Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Tirs au Parlement au Canada Mer 22 Oct 2014, 4:57 am
AFP 22-10-2014 - 17:38 Tirs au Parlement au Canada : un des auteurs de la fusillade tué par la police
Une vingtaine de tirs ont été entendus au Parlement à Ottawa. Un des auteurs serait mort.
Au moins un des auteurs de la fusillade mercredi matin aux abords et dans le parlement à Ottawa a été abattu dans un échange de tirs avec la police, a indiqué la télévision publique CBC.
La police traquait de un à trois individus et l'un est "probablement" sur le toit du parlement, au centre-ville de la capitale fédérale, ont indiqué des policiers. Le périmètre de sécurité a été élargi et la police a demandé à la population de s'éloigner et de rester cloîtrée.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Tirs au Parlement au Canada Mer 22 Oct 2014, 4:59 am
Un soldat canadien a été blessé par balles près du Parlement d'Ottawa.
Au moins une vingtaine de coups de feu ont été tirés mercredi matin dans l'enceinte du Parlement canadien d'Ottawa où la police traquait un ou deux hommes armés, ont raconté des témoins se trouvant à l'intérieur.
Un cameraman de Radio-Canada a pour sa part dénombré une cinquantaine de coups de feu dans le Parlement. Les médias locaux évoquaient "deux hommes portant des fusils de chasse", mais la police n'a pas encore communiqué sur ces événements.
Dans le même temps, un soldat montant la garde à l'extérieur, devant un Monument aux morts, a été gravement blessé par balles. Des ambulanciers pratiquaient un massage cardiaque.
Des commandos de la police lourdement armés ont été rapidement déployés autour du bureau du Premier ministre canadien Stephen Harper et du Parlement fédéral, qui a été bouclé. Stephen Harper a été évacué du quartier du Parlement et "est sauf", a indiqué son porte-parole Jason MacDonald sur Twitter.
Les autorités canadiennes avaient relevé mardi d'un cran le niveau d'alerte terroriste, de bas à moyen. Cette décision intervenait après qu'un jeune Québécois de 25 ans eut fauché mortellement lundi un militaire en tenue avant d'être abattu par la police, dans un geste qualifié d'acte terroriste par le gouvernement canadien.
Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : FranceR E L I G I O N : Catholique
Sujet: Re: Tirs au Parlement au Canada Mer 22 Oct 2014, 5:11 am
je suis devant bfmtv et il y a plusieurs points du Canada ( Parlement, dans un magasin, près d'un mémorial ) atteint par les terroristes.
La police a abattus 2 tireurs. Les forces militaires sont déployés autours des points attaqués.
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : FranceR E L I G I O N : Catholique
Sujet: Re: Tirs au Parlement au Canada Mer 22 Oct 2014, 3:24 pm
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Tirs au Parlement au Canada Jeu 23 Oct 2014, 7:29 am
AFP 23-10-2014 - 19:54 Canada : les deux tueurs étaient récemment convertis
Jusque là, le Canada n'avait jamais été touché par des attentats liés à l'extrémisme islamiste.
Martin Couture-Rouleau et Michael Zehaf-Bibeau sont tristement entrés dans l'histoire canadienne en perpétrant les premiers attentats islamistes au Canada. Les deux canadiens étaient en rupture avec leur famille, s'étaient récemment convertis aux thèses jihadistes et voulaient rejoindre le Moyen-Orient et le Maghreb.
Québécois de 25 ans, Martin Couture-Rouleau s'est servi de sa voiture comme d'une arme: il a foncé sur trois militaires, en tuant un et en blessant un autre, avant de s'engager dans une course-poursuite terminée dans un fossé. Cerné par la police, il s'est extirpé de son véhicule, couteau en main, et a été abattu.
Agé de 32 ans, Michael Zehaf-Bibeau a pour sa part tué avec un fusil de chasse l'un des deux militaires postés devant un monument aux morts d'Ottawa, avant de blesser un garde surveillant l'entrée du Parlement où il s'est engouffré, pour finalement être lui aussi abattu.
Jusqu'à lundi, le Canada n'avait jamais été frappé par un attentat lié à l'extrémisme islamiste. Avec sa participation à la guerre en Afghanistan, où 158 soldats canadiens sont morts entre 2003 et 2011, puis l'engagement d'Ottawa dans la campagne aérienne en Libye, en 2011, et son récent ralliement à la coalition militaire contre le groupe Etat islamique en Irak, les autorités étaient cependant bien conscientes du risque d'attaque.
