sera mise en quarantaine, a précisé le ministre.
En Guinée, où l'épidémie s'est déclarée au début de l'année, la fièvre Ebola affecte 11 des 33 préfectures du pays, selon le chef de la prévention et la lutte contre la maladie, le Dr Sakoba Keïta.
- 'Inhumation sur place' -
En Sierra Leone, les villes de "Kenema et Kailahun ont été mises en quarantaine", a annoncé un porte-parole du gouvernement, Abdulai Bayratay, ajoutant que cette mesure sera "maintenue le temps qu'il faudra". Cela pourrait durer 60 à 90 jours, selon lui comme d'autres décisions relevant de l'état d'urgence décrété le 1er août par le président Ernest Bai Koroma.
La présidence sierra-léonaise a annoncé en outre la limitation de la circulation des motos-taxis de 07H00 à 19H00, et la fermeture immédiate des boîtes de nuit, salles de cinéma et vidéo-clubs. De plus, "les malades d'Ebola qui meurent doivent être inhumés sur le lieu de leur décès", selon la présidence.
Au Nigeria, où une deuxième mort a été enregistrée mercredi, une infirmière qui avait soigné un passager du Liberia décédé le 25 juillet, les médecins des hôpitaux publics en grève depuis le 1er juillet, ont annoncé jeudi la suspension de leur mouvement, eu égard à la gravité de la situation.
Les deux décès d'Ebola au Nigeria sont survenus à Lagos, ville la plus peuplée d'Afrique subsaharienne, avec de plus de 20 millions d'habitants où cinq cas confirmés ont été placés en quarantaine.
A Lagos, le ministère de la Santé a annoncé qu'il allait établir un contrôle des passagers des lignes aériennes qui quittent le pays. Ceux qui auraient contracté le virus seront priés de ne pas se rendre à l'étranger.
Au Liberia, le syndicat des personnels de Santé a menacé de se mettre en grève si le gouvernement ne lui fournissait pas le matériel nécessaire contre Ebola. "Nous n'avons pas de gants, ni combinaisons et autres équipements requis", a déclaré Deemi Dearzrua, secrétaire général du syndicat.
Dans toute l'Afrique de l'Ouest, plane désormais le danger d'une saignée économique, l'épidémie menaçant les secteurs vitaux de l'agriculture et des mines, préviennent des économistes et des commerçants.
La Commission économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, regroupant 15 pays a décidé de suspendre durant le mois d'août, voir plus si nécessaire, toutes les réunions qui devaient mettre en contact des représentants des pays frappés par l'épidémie.
Aux Etats-Unis, de hauts responsables sanitaires ont jugé inévitable jeudi que des personnes ayant voyagé dans les pays africains touchés par l'épidémie d'Ebola entrent infectées aux Etats-Unis, mais ont affirmé ne pas craindre pour autant une épidémie étendue dans le pays.
L'agence américaine des médicaments (FDA) a partiellement levé des restrictions sur un traitement expérimental de la société canadienne Tekmira. "Cette décision nous permet d'utiliser potentiellement TKM-Ebola chez des personnes infectées par le virus Ebola", estime la firme.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, vomissements et diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%.
claudem_1 Membre Actif
Date d'inscription : 04/06/2014 Messages : 2644 Pays : CanadaR E L I G I O N : La Religion de l'Esprit.
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Ven 08 Aoû 2014, 1:13 am
La première victime espagnole transportée:
https://www.youtube.com/watch?v=2eHr5sroQZ4
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Sam 09 Aoû 2014, 8:26 am
Les évêques ghanéens demandent des mesures contre la contagion du virus Ebola
2014-08-09 Radio Vatican
Les évêques ghanéens demandent au gouvernement des mesures pour prévenir la contagion du virus Ebola, sans pour autant créer de panique. Les prélat s’inquiètent d’une possible contagion à travers les ports où rentrent les pêcheurs ghanéens partis dans les pays touché par l’épidémie, comme la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone ou encore le Nigéria.
