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| L'association "Le Patriarche" | |
| Auteur | Message |
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CHRISTOPHEG Co-Admin
Date d'inscription : 21/10/2013 Messages : 21899 Pays : Belgique R E L I G I O N : Trinitaire
| Sujet: L'association "Le Patriarche" Sam 18 Avr 2015, 11:58 pm | |
| Association Lucien J. Engelmajet
Joseph Engelmajer (né le 27 novembre 1920 à Francfort-sur-le-Main, Allemagne et mort le 30 août 2007, Belize), dit Lucien Engelmajer, apatride, est le fondateur de l'association Le Patriarche, destinée au soin des toxicomanes, très populaire dans les années 1970-1980 et qui a par la suite été suspectée d'être un mouvement sectaire.
En 1970, Lucien-Joseph Engelmajer s'installe au lieu-dit la Boëre à Saint-Paul-sur-Save, où, avec une douzaine de jeunes toxicomanes sans ressources, il met en place un lieu d'aide qui leur est destiné. L'association Le Patriarche est fondée le 2 mai 1974. Engelmajer en est le président-fondateur, déjà surnommé Le Patriarche[ depuis qu'il a fondé son club de poésie le "Groupe du Patriarche".
Il dispose alors de l'appui général des spécialistes dont Claude Olievenstein, Francis Curtet, Gabriel Nahas, le Pr Armengaud, Jean-Claude Chermann.
En France, les structures publiques de soins pour toxicomanes sont alors peu développées, les traitements de substitution des opiacés n'existent pas encore, et la demande de soins, forte, est renforcée par l'émergence de l'épidémie du SIDA.
Au fil des années, l'association va connaitre un important développement en France, puis dans le monde, avec plus de 210 centres dans dix-sept pays, en bénéficiant de financements institutionnels importants. Financés jusqu'à 600 lits par l'État, les centres français du Patriarche recueilleront jusqu'à près de 3 000 personnes. Les centres français seront très déficitaires et une grande partie des fonds utilisés proviendront de l'Espagne, du Portugal et de l'Italie via des comptes difficiles à contrôler en Suisse et au Luxembourg.
Des circuits d'autofinancements seront créés. Des sommes importantes circuleront ainsi attirant au passage certaines convoitises. Seul Jean-Paul Séguéla, ancien député RPR de Haute-Garonne et conseiller de Charles Pasqua au ministère de l'Intérieur pour les questions de toxicomanie jusqu'en 1995, a été inquiété.
L'association est progressivement présentée comme étant sectaire par plusieurs rapports parlementaires ainsi que par des associations anti-sectes, et les plaintes d'anciens patients se multiplient.
En 1998, il est contraint à la démission par le conseil d'administration avec le motif officiel « pour raisons de santé liées à son âge »[8]. L'association compte alors un peu plus de trois cents centres en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique Latine. L'association abandonne toute référence à son créateur et prend alors le nom de Dianova, sauf en Italie.
L'essentiel des moyens capitalisés reste au service des toxicomanes. Les responsables adoptent un fonctionnement plus traditionnel et plus respectueux des lois.
En France, un patrimoine considérable est liquidé dans la discrétion. Ainsi le domaine de Lamothe, près de Saint-Cézert aurait été vendu, sans enchères, au propriétaire du KL pour la somme de 180 000 euros, une partie du domaine aurait été revendue pour 1 million d'euros. Des dizaines de toxicomanes sont alors mis à la rue.
La Justice commence à s'intéresser aux affaires du patriarche, et celui-ci s'exile en Amérique centrale, et prend en 1998 la nationalité bélizienne.
Condamné par le tribunal correctionnel en février 2007, à Toulouse, à cinq ans de prison et 375 000€ d'amende dans un dossier où son association d'aide aux toxicomanes était accusée de dérives sectaires, abus de biens sociaux, emploi de travailleurs clandestins. Pour cette affaire, il était sous le coup d'un mandat d'arrêt international.
Il était également visé par des plaintes traitées en procédure criminelle. Il était notamment renvoyé devant la cour d'assises par la justice toulousaine pour des affaires de viols et tentatives de viols sur des mineurs qu'il a toujours niées. Parmi les parties civiles se retrouvent d'anciens proches collaborateurs de Lucien Engelmajer ayant profité de nombreux privilèges.
Engelmajer est mort en 2007 à Belize City, de complications cardiaques liées à un choc septique dû à une pneumonie, survenue lors du passage de l'ouragan Dean (à Corozal où il avait une maison). Il était soigné dans la clinique Universal Health Services Ltd. de Belize City le 30 août 2007 (certificat du Dr Jorge Hidalgo). Âgé de 86 ans et 10 mois, il était en exil depuis 1998, soit environ depuis neuf ans, afin d'échapper à la justice française.
