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| Questions sur la Foi et la Bible | |
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Auteur | Message |
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RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Questions sur la Foi et la Bible Mer 17 Juin 2015, 7:27 pm | |
| Rappel du premier message :
Le jugement Pourquoi JESUS dit-il à ses disciples de ne pas juger ?
« Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés ; remettez, et il vous sera remis » (Luc 6, 37). Est-il possible de mettre cette parole de l’Évangile en pratique ? N’est-il pas nécessaire de juger, si l’on ne veut pas baisser les bras face à ce qui ne va pas ? Mais cet appel de JESUS s’est profondément gravé dans les cœurs. Les apôtres Jacques et Paul, par ailleurs si différents, y font écho presque avec les mêmes mots. Jacques écrit : « Qui es-tu pour juger le prochain ? » (Jacques 4, 12). Et Paul : « Qui es-tu pour juger un serviteur d’autrui ? » (Romains 14, 4).
Ni JESUS ni les apôtres n’ont cherché à abolir les tribunaux. Leur appel concerne la vie quotidienne. Si les disciples du Christ choisissent d’aimer, ils continuent cependant à commettre des fautes aux conséquences plus ou moins graves. La réaction spontanée est alors de juger celui qui – par sa négligence, ses faiblesses ou ses oublis – cause des torts ou des échecs. Nous avons bien sûr d’excellentes raisons de juger notre prochain : c’est pour son bien, pour qu’il apprenne et qu’il progresse…
JESUS, qui connaît le cœur humain, n’est pas dupe des motivations plus cachées. Il dit : « Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ! » (Luc 6, 41). Je peux me servir des fautes des autres pour me rassurer sur mes propres qualités. Les raisons pour juger mon prochain flattent mon amour-propre (voir Luc 18, 9-14). Mais si je guette la moindre faute de mon prochain, n’est-ce pas pour me dispenser de faire face à mes propres problèmes ? Les mille défauts que je lui trouve ne prouvent pas encore que je vaux mieux que lui. La sévérité de mon jugement ne fait peut-être que cacher ma propre insécurité et ma peur d’être jugé.
À deux reprises, JESUS a parlé de l’œil « malade » ou « mauvais » (Matthieu 6, 23 et 20,15). Il nomme ainsi le regard troublé par la jalousie. L’œil malade admire, envie et juge le prochain tout en même temps. Quand j’admire mon prochain pour ses qualités mais qu’en même temps, il me rend jaloux, mon œil devient mauvais. Je ne vois plus la réalité telle qu’elle est, et il peut même m’arriver de juger un autre pour un mal imaginaire qu’il n’a jamais fait.
C’est encore un désir de domination qui peut inciter à juger. C’est pourquoi, dans le passage déjà cité, Paul écrit : « Toi, qui es-tu pour juger un serviteur d’autrui ? ». Qui juge son prochain s’érige en maître, et il usurpe, de fait, la place de Dieu. Or nous sommes appelés à « regarder les autres comme nos supérieurs » (Philippiens 2, 3). Il ne s’agit pas de se déconsidérer soi-même, mais de se mettre au service des autres au lieu de les juger.
Est-ce que renoncer à juger conduit à l’indifférence et à la passivité ?
En une même phrase, l’apôtre Paul utilise le mot juger dans deux sens différents : « Cessons de nous juger les uns les autres : jugez plutôt qu’il ne faut rien mettre devant votre frère qui le fasse buter ou tomber » (Romains 14, 13). L’arrêt des jugements mutuels ne conduit pas à la passivité, mais elle est une condition pour une activité et des comportements justes.
JESUS n’invite pas à fermer les yeux et à laisser les choses aller. Car aussitôt après avoir dit de ne pas juger, il continue : « Un aveugle peut-il guider un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous les deux dans un trou ? » (Luc 6, 39). JESUS souhaite que les aveugles soient aidés à trouver le chemin. Mais il dénonce les guides incapables. Ces guides un peu ridicules sont, selon le contexte, ceux qui jugent et condamnent. Sans renoncer à juger, il est impossible de voir clair pour entraîner d’autres sur le bon chemin.
Voici un exemple tiré de la correspondance de Barsanuphe et Jean, deux moines de Gaza du VIe siècle. Après avoir blâmé un frère pour sa négligence, Jean est peiné de le voir triste. Il est encore blessé quand, à son tour, il se sent jugé par ses frères. Pour trouver le calme, il décide alors de ne plus faire de remarques à personne, et de ne s’occuper que de ce dont il serait seul responsable. Mais Barsanuphe lui fait comprendre que la paix du Christ n’est pas dans le repli sur soi-même. Il lui cite à plusieurs reprises une parole de l’apôtre Paul : « Reprends, réprimande, exhorte, avec une patience inlassable et le souci d’instruire » (2 Timothée 4, 2).
Laisser les autres tranquilles, cela peut encore être une forme subtile de les juger. Si je ne veux m’occuper que de moi-même, serait-ce peut-être que je ne considère pas les autres comme dignes de mon attention et de mes efforts ? Jean de Gaza décide de ne plus reprendre aucun de ses frères, mais Barsanuphe comprend qu’en fait, il continue à les juger dans son cœur. Il lui écrit : « Ne juge ni ne condamne personne, mais avertis-les comme de véritables frères » (Lettre 21). C’est en renonçant aux jugements que Jean deviendra capable d’un vrai souci des autres.
« Ne portez pas de jugement prématuré, laissez venir le Seigneur » (1 Corinthiens 4, 5) : Paul recommande la plus grande retenue dans le jugement. En même temps, il demande avec insistance de se soucier des autres : « Reprenez les désordonnés, encouragez les craintifs, soutenez les faibles, ayez de la patience envers tous » (1 Thessaloniciens 5,14). Par expérience, il savait ce que reprendre sans juger pouvait coûter : « Trois années durant, nuit et jour, je n’ai cessé de reprendre avec larmes chacun d’entre vous » (Actes 20, 31). Seule la charité est capable d’un tel service.
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Auteur | Message |
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prisca* .
Date d'inscription : 05/12/2019 Messages : 2106
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Lun 07 Déc 2020, 11:05 pm | |
| - RAMOSI a écrit:
prisca a écrit,
- Citation :
- Est ce que si quelqu'un pèche il est sous la Grâce ? Oui non ?
C'est ou l'un ou l'autre.
Juste une réponse à une question essentielle.
Bien sûr que NON,
Mais qui ici dit le contraire...?
Il faut aller à la fondation et la fondation est la Crucifixion de JESUS RAMOSI et les prêtres disent une chose précise, ils disent que JESUS s'est sacrifié pour être lui accablé des péchés des hommes et par la Crucifixion DIEU fait mourir son Fils et à la fois les péchés que JESUS porte, au point même que les prêtres rajoutent que JESUS est descendu aux enfers afin de transporter tout le mal aux enfers afin que le mal soit enfermé aux enfers. Par conséquent si d'aventure tous les péchés des hommes, péchés du passé, péchés du présent lorsque JESUS est sur terre, et péchés du futur, les nôtres donc ont été transportés dans JESUS qui a payé à notre place, nous nous sommes purifiés, et en tant que tels comme d'ailleurs les protestants le disent puisque c'est pour cela, entre autres, que les protestants existent en ayant quitté le catholicisme, Luther a précisé : puisque JESUS paie à notre place les péchés, nous si nous commettons des péchés, nous n'allons pas être réprimandés par DIEU puisque DIEU a voulu que les péchés ce soit JESUS qui les endosse. Eux les protestants ils disent : SOLE FIDE Que la foi en JESUS, les oeuvres peu importe puisque pécheurs que nous sommes nous sommes admis au Paradis du fait que JESUS a payé à notre place. Donc si la Chrétienté s'est scindé car au fond il y a un problème qui divise, preuve est sous nos yeux du fait qu'une très grande partie des Chrétiens sont partis du catholicisme car pour eux il y avait une anomalie, JESUS PAIE donc peu importe le péché, nous sommes sous la GRACE disent ils parce qu'eux ont pris à la lettre que JESUS PAIE tandis que les catholiques disent que JESUS PAIE pareillement mais qu'il faut se rendre sans péché pour aller au Ciel. C'est le fondement de votre interprétation du Sacrifice de JESUS qui est porteur de controverses, de discussions, de gens qui sont en désaccord. Parce que cette manière de penser va à l'encontre de l'Evangile puisque JESUS dit que si les gens s'adonnent au péché, ils ne vont pas au Ciel. C'est la doctrine qui est ambigue et c'est pour cela que moi je me projette dans une autre explication du but de la Crucifixion de JESUS qui est de nous délivrer du joug des Romains afin d'être libres d'étudier la Bible pour savoir ce que DIEU attend de nous pour que nous méritions le Ciel. Pour moi la GRACE de DIEU c'est la Grâce du Pardon une fois que nous nous sommes rendus acceptables, sans péchés, en croyant en sa Parole, la Parole de DIEU nous étant transmise par JESUS. |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Lun 07 Déc 2020, 11:19 pm | |
| - Attila a écrit:
- @ Ramosis,
Pour moi communier dans l'esprit du christ consiste à tous les jours désirer sa présence en mon for intérieur. Comme le disent aussi les indo/bouddhiste désirer nuit et jour le divin en soi. Participer à l'œuvre de dieu en l'homme selon sa vocation naturelle. J'ai tant vu à l'œuvre de tous les jours ces chrétiens du dimanche, d'une heure, d'un instant... Tu as raison Attila, on n'est pas chrétien qu'un jour parce qu'on va à la messe et c'est cela qui fait que c'est par notre témoignage que nous pouvons nous dire "chrétiens" "voyez comme ils s'aiment"... dans l'Eglise primitive Mais c'est avec la grâce de Dieu que nous pouvons y arriver, et cette grâce, nous ne pouvons l'avoir que par la prière. |
| | | Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Lun 07 Déc 2020, 11:28 pm | |
| - Capucine a écrit:
- Attila a écrit:
- @ Ramosis,
Pour moi communier dans l'esprit du christ consiste à tous les jours désirer sa présence en mon for intérieur. Comme le disent aussi les indo/bouddhiste désirer nuit et jour le divin en soi. Participer à l'œuvre de dieu en l'homme selon sa vocation naturelle. J'ai tant vu à l'œuvre de tous les jours ces chrétiens du dimanche, d'une heure, d'un instant... Tu as raison Attila, on n'est pas chrétien qu'un jour parce qu'on va à la messe et c'est cela qui fait que c'est par notre témoignage que nous pouvons nous dire "chrétiens"
"voyez comme ils s'aiment"... dans l'Eglise primitive
Mais c'est avec la grâce de Dieu que nous pouvons y arriver, et cette grâce, nous ne pouvons l'avoir que par la prière. Vous n'y arrivrez qu'en oubliant l'image de vous même pour vous concentrer sur l'autre. D'ailleurs ce que j'appellerai l'église du bas y parvient très bien. Quant à celle du haut... L'image les assaillie pour les retenir mais l'oripeautrie à ses limites. |
| | | prisca* .
Date d'inscription : 05/12/2019 Messages : 2106 Pays : France R E L I G I O N : Religion d'Abraham
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Lun 07 Déc 2020, 11:40 pm | |
| La prière est inutile si à la base vous dites que JESUS est sacrifié d'une manière semblable au rituel que les Juifs faisaient et qui est décrit dans Lévitique 16.
J'ai pris des gants pour ne pas dire l'injure dont vous affublez JESUS et j'espère que vous allez comprendre de vous mêmes ce que vous dites en disant que JESUS est accablé des iniquités des hommes.
bouc émissaire
Je le mets loin car il ne faut pas mettre des mots injurieux à coté du Nom de JESUS. |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Lun 07 Déc 2020, 11:48 pm | |
| - prisca* a écrit:
- La prière est inutile si à la base vous dites que JESUS est sacrifié d'une manière semblable au rituel que les Juifs faisaient et qui est décrit dans Lévitique 16.