« Cela pose un sérieux problème, peut-on lire dans une note signée par le président de la Conférence épiscopale, Mgr Joseph Osei-Bonsu, rapportée par le National Catholic Reporter, non seulement pour leur famille, mais aussi pour le pays. » Les évêques ont donc demandé aux autorités de soumettre ces pêcheurs à des contrôles médicaux avant leur retour chez eux. Ils demandent aussi la mise en place de centres équipés au sein des structures sanitaires du pays, avec du personnel préparé pour affronter une éventuelle urgence.
Il est donc urgent pour les prélats ghanéens de lancer une vaste campagne d’information et de sensibilisation de l’opinion publique sur la prévention, la transmission et les soins de cette maladie. Ils rappellent qu’il n’existe pas aujourd’hui de vaccins ou de médicaments pour ce virus, même si un traitement expérimental aurait été autorisé aux Etats-Unis.
« Il ne sert à rien de suspecter chaque petit symptôme, conclut la note de la Conférence épiscopale, cela ne ferait que créer de confusion, terreur et panique. »
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7532 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Lun 11 Aoû 2014, 10:33 am
Ebola : le rite de la paix devient facultatif au Nigeria
2014-08-11 Radio Vatican
Pour endiguer la propagation du virus Ebola à travers le Nigeria, les prêtres catholiques ont décidé de passer le traditionnel rite de la paix pendant la messe.
Dans un communiqué publié par l'Archevêque catholique de Lagos, Mgr Adewale Martins, intitulé: « L'épidémie de virus Ebola - une approche pastorale », Mgr Martins a déclaré que le rite est facultatif. «Désormais nous n’inviterons plus les gens à offrir le signe de la paix. Lorsque vous arriverez à ce rite, ignorez le », a-t-il précisé.
A noter également que la récente circulaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements a reconnu à ce propos : « Il est tout à fait légitime d'affirmer que ce n'est pas nécessaire d'inviter « systématiquement » à le faire ».
L'Archevêque catholique de Lagos a cependant dit aux prêtres de maintenir la traditionnelle méthode de la main à la bouche pour offrir la Sainte Communion jusqu'à ce qu'une décision soit prise à ce sujet la semaine prochaine, lorsque les évêques de la province se rencontreront. Une mesure déjà prise par l'Église du Nigeria de la Communion anglicaine.
Par ailleurs, le primat de cette Église, le Très Révérend Nicholas Okoh a précisé que d'autres mesures strictes seront annoncées en septembre après la réunion de l'Église à Enugu.
claudem_1 Membre Actif
Date d'inscription : 04/06/2014 Messages : 2644 Pays : CanadaR E L I G I O N : La Religion de l'Esprit.
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Ven 15 Aoû 2014, 12:07 am
Publié le 14 août 2014 à 21h47 | Mis à jour le 14 août 2014 à 22h41
Ebola: l'ampleur de l'épidémie «largement sous-évaluée», selon l'OMS
Rod MAC JOHNSON Agence France-Presse FREETOWN
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que l'ampleur de l'épidémie d'Ebola est «largement sous-évaluée», alors que les pays africains affectés ont avoué jeudi leur impuissance à juguler par leurs propres moyens la progression du virus.
«Le personnel présent dans les zones d'épidémie relève des preuves montrant que le nombre de cas rapportés et le nombre de morts sous-estiment largement l'ampleur de l'épidémie», s'est alarmée jeudi soir l'OMS dans un communiqué. «L'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest continue à s'étendre, avec 1975 cas et 1069 morts en Guinée, au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone».
Face à cette situation, «l'OMS coordonne une augmentation massive de la réponse internationale (à l'épidémie, ndlr), avec le soutien individuel de divers pays, des agences de contrôle des maladies et des agences appartenant aux Nations Unies».
Jeudi, le président américain Barack Obama s'est ainsi entretenu avec ses homologues libérienne Ellen Johnson Sirleaf et sierra-léonais Ernest Bai Koroma pour les assurer de l'engagement des États-Unis, soulignant le rôle des experts des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) envoyés dans leurs pays pour aider les autorités sanitaires.