Source : WIKIPEDIA |
| | | CHRISTOPHEG Co-Admin
Date d'inscription : 21/10/2013 Messages : 21899 Pays : Belgique R E L I G I O N : Trinitaire
| Sujet: Re: L'association "Le Patriarche" Dim 19 Avr 2015, 12:04 am | |
| Caractéristiques sectaires : ‑ Lucien Engelmajer est le « père » qui apporte secours et salut, « le patriarche » adulé par les anciens toxicomanes qui travaillent pour lui ; ‑ les hébergés des centres sont soumis à des mesures contraignantes présentées comme indispensables à leur survie. À leur arrivée, saisie de tous leurs papiers et de leur argent. Au cours du sevrage, recours éventuel à la force (la thérapie par les « baffes » et les coups, d'après des témoins), enfermement, transfert autoritaire fréquent dans un centre d'un pays étranger. Ensuite, activités non rémunérées dans les centres et à l'extérieur (travaux de réfection dans le centre d'accueil et les autres propriétés acquises, travaux agricoles et d'élevage, remise en état de meubles défectueux pour les vendre à des particuliers, récupération de denrées périmées dans des grandes surfaces, vente de journaux et de livres du Patriarche, etc.) ‑ les pensionnaires des centres sont utilisés en tant que moyens de pression, lorsque l'Association se sent menacée par le monde extérieur. Deux exemples : • quand la DDASS de Toulouse réduit ses attributions budgétaires aux centres du Patriarche, les malades manifestent dans la rue et Lucien Engelmajer parle de « suicide collectif » et de « lâchage » : « Des sous, ou je vous les lâche [...]. À Toulouse avec leurs journaux, avec leur agressivité, ils vous ennuient, déjà, mais bientôt ce sera partout, et sans capote, et sans signe de reconnaissance ! Cachez-vous, tremblez, mécréants, la colère de Dieu est proche » ; • quand le TGI de Toulouse tient séance le 21 mai 1991, une centaine de malades manifestent devant le Palais, avec banderoles : « Plus de 30 000 toxicomanes guéris par Lucien Engelmajer. En remerciement, des calomnies. Où est la justice? » ‑ La formation et la réinsertion des personnes traitées n'est pas à la hauteur des intentions manifestées. Peu ‑ ou pas du tout de préparations à des certificats et brevets professionnels dans les centres ; pas d'orientation vers des postes de travail extérieurs à l'Association ; aide matérielle inexistante, à la sortie, pour ceux qui ont pourtant travaillé dans les centres et entreprises de l'Association. Source : SOS Dérives sectaires |
| | | CHRISTOPHEG Co-Admin
Date d'inscription : 21/10/2013 Messages : 21899 Pays : Belgique R E L I G I O N : Trinitaire
| Sujet: Re: L'association "Le Patriarche" Dim 19 Avr 2015, 12:09 am | |
| Témoignage anonyme :
"Il y a une dizaine d'année, étant toxicomane à l'époque, mes parents croyant bien faire m'ont envoyée y faire un séjour.J'y suis restée 3 mois avant de parvenir à "me pirater"(comme ils disent là-bàs à la place du verbe s'enfuir).
A l'époque, en plus d'un gramme d'héroine par jour en shoot, je prenais un nombre important de tranquillisants, d'anti-dépresseurs et de somnifères.
Le jour de mon arrivée, ils m'ont tout confisqué . Résultat, je n'ai pu fermé l'oeil pendant 3 semaines malgré le travail incessant de 6 heures du matin à 23 heures que l'on était obligé d'effectuer. A la suite de cela ,j'ai eu l'impression pendant au moins 2 ans, de ne plus être la même, d'avoir perdu une partie de ma raison et surtout de ma mémoire.
Une de mes amies, dans un autre centre, est parvenue à s'enfuir alors qu'ils l'avaient emmenée dans un hôpital car elle avait volontairement cassée un carreau avec sa main.
Ceux qui s'échappent et sont rattrapés subissent des passages à tabac.
Pour ma part, j'ai reçu plus d'une gifle pendant mon séjour. Ils ont une meute de huskies dans le centre ou j'étais, qui restent toujours au chenil sans jamais pouvoir s'ébattre .La seule fois ou ils ont la chance de pouvoir courir, c'est lorsqu'on leur attache un nouvel arrivé qui ne veut pas travailler et qu'ensuite on leur ouvre la porte du box. Je ne l'ai pas vu de mes yeux mais d'autres prisonnières me l'ont assuré.
Dans le centre ou j'étais, il y avait beaucoup de séropositifs (sans parler de ceux atteints d'hépatite C) et certains d'entre eux avaient le Sida. Je pense qu'ils étaient traités par les plantes !!!
Le plus grave, c'est que beaucoup dans le centre subissent un lavage de cerveau et finissent par croire tout ce que les membres du Patriarche leur font gober.(ce qu'ils n'ont jamais réussi avec moi qui les traitais de secte).
Dès que je me suis enfuie, j'ai rechuté. Donc le patriarche ne sert à rien pour sortir de la drogue .Pour s'en sortir, comme je l'ai fais un ou deux ans plus tard, il faut un déclic (pour ma part spirituel), une décision qui ne peut venir que de soi- même. Je pense qu'il faut toucher le fond du fond pour pouvoir rebondir. Je pense l'avoir atteint même si je n'ai jamais " dealé " et ne me suis jamais prostituée. Par contre, je savais que si je continuai après 10 ans d'enfer, j'allais mourir. Et j'en ai pris conscience. Au bout de 10 ans aujourd'hui, je sais que la drogue fait parti, pour moi, définitivement du passé. Peut être que mon témoignage pourra être utile. Je voudrai savoir ou en est Le Patriarche. Je suis mal en pensant à tous ces jeunes qui y subissent les travaux forcés et qui risquent fort d'avoir la tentation de de se "pirater"." |
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