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| Syrie: les jihadistes au plus près de Kobané, la Turquie aux aguets | |
| Auteur | Message |
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Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7549 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Syrie: les jihadistes au plus près de Kobané, la Turquie aux aguets Dim 05 Oct 2014, 5:21 am | |
| AFP 05-10-2014 - 17:23 Syrie: les jihadistes au plus près de Kobané, la Turquie aux aguets
Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont encore resserré leur étreinte dimanche sur la ville syrienne kurde de Kobané, à quelques kilomètres de la Turquie où la chute d'un obus a fait cinq blessés et poussé à l'évacuation de deux villages.
Pour la troisième journée consécutive, la ville assiégée a été soumise à des tirs d'obus de l'EI qui cherche à s'en emparer pour s'assurer le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.
"Ils sont à certains endroits à un kilomètre de la ville et à deux ou trois kilomètres à d'autres endroits", a déclaré à l'AFP un responsable kurde syrien. De la fumée s'élevait au-dessus de la ville, ont constaté des journalistes de l'AFP présents à la frontière turque.
Les jihadistes se sont emparés samedi soir d'un pan d'une colline stratégique au sud-est de Kobané (Aïn el-Arab en arabe).
S'ils parvenaient à mettre la main sur la totalité de cette colline de Machtanour, alors "tout Kobané serait dans leur viseur et sa prise deviendrait plus facile", a averti le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
Il a également fait état de sept nouvelles frappes le soir même des avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis contre des positions de l'EI autour de la ville, ce qui, selon lui, "entrave la progression du groupe".
Les bombardements américao-arabes dans la région de Kobané, où il ne resterait que quelques milliers de civils, ont commencé ces derniers jours après le début de l'intervention de la coalition en Syrie le 23 septembre.
- 'Des centaines de morts' -
"Si la coalition n'avait pas lancé des raids hier (samedi), l'EI serait maintenant dans le centre de Kobané", a affirmé un militant, Mustafa Ebdi.
La ville est défendue par les combattants des Unités de protection du peuple (YPG, principale milice kurde syrienne), moins nombreux et moins bien armés que les jihadistes.
Face à cette situation, la Turquie s'est pour l'instant contentée de renforcer sa frontière et n'a répondu à aucun tir, une passivité vigoureusement dénoncée par sa population kurde (de 15 à 20 millions), qui l'accuse de laisser faire les jihadistes.
Des discussions informelles ont toutefois eu lieu entre le président du Parti de l'union démocratique (PYD), la branche syrienne du mouvement rebelle kurde turc du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, classé terroriste par la Turquie), et les services de renseignement turcs, ont affirmé des médias turcs dimanche.
L'offensive des jihadistes a fait selon l'OSDH des centaines de morts dans les deux camps depuis le 16 septembre, et poussé à la fuite quelque 300.000 habitants, dont 180.000 ont trouvé refuge en Turquie.
Certains d'entre eux veulent retourner à Kobané pour combattre, mais en sont empêchés par les autorités turques à la frontière, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Je n'abandonnerai pas Kobané avant d'avoir versé la dernière goutte de mon sang", affirme une mère de famille, Hatice Mohammed Hussein.
- Limite des frappes -
Selon des experts et d'ex-responsables militaires américains, le sort de Kobané illustre bien les limites d'une intervention exclusivement aérienne sans appui au sol pour guider les frappes.
"Les Kurdes font face à des combattants bien organisés et bien équipés", affirme Seth Jones, un ancien conseiller militaire américain. "Il s'agit d'un problème plus large qui concerne toute la Syrie où l'intervention américaine n'est pas vraiment bien coordonnée avec des forces sur le terrain, en partie à cause du nombre pléthorique de groupes rebelles", selon lui.
Ailleurs en Syrie, une coalition de ces rebelles, parmi lesquels le front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, s'est emparé dimanche d'un plateau stratégique dans la province de Deraa (sud), à une douzaine de km du Golan, selon l'OSDH, en précisant que les combats se poursuivaient.
- Otage américain -
Après la révulsion suscitée dans le monde par la décapitation par l'EI de l'humanitaire britannique Alan Henning, les parents de Peter Kassig, un otage américain, ont imploré ses ravisseurs de "faire preuve de compassion et de libérer" leur fils.
L'EI a décapité depuis fin août deux journalistes américains et un humanitaire britannique enlevés en Syrie, en représailles aux raids américains et participation britannique à la coalition anti-jihadistes.
Londres a néanmoins affirmé qu'elle utiliserait tous ses "moyens pour vaincre cette organisation barbare".
En Irak, des bombardiers et hélicoptères américains ont mené six attaques avec des missiles contre des positions des jihadistes en Irak. Des positions de mortier au nord-est de Falloujah (centre) et des véhicules Humvee ont été visés, selon le commandement américain chargé du Moyen-Orient (Centcom). |
| | | Arlequin MODERATION
Date d'inscription : 06/05/2013 Messages : 3242 Pays : Algérie R E L I G I O N : Muslim
| Sujet: Re: Syrie: les jihadistes au plus près de Kobané, la Turquie aux aguets Dim 05 Oct 2014, 5:49 am | |
| - Capucine a écrit:
- AFP 05-10-2014 - 17:23
Syrie: les jihadistes au plus près de Kobané, la Turquie aux aguets
Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont encore resserré leur étreinte dimanche sur la ville syrienne kurde de Kobané, à quelques kilomètres de la Turquie où la chute d'un obus a fait cinq blessés et poussé à l'évacuation de deux villages.