J'ai pris des gants pour ne pas dire l'injure dont vous affublez JESUS et j'espère que vous allez comprendre de vous mêmes ce que vous dites en disant que JESUS est accablé des iniquités des hommes.
bouc émissaire
Je le mets loin car il ne faut pas mettre des mots injurieux à coté du Nom de JESUS. Pas la peine de prendre des gants : Tu inventes tout, même ce qui concerne Luther. Je n'ai pas le temps ce matin, mais j'y reviendrai. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| | | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 1:43 am | |
| - prisca* a écrit:
- La prière est inutile si à la base vous dites que JESUS est sacrifié d'une manière semblable au rituel que les Juifs faisaient et qui est décrit dans Lévitique 16.
J'ai pris des gants pour ne pas dire l'injure dont vous affublez JESUS et j'espère que vous allez comprendre de vous mêmes ce que vous dites en disant que JESUS est accablé des iniquités des hommes.
bouc émissaire
Je le mets loin car il ne faut pas mettre des mots injurieux à coté du Nom de JESUS. L'injure prisca,
C'est toi qui la profère,
Lorsque tu te permets obstinément,
De réfuter tout ce qui est écrit dans les Evangiles...
Et tu démontres là par ton attitude que tu es non Chrétienne,
Et même que tu es une hérétique, car tu en as toutes les caractéristiques ! |
| | | Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645 Pays : france R E L I G I O N : Universelle
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 1:53 am | |
| - RAMOSI a écrit:
- Attila a écrit:
- @ Ramosis,
Pour moi communier dans l'esprit du christ consiste à tous les jours désirer sa présence en mon for intérieur. Comme le disent aussi les indo/bouddhiste désirer nuit et jour le divin en soi. Participer à l'œuvre de dieu en l'homme selon sa vocation naturelle. J'ai tant vu à l'œuvre de tous les jours ces chrétiens du dimanche, d'une heure, d'un instant...
Evidemment, parmi l'ensemble des Chrétiens,
Il y a ceux du dimanche,
Mais il y a aussi les autres...
Pourquoi ne voir et ne se fixer que sur le négatif ?
Et se refuser obstinément à voir ce qui est positif...
Et pour ma part, je ne pense pas que l'on puisse être Chrétien tout seul dans son coin...
Ca c'est plutôt la machine à fabriquer les sectes...
Et elles ne manquent pas !
La pensée unique c'est pas mon truc, dans tous les domaine. Dans le domaine de la religion en particulier,on appelle ça une secte. l'ECR n'échappe pas à cette règle Pour moi du moins. |
| | | prisca* .
Date d'inscription : 05/12/2019 Messages : 2106 Pays : France R E L I G I O N : Religion d'Abraham
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 2:03 am | |
| - RAMOSI a écrit:
- prisca* a écrit:
- La prière est inutile si à la base vous dites que JESUS est sacrifié d'une manière semblable au rituel que les Juifs faisaient et qui est décrit dans Lévitique 16.
J'ai pris des gants pour ne pas dire l'injure dont vous affublez JESUS et j'espère que vous allez comprendre de vous mêmes ce que vous dites en disant que JESUS est accablé des iniquités des hommes.
bouc émissaire
Je le mets loin car il ne faut pas mettre des mots injurieux à coté du Nom de JESUS.
L'injure prisca,
C'est toi qui la profère,
Lorsque tu te permets obstinément,
De réfuter tout ce qui est écrit dans les Evangiles...
Et tu démontres là par ton attitude que tu es non Chrétienne,
Et même que tu es une hérétique, car tu en as toutes les caractéristiques !
Puisque celui qui est de Dieu il ne pèche pas 1 Jean 3:6 Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu.Qui plus qu'un prêtre prie ? Et tous les prêtres prient et pourtant nombreux d'entre eux pèchent donc ce n'est pas la prière qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens car ce qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens c'est lorsque ce Chrétien se montre honorable envers DIEU en ne disant pas que DIEU est un homme, par exemple, car parmi tous les outrages, il y a celui ci et puis bien d'autres encore. |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 2:18 am | |
| - prisca* a écrit:
- Puisque celui qui est de Dieu il ne pèche pas 1 Jean 3:6
Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu.
Qui plus qu'un prêtre prie ?
Et tous les prêtres prient et pourtant nombreux d'entre eux pèchent donc ce n'est pas la prière qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens car ce qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens c'est lorsque ce Chrétien se montre honorable envers DIEU en ne disant pas que DIEU est un homme, par exemple, car parmi tous les outrages, il y a celui ci et puis bien d'autres encore.
Tous les chrétiens prient, JESUS Lui-même priait Son Père et nous a appris "le Notre Père" Ce n'est pas la peine de sortir des versets par-ci par-là, car tu n'es pas du tout inspirée par l'Esprit Saint, ça je peux te le garantir, puisque tu nies l'utilité de la prière. Et tu n'es pas du tout chrétienne. Tu es simplement malade ou sous la domination de Satan. Alors arrête ton cinéma. |
| | | Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645 Pays : france R E L I G I O N : Universelle
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 2:30 am | |
| - prisca* a écrit:
Et tous les prêtres prient et pourtant nombreux d'entre eux pèchent donc ce n'est pas la prière qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens car ce qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens c'est lorsque ce Chrétien se montre honorable envers DIEU en ne disant pas que DIEU est un homme, par exemple, car parmi tous les outrages, il y a celui ci et puis bien d'autres encore.
Tu crois que dieu est à portée d'outrage ? Que peut apporter ou retirer à une entité incree qu'aucune définition ne peut contenir ? |
| | | prisca* .
Date d'inscription : 05/12/2019 Messages : 2106 Pays : France R E L I G I O N : Religion d'Abraham
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 5:24 am | |
| - Attila a écrit:
- prisca* a écrit:
Et tous les prêtres prient et pourtant nombreux d'entre eux pèchent donc ce n'est pas la prière qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens car ce qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens c'est lorsque ce Chrétien se montre honorable envers DIEU en ne disant pas que DIEU est un homme, par exemple, car parmi tous les outrages, il y a celui ci et puis bien d'autres encore.
Tu crois que dieu est à portée d'outrage ? Que peut apporter ou retirer à une entité incree qu'aucune définition ne peut contenir ? Bien sûr et tu penses que DIEU qui parle à Moise ne lui fait pas face pour dire avec les mots qui sortent de sa bouche tout ce que Moise doit faire pour que les Juifs soient conformes à la Parole de DIEU ? Et lorsque DIEU parle à un enfant ou un autre tu penses que le dialogue qui s'instaure c'est un dialogue dénué de mots, des mots comme nous nous les connaissons, à savoir "injure, outrage, amour" etc ? Tu sembles croire que DIEU est loin de nous ? Non Dieu est Vivant et plus près que tu ne le penses, car Dieu est en chacun de nous, nuit et jour, mais DIEU ne parle qu'à ceux qui le respectent, c'est une notion vitale le respect, "fils prodigue" c'est de cela dont JESUS parle donc un "fils prodigue" doit se montrer respectueux envers DIEU et demander pardon dans les formes. Tout l'enseignement sur le respect et la morale seraient des paroles en l'air d'après toi ? Dieu est Dieu des vivants pas des morts ce qui signifie que les "vivants" savent que DIEU leur exprime son amour, tandis que les "morts" eux non puisque ce sont les pécheurs qui imaginent que DIEU est à des années Lumière de nous et qui ne se préoccupent pas de chaque individu. J'ai été comme toi avant, je me disais que DIEU doit bien avoir fort à faire plutôt que de s'occuper de ma petite personne, et j'imaginais DIEU comme tellement puissant que nous nous étions comme des grains de sable insignifiants, mais lorsque DIEU s'est manifesté à moi les premières fois, je me suis dit que j'étais si quelconque et surprise que DIEU s'occupe de mes petites préoccupations quotidiennes, j'avais honte, je disais au Seigneur que je ne méritais pas tant d'attention et de jour en jour j'ai compris que DIEU est présent dans tous les gestes de ma vie, jusqu'au haussement de cil qui veut en dire long. Tant que tu n'as pas vécu toi l'expérience de l'adoption tu ne peux pas imaginer que d'être aimé par DIEU au point que DIEU te manifeste sa présence chaque seconde. Même je te dirais que je m'occupais de déclarer la TVA d'une SCI et j'avais un crédit en report en ma faveur, une somme assez conséquente mais d'une année à l'autre j'avais complètement oublié ce report de crédit en ma faveur et le Seigneur m'a dit de penser à mettre cette somme dans ma déclaration pour la soustraire afin que le net à payer soit diminué de cette somme à mon avantage. Tout tout tout tout comme Eve qui était méticuleusement conduite par Dieu chaque jour de son existence avant la désobéissance. DIEU fait partie de notre vie, chacun de nous, sans exception. |
| | | prisca* .
Date d'inscription : 05/12/2019 Messages : 2106 Pays : France R E L I G I O N : Religion d'Abraham
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 5:35 am | |
| - Capucine a écrit:
- prisca* a écrit:
- Puisque celui qui est de Dieu il ne pèche pas 1 Jean 3:6
Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu.
Qui plus qu'un prêtre prie ?
Et tous les prêtres prient et pourtant nombreux d'entre eux pèchent donc ce n'est pas la prière qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens car ce qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens c'est lorsque ce Chrétien se montre honorable envers DIEU en ne disant pas que DIEU est un homme, par exemple, car parmi tous les outrages, il y a celui ci et puis bien d'autres encore.
Tous les chrétiens prient, JESUS Lui-même priait Son Père et nous a appris "le Notre Père"
Ce n'est pas la peine de sortir des versets par-ci par-là, car tu n'es pas du tout inspirée par l'Esprit Saint, ça je peux te le garantir, puisque tu nies l'utilité de la prière.
Et tu n'es pas du tout chrétienne. Tu es simplement malade ou sous la domination de Satan. Alors arrête ton cinéma. Il faut être respectueux envers NOTRE PERE. Dire que DIEU est face à une humanité tellement pécheresse qu'IL décide d'envoyer son Fils afin que le Fils soit torturé pour qu'il paie Lui la dette des hommes c'est mal connaitre DIEU d'abord et c'est injurieux car cela veut que DIEU a créé l'homme incapable de pouvoir écouter ses Lois ? Que DIEU a fait passer les Juifs de l'Egypte jusqu'en Judée en ayant consacré tant d'effort pour les éduquer et finalement DIEU s'avoue comme désemparé en s'apercevant qu'au bout du compte, non, nonnnn ces hommes là je les ai mal conçus, j'ai fait tout cela pour rien, donc envoyons notre fils, lui qui est bon paiera, tous les péchés des hommes puisqu'eux sont incapables de m'écouter, j'ai remué CIEL et TERRE pour tout légiférer, mais au bout du compte j'aurais dû créer des neurones supplémentaires aux humains cela m'aurait évité tant de tracasseries inutiles ........................etc etc... Pourtant la perfection de DIEU est SI visible que jamais l'homme n'aurait dû dire que DIEU changerait d'avis et renoncerait à ce que les hommes s'illustrent dans le bien, mais qu'à la place son Fils sera sacrifié et soufrira afin que LE PERE y trouve sa Justice qu'Il a perdue car les hommes ne sont pas des justiciables dignes de ce nom... Combien de blasphèmes tu peux compter dans ta doctrine ? Des blasphèmes à la pelle.... Et blasphémer contre DIEU a pour conséquence de fâcher DIEU contre les hommes qui ne disent pas que TOUT EST PARFAIT lorsque Dieu entreprend tout coule de source et jamais DIEU n'envoie un Fils pour rattraper l'incapacité des humain. Vous êtes des incapables............... allez.... j'envoie mon FILS qui Lui est aux antipodes de la race humaine ainsi par sa Souffrance LUI qui est Saint, je vais contrebalancer en mettant en lui tous vos péchés messieurs les humains, et voilà le tour est joué, vous je vous pardonne.... Même pas un péplum n'aurait été écrit de cette façon, le cinéaste n'aurait pas cru au scénario trop bizarre.... |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 6:19 am | |
| - prisca* a écrit:
- Spoiler:
- Capucine a écrit:
Tous les chrétiens prient, JESUS Lui-même priait Son Père et nous a appris "le Notre Père"
Ce n'est pas la peine de sortir des versets par-ci par-là, car tu n'es pas du tout inspirée par l'Esprit Saint, ça je peux te le garantir, puisque tu nies l'utilité de la prière.
