- CHRISTOPHEG a écrit:
- Cela fait longtemps que l'ONU a perdu toute crédibilité.
Toute? En tous cas des infos sur les armes nucléaires dans le monde:
Cinq pays sont juridiquement reconnus comme « États dotés de l'arme nucléaire » par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), voici leur arsenal en janvier 2011 :
la Russie : environ 11 000 dont 2 427 actives ;
les États-Unis : environ 8 500 dont 2 150 actives ;
la France : environ 300 dont 290 actives ;
le Royaume-Uni : 225 dont 160 actives ;
la République populaire de Chine : environ 240.
Les politologues désignent ces cinq États par le terme de « club nucléaire », qui sont également ceux qui sont membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. En 1993 il y a la suspension des essais nucléaires britanniques, russes et américains5.
La Corée du Nord est le seul pays qui ait acquis l'arme nucléaire après avoir ratifié le TNP (qu'elle avait toutefois dénoncé en 2003). Le nombre de têtes est estimé à moins d'une dizaine, dont quelques-unes seraient peut-être actives. La Corée du Nord a procédé à un essai nucléaire le 9 octobre 2006 puis a déclaré renoncer à son armement nucléaire à la suite de l'accord de Pékin du 13 février 2007. Deux ans et demi après son premier essai, la Corée du Nord annonce le 25 mai 2009 qu'elle a réalisé un second essai nucléaire souterrain. Le 12 février 2013, Pyongyang a confirmé un troisième essai nucléaire souterrain, fermement condamné par la communauté internationale.
Trois pays, non-signataires du TNP, disposant de l'arme nucléaire en janvier 2011:
l'Inde : entre 80 et 100 têtes nucléaires ; a réalisé le 18 mai 1974 son premier essai nucléaire, officiellement à but pacifique. Le 11 mai 1998, elle réalise son premier essai militaire.
le Pakistan : de 90 à 100 bombes ; a réalisé quelques jours après l'Inde, le 28 mai 1998, son premier essai nucléaire.
Israël : dispose d'un arsenal probablement de l'ordre de 200 armes nucléaires6. Le stock est supérieur à ce nombre d'après les estimations du SIPRI : selon un ancien technicien de la centrale nucléaire de Dimona, Mordechai Vanunu, Israël disposerait de plus de 200 bombes atomiques ; cette déclaration lui a valu une condamnation pour espionnage et trahison et une peine de prison de 18 ans, comme le rappelle Gordon Thomas7. La position officielle israélienne a toujours été de ne pas confirmer ni infirmer les spéculations relatives à sa possession de l'arme atomique8.
la Corée du Nord a effectué des tests nucléaires en 2006, 2009 et 2013, mais l'absence d'information ne peut confirmer l'existence d'armes opérationnelles.
Pays soupçonnés de développer un programme nucléaire militaire
L'Iran, signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui essaie depuis plusieurs années de se procurer l'énergie atomique à des fins, officiellement, civiles. Cependant plusieurs membres de la communauté internationale pensent que ce programme est utilisé pour développer l'arme nucléaire, notamment depuis la découverte de l'installation de recherche de Natanz en août 2002, qui n'avait pas été déclarée à l'AIEA. Une troïka européenne (composée de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni) s'est formée et tente de pousser l'Iran à accepter un contrôle strict de son programme civil par les experts de l'AIEA. Israël et les États-Unis pour leur part laissent planer le déclenchement de représailles militaires si l'existence d'un programme militaire venait à être confirmée. Au début du mois de janvier 2006, l'Europe et les États-Unis se sont mis d'accord pour présenter l'affaire devant le Conseil de sécurité de l'ONU. En novembre 2013, à Genève, l'Iran a signé un accord provisoire avec les 5 puissances nucléaires plus l'Allemagne en vue d'arrêter des activités nucléaires dont la limitation de l'enrichissement de l'uranium en isotope 235 à moins de 5 % la destruction par dilution de l'uranium enrichi à 20 %, l’arrêt de la construction du réacteur à eau lourde d'Arak, susceptible d'être plutonigène et l'autorisation de visites des sites nucléaires par les inspecteurs de l'AIEA.
Le Brésil est soupçonné par la communauté internationale de vouloir développer un programme nucléaire. Le président Lula a signé un accord en 2008 avec l'Argentine pour le développement conjoint d'un programme nucléaire, qui n'écarte pas un possible volet militaire (construction de sous-marins nucléaires)[réf. nécessaire]
L'Arabie saoudite est soupçonnée de vouloir développer un programme nucléaire. L'Arabie-Saoudite et le Pakistan auraient signé un accord secret sur « la coopération nucléaire » qui fournirait aux Saoudiens la technologie du nucléaire en échange de pétrole bon marché.[réf. nécessaire] Au-delà des suspicions d'accords pakistano-saoudiens sur le transfert d'une technologie nucléaire militaire vers l'Arabie saoudite, le prince saoudien Turki Al-Fayçal a annoncé début décembre 2011 la volonté de l'Arabie saoudite de se doter éventuellement d'un programme militaire afin de contre-balancer l'arsenal Israélien, ainsi que les velléités Iraniennes sur ce sujet.
La Syrie est soupçonnée par les États-Unis de vouloir développer un programme nucléaire. Un site bombardé en 2007 par l'aviation israélienne aurait pu abriter une centrale de production de plutonium9. Des traces suspectes d'uranium ont également été trouvées sur le site bombardé et sur celui d'un réacteur de recherche à Damas.
Wikipédia.