Au même moment, le département d'État américain annonçait l'évacuation «par précaution» des familles de son personnel diplomatique à Freetown.
«Nous devons encore briser la chaîne de transmission entre contaminés et non contaminés», a reconnu le responsable des services médicaux sierra-léonais, le Dr Brima Kargbo lors d'une réunion au Parlement.
«Maîtriser une maladie de la gravité d'Ebola nécessite une équipe spécialisée de cliniciens et d'infirmières dont le pays ne dispose pas. Pour le moment, nous ne pouvons compter que sur l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF), également active au Liberia et en Guinée», a-t-il souligné.
Les services de santé sierra-léonais ont affirmé que 32 infirmières avaient succombé à Ebola, soit près de 10% des cas mortels.
Laboratoire mobile
La ministre de la Santé Miatta Kargbo a par ailleurs annoncé l'envoi par l'Afrique du Sud d'un laboratoire mobile, attendu vendredi, qui «sera installé dans la capitale pour analyser des échantillons sanguins à la fois de l'Ouest et du Nord», autour de Freetown.
Le Liberia voisin, qui a reçu mercredi des doses d'un sérum expérimental américain prometteur pour traiter deux médecins contaminés, le ZMapp, a commencé des travaux d'extension de l'unique centre de traitement de sa capitale, Monrovia, aux capacités largement dépassées.
Malgré la multiplication de mesures de plus en plus draconiennes, l'épidémie continue à progresser rapidement dans la capitale du Liberia, où l'état d'urgence a été proclamé le 6 août, cinq jours après la Sierra Leone.
En Guinée, d'où est partie l'épidémie au début de l'année, le président Alpha Condé a décrété mercredi soir «l'urgence sanitaire nationale» .
Parmi les mesures prises figure la mise en place d'un «cordon sanitaire tenu par les agents de santé et les services de sécurité et de défense à tous les postes frontaliers d'entrée».
Elles prévoient également des restrictions de mouvements, l'interdiction de transférer des corps d'une localité à une autre, des prélèvements et l'hospitalisation systématique «pour tous les cas suspects» jusqu'au résultat des analyses.
Réaction tardive
À Conakry, un transporteur routier, Alfa Baldé, a déploré «une réaction du gouvernement très tardive», soulignant que «si le monde entier souffre aujourd'hui de cette épidémie c'est à cause de la Guinée».
Le Nigeria, géant économique et démographique du continent, a enregistré un quatrième mort jeudi à Lagos, ville la plus peuplée d'Afrique subsaharienne, et redoutait une contamination à Enugu, dans l'Est, par une infirmière infectée.
Selon une étude publiée par l'agence de notation américaine Moody's, «l'épidémie risque d'avoir un impact financier direct sur les budgets des gouvernements via une augmentation des dépenses de santé».
Une première évaluation des institutions financières internationales table sur un point en moins pour la Guinée à 3,5%, rappelle l'étude. Le Liberia anticipe une croissance inférieure aux 5,9% prévus tandis qu'en Sierra Leone, «le taux de croissance record de 16% en 2013» est hors de portée.
Au Nigeria, premier producteur pétrolier du continent, les activités d'extraction n'ont pas été significativement affectées, mais risquent de l'être si les compagnies pétrolières évacuent leur personnel expatrié, indique Moody's.
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mer 20 Aoû 2014, 9:37 pm
Ebola. En Sierra Leone, ils se sacrifient pour stopper le virus 21 août 2014 à 07h46
Malgré les risques et l'abandon de la population, médecins et infirmières luttent contre la propagation du virus Ebola, qui aurait contaminé 365 personnes en Sierra Leone.