Et tu n'es pas du tout chrétienne. Tu es simplement malade ou sous la domination de Satan. Alors arrête ton cinéma. Il faut être respectueux envers NOTRE PERE. Dire que DIEU est face à une humanité tellement pécheresse qu'IL décide d'envoyer son Fils afin que le Fils soit torturé pour qu'il paie Lui la dette des hommes c'est mal connaitre DIEU d'abord et c'est injurieux car cela veut que DIEU a créé l'homme incapable de pouvoir écouter ses Lois ? Que DIEU a fait passer les Juifs de l'Egypte jusqu'en Judée en ayant consacré tant d'effort pour les éduquer et finalement DIEU s'avoue comme désemparé en s'apercevant qu'au bout du compte, non, nonnnn ces hommes là je les ai mal conçus, j'ai fait tout cela pour rien, donc envoyons notre fils, lui qui est bon paiera, tous les péchés des hommes puisqu'eux sont incapables de m'écouter, j'ai remué CIEL et TERRE pour tout légiférer, mais au bout du compte j'aurais dû créer des neurones supplémentaires aux humains cela m'aurait évité tant de tracasseries inutiles ........................etc etc... Pourtant la perfection de DIEU est SI visible que jamais l'homme n'aurait dû dire que DIEU changerait d'avis et renoncerait à ce que les hommes s'illustrent dans le bien, mais qu'à la place son Fils sera sacrifié et soufrira afin que LE PERE y trouve sa Justice qu'Il a perdue car les hommes ne sont pas des justiciables dignes de ce nom... Combien de blasphèmes tu peux compter dans ta doctrine ? Des blasphèmes à la pelle.... Et blasphémer contre DIEU a pour conséquence de fâcher DIEU contre les hommes qui ne disent pas que TOUT EST PARFAIT lorsque Dieu entreprend tout coule de source et jamais DIEU n'envoie un Fils pour rattraper l'incapacité des humain. Vous êtes des incapables............... allez.... j'envoie mon FILS qui Lui est aux antipodes de la race humaine ainsi par sa Souffrance LUI qui est Saint, je vais contrebalancer en mettant en lui tous vos péchés messieurs les humains, et voilà le tour est joué, vous je vous pardonne.... Même pas un péplum n'aurait été écrit de cette façon, le cinéaste n'aurait pas cru au scénario trop bizarre....
Le problème, prisca,
C'est que ta théologie à la sauce prisca,
Ne correspond pas à ce que nous disent les Evangiles...
Et nous les Chrétiens, nous sommes fidèles au Message que JESUS nous a donné !
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| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 7:00 am | |
| - Prisca a écrit:
- Combien de blasphèmes tu peux compter dans ta doctrine ? Des blasphèmes à la pelle....
tu as compté les tiens ? c'est avec un tracto-pelle qu'il faudrait les ramasser. Tu ne pries pas et tu te dis inspirée ? dis nous par qui ? |
| | | HOSANNA Co-Admin
Date d'inscription : 08/08/2010 Messages : 55310 Pays : france R E L I G I O N : CHRETIEN
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 7:49 am | |
| - prisca* a écrit:
- La prière est inutile si à la base vous dites que JESUS est sacrifié d'une manière semblable au rituel que les Juifs faisaient et qui est décrit dans Lévitique 16.
J'ai pris des gants pour ne pas dire l'injure dont vous affublez JESUS et j'espère que vous allez comprendre de vous mêmes ce que vous dites en disant que JESUS est accablé des iniquités des hommes.
bouc émissaire
Je le mets loin car il ne faut pas mettre des mots injurieux à coté du Nom de JESUS. Personne ne t'oblige à accepter l'Ecriture . |
| | | HOSANNA Co-Admin
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 7:51 am | |
| - prisca* a écrit:
- RAMOSI a écrit:
L'injure prisca,
C'est toi qui la profère,
Lorsque tu te permets obstinément,
De réfuter tout ce qui est écrit dans les Evangiles...
Et tu démontres là par ton attitude que tu es non Chrétienne,
Et même que tu es une hérétique, car tu en as toutes les caractéristiques !
Puisque celui qui est de Dieu il ne pèche pas 1 Jean 3:6 Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu.
Qui plus qu'un prêtre prie ?
Et tous les prêtres prient et pourtant nombreux d'entre eux pèchent donc ce n'est pas la prière qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens car ce qui permet de dire qu'un Chrétien est le meilleur des Chrétiens c'est lorsque ce Chrétien se montre honorable envers DIEU en ne disant pas que DIEU est un homme, par exemple, car parmi tous les outrages, il y a celui ci et puis bien d'autres encore.
Voir la parabole du Publicain . |
| | | HOSANNA Co-Admin
Date d'inscription : 08/08/2010 Messages : 55310 Pays : france R E L I G I O N : CHRETIEN
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 08 Déc 2020, 7:53 am | |
| - Prisca a écrit:
- Combien de blasphèmes tu peux compter dans ta doctrine ? Des blasphèmes à la pelle....
Et blasphémer contre DIEU a pour conséquence de fâcher DIEU contre les hommes qui ne disent pas que TOUT EST PARFAIT lorsque Dieu entreprend tout coule de source et jamais DIEU n'envoie un Fils pour rattraper l'incapacité des humain.
Vous êtes des incapables............... allez.... j'envoie mon FILS qui Lui est aux antipodes de la race humaine ainsi par sa Souffrance LUI qui est Saint, je vais contrebalancer en mettant en lui tous vos péchés messieurs les humains, et voilà le tour est joué, vous je vous pardonne....
Même pas un péplum n'aurait été écrit de cette façon, le cinéaste n'aurait pas cru au scénario trop bizarre... Alors va regarder des films et laisse l'Ecriture à ceux qui en tiennent compte . |
| | | RAMOSI Co-Admin
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 12 Jan 2021, 10:01 pm | |
| Textes Bibliques commentés2021 janvier - Citation :
- Je suis la Vie : Jean 11, 21-27
Marthe dit à JESUS : » Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! Mais je sais que, maintenant encore, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera. » JESUS déclara : « Ton frère ressuscitera. » Marthe répondit : « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection des morts, au dernier jour. » JESUS ajouta : « Moi je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » – « Oui, Seigneur, déclara-t-elle, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. » (Jean 11,21-27) Quand JESUS arrive à Béthanie, quatre jours après la mort de Lazare, sa sœur Marthe va à sa rencontre. Ayant auparavant informé JESUS que Lazare était malade, elle l’attend avec impatience, avec sa sœur Marie. « Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! » lui dit-elle à brûle-pourpoint. Elle ne comprend pas pourquoi JESUS a pris tellement de temps. Puis elle ajoute cette phrase intrigante : « Mais je sais que, maintenant encore, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera. » En Palestine au premier siècle, les croyants juifs ne se faisaient pas tous la même idée concernant la résurrection. Certains, comme les Sadducéens, niaient complètement la possibilité d’une résurrection, ou du moins le fait qu’on pouvait en dire quoi que ce soit. D’autres, comme les Pharisiens, y croyaient à une résurrection mais n’étaient pas tous d’accord sur sa signification, par exemple si tout le monde ressuscitera ou si elle concerne notre être tout entier, corps et âme. Que veut alors dire Marthe, en disant que Dieu donnera à JESUS tout ce qu’il demande ? JESUS devrait-il, selon elle, ressusciter Lazare d’entre les morts ? L’échange qui suit semble l’exclure. Quand JESUS répond : « Ton frère ressuscitera », elle dit « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection des morts, au dernier jour ». Marthe croit à la résurrection au dernier jour et pourtant, avec son frère gisant dans la tombe, elle parle comme si tout n’était pas fini, même en ce moment. Elle semble croire une chose et puis et en même temps, grâce à ce qu’elle a vu et connu de JESUS, aller au-delà de ce qu’elle croit consciemment. La réponse de JESUS à Marthe est une des phrases les plus étonnantes, les plus incisives de tous les évangiles. « Je suis la résurrection et la vie », lui dit JESUS. Avec JESUS, la résurrection entre dans le présent. « Je suis. » Ces mots sont lourds de sens, évoquant les paroles de Dieu à Moïse au chapitre 3 du livre de l’Exode, lors du récit du buisson ardent, « je suis qui je suis ». Le même Dieu est présent et à l’œuvre ici et maintenant, en JESUS. JESUS poursuit : « Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. » Ce n’est pas une phrase facile à saisir, mais nous pouvons la comprendre en réalisant que le mot « mourir » est utilisé ici de deux façons différentes. D’abord (« s’il meurt ») il se réfère à la mort physique. Ensuite il s’agit de la séparation ultime d’avec Dieu et d’avec la vie, après la mort physique (« ne mourra jamais »). Si tu crois en moi, dit JESUS, tu commenceras une vie nouvelle dès maintenant. La résurrection n’est pas seulement pour plus tard. Et quand tu mourras tu ne seras pas séparée de Dieu, ni de la vie, donc tu vivras. « Crois-tu cela ? » demande JESUS. Marthe répond que oui, mais puis elle va plus loin, faisant allusion non pas à ce qu’il dit mais à celui qu’il est. Oui, dit-elle, « je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde ». JESUS parle sans ambages. Il nous parle de choses importantes mais nous devons nous rendre compte que ces choses sont à la limite de ce qu’on peut imaginer et croire. Dieu doit nous y faire enter, pas à pas, comme il a fait avec Marthe et Marie. - Comment décrirais-tu foi de Marthe ? Qu’a-t-elle vue en JESUS afin de lui parler comme elle le fait ? - Où en es-tu, personnellement, dans ta foi à la résurrection ? Ce récit t’aide-t-il à faire un pas de plus ? Lequel ? |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Ven 19 Fév 2021, 8:16 pm | |
| 2021 février - Citation :
- Tous dans le même bateau : Marc 4, 35-41