Plusieurs tentatives d'attentats à la bombe ont ainsi été déjouées depuis le 11-Septembre et la police a démantelé plusieurs réseaux, qui visaient notamment le Parlement, la Bourse de Toronto ou encore un train de passagers.
La simplicité des modes opératoires retenus lundi par Martin Couture-Rouleau au sud de Montréal, puis mercredi par Michael Zehaf-Bibeau à Ottawa, soulèvent toutefois nombre de questions sur la capacité des services du renseignement à agir contre de tels "loups solitaires" qui semblent passer à l'acte sans ordres hiérarchiques, si ce n'est les appels aux meurtres lancés par des prêcheurs radicaux sur internet.
Selon les premiers éléments des enquêteurs, Couture-Rouleau et Zehaf-Bibeau ont agi sans complices, et la préméditation de leurs actes n'a pas encore été démontrée.
Les deux hommes avaient récemment été gagnés par les thèses de l'islam radical et mercredi soir Martin Couture-Rouleau a été présenté par le Premier ministre canadien Stephen Harper comme "un terroriste inspiré par le groupe armé État islamique".
Converti à l'islam il y a un an et se faisant désormais appeler "Ahmad", Couture-Rouleau professait depuis quelques mois des théories jihadistes, tant auprès de son entourage que sur internet.
Quant à l'auteur de la fusillade d'Ottawa, il se faisait de plus en plus appeler "Abdul" et avait été exclu d'une mosquée de la banlieue de Vancouver. Dans la métropole de l'ouest canadien, il s'était par ailleurs lié à Hasibullah Yusufzai, un Canadien accusé d'avoir rejoint le groupe Etat islamique en Syrie, selon le Globe and Mail.
Les deux tueurs s'étaient en outre fait retirer leur passeport par les autorités canadiennes, craignant qu'ils ne grossissent les rangs de groupes islamistes, comme 130 autres Canadiens, selon les services du renseignement.
Couture-Rouleau avait été empêché in extremis en juillet d'embarquer pour la Turquie, porte d'entrée pour la Syrie et l'Irak en guerre. Zehaf-Bibeau souhaitait pour sa part retourner en Libye, où il s'était déjà rendu et où son père avait combattu le régime Kadhafi lors de la révolution de 2011.
Les éléments recueillis par la presse locale démontrent par ailleurs une certaine solitude familiale des deux hommes. Selon le Journal de Montréal, l'ex-conjointe de Couture-Rouleau l'empêchait depuis cinq mois de voir son enfant de trois ans et cherchait à lui en retirer la garde en raison de sa conversion à l'islam.
La mère du tireur d'Ottawa a de son côté indiqué que tous les ponts étaient rompus avec son fils depuis cinq ans: "(il) était perdu et ne rentrait pas dans le moule", a-t-elle regretté.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Tirs au Parlement au Canada Sam 25 Oct 2014, 1:15 am
Le Canada veut renforcer sa lutte contre le terrorisme
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 25.10.2014 à 11h05 • Mis à jour le 25.10.2014 à 12h48
Le gouvernement conservateur du Canada voulait davantage de moyens d'action pour lutter contre le terrorisme, après le retour au pays de dizaines de Canadiens ayant combattu aux côtés de djihadistes, et les cas de jeunes en rupture se réfugiant dans l'islam radical. Les deux attaques perpétrées cette semaine, à Ottawa et au sud de Montréal, vont accélérer ses projets en cours sur le sujet.
UNE LOI POUR LE RÉFORME DU SCRS
Ces évéments ont coïncidé avec la préparation, annoncée le 16 octobre, d'un projet de loi pour renforcer les pouvoirs des services de renseignement, en mettant à jour un texte adopté en 1984 (et non révisé depuis) qui encadre le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS). Le ministre de la sécurité publique, Steven Blaney, devait présenter cette réforme aux députés mercredi 22 octobre, mais n'a pas pu le faire en raison des échanges de coup de feu survenus dans le Parlement, après qu'un tireur a tué un militaire dans le centre d'Ottawa, la capitale canadienne.