Le 14 août dernier, c'est loin des siens, sans fleurs ni couronnes, que le docteur Modupeh Cole était enterré. Contaminé alors qu'il examinait un malade, le premier touché par le virus Ebola dans l'hôpital Connaught de Freetown, la capitale sierra-léonaise, il a été emporté en moins de deux semaines, n'ayant pas pris conscience des risques encourus. Le virus Ebola ne distingue pas ses victimes. Ce médecin est allé rejoindre les bataillons de professionnels de santé tombés dans la lutte contre l'épidémie. L'abnégation de certains rappelle celle des « liquidateurs » de Tchernobyl, sacrifiés pour arrêter l'incendie du réacteur nucléaire et contenir la catastrophe, en avril 1986. Les services de santé sierra-léonais ont affirmé, le jour de l'enterrement du docteur Cole, que 32 infirmières avaient succombé au virus Ebola depuis fin mai : c'est près de 10 % des victimes de la maladie dans le pays.
Rejetés des leurs
Samuel Patrick Massaquoi, directeur de l'hôpital gouvernemental de Kailahun et ancien disciple du docteur Cole, explique que l'hôpital Connaught accueille « des patients avec toutes sortes de pathologies ». Parmi eux, beaucoup, « les adultes, en particulier, cachent leurs symptômes », déplore-t-il. « Ils vont venir dans n'importe quel hôpital du pays en disant : "J'ai le paludisme, j'ai la typhoïde". C'est ce qui est arrivé » au docteur Cole.
Non seulement, les derniers jours d'un malade atteint du virus peuvent se dérouler dans d'atroces souffrances, mais beaucoup d'entre eux, et les soignants qui les accompagnent sont rejetés par leur famille. Au Parlement, le responsable des services médicaux, le docteur Brima Kargbo, a évoqué l'ingratitude de la population. « Il y a un rejet de l'existence de l'Ebola, et une hostilité à l'égard des travailleurs de santé », a-t-il rapporté. Saffa Kemoh, 22 ans, membre de l'équipe chargée des enterrements des victimes de l'épidémie pour le ministère de la Santé, à Kailahun, a été renié par sa famille. Ses amis ne l'approchent plus. « Ils disent qu'ils ne me laisseront pas entrer dans la maison. Ils m'ont jeté dehors. »
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Sam 23 Aoû 2014, 5:53 am
AFP 23-08-2014 - 18:34 Ebola: ONU et OMS promettent des moyens sans précédent
L'ONU et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont promis samedi des moyens "sans précédent" au Liberia pour faire face à la propagation foudroyante du virus Ebola, qui menace les acquis de dix ans de paix dans le pays et en occulte l'anniversaire.
La Côte d'Ivoire a annoncé la fermeture de ses frontières terrestres avec deux des trois pays touchés, le Liberia et la Guinée, une mesure en vigueur depuis vendredi pour "protéger l'ensemble des populations, y compris étrangères, vivant sur le territoire ivoirien".
"Cette épidémie exceptionnelle exige une mobilisation sans précédent dans toutes les dimensions", a affirmé le coordinateur de l'ONU contre Ebola, le Dr David Nabarro, en tournée dans les pays touchés avec le directeur adjoint de l'OMS pour la sécurité sanitaire, le Dr Keiji Fukuda.
Le Dr Nabarro a assuré que la nouvelle coordination mise en place permettrait de "garantir que les ressources adéquates vont dans les secteurs qui en ont le plus besoin".
Dans l'immédiat, le Dr Fukuda, qui a prévenu vendredi qu'enrayer l'épidémie risquait de prendre "entre six et neuf mois", a promis que l'OMS et ses partenaires allaient "construire des centres de soins supplémentaires autour de Monrovia afin d'augmenter le nombre de lits pour Ebola jusqu'à 500 dans les six prochaines semaines".
Médecins Sans Frontières (MSF), qui dispose d'un centre de 120 places à Monrovia, à l'hôpital ELWA, a déjà indiqué à l'AFP jeudi son intention d'en porter la capacité à 400 "dans les 10 prochains jours".
Juste à côté, au sein du même établissement, les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont installé sous une tente un laboratoire d'analyses pour déterminer si les malades sont contaminés ou non par Ebola.