Le soir de ce même jour, JESUS dit à ses disciples : « Passons de l’autre côté du lac. » Ils quittèrent donc la foule ; les disciples emmenèrent JESUS dans la barque où il se trouvait encore. D’autres barques l’accompagnaient. Et voilà qu’un vent violent se mit à souffler, les vagues se jetaient dans la barque, à tel point que, déjà, elle se remplissait d’eau. JESUS dormait sur un coussin, à l’arrière du bateau. Ses disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous allons mourir ! Cela ne te fait rien ? » JESUS, réveillé, menaça le vent et dit au lac : « Silence ! tais-toi ! » Alors le vent tomba et il y eut un grand calme. JESUS dit aux disciples : « Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Mais ils éprouvèrent une grande frayeur et ils se disaient les uns aux autres : « Qui est donc celui-ci, pour que même le vent et les flots lui obéissent ? » (Marc 4, 35-41 Se trouver sur un petit bateau en pleine mer peut être paisible et rafraîchissant. Vous contrôlez votre environnement immédiat. Vous êtes hors de l’agitation du monde, et pourtant rien n’interrompt votre vision jusqu’à l’horizon. Cependant, si une tempête survient, le bateau se révèle tout à coup bien petit et fragile, entouré d’un chaos mortel. Lors des restrictions de mouvement imposées cette année partout dans le monde, certains ont vécu tout à la fois un rafraîchissement pacifiant et une incertitude incontrôlable. Mais de nombreuses personnes, en particulier les pauvres, y ont expérimenté une menace dévastatrice pour leur vie plutôt qu’une paix. Comme l’a dit le Pape François, il faut nous rendre compte que nous sommes tous dans le même bateau et que l’humanité a un besoin urgent de trouver une solidarité sans précédent. Nous sommes la première génération à réaliser clairement que toute notre planète est comme un petit bateau et que la façon dont l’humanité vit inflige à notre environnement un dommage qui peut devenir irréparable. Pour changer cela ensemble, nous avons besoin de la même solidarité que celle qui conduit à la justice humaine. JESUS demande à traverser le lac pour aller de l’autre côté. C’est sa première visite dans un territoire habité par des non-juifs, le premier signe clair que sa vie apportera un changement non seulement en Israël mais dans le monde entier. La tempête qui éclate sur le lac représente la barrière à travers laquelle JESUS passe pour aller vers toute l’humanité, comme un avion franchissant le mur du son. Il y eut auparavant un autre homme à qui Dieu demanda d’aller prêcher la repentance hors d’Israël, ce fut le prophète Jonas. Il prit alors un bateau pour fuir Dieu. Sur ce bateau, lui aussi dormit profondément pendant une tempête jusqu’à ce qu’il soit réveillé par d’autres passagers. Il fut jeté par-dessus bord et, supposé mort, il revint à la vie après trois jours. JESUS interprète ce retour de Jonas comme un signe de sa propre mort et de sa résurrection (Matthieu 12, 38-40). Dans cette histoire, il s’agit également de l’incompréhension des disciples, qui ne comprennent pas pleinement l’identité de JESUS. Et pourtant ils ont été si fortement attirés par JESUS qu’ils ont tout quitté et l’ont suivi. Pour autant que nous puissions le dire, les disciples n’en appellent pas à JESUS en pensant qu’il pourra changer la situation. Les mots qui sortent de leur bouche sont : « Cela ne te fait rien ? » Dans une situation où ils pensent qu’ils vont mourir, il devient urgent pour eux de savoir s’ils comptent vraiment pour JESUS ou s’il est indifférent à chacune de leurs vies. Marthe pour sa part avait dit les mêmes paroles à JESUS : « Cela ne te fait-il rien que ma sœur m’ait laissé faire tout le travail ? » (Luc 10, 40.) Quand nous essayons de suivre JESUS, il y aura aussi pour nous des moments où nous serons vulnérables, blessés ou en danger, et une attitude semblable pourra surgir en nous. L’important sera que nous l’exprimions au Christ dans la prière, comme l’ont fait les disciples et Marthe. Une fois que JESUS a parlé et que tout devient calme, il demande à ses disciples : « Pourquoi avez-vous peur ? », Non pas : pourquoi aviez-vous peur ? mais pourquoi avez-vous ? Il leur demande non seulement de réfléchir à leur impuissance face à la terreur de la tempête, mais aussi de réaliser plus profondément qui ils ont choisi de suivre. JESUS dit à la tempête : « Silence ! tais-toi ! » et, voyant l’effet de ces mots, les disciples se disent : « Qui est donc celui-ci ? » Même si ce ne sont pas exactement les mêmes paroles, nous pouvons garder dans nos cœurs celles du Psaume 46. Après avoir évoqué les tempêtes, la guerre et le chaos, ce psaume nous dit que Dieu est avec nous en dépit de tout : « Arrêtez, et reconnaissez que moi je suis Dieu ! » (Psaume 46, 11). - Que puis-je faire pour contribuer à la construction de la solidarité ? - À quelles difficultés (« tempêtes ») devrai-je faire face si je commence à bâtir une communauté avec des personnes qui sont en dehors de ma zone de confort ? - Qui peut se tourner vers nous et nous demander : « Cela ne te fait rien si je suis en difficulté ? » Comment pouvons-nous répondre ? |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Sam 27 Mar 2021, 8:10 pm | |
| Textes Bibliques commentés2021 mars - Citation :
- Une promenade contemplative : Genèse 3, 8
« Le Seigneur Dieu se promenait dans le jardin à la brise du jour. » (Genèse 3, 8) La promenade, c’est quand on a fini le travail et les tâches domestiques. C’est faire quelques pas dehors pour le plaisir et non pour un but précis. On quitte son poste ou sa maison, on change d’environnement. Pour un moment, il n’y a plus d’autre urgence ou nécessité, on se rend disponible, sans fixer un but trop précis qui accaparerait son attention. L’auteur de ce récit biblique très ancien décrit un Dieu qui marche sans objectif utilitaire, gratuitement. Il profite d’un moment agréable et du jardin. Après les heures de touffeur brûlante, la brise se lève et rafraîchit. Dieu n’est pas seulement le créateur, toujours à œuvre, qui « ne dort ni ne sommeille » (Psaume 121, 4). Il s’est reposé le septième jour en suspendant toute activité et il a instauré le Sabbat. Libéré de la tension et de la concentration qu’implique le geste créateur, Dieu prend le temps de reconnaître, d’apprécier la beauté et la bonté de la nature. Il y trouve une joie, un plaisir. Pour reconnaître chaque élément et chaque vivant, il faut se déplacer et s’en rapprocher. Il faut aussi prendre du recul pour les considérer dans leur globalité et dans leurs relations mutuelles. Ils sont très nombreux. Dieu va vers chacun. Dieu se promène dans le jardin, une partie de la création cultivée par les humains. Y sont rassemblées différentes plantes pour leur beauté ou la nourriture qu’elles produisent. Le travail de l’homme qui cultive la nature est aussi la joie et le plaisir de Dieu. Il vient à la rencontre de l’être humain, il se transporte pour être près de lui. Il espère une relation avec lui. S’il y a, pour Dieu comme pour l’être humain, du sens à créer, à travailler, à embellir et faire porter du fruit, il y a aussi du sens dans la suspension de cet ouvrage, à se rendre disponible pour en reconnaître et en apprécier la beauté, la valeur. Dieu peut dire à chacun « Tu es bon ». Mais aussi « Je me souviens bien de toi. Je te porte en moi, je te reconnais. Je t’ai créé, je t’ai modelé et t’ai donné une existence autonome. Tu as une valeur unique. J’espère que tu vas le reconnaître toi aussi. J’espère que l’homme et la femme va le reconnaître ». Cela nourrit une relation. Dieu n’est pas présent dans la matière de la création dont il a confié le soin à l’être humain. Mais la création rappelle l’intention du créateur. Elle en porte la mémoire et atteste de sa volonté, de son attente, de son don. La création porte avec elle la présence du créateur, non matérielle, mais relationnelle pour celui qui, au-delà d’une observation ou d’une contemplation, se souvient de son origine et de sa destination dans le dessein de Dieu. Au delà de la beauté physique ou de l’appréciation utilitaire, l’émerveillement peut alors alimenter gratitude et relation avec Dieu. Si le Créateur a pris plaisir à marcher dans le jardin, ne reste-t-il pas, pour nous, quelque-chose de divin à nous promener dans un environnement naturel si nous nous rappelons qu’il est créé et remis à notre responsabilité ? - Quand ai-je l’occasion de suspendre mes activités pour apprécier un environnement naturel et un entourage humain ? - Quelle parole biblique m’aide-t-elle à lier mon émerveillement devant la beauté de la création à l’intention du Créateur ? - Avec qui puis-je partager mon regard sur la création ? Comment éveiller chez d’autres une attention contemplative à notre environnement naturel et humain ? |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Sam 08 Mai 2021, 8:27 pm | |
| Textes Bibliques commentés2021 mai - Citation :
- Joseph accepte JESUS comme son fils : Matthieu 1, 18-25
Voici dans quelles circonstances JESUS Christ est né. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; mais avant d’habiter ensemble, elle se trouva enceinte par l’action de l’Esprit saint. Joseph, son fiancé, était un homme droit et ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la renvoyer en secret. Comme il y pensait, un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, descendant de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme, car l’enfant qui a été conçu en elle vient de l’Esprit saint. Elle mettra au monde un fils, et tu l’appelleras JESUS, car il sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait dit par le prophète : « La vierge sera enceinte et mettra au monde un fils, et on l’appellera Emmanuel », ce qui se traduit “Dieu est avec nous”. Quand Joseph se réveilla, il agit comme l’ange du Seigneur le lui avait ordonné et il prit sa femme Marie chez lui. Mais il n’eut pas de relations sexuelles avec elle avant le temps qu’elle ait mis au monde un fils, que Joseph appela JESUS. (Matthieu 1, 18-25) Le premier chapitre de l’Évangile selon Matthieu commence par la généalogie de JESUS (en grec « genèse »). L’évangéliste nous montre que JESUS est le Messie qui descend de David et d’Abraham. Notre passage raconte comment la naissance (encore une fois « genèse » en grec) de JESUS a eu lieu. Ce mot « genèse » nous reporte aux commencements, à l’œuvre de la création par Dieu. Ce qui va arriver fait partie de cette création continue et, en même temps, est en continuité avec les promesses à Abraham et à David. Ici, comme au commencement, l’Esprit est à l’œuvre, nous conduisant à une étape nouvelle du déploiement de la puissance créatrice de Dieu et à l’accomplissement de ses promesses dans l’histoire du salut. Et pourtant, tout de suite nous sommes introduits dans la vie quotidienne, remplie de défis et de questions, d’une femme fiancée à un homme. Dieu vient dans leurs existences pour commencer cette nouvelle création et accomplir la promesse. Dieu entre dans le quotidien et l’ordinaire pour former et transformer. Dieu est déjà « avec eux » dans leur vie courante, il continue à créer en eux et par eux. C’est Marie qui est nommée d’abord et garde sa place principale, mais Matthieu situe Joseph à côté d’elle. Marie est enceinte par l’action créatrice de l’Esprit Saint. Comment Joseph va-t-il réagir à cette nouvelle surprenante ? On nous dit que Joseph est un homme intègre et fidèle à sa foi. Grâce à cet enracinement, il est prêt à agir. Il avait déjà décidé ce qu’il devait faire pour protéger Marie de la honte, d’une façon peut-être étonnante pour notre mentalité moderne. Mais Dieu lui parle par un messager pendant un rêve. Plutôt que de se laisser enfermer dans sa peur, il se trouve maintenant capable d’accepter pleinement la situation dans laquelle il se trouve. Il prendra Marie comme sa femme. L’appel de Dieu transforme les situations et les vies. Le récit nous fait comprendre que la situation n’est pas facile ni pour Marie ni pour Joseph. Joseph est un homme droit, on nous dit. Mais l’appel de Dieu transforme l’idée qu’il se fait de la justice. De cette façon Joseph entre dans la sainteté, se découvrant détaché de sa manière habituelle de penser. Et il est sûrement touché par le désir de Dieu que l’enfant « sauve son peuple de ses pécheś ». Car c’est la miséricorde de Dieu qui est à l’œuvre. C’est cette miséricorde qui transforme Joseph. Donc le récit est plein de surprises. En même temps il n’est l’est pas vraiment parce qu’il raconte l’accomplissement de ce qui était écrit par les prophètes. Citant Ésaïe, Matthieu voit l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu en JESUS. Ésaïe a vu venir l’âge nouveau. Ce qu’Ésaïe a discerné comme une promesse, Matthieu le montre comme le présent. La naissance de JESUS sera un signe de la présence de Dieu et la réalisation de son projet pour tous les humains. L’enfant reçoit deux noms : « Dieu avec nous » et « Dieu sauve ». Et Joseph doit adopter l’enfant. Dieu sera avec Joseph et Joseph est transformé par l’amour miséricordieux de Dieu. - Comment Dieu continue-t-il à créer dans ma vie quotidienne ? - Comment est-ce que je réagis quand mes idées de justice et de droit, même enracinées dans ma compréhension de la foi, sont mises en cause par la miséricorde de Dieu ? - Contemple simplement les noms « Dieu avec nous » et « Dieu sauve » et la promesse qu’ils contiennent, promesse incarnée dans la naissance de l’enfant de Marie et de Joseph. |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 15 Juin 2021, 5:57 pm | |