Pour la troisième journée consécutive, la ville assiégée a été soumise à des tirs d'obus de l'EI qui cherche à s'en emparer pour s'assurer le contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.
"Ils sont à certains endroits à un kilomètre de la ville et à deux ou trois kilomètres à d'autres endroits", a déclaré à l'AFP un responsable kurde syrien. De la fumée s'élevait au-dessus de la ville, ont constaté des journalistes de l'AFP présents à la frontière turque.
Les jihadistes se sont emparés samedi soir d'un pan d'une colline stratégique au sud-est de Kobané (Aïn el-Arab en arabe).
S'ils parvenaient à mettre la main sur la totalité de cette colline de Machtanour, alors "tout Kobané serait dans leur viseur et sa prise deviendrait plus facile", a averti le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
Il a également fait état de sept nouvelles frappes le soir même des avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis contre des positions de l'EI autour de la ville, ce qui, selon lui, "entrave la progression du groupe".
Les bombardements américao-arabes dans la région de Kobané, où il ne resterait que quelques milliers de civils, ont commencé ces derniers jours après le début de l'intervention de la coalition en Syrie le 23 septembre.
- 'Des centaines de morts' -
"Si la coalition n'avait pas lancé des raids hier (samedi), l'EI serait maintenant dans le centre de Kobané", a affirmé un militant, Mustafa Ebdi.
La ville est défendue par les combattants des Unités de protection du peuple (YPG, principale milice kurde syrienne), moins nombreux et moins bien armés que les jihadistes.
Face à cette situation, la Turquie s'est pour l'instant contentée de renforcer sa frontière et n'a répondu à aucun tir, une passivité vigoureusement dénoncée par sa population kurde (de 15 à 20 millions), qui l'accuse de laisser faire les jihadistes.
Des discussions informelles ont toutefois eu lieu entre le président du Parti de l'union démocratique (PYD), la branche syrienne du mouvement rebelle kurde turc du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, classé terroriste par la Turquie), et les services de renseignement turcs, ont affirmé des médias turcs dimanche.
L'offensive des jihadistes a fait selon l'OSDH des centaines de morts dans les deux camps depuis le 16 septembre, et poussé à la fuite quelque 300.000 habitants, dont 180.000 ont trouvé refuge en Turquie.
Certains d'entre eux veulent retourner à Kobané pour combattre, mais en sont empêchés par les autorités turques à la frontière, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Je n'abandonnerai pas Kobané avant d'avoir versé la dernière goutte de mon sang", affirme une mère de famille, Hatice Mohammed Hussein.
- Limite des frappes -
Selon des experts et d'ex-responsables militaires américains, le sort de Kobané illustre bien les limites d'une intervention exclusivement aérienne sans appui au sol pour guider les frappes.
"Les Kurdes font face à des combattants bien organisés et bien équipés", affirme Seth Jones, un ancien conseiller militaire américain. "Il s'agit d'un problème plus large qui concerne toute la Syrie où l'intervention américaine n'est pas vraiment bien coordonnée avec des forces sur le terrain, en partie à cause du nombre pléthorique de groupes rebelles", selon lui.
Ailleurs en Syrie, une coalition de ces rebelles, parmi lesquels le front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, s'est emparé dimanche d'un plateau stratégique dans la province de Deraa (sud), à une douzaine de km du Golan, selon l'OSDH, en précisant que les combats se poursuivaient.
- Otage américain -
Après la révulsion suscitée dans le monde par la décapitation par l'EI de l'humanitaire britannique Alan Henning, les parents de Peter Kassig, un otage américain, ont imploré ses ravisseurs de "faire preuve de compassion et de libérer" leur fils.
L'EI a décapité depuis fin août deux journalistes américains et un humanitaire britannique enlevés en Syrie, en représailles aux raids américains et participation britannique à la coalition anti-jihadistes.
Londres a néanmoins affirmé qu'elle utiliserait tous ses "moyens pour vaincre cette organisation barbare".
En Irak, des bombardiers et hélicoptères américains ont mené six attaques avec des missiles contre des positions des jihadistes en Irak. Des positions de mortier au nord-est de Falloujah (centre) et des véhicules Humvee ont été visés, selon le commandement américain chargé du Moyen-Orient (Centcom). J'ai entendu Messieurs Obama et Bayden,respectivement Président et vice Président des Usa,dénoncer clairement leurs alliés arabes et Turques,quant à leurs armement et financement de DASH!Sinon,on ne peut accuser ces deux là de complots contre leurs propres alliés. |
| | | | Syrie: les jihadistes au plus près de Kobané, la Turquie aux aguets | |
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