"Nous obtenons les résultats du laboratoire en trois heures. Cela nous permet de distinguer les patients montrant des symptômes similaires à Ebola, comme le paludisme, et ainsi de ne pas les mettre avec ceux qui ont Ebola", a expliqué à l'AFP un coordinateur de MSF , Henry Gray.
'Etats parias'
Selon la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour le Liberia, Karin Landgren, "Ebola au Liberia doit être réglé pour assurer une économie, un avenir et une société stables" à ce pays, qui a connu 14 ans de guerre civile, officiellement terminée il y a 10 ans jour pour jour.
"La Minul (Mission des Nations unies au Liberia) salue la déclaration de la présidente ce jour qu'en aucune circonstance la force létale ne sera utilisée de nouveau", a dit Mme Landgren jeudi.
Elle faisait référence aux heurts mercredi au cours desquels quatre habitants de West Point, une banlieue de Monrovia, ont été blessés par balles par des soldats chargée de faire respecter la mise en quarantaine de ce quartier, décrétée par la présidente Ellen Johnson Sirleaf.
Coup dur pour la Minul, sur laquelle compte le Dr Nabarro pour appuyer les efforts internationaux, les Philippines ont annoncé samedi le rapatriement "dès que possible" de leurs 115 Casques bleus au sein de cette force, sur un effectif actuel de quelque 8.600 personnels.
Les deux responsables médicaux devaient ensuite poursuivre leur tournée des pays touchés à Freetown, Conakry et Abuja.
L'épidémie a fait au moins 1.427 morts: 624 au Liberia, 406 en Guinée, 392 en Sierra Leone et 5 au Nigeria, sur un total de 2.615 cas (confirmés, probables ou suspects), selon le dernier bilan de l'OMS arrêté au 20 août.
La Sierra Leone voisine s'est également dite "surprise" et "choquée" par le manque de solidarité des pays africains, dont beaucoup ont fermé leurs frontières aux pays touchés, dernièrement le Gabon et la Côte d'Ivoire.
"Cette interdiction donne l'impression que nous sommes des Etats parias", a déploré le président de la commission présidentielle sur Ebola, Ibrahim Ben Kargbo, s'étonnant de la décision de l'Afrique du Sud, qui avait envoyé quelque jours auparavant un laboratoire mobile à Freetown.
"Nous sommes aussi très gênés par le fait qu'un avion de l'ONU qui devait transiter par le Sénégal a failli ne pas en recevoir l'autorisation", a-t-il souligné.
Le Nigeria, pays le moins affecté, avec cinq morts pour 16 cas, a néanmoins annoncé deux nouveaux cas, les premiers de "contamination secondaire", les épouses d'hommes ayant été en contact avec le haut fonctionnaire libérien qui a introduit le virus dans le pays le plus peuplé d'Afrique.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7532 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Sam 23 Aoû 2014, 6:15 am
Ils fuient l'Afrique et racontent
De nombreux habitants fuient actuellement les pays africains touchés par le terrible virus Ebola. Pour la plupart étrangers, ils abandonnent provisoirement leur métier, mais comptent revenir une fois la crise passée.
Alors que l'épidémie du virus Ebola ne cesse de gagner du terrain au Liberia où des cas ont cette fois été découverts dans la seule région jusqu'alors épargnée, ils sont de plus en plus nombreux à fuir le pays quand ils en ont les moyens. L'épidémie est ainsi dans toutes les têtes à bord du vol d'Air France entre Freetown et Paris. « J'ai dû fermer ma boutique de textile pour rentrer en Chine », soupire Wu Guo Gang, assis à côté de sa femme Tu Yan Hong. Le couple de sexagénaires dit laisser provisoirement derrière lui dans la capitale sierra-léonaise le fruit d'une décennie de travail en Afrique, leur maison et un commerce employant trois personnes. « Beaucoup de Chinois s'en vont. S'ils restent, ils peuvent mourir peut-être, souligne le mari. Nous espérons que l'Europe et les États-Unis vont trouver un bon médicament pour résoudre le problème ». En attendant un remède miracle contre cette fièvre hémorragique, le couple séjournera chez leur fils à Changsha, dans le sud de la Chine.