| 2021
juin - Citation :
- Hospitalité : Genèse 18, 1-8
L’Éternel apparut à Abraham parmi les chênes de Mamré, alors qu’il était assis à l’entrée de sa tente pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux et vit trois hommes debout non loin de lui. Quand il les vit, il courut depuis l’entrée de sa tente à leur rencontre et se prosterna jusqu’à terre. Il dit : « Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas loin de ton serviteur. Permettez qu’on apporte un peu d’eau pour vous laver les pieds et reposez-vous sous cet arbre. J’irai prendre un morceau de pain pour vous restaurer, puis vous continuerez votre route, car c’est pour cela que vous passez près de votre serviteur. » Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. » Abraham s’empressa d’aller trouver Sara dans la tente et dit : « Prends vite 22 litres de fleur de farine ! Pétris-la et fais des gâteaux. » Abraham courut à son troupeau, prit un veau tendre et bon et le donna à un serviteur qui se dépêcha de le préparer. Il prit encore du lait caillé et du lait, avec le veau qu’on avait préparé, et il les mit devant eux. Il se tint lui-même debout à leurs côtés, sous l’arbre, et ils mangèrent. (Genèse 18, 1-8) S’appuyant sur l’appel de Dieu, Abraham a quitté « son pays, sa parenté et la maison de son père » (Genèse 12, 1) pour résider en étranger dans un pays que Dieu lui a indiqué. Il laisse toute prétention à la propriété pour ne vivre que du don reçu. Dieu le promet à une fraternité universelle, « par toi se béniront tous les clans de la terre » (Genèse 12, 3). Ce récit de l’hospitalité d’Abraham rappelle au croyant qu’accueillir l’étranger, c’est accueillir Dieu. Dieu attache une bénédiction à l’accueil de l’étranger comme il attache une malédiction à l’abus de l’étranger dans le récit du Loth et du Sodome (Genèse 19), construit en parallèle. Se faire serviteur de l’étranger, l’aimer comme son prochain c’est la foi en action. Au delà d’une invitation à la générosité, ce récit dévoile le sens de l’hospitalité. Abraham accueille les trois voyageurs comme si c’était Dieu lui-même qui le visitait. Il court à leur rencontre, se prosterne en profond respect et les appelle « Seigneur » ! Pas d’interrogation pour identifier leur nom, leur origine ou le but de leur voyage, pas de diplomatie ni de séduction. Ils ne sont en rien réduits et gardent tout leur mystère. La foi vécue permet à Abraham de laisser l’autre entièrement libre et de le respecter dans son altérité. Abraham invite délicatement les voyageurs et se fait leur serviteur. Il est modeste dans ses paroles, proposant « un peu d’eau pour se laver les pieds et du pain ». Mais il pratique une grande générosité : 22 litres de farine, un veau, du fromage et du lait pour trois. Il y a de quoi manger pour plusieurs jours ! Lui qui, étranger lui-même, reçoit tout comme don, atteste ici de sa foi vivante en Dieu par cette générosité envers les étrangers. La venue des voyageurs donne à Abraham l’occasion d’élargir son regard, d’embrasser plus largement. Il n’a pas l’attitude d’un maître des lieux qui accorde un peu de temps entre ses occupations, qui reçoit les salutations, les cadeaux, les marques de révérences attestant des intentions pacifiques des visiteurs, qui accorde son autorisation au voyageurs pour transiter sur ses terres. C’est un renversement des attitudes qui dit ce qui est profondément en jeu dans l’hospitalité et dans la relation avec un étranger. Abraham commande à sa femme et à son serviteur comme un supérieur, mais il se fait serviteur des visiteurs. Ceux qui sont accueillis bénéficient de sa généreuse hospitalité. Ils acceptent l’eau, la nourriture, l’abri pour un repos ou le toit pour la nuit. Mais avant même de contracter cette dette, ils remettent leurs personnes, leurs vies dans les mains de leur hôte. « Nous croyons que tu ne vas ni nous empoisonner ni nous voler pendant notre repos. Nous te faisons responsable de nos personnes. Nous sommes à ta merci. Nous te croyons digne de confiance ». Celui qui accueille répond de leur sécurité, de leur intégrité. Cette responsabilité le grandit. Elle publie qu’il est digne de reconnaissance. Il gagne en considération. « Nous dirons ailleurs le bien que tu nous as fait, nous dirons du bien de toi, ton nom sera attaché à cette bénédiction ». Ainsi celui qui offre son accueil voit grandir son crédit, sa dignité, sa considération bien au-delà du cercle de ses familiers. - Dans quel récit évangélique JESUS comble-t-il ceux qui lui offrent l’hospitalité ? - Comment le Christ m’accueille-t-il aujourd’hui ? - A quelle occasion m’a-t-il été donné de recevoir l’hospitalité ou l’aide de personnes inconnues ? - Comment puis-je accueillir chez moi ou dans ma communauté des étrangers ou des pauvres ? |
| | | RAMOSI Co-Admin
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Ven 30 Juil 2021, 8:55 pm | |
| 2021
juillet - Citation :
- Psaume 37
Lutter avec un cœur en paix
Ne t’enflamme pas contre les méchants,
ne fais pas de zèle contre les criminels,
car ils se faneront aussi vite que l’herbe,
et comme la verdure, ils se flétriront.
Compte sur le Seigneur et agis bien
pour demeurer dans le pays et paître en sécurité.
Fais tes délices du Seigneur,
il te donnera ce que ton cœur demande. [...]
(Psaume 37) L’une des questions les plus graves qui nous préoccupent dans la vie est de savoir pourquoi il y a tant de mal dans le monde. Il est horrible de voir tant d’injustice, tant de souffrances imméritées ; de voir que des gens sans scrupules ou mal intentionnés ont le dessus ; de voir des problèmes urgents que personne ne semble prendre au sérieux. Nous pouvons être tentés de réagir par la frustration, la colère, la déception ou le désespoir. Beaucoup d’entre nous ont probablement réagi de cette façon à certaines situations de l’année passée. La Bible prend cette question très au sérieux. C’est le thème principal du livre de Job, du récit de l’Exode, et de beaucoup de prophètes. C’est un des problèmes discuté dans l’Évangile. C’est le sujet de ce psaume. Il est normalement sain de réagir à une injustice par la colère, surtout si cela nous motive à intervenir et à chercher une solution. Mais notre colère peut aussi se retourner contre nous-mêmes, surtout s’il n’est pas possible d’agir, ou pas tout de suite : et ce genre de colère frustrée peut être destructrice. L’auteur du Psaume 37 parle à quelqu’un – peut-être à lui-même – qui est tenté par ce genre de réponse destructrice. Le psaume est assez long. Dans le texte original hébreu, chaque groupe de versets commence par les lettres successives de l’alphabet, comme pour dire : « Nous devons prendre le temps d’examiner ce qui se passe sous tous les angles possibles. » Il faut du temps pour répondre à nos interrogations sur la réussite du mal et pour trouver la bonne manière de gérer la colère et la frustration. Nous sommes invités à lire le psaume lentement, peut-être à en inventer une mélodie pour le chanter, et à en adresser les mots à notre propre cœur. Il est significatif que le psaume ne cherche pas à nous consoler en disant que ce qui nous trouble n’est pas sérieux. Il n’affirme pas que le mal n’est pas, après tout, si grave que cela. Le langage qu’il utilise est très fort, voire choquant à certains moments. Les personnes responsables de situations maléfiques sont regroupées sous les termes de « méchants » ou d’« impies ». Aujourd’hui on parlerait de « mal » ou d’« injustice » mais, la plupart du temps, la Bible personnalise ces expressions et parle de « méchants » ou de « criminels ». Si ce langage est puissant, il est aussi symbolique : il est important de garder à l’esprit qu’aucun être humain n’est que méchant ou mauvais, tout comme personne n’est totalement parfait. En tous il y a un mélange de bien et de mal. Mais cela n’excuse aucune situation injuste : l’injustice fait vraiment mal, et il ne sert à rien de prétendre le contraire. En substance, le psaume est un appel à la confiance. Il insiste sur le fait que la bonté a des racines bien plus profondes que la méchanceté ; l’intégrité est en fin de compte bien plus sûre que le mal, car c’est la voie de Dieu ; et la différence apparaîtra certainement à la fin. Le psaume nous invite à prendre du recul par rapport à la situation qui se présente à nous, aussi intolérable soit-elle, et à adopter une perspective plus large. La confiance en Dieu a cette conséquence : elle nous appelle à élargir notre regard – et alors nous pouvons respirer profondément à nouveau, et la louange et l’espérance redeviennent possibles. Un événement mauvais tend à capter notre attention jusqu’à ce qu’il remplisse tout notre champ de vision, avec le résultat que nous pouvons nous sentir dépassés et impuissants. La confiance en Dieu peut nous aider à lâcher prise, à laisser à Dieu le soin de s’occuper de nous, et à trouver ainsi une nouvelle fraîcheur et un nouveau courage. Ce n’est pas un appel à se résigner ou à abandonner la lutte contre le mal, mais c’est un appel à lutter avec confiance et avec un cœur en paix. - Quelles situations ai-je connues qui risquent de me plonger dans la colère, l’amertume ou le désespoir ? - Y a-t-il un verset dans le psaume qui exprime ce sentiment ? Y a-t-il un verset qui pourrait m’aider à élargir mon regard ? - Qu’est-ce que cela pourrait signifier pour moi de lutter avec un cœur en paix ? |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Lun 06 Sep 2021, 7:52 pm | |
| 2021
septembre - Citation :
- Matthieu 12, 46-50 : Vivre la fraternité