La révision de la loi de référence sur le SCRS « sera présentée très bientôt », a toutefois assuré vendredi 24 octobre le cabinet du ministre. Des sources gouvernementales ont indiqué à l'agence Reuters qu'il sera soumis au vote des députés dans la semaine du 27 octobre. Lors de la reprise des travaux parlementaires, au lendemain de l'acte « terroriste » d'Ottawa, le premier ministre canadien, Stephen Harper, avait souligné :
« Nous sommes tous troublés par le fait que les deux attentats terroristes de cette semaine étaient le fait de citoyens canadiens. De jeunes hommes qui sont nés ici, qui ont grandi ici. (...) Les lois et les pouvoirs policiers ont besoin d'être renforcés dans le domaine de la surveillance, de la détention et des arrestations. Elles ont besoin d'être beaucoup renforcées. Je promets aux députés que ce travail déjà en cours sera accéléré. »
RECOURS À LA SURVEILLANCE D'AUTRES PAYS
Selon les indications données par le ministre de la justice, Peter MacKay, le Canada va notamment chercher à légaliser le recours à des informations obtenues par des pays alliés, ce qui devrait donner davantage de latitude au SCRS pour enquêter sur des suspects de terrorisme à l'étranger.
Récemment, des tribunaux ont invité le gouvernement à clarifier les règles d'engagement du SCRS en la matière, critiquant le recours par l'agence de renseignement aux données recueillies par ses partenaires des « Five Eyes » (Royaume-Uni, Etats-Unis, Australie et Nouvelle-Zélande) pour épier les mouvements de Canadiens en dehors de leurs frontières.
« La loi [actuelle] interdit d'aller chercher des informations, même par voies détournées, sur des Canadiens si on n'a pas de mandat précis », a expliqué à l'AFP un ancien agent du SCRS. Ceci alors que 130 personnes ayant « des liens au Canada » sont actuellement à l'étranger soupçonnées de mener des activités liées au terrorisme.
Lire aussi : Attentat à Ottawa : le tireur espérait partir pour la Syrie
« PRENDRE DES MESURES PRÉVENTIVES »
Ottawa est également confronté aux cas de 80 Canadiens revenus récemment sur le territoire depuis des zones de guerre, notamment d'Irak et de Syrie, et soupçonnés d'avoir mené des activités en lien avec le terrorisme, selon les chiffres donnés par le directeur du SCRS, Michel Coulombe.
Face à ces situations, le ministre de la justice souhaite une modification du code pénal pour permettre de « prendre des mesures préventives ». Steven Blaney a justifié cette mesure sur Radio-Canada :
« Lorsqu'on a adopté la loi pour combattre le terrorisme [en 2001] nous avons prévu des dispositions (...) d'arrestations préventives et de détention ». « [Or] les seuils pour procéder à ces arrestations sont très élevés. (...) C'est certainement des choses sur lesquelles nous avons l'intention de nous pencher comme législateurs. »
LA CHARTE DES LIBERTÉS EN QUESTION
Mais les Canadiens, campés sur leur charte des libertés individuelles, hésitent à voir leurs droits réduits en raison d'un durcissement des lois pour lutter contre les actes de terrorisme. Inscrite dans la Constitution canadienne de 1982, la charte des droits et libertés est la pierre angulaire du système de justice au Canada.
Les attaques à Montréal et Ottawa ont relancé le débat de la compatibilité de cette charte avec la lutte contre le terrorisme : les partisans de la ligne dure se sont demandés publiquement si ce texte n'avait pas empêché les policiers et les services de renseignement d'arrêter les auteurs des attentats avant qu'ils ne passent à l'acte.
« On ne peut pas arrêter quelqu'un parce qu'il a des idées radicales. Ce n'est pas un crime au Canada », a répliqué une responsable de la gendarmerie royale du Canada (GRC). Arrêté alors qu'il allait s'envoler pour la Turquie, Martin Rouleau-Couture, le jeune radicalisé aux inspirations djihadistes qui a tué un militaire avec sa voiture près de Montréal, s'était vu confisquer son passeport et placer sur la liste des citoyens susceptibles d'actes terroristes.
Mais aucune loi ne permettait de le poursuivre et de l'enfermer. Tout durcissement législatif en la matière devra se conformer avec l'esprit de la charte de 1982, qui précise que les droits et libertés « ne peuvent être restreints que (...) dans des limites qui soient raisonnables et dont la justification puisse se démontrer dans le cadre d'une société libre et démocratique ».
Dans un éditorial rappelant l'esprit de cette charte, le quotidien La Presse a noté que « les lois ont déjà été changées. Encore faut-il s'en servir ». Et a rappelé qu'une personne peut être amenée devant un juge si la police a des « motifs raisonnables de croire » qu'elle commettra une action terroriste.
mick MODERATION
Date d'inscription : 10/11/2010 Messages : 7769 Pays : canadaR E L I G I O N : chrétienne
Sujet: Re: Tirs au Parlement au Canada Sam 25 Oct 2014, 3:16 am
Personne n'est à l'abri malheureusement.
Coucou Capucine
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Tirs au Parlement au Canada Sam 25 Oct 2014, 5:35 am