Peur palpable à bord du vol Air France
À bord de l'avion de la compagnie française - l'une des rares à assurer une rotation quotidienne vers la Sierra Leone -, le calme règne mais la peur du virus est palpable. Un expatrié français, François Gatineau, 27 ans, savoure son premier retour à Marseille, depuis le début de sa mission à Freetown en avril. « Je pars en vacances quatre semaines. Après ? Oui, je compte bien revenir. Mon travail est intéressant », raconte le jeune responsable financier d'une entreprise de transport maritime de conteneurs. « Ma famille est plutôt inquiète. Mais quand je leur dis que je fais attention (...), ils sont plutôt rassurés », ajoute ce diplômé d'une école de commerce. Durant le vol, qui s'est posé jeudi matin à Paris, les personnels navigants sont en sous-effectifs : les volontaires ne se bousculent pas aux portes de l'Airbus A330 pour assurer cette liaison un peu particulière. Des anecdotes circulent, comme à propos de ces trois enfants malades, il y a quelques jours pendant un vol. L'un avait de la fièvre, les deux autres la diarrhée, les symptômes de la fièvre hémorragique - mais aussi de tant de maladies bénignes. Des passagers auraient quand même demandé à changer de place... Le virus Ebola se propage par contact direct avec des fluides corporels comme le sang, la salive ou la sueur. La période d'incubation va de deux à 21 jours.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7532 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Sam 30 Aoû 2014, 12:44 am
Ebola. Le Sénégal touché à son tour 30 août 2014 à 07h02
L'épidémie d'Ebola, qui a fait plus de 1.500 morts, continue son avancée inexorable : après la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria, elle a touché un cinquième pays d'Afrique de l'Ouest, le Sénégal, où un premier cas a été annoncé, hier. Il s'agit d'un étudiant guinéen qui a échappé à la surveillance sanitaire dans son pays, a précisé la ministre sénégalaise de la Santé, Awa Marie Coll Seck. Le Sénégal a fermé ses frontières avec la Guinée, le 21 août, mais le jeune homme a pu entrer avant, les autorités sanitaires, à Conakry, qui le suivaient en raison de ses contacts avec des malades d'Ebola ayant perdu sa trace depuis trois semaines. Au Nigeria, où un sixième décès a été enregistré, jeudi, à Port-Harcourt, pour la première fois hors de la métropole économique de Lagos, quelque 160 personnes ont été placées sous surveillance.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7532 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mar 02 Sep 2014, 10:11 am
Ebola. Le monde est en train de "perdre la bataille" 2 septembre 2014 à 16h42
Le monde est en train de "perdre la bataille" contre la progression de l'épidémie d'Ebola qui frappe l'Afrique de l'Ouest, a déclaré ce mardi la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Jeanne Liu. "En six mois de la pire épidémie d'Ebola de l'Histoire, le monde est en train de perdre la bataille pour la contenir. Les dirigeants n'arrivent pas à bloquer cette menace transnationale", a poursuivi Jeanne Liu dans un discours prononcé aux Nations unies à New York, selon un communiqué de MSF International reçu par l'AFP.
claudem_1 Membre Actif
Date d'inscription : 04/06/2014 Messages : 2644 Pays : CanadaR E L I G I O N : La Religion de l'Esprit.
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mar 02 Sep 2014, 9:26 pm
Capucine a écrit:
Ebola. Le monde est en train de "perdre la bataille" 2 septembre 2014 à 16h42
Le monde est en train de "perdre la bataille" contre la progression de l'épidémie d'Ebola qui frappe l'Afrique de l'Ouest, a déclaré ce mardi la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Jeanne Liu. "En six mois de la pire épidémie d'Ebola de l'Histoire, le monde est en train de perdre la bataille pour la contenir. Les dirigeants n'arrivent pas à bloquer cette menace transnationale", a poursuivi Jeanne Liu dans un discours prononcé aux Nations unies à New York, selon un communiqué de MSF International reçu par l'AFP.