JESUS parlait encore à la foule, lorsque sa mère et ses frères arrivèrent. Ils se tenaient dehors et cherchaient à lui parler. Quelqu’un dit à JESUS : « Écoute, ta mère et tes frères se tiennent dehors et désirent te parler. » JESUS répondit : « Qui est ma mère et qui sont mes frères ? » Puis il tendit la main vers ses disciples et dit : « Voici ma mère et mes frères ! Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux est pour moi un frère, une sœur et une mère. » (Matthieu 12, 46-50) Que veulent-ils lui dire, la mère et les frères de JESUS, quand ils arrivent à la maison où il se trouve ? Que cherchent-ils, en se tenant dehors, comme dit le texte ? Après un moment, quelqu’un fait remarquer à JESUS qu’ils sont là : « Écoute, ta mère et tes frères se tiennent dehors et désirent te parler. » Dans le même récit chez Saint Marc, le contexte est encore plus clairement tendu. Seulement quelques versets auparavant, au chapitre trois de l’évangile de Marc, on raconte comment des membres de la parenté de JESUS étaient venus s’emparer de lui. Selon certains d’entre eux, JESUS aurait perdu la tête et il fallait le ramener au village. Il est surprenant de voir dans ce texte d’Évangile comment la question de la fraternité – « qui sont mes frères ? » – se pose à un tel moment dans la vie de JESUS. Quelle exigence pour lui ! JESUS aimait certainement sa mère et ses frères, même tendrement et fortement. Ce moment a dû lui coûter. Mais il ne pouvait pas faire autrement. Pour accueillir le Royaume qui vient et pour en devenir témoin, le cœur humain a besoin de s’élargir, nos liens humains ont besoin de se dilater, y compris et peut-être surtout nos liens les plus forts. Ainsi c’est bien souvent au milieu de défis, voire de tensions – JESUS décidément ne les fuyait pas – que le Royaume doit grandir. Au long du texte, dans l’espace de quelques versets, les mots « mère » et « frères » sont répétés cinq fois chacun, dont trois fois par JESUS lui-même. Les mots viennent comme en cascade. En écoutant le texte, on dirait qu’est suggérée déjà la possibilité de tout un ensemble de mères et de frères, JESUS ajoutant lui-même encore à la fin le mot « sœur ». Accueillir le Royaume et en témoigner consiste aussi à faire de la place pour chacun et à n’oublier personne. Un geste au milieu du récit paraît important. Saint Matthieu dit que JESUS, après avoir demandé « Qui est ma mère et qui sont mes frères », tendit la main vers ses disciples. De son côté, Saint Marc dit que JESUS promena son regard sur ceux qui se trouvaient autour de lui. Le texte dans les deux versions ne fait pas seulement entendre JESUS mais invite à regarder – à imaginer – ceux qui sont présents. Qui sont ces gens autour de lui ? Sans donner une image détaillée, ici et là l’Évangile nous offre des indices. Sûrement c’était un groupe très divers. Souvent JESUS les appelait des petits. Comme disciples de JESUS, on doit apprendre à regarder avec lui, et pour cela à suivre son geste de la main pour qu’il nous rappelle que tel ou tel, près de nous ou au loin, est bien notre frère ou notre sœur et que, oui, celui-là, celle-là aussi... Après que JESUS ait tendu la main vers ses disciples, il dit « Voici ma mère et mes frères ! Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux est pour moi un frère, une sœur et une mère. » Faire la volonté du Père, c’est ce dont témoigne JESUS dans ce récit comme tout au long de sa vie. Toute personne qui vient à lui, qu’il rencontre, sans exception, devient son frère, sa sœur, se découvrant comme lui enfant bien-aimé du Père. Mais nous comprenons alors que ces mots « frère » et « sœur » ne sont pas des titres à porter. Pour nous, faire la volonté du Père, vivre la fraternité implique autant de devenir que d’être. Nous sommes frères et sœurs dans la mesure où nous cherchons chaque jour à le devenir, en cheminant vers une acceptation de l’autre et une reconnaissance pour ce qu’il est. - Puis-je essayer de me situer tour à tour d’abord, dans « la famille de JESUS », puis « un parmi la foule », et encore « loin de JESUS » ? Qu’est-ce que je ressens ? - Quand je regarde autour de moi, pour suivre en quelque sorte le geste de la main de JESUS, qui est-ce que je vois ? Quelles personnes est-ce que j’ai actuellement à reconnaître comme frères ou sœurs ? - Par quel geste, quelle parole, quelle attitude puis-je vivre la fraternité aujourd’hui ? |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Sam 23 Oct 2021, 9:00 pm | |
| 2021
octobre - Citation :
- Matthieu 25, 1-13 : Veiller pour accueillir le Christ
JESUS dit : Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : « Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre. » Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : « Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. » Les prévoyantes leur répondirent : « Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter. » Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! » Il leur répondit : « Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas. » Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. (Matthieu 25, 1-13) Juste avant son arrestation au jardin de Getsémani, JESUS invite ses disciples « Veillez et priez ». Son appel est alors lié à l’avertissement « pour ne pas entrer en tentation ». Dans cette parabole, l’appel à veiller est lié au festin du Royaume, l’espérance des croyants. Cette répétition pressante suggère la convergence entre la venue de l’époux et la « descente » que JESUS va accomplir par sa passion. Cet avènement du Royaume prend une forme si éloignée de ce que les gens se représentent qu’il est facile de manquer le moment où les portes s’ouvrent. D’où l’appel à la vigilance : ce n’est pas tant l’heure du rendez-vous qui est inconnue que la nature de la manifestation elle-même. Cette parabole invite à se tenir prêt pour accueillir le Christ en toute circonstance. On ne peut éliminer la venue du Christ d’aucune situation. Cela commence dès maintenant. L’assurance de sa présence comme Ressuscité tempère l’inconnu de sa venue. Elle est un encouragement pour les heures où il nous faut persévérer dans la foi, sans le voir encore clairement. Je peux aussi lire plus personnellement cette parabole. La salle des noces du Royaume où m’accueille l’époux, c’est mon propre cœur. L’époux qui ouvre la porte du Royaume en moi, c’est le Christ qui me précède et qui seul peut faire prendre corps à mon attente la plus intime : aimer Dieu et mon prochain. Lui aime en moi de l’amour même du Père : générosité sans limite et pardon jusqu’au bout. Il me délivre de tout isolement et me permet de demeurer en lui, dans une communion avec le Père. Serait-ce possible si je sommeille ? Si d’autres préoccupations distraient mon désir ? La lampe, c’est ma prière. Elle contribue à refaire mon unité intérieure. La prière prépare ainsi une place où le Christ peut habiter en moi. L’huile, c’est ma fidélité à la prière. La parabole devient une invitation à la persévérance dans la prière, au plus près de la porte de mon cœur pour reconnaître l’époux quand il passe et ouvre les portes de la salle du festin. - Qu’est-ce qui soutient ma fidélité dans la prière ? - En quelles circonstances improbables ai-je reconnu la venue du Christ ? - Quelle parole de JESUS m’assure de sa présence dans ma vie ? - Quelles relations avec d’autres sont déjà possibles dans la prière ? |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mer 29 Déc 2021, 10:07 pm | |
| 2021
décembre - Citation :
- 2 Samuel 7, 1-8.16 : Un Dieu pèlerin
Lorsque le roi fut installé dans sa maison, et que le Seigneur lui eut accordé le repos en le délivrant de tous les ennemis qui l’entouraient, le roi dit à Nathan, le prophète : Regarde, je te prie : j’habite une maison de cèdre, alors que le coffre de Dieu habite dans une toile de tente. Nathan répondit au roi : Va, fais tout ce que tu as dans le cœur, car le Seigneur est avec toi. Cette nuit-là, la parole du Seigneur parvint à Nathan : Va dire à David, mon serviteur : Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j’y habite ? Pourtant, je n’ai pas habité dans une maison depuis le jour où j’ai fait monter d’Egypte les Israélites jusqu’à ce jour, mais je me suis déplacé avec une tente pour demeure. Partout où je me suis déplacé avec tous les Israélites, ai-je dit un seul mot à aucune des tribus d’Israël à qui j’avais ordonné de faire paître Israël, mon peuple ? Ai-je dit : Pourquoi ne me bâtissez-vous pas une maison de cèdre ? Maintenant, tu parleras ainsi à David, mon serviteur : Ainsi parle le Seigneur, le Dieu de l’univers : C’est moi qui t’ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour que tu sois chef sur mon peuple, sur Israël. [...] Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés devant toi, ton trône pour toujours affermi. (2 Samuel 7,1-8.16) Le grand roi David a bien accompli sa tâche pendant la première période de son règne, en écartant les ennemis d’Israël et en établissant ainsi un espace vital où le peuple pouvait respirer dans la tranquillité. Ensuite commence un temps de « repos », ce qui ne veut pas dire passivité et somnolence mais une ère de shalom, de paix active et de plénitude. Dans ce temps de paix, le roi cherche ce qu’il pourra faire pour remercier Dieu et pour assurer à la nation les bénédictions divines. Il décide de construire une maison pour le Seigneur, plus précisément pour abriter l’arche de l’alliance, le coffre qui naguère accompagnait le peuple dans tous ses déplacements. Dans un premier temps, le prophète Nathan approuve le projet du roi. Mais à travers un rêve, le Seigneur fait comprendre à l’homme de Dieu qu’une telle entreprise, même réalisée avec les meilleures intentions du monde, contredirait en fait l’identité de ce Dieu qui n’est pas comme les autres. À la différence des divinités dans le monde environnant, le Dieu d’Israël n’est pas installé dans un endroit précis, un sanctuaire où il faut venir pour le rencontrer. Il est un Dieu pèlerin, toujours en route pour conduire les siens vers une vie plus grande. Vouloir lui construire une demeure, ce serait en quelque sorte le clouer au sol, lui enlever sa liberté d’indiquer le chemin qu’il faut suivre. Il n’est pas facile pour nous de laisser à Dieu cette liberté. Nous préférons de beaucoup un dieu dont nous gardons la maîtrise, un dieu que ne nous dérange pas trop parce que nous comprenons ses façons de faire. Un dieu trop « compréhensible » risque pourtant de devenir une idole, une simple confirmation de nos desseins préconçus. Le Dieu de la Bible, par contre, reste imprévisible, insaisissable, il fait appel à la confiance même quand tout est noir. Si nous renonçons à bâtir une maison pour Dieu, nous recevrons dans la foi la certitude que c’est lui qui nous bâtira une maison « pour toujours ». Nous découvrons qu’il reste fidèle et ne cessera de nous conduire, par des chemins connus à lui seul, vers une terre promise au-delà de ce que nous pourrons rêver ou espérer. - Qu’est-ce qui m’empêche de connaître le repos ? Où trouver un repos qui n’est pas somnolence mais allégresse et créativité ? - Par quels moyens cherchons-nous à réduire Dieu à nos dimensions ? Qu’est-ce qui nous aide à nous rappeler que les chemins de Dieu dépassent toujours notre compréhension ? - Ai-je eu l’expérience dans ma vie que Dieu me conduisait par un chemin que je n’aurais jamais trouvé par moi-même ? Quand ? Comment ? |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mar 15 Fév 2022, 8:23 pm | |
| 2022
février - Citation :
- 1 Pierre 5, 5b-11 : Humbles et lucides
Vous tous, revêtez-vous d’humilité dans vos rapports les uns avec les autres, car l’Écriture déclare : « Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il traite les humbles avec bienveillance. » Courbez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu, afin qu’il vous élève au moment qu’il a fixé. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous.