Un retour sur le passé qui fait un peu réfléchir...
https://www.youtube.com/watch?v=BPjyEMXTz_k
claudem_1 Membre Actif
Date d'inscription : 04/06/2014 Messages : 2644 Pays : CanadaR E L I G I O N : La Religion de l'Esprit.
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mer 03 Sep 2014, 11:18 pm
Ebola: plus de 1.900 morts sur 3.500 cas confirmés
Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 03/09/2014 à 21:26 Publié le 03/09/2014 à 20:06
L'épidémie d'Ebola qui frappe l'Afrique occidentale a fait plus de 1.900 morts sur 3.500 cas confirmés, a indiqué aujourd'hui à Washington la directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan. "Selon le dernier bilan cette semaine, nous rapportons 3.500 cas confirmés en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia et plus de 1.900 morts", a déclaré la Dr Chan, ajoutant que "l'épidémie progressait".
Ce dernier chiffre marque une forte accélération de la mortalité puisque, la semaine dernière, l'OMS faisait état de 1.552 cas sur 3.069 cas confirmés. Le nombre de morts dans cette épidémie sans précédent depuis l'apparition du virus en 1976 surpasse ainsi la totalité des décès de toutes les flambées précédentes.
S'exprimant au cours d'une conférence de presse, la Dr Margaret Chan a également dit espérer que la transmission d'Ebola pourrait être arrêtée dans les six à neuf mois, grâce à la réponse internationale. Citant la feuille de route de l'OMS dévoilée la semaine dernière pour combattre cette épidémie, elle a expliqué que "dans les trois pays où la flambée d'Ebola est la plus intense (Guinée, Liberia et Sierra Leone) l'Organisation internationale veut inverser la tendance de l'infection dans les trois mois".
"Avec la réponse internationale coordonnée, la mobilisation des fonds et la venue des experts techniques, nous espérons stopper toute transmission dans les six à neuf mois", a-t-elle ajouté. Quant au Sénégal et à la République démocratique du Congo, qui connaissent des cas isolés d'Ebola, "nous voudrions arrêter cette transmission localisée dans les huit semaines", a précisé la Dr Chan. Ces cas n'ont aucun lien avec l'épidémie qui fait rage dans les trois pays d'Afrique occidentale et dans une moindre mesure au Nigeria.
claudem_1 Membre Actif
Date d'inscription : 04/06/2014 Messages : 2644 Pays : CanadaR E L I G I O N : La Religion de l'Esprit.
Sujet: Re: Guinée : épidémie de fièvre Ebola Mer 17 Sep 2014, 2:53 am
Ebola : le nouveau bilan de l’OMS fait état de 2400 morts 17 septembre 2014
La course contre la montre se poursuit pour mettre un terme au virus Ebola. Le virus a désormais fait plus de 2 400 morts, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), publié ce vendredi.
Les pays les plus touchés (Guinée, Sierra Leone et Liberia) manquent cruellement de moyens pour pouvoir mettre un terme à la propagation du virus. Au Liberia et en Sierra Leone, certains malades sont couchés à même le sol, en raison du manque de lits dans les hôpitaux. Les Etats-Unis ont promis d’apporter une aide militaire dans ces pays.
Contrairement aux idées reçues, Ebola existe depuis près de quarante ans. Le virus, découvert par un chercheur belge, est apparu en Afrique Centrale dans des pays tels que la République Démocratique du Congo (RDC).
A l’heure actuelle, aucun vaccin ne permet officiellement de soigner la maladie. Jusqu’à présent des sérums expérimentaux ont été testés sur des malades. Certains sont guéri de la maladie après l’injection de ces sérums mais d’autres en sont aussi morts. Maladie très contagieuse, Ebola tue dans 25 à 90% des cas.