Soyez lucides, veillez ! Car votre ennemi, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant quelqu’un à dévorer. Résistez-lui en demeurant fermes dans la foi. Rappelez-vous que vos frères et vos sœurs, dans le monde entier, endurent les mêmes souffrances. Vous aurez à souffrir encore un peu de temps. Mais Dieu, source de toute grâce, vous a appelés à participer à sa gloire éternelle dans l’union avec JESUS Christ ; lui-même vous perfectionnera, vous affermira, vous fortifiera et vous établira sur de solides fondations. À lui soit la puissance pour toujours ! Amen. (1 Pierre 5, 5b-11) « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. ». Les lecteurs de la première épître de Pierre avaient besoin d’être consolés. Même s’il n’y avait pas encore de véritable persécution des chrétiens, l’auteur parle de personnes qui « vous calomnient en vous traitant de malfaiteurs » (2,12). De plus, l’élan premier qui avait suivi la résurrection du Christ avait bel et bien disparu et il fallait que la petite minorité trouve sa place dans une société indifférente et parfois hostile. Alors l’auteur fait ce double appel : d’un côté rester humble et d’un autre être lucide et veiller. Au verset 5 l’auteur paraphrase Proverbes 3,34 : « Dieu se moque des moqueurs, il accorde sa faveur aux humbles. » Mais avant cela il encourage ses lecteurs en employant cette belle expression : « revêtez-vous d’humilité ». Ces mots font penser aux personnages célestes portant des vêtements éblouissants que les femmes rencontrent près du tombeau de JESUS (Luc 24,4) ou encore ce que Paul a écrit aux chrétiens de Rome : « revêtez-vous du Seigneur JESUS Christ » (Romains 13,14). Bien sûr, ce mot ‘humilité’ peut poser problème parce qu’on pourrait facilement comprendre que la Bible nous dit qu’être humilié est une bonne chose. Il semble donc important d’abord de se rendre compte qu’il y a une différence entre être humble et être humilié. Ensuite que dans ce texte, l’humilité n’a pas son origine dans l’idée que certaines personnes sont plus importantes que d’autres et que, par conséquent, ces dernières devraient se montrer humbles. Il s’agit plutôt de comprendre que tous les humains, même les plus importants, se trouvent devant un Dieu infiniment plus grand qu’on ne peut l’imaginer. Le texte nous encourage ensuite à veiller, parce que le mal n’est pas simplement l’absence du bien mais une réalité dynamique (Pierre utilise l’image d’un lion rugissant) qui cherche à nous faire du mal. Mais on nous dit que le mal et les souffrances ne vont rester qu’« encore un peu de temps ». Alors, qu’est-ce que cela veut dire ? Cela pourrait vouloir dire que les circonstances dans lesquelles les croyants vivent vont s’améliorer. Une deuxième possibilité est qu’il s’agisse d’une réflexion sur la finitude de la vie : ici, il faut souffrir pour peu de temps mais après la mort on aura un bonheur éternel. Le plus probable cependant est qu’il s’agisse d’une référence au retour prochain du Christ. Le mal et la souffrance seront présents pour peu de temps encore mais, bientôt, Dieu interviendra pour établir son règne de paix. Cette lettre a été écrit voici il y a presque vingt siècles et ce retour du Christ ne semble pas avoir eu lieu. L’auteur se serait-il tout simplement trompé ou y aurait-il tout de même quelque chose à y apprendre ? Je crois que, pour nous aussi, il est important de nous dire que les souffrances qui nous entourent sont pour peu de temps. Évidemment, pas pour nous autoriser à rester passifs face aux injustices, mais pour comprendre que le mal n’est pas éternel, qu’il n’est pas inévitable. Alors que pouvons-nous faire dans ce « peu de temps » que nous avons sur cette terre ? L’auteur nous dit de demeurer fermes dans la foi, donc de vivre de la confiance que Dieu nous appelle. Il nous appelle certes à lutter contre le mal, en nous et dans le monde. Mais aussi déjà ici sur terre à « participer à la gloire éternelle », à vivre le bonheur d’une communion avec Dieu et avec les autres. - Qu’est-ce que l’humilité pour moi ? Comment accepter de ne pas être le premier et en même temps de ne pas me laisser humilier ni humilier les autres ? - Les chrétiens auxquels la lettre de Pierre est adressée attendaient la venue imminente du Christ. Même si nous n’avons aucune idée de quand il va revenir, comment pouvons nous vivre avec ce paradoxe qu’ici tout n’est que pour peu de temps, tout en sachant que nous avons une responsabilité vis-à-vis du monde dans lequel nous vivons ? - Où est-ce que je vois autour de moi des signes de cette « gloire éternelle » dont parle le texte ? Où le monde est-il, même très localement et pour peu de temps, déjà comme Dieu le voudrait ? |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Dim 10 Avr 2022, 8:35 pm | |
| 2022
avril - Citation :
- Romains 12, 1-5.9-18 : Un seul corps
Frères et sœurs, puisque Dieu a manifesté sa bonté pour nous, je vous invite à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, qui appartient à Dieu et qui lui est agréable. C’est là le véritable culte conforme à la parole de Dieu. Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer et vous donner une intelligence nouvelle. Vous discernerez alors ce que Dieu veut : ce qui est bien, ce qui lui est agréable et ce qui est parfait. À cause du don que Dieu m’a accordé dans sa bonté, je le dis à chacun de vous : ne vous prenez pas pour plus que vous n’êtes, mais ayez une idée juste de vous-même, chacun selon la part de foi que Dieu lui a donnée. Nous avons un seul corps, mais il a plusieurs parties qui ont toutes des fonctions différentes. De même, bien que nous soyons nombreux, nous formons un seul corps en union avec le Christ et nous sommes tous unis les uns aux autres comme les parties d’un même corps. [...] Que l’amour soit sincère. Détestez le mal, attachez-vous au bien. Comme les membres d’une même famille, aimez-vous d’une affection profonde ; mettez un point d’honneur à vous respecter les uns les autres. Ayez un esprit plein d’ardeur. Ici et maintenant soyez prêts à servir. Servez le Seigneur avec un cœur plein d’ardeur. Réjouissez-vous à cause de votre espérance. Soyez patients dans la détresse. Priez avec fidélité. Venez en aide à vos frères et vos sœurs dans le besoin. Pratiquez sans cesse l’hospitalité. Demandez la bénédiction de Dieu pour ceux qui vous persécutent ; demandez-lui de les bénir et non de les maudire. Réjouissez-vous avec les personnes qui sont dans la joie, pleurez avec celles qui pleurent. Vivez en bon accord les uns avec les autres. N’ayez pas la folie des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Efforcez-vous de faire le bien aux yeux de tous. S’il est possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous. (Romains 12,1-5.9-18) Dans ce texte, Paul commence par donner une invitation à rendre un culte véritable au Seigneur et à faire sa volonté. Et pourtant, par la suite, l’apôtre ne donne pas d’instructions pour la liturgie, pas d’instructions sur ce qu’il faut croire. Tout ce qui suit est une longue liste de conseils, avec un seul but : se faire frères et sœurs les uns des autres. C’est comme si le culte véritable du Seigneur consistait avant tout à vivre une fraternité, à être en paix avec tous les humains. Un tel programme de vie n’est pas facile. On nous invite à ne pas avoir une trop haute opinion de nous-mêmes, à nous laisser attirer par ce qui est humble et même à pleurer avec ceux qui pleurent. D’où vient ce besoin de se faire serviteur des uns des autres ? Paul nous dit que c’est parce qu’ensemble nous formons « un seul corps ». Nous ne pouvons pas penser que nous sommes complètement indépendants, complètement détachés des autres. Par notre attachement au Christ, nous formons un seul corps. Nous sommes donc tous frères et sœurs, chacun a une valeur propre, chacun a quelque chose en lui dont Dieu pense que cela vaut la peine. Mais cette valeur n’a rien à voir avec notre richesse, avec nos qualités ou avec nos connaissances. C’est pour cette raison que Paul nous met en garde à ne pas nous conformer à la logique du monde. La logique du monde peut être utile quand il s’agit d’accorder de la valeur à quelqu’un qui est riche, ou puissant, ou influent ; mais est beaucoup moins efficace quand iil s’agit d’un pauvre, d’un mendiant, d’un réfugié, d’un handicapé. Dans ces moments-là, la logique du monde doit laisser place à autre chose, et ce que Paul nous propose c’est, au fond, l’amour de Dieu : nous laisser attirer par ce qui est humble, et c’est par cette attirance que nous sommes invités à regarder les autres, à leur accorder la valeur qu’ils méritent et, du coup, à nous faire leurs serviteurs. Cette attitude va très loin : elle s’applique aussi à ceux qui sont désagréables avec nous. « Bénissez ceux qui vous maudissent », dit Paul. C’est difficile et, en même temps, c’est une manière de se rappeler que même ceux qui nous maudissent sont liés à nous, parce que nous sommes un seul corps en Christ. « Pleurer avec ceux qui pleurent ». Un exemple commun est celui du deuil. On ne peut pas visiter quelqu’un qui vient de perdre un proche, le voir triste et lui dire : « Mais pourquoi es-tu triste ? Tu ne sais donc pas que le Christ est ressuscité ? Arrête d’être triste ! » On ne peut simplement pas parler comme ça. Le texte nous conseille de pleurer avec eux. Asseyons-nous à côté de cette personne, écoutons-la, accueillons sa tristesse, et donnons à cette tristesse la valuer qu’elle mérite. C’est à ce prix-là, c’est en mettant de côté nos convictions, nos certitudes, même quand elles sont bonnes, que l’on pourra s’asseoir à côté de quelqu’un de pauvre ou de triste, l’accueillir et rentrer dans une vraie relation avec lui. Cela ouvre à une joie plus cachée : en s’efforçant d’accorder de l’importance à tous, nous nous entraînons à nous rappeler que Dieu aime tout le monde, que son amour est inconditionnel. Et à force de s’habituer de plus en plus à entrevoir cet amour inconditionnel de Dieu, nous serons équipés pour le jour où nous serons dépassés par nos propres fautes et nos propres faiblesses : ce sera plus facile alors de croire à l’amour de Dieu pour nous-mêmes. À force d’aimer tout le monde, nous nous rendrons compte que nous pouvons aussi nous aimer nous-mêmes. Nous saisirons que l’amour inconditionnel de Dieu, qui nous pousse à aller vers les autres, vaut aussi pour nous. - « Laissez-vous attirer par ce qui est humble... » Que signifierait ce conseil dans ma situation ? - Est-ce que j’arrive à croire à l’amour inconditionnel de Dieu pour chacun ? Pour moi-même ? - Que signifie, concrètement, le fait que nous formons un seul corps dans le Christ ? |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Jeu 02 Juin 2022, 7:06 pm | |
| 2022
juin - Citation :
- Psaume 40, 1-12 : Dieu nous met debout
2D’un grand espoir j’espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi pour entendre mon cri.
3Il m’a tiré de l’horreur du gouffre, de la vase et de la boue ;
il m’a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas.
4Dans ma bouche il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu.
Beaucoup verront, ils craindront, ils auront foi dans le Seigneur.
5Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur
et ne va pas du côté des violents, dans le parti des traîtres.
6Tu as fait pour nous tant de choses, toi, Seigneur mon Dieu !
Tant de projets et de merveilles : non, tu n’as point d’égal !
Je les dis, je les redis encore ; mais leur nombre est trop grand !
7Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
8alors j’ai dit : « Voici, je viens.
Dans le livre, est écrit pour moi 9ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles. »
10J’annonce la justice dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.
11Je n’ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur,
je n’ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j’ai dit ton amour et ta vérité à la grande assemblée.
12Toi, Seigneur, ne retiens pas loin de moi ta tendresse ;
que ton amour et ta vérité sans cesse me gardent !
(Psaume 40, 1-12) Les psaumes sont avant tout des prières. Ils parlent d’une relation avec Dieu. Parfois, comme c’est le cas ici, un psaume décrit une progression dans cette relation. Le psalmiste qui a composé ce chant raconte une expérience personnelle. D’autres après lui ont jugé qu’elle valait la peine d’être transmise et préservée dans le recueil des psaumes, probablement parce qu’elle leur parlait, qu’elle faisait écho à leur propre expérience de Dieu. Ce témoignage intime d’un croyant du passé nous permet de mettre des mots sur la manière dont nous pressentons la présence de Dieu dans nos vies. C’est ainsi que, comme d’innombrables croyants avant et après lui, le psalmiste du psaume 40 commence par raconter son expérience du gouffre, de la boue profonde (v. 3). Cette image de la boue est saisissante. Ni dangereuse, ni douloureuse, la boue empêche pourtant toute progression. Impossible d’avancer, de se sortir d’affaire seul. Cette description du point de départ est au fond rassurante. Dieu ne demande pas au psalmiste de se sortir de la boue par ses propres forces. C’est Dieu qui se charge de tout : non seulement il le tire de la boue, mais il assure les pas du psalmiste. C’est Dieu qui le met debout, le rend stable. Devenu présentable, le psalmiste devient digne de poursuivre leur relation et de la partager au monde. Sans efforts, le psalmiste passe donc du stade de créature pitoyable coincée dans de la boue à celui de témoin vivant inspirant la confiance en Dieu à beaucoup (v. 4). Mieux, c’est justement la facilité de cette transformation qui est le cœur de ce témoignage. Les cris hurlés du fond de la vase font place à un chant placé dans sa bouche. Ce chant aidera ceux qui l’entendront à choisir le même chemin que lui. Et cela fait des milliers d’années que ce chant, ce psaume, est partagé. Ce n’est pas tout. Dieu « creuse » les oreilles du psalmiste (v. 7). Accueillir le désir de Dieu pour nous au fond de nos cœurs ne va pas de soi. Mais, ici encore, c’est Dieu qui se charge de rendre cet accueil possible. Si le verset 6 parle des innombrables miracles que Dieu accomplit, toute cette première partie du psaume (v. 2-7) n’est au fond qu’une énumération d’actions miraculeuses de Dieu pour le psalmiste. Le résultat ? Mis debout, stabilisé, un chant à la bouche, rendu conscient de nombreux miracles, l’oreille creusée, le rouleau à la main et la loi au fond du cœur, le psalmiste peut maintenant faire le désir de Dieu. Il s’agit d’un désir de relation : aux animaux sacrifiés, Dieu préfère nous entendre dire « Voici je viens » (v. 8). Un effet capital de cette relation est l’envoi aux autres, le fait de devenir un témoignage vivant de Dieu (v. 4). Le témoignage à l’assemblée (v. 10-11) reprend d’ailleurs les éléments qui précèdent. Les lèvres qui prononcent des paroles, la justice divine au fond du cœur et la loyauté et le salut de Dieu… ne sont pas si éloignés du chant sur la bouche (v. 4), de la loi au fond du psalmiste (v. 9) et des miracles accomplis pour nous (v. 6). On pourrait même ajouter que, pour pouvoir témoigner dans une grande assemblée, il vaut mieux être debout et avoir les pas assurés plutôt que s’enfoncer dans de la boue ! Enfin, ce qui rend durable cette transformation, c’est la vérité et la fidélité de Dieu (v. 12). Rien d’étonnant donc à ce que le psalmiste les mentionne dans son témoignage (v. 11). La première moitié de ce psaume raconte donc comment le psalmiste, simplement par son attente et ses cris dans la boue, a expérimenté dans sa chair l’étendue de l’amour que Dieu a pour lui. Il devient témoin de cette fidélité de Dieu. Et puisque cette fidélité l’a transformé en profondeur, il ne témoigne pas qu’en paroles : c’est son être tout entier qui en atteste. - Est-ce que le chemin raconté par ce psaume fait écho à mon chemin personnel avec Dieu ? Où est-ce que j’en suis sur ce chemin ? - Dans ma vie, quelle est cette boue qui m’immobilise, qui m’empêche de rayonner vers les autres ? - De quoi ai-je besoin pour pouvoir dire à Dieu : « Voici je viens » ? |
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| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Lun 25 Juil 2022, 6:43 pm | |
| 2022 juillet - Citation :
- Luc 1, 46-55 : Chant de joie, chant de justice
46Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, 47et mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. 48Parce qu’il a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante. Désormais toutes les générations me proclameront bienheureuse. 49Le Puissant a fait pour moi des merveilles : saint est son nom. 50Sa miséricorde s’étend d’âge en âge, sur ceux qui le craignent. 51Il a déployé la force de son bras : il a dispersé les hommes aux cœurs superbes. 52Il a renversé les puissants de leurs trônes, et il a élevé les humbles. 53Il a comblé de biens les affamés, renvoyé les riches les mains vides. 54Il est venu en aide à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde, 55comme il l’a promis à nos ancêtres, à Abraham et à sa postérité pour toujours. (Luc 1,46-55) Le chant de Marie, habituellement connu sous le nom de « Magnificat », est l’un des chants les plus importants de la tradition liturgique de l’Église. La partie que les gens mémorisent souvent est la première phrase : « Mon âme magnifie le Seigneur » (en latin : Magnificat anima mea Dominum). Une belle phrase. Cependant, le chant de Marie ne s’arrête pas là. Dans le premier chapitre de l’Évangile de Luc, nous trouvons le chant complet. Lorsque nous examinons le texte, nous pouvons mieux comprendre la raison pour laquelle Marie a élevé son chant de louange à Dieu et le contexte du chant. Il y a au moins deux points importants. Premièrement, Marie loue Dieu parce qu’elle a fait l’expérience des grandes actions de Dieu dans sa vie (v. 49). Dans ce cas, la louange de Dieu n’est pas seulement un rite ou une activité religieuse. La louange de Dieu naît de l’expérience personnelle, c’est-à-dire de la réalisation de ce que Dieu accomplit dans notre vie. Deuxièmement, Marie loue Dieu parce qu’elle a cru et a été témoin des actions de Dieu qui établissent la justice dans le monde. Dieu a « jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante » (v. 48), « élevé les humbles » (v. 52), et « comblé de biens les affamés » (v. 53). D’autre part, Dieu « a dispersé les hommes aux cœurs superbes » (v. 51), « a renversé les puissants de leurs trônes » (v. 52), et « a renvoyé les riches les mains vides » (v. 53). À ce stade, nous sommes ébranlés. Les paroles de louange de Marie, qui semblaient initialement pieuses, semblent maintenant très révolutionnaires et subversives ! Nous pouvons nous demander pourquoi les puissants et les riches sont considérés de manière négative ? Même si ceux-ci commettent des injustices, ne serait-il pas préférable de prier pour leur conversion ? Nous savons que les auteurs bibliques n’ont pas hésité à parler de bons riches (par exemple Joseph d’Arimathie, qui a préparé le tombeau pour JESUS, c’est « un homme riche et aussi un disciple de JESUS » – voir Matthieu 27,57) et « un roi qui est prêt à faire respecter la justice » (par exemple le roi Agrippa, qui comprend bien le procès de l’apôtre Paul – voir Actes 26). Cela signifie qu’il existe une conscience claire que les riches peuvent être bons et que les puissants peuvent faire justice. Être riche et puissant n’est pas synonyme d’être mauvais. Ainsi, nous pouvons dire que les puissants et les riches, en tant que personnes – comme tout être humain – ne sont pas exclus de l’amour inconditionnel de Dieu. Ce que le texte veut dire, alors, c’est peut-être que Dieu détruira le système d’injustice par lequel certains deviennent puissants et riches, et d’autres pauvres et opprimés. Le chant de Marie nous apprend donc que la louange de Dieu est étroitement liée à la réalisation de la justice dans la société. Concrètement, glorifier Dieu signifie élever la dignité et la valeur de l’homme en luttant pour que la justice soit réalisée sur terre. Ainsi, nos louanges et nos prières devraient nous inciter à participer aux combats pour la justice. Par là, notre engagement pour la justice devient un moyen de glorifier Dieu. - Quelles expériences t’ont incité à louer et à magnifier Dieu ? - La justice est-elle de plus en plus manifeste dans ta famille, ton Église, ton lieu de travail et l’environnement dans lequel tu vis ? Quelle serait ta réaction lorsque tu vois l’injustice dans ces lieux ? - Que peux-tu faire pour que tes louanges et tes prières soient davantage intégrées à la lutte pour la justice ? |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Mer 21 Sep 2022, 7:51 pm | |
| 2022 septembre - Citation :
- Matthieu 5, 38-48 : Aimer vos ennemis
JESUS dit : Vous avez entendu qu’il a été dit : “Œil pour œil et dent pour dent.” Eh bien, moi je vous dis de ne pas rendre le mal pour le mal. Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre joue. Si quelqu’un veut te faire un procès pour te prendre ta chemise, laisse-lui aussi ton manteau. Si quelqu’un t’oblige à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. À celui qui te demande, donne ; et ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter de l’argent. Vous avez entendu qu’il a été dit : “Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.” Eh bien, moi je vous dis : aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Ainsi vous deviendrez les enfants de votre Père qui est dans les cieux. Car il fait lever son soleil aussi bien sur les méchants que sur les bons, et il fait pleuvoir sur ceux qui font sa volonté et ceux qui ne la font pas. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les collecteurs d’impôts n’en font-ils pas autant ! Et si vous ne saluez que vos proches, que faites-vous d’extraordinaire ? Même les païens en font autant !Vous donc, vous serez parfaits, tout comme votre Père qui est au ciel est parfait. (Matthieu 5, 38-48) JESUS nous permet d’avoir des ennemis. Cela peut sembler étrange à dire, mais c’est peut-être la première chose à noter lorsque nous entendons JESUS dire dans le Sermon sur la montagne "Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent." Il sait que les ennemis existent. Il les a rencontrés dans sa vie. Si nous avons grandi dans un pays où règne la liberté de culte, avec un système politique mûr et relativement stable, éventuellement avec une culture chrétienne et dans une famille aimante, l’idée d’avoir des ennemis peut sembler aberrante. Le mot ennemi semble trop fort et nous n’avons sûrement personne dans notre entourage qui pourrait correspondre à cette description ! La société libérale cherche souvent à donner des raisons à tout et même lorsque quelqu’un nous a blessé, nous essayons d’expliquer son comportement afin de faire face à nos sentiments d’hostilité. Mais il y a des personnes qui s’efforcent de vivre leur foi en Christ et pour qui ces paroles sont un véritable défi. Comment une personne dont le pays a été envahi par des forces hostiles, ou qui est persécutée par la majorité ethnique ou religieuse, ou encore une survivante d’abus, sexuels ou autres, réagirait-elle aux paroles de JESUS ? Ces personnes ont rencontré des gens qui ont détruit leurs maisons et leurs moyens de subsistance, ou qui leur ont enlevé la liberté de culte, ou dont l’agression a laissé des blessures qui marquent le corps et l’esprit. JESUS permet que ces ennemis soient nommés. Les ennemis sont très réels pour les personnes en situation de souffrance. Les psaumes qui demandent à Dieu de vaincre l’ennemi sont très parlants pour eux. Alors, comment devons-nous comprendre ces paroles de JESUS ? Nommer cet ennemi peut être un premier pas et permet peut-être à celui qui a souffert de prendre peu à peu de la distance avec la personne qui lui a fait du mal. Nous ne pouvons cependant pas utiliser les paroles de JESUS pour répondre théoriquement à la place d’une autre personne qui a subi une grande injustice de la part d’autres personnes. Si nous le faisons, nous risquons d’emprisonner cette personne dans un sentiment de culpabilité pour quelque chose qui lui est impossible de faire après ce qu’elle a vécu. JESUS ne provoque jamais de sentiment de culpabilité. Bien que JESUS dise : "Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi", nulle part dans les Écritures hébraïques on ne trouve ces deux injonctions ensemble. Il s’agissait sûrement d’un dicton issu de la croyance populaire et, si nous sommes vraiment honnêtes avec nous-mêmes, haïr notre ennemi – à tout le moins ressentir de l’hostilité à son égard – est souvent notre réaction immédiate. L’instinct de la plupart d’entre nous est de vouloir que cet ennemi paie pour ce qu’il a fait. La dernière chose que je souhaite, c’est qu’on me dise de les aimer. Nous ne pouvons pas réussir à aimer notre ennemi simplement par notre propre logique et nos propres forces. Rien n’est plus éloigné de notre nature humaine. Cela nous fait comprendre que ces paroles de JESUS font partie de la révélation de Dieu. Elles nous invitent à regarder JESUS, à regarder sa vie et surtout sa mort et sa résurrection. Lorsque nous sommes confrontés à un ennemi, JESUS ne s’engage-t-il pas à nos côtés ? Par sa mort sur la Croix, n’est-il pas, d’une manière mystérieuse, en train d’aimer cet ennemi que nous ne pouvons pas aimer ? Dans le Nouveau Testament, l’amour n’est pas simplement un sentiment ou une affection. C’est une attitude qui signifie être prêt à agir pour le bien de l’autre personne. Dans ce sens, l’amour n’exclut pas la correction, la réprimande ou même la justice. L’amour signifie tout faire pour aider l’autre. Ce qui est sûr, c’est que JESUS veut nous ouvrir à un amour qui va au-delà des capacités humaines normales. Aimer ceux qui nous aiment est à la portée de tous. JESUS nous demande d’aller plus loin, de marcher avec lui sur son chemin, car l’amour de Dieu est impartial. Dieu aime aussi bien les justes que les injustes. Nous sommes invités à refléter la nature de Dieu. C’est un grand défi. Mais Dieu n’est-il pas aussi patient avec nous ? Les derniers mots du cinquième chapitre de Matthieu, le cœur du Sermon sur la Montagne, "Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait", sont mieux traduits par "Vous serez parfaits" au futur, contrastant avec l’imparfait utilisé dans les phrases précédentes. Il s’agit donc d’une promesse qui ouvre la voie pour devenir parfait. Il ne s’agit pas de rechercher une sorte de perfection morale, mais on peut la lire en parallèle avec Matthieu 5,17 qui parle de JESUS venant accomplir la Loi de Moïse. JESUS parle de l’accomplissement de tout par un amour global. La "perfection", dans le monde sémitique, inclut la notion de quelque chose qui est indivis ou entier. Nous deviendrons donc entiers et indivis lorsque nous apprendrons à aimer en apprenant de JESUS. Ainsi s’ouvre devant nous un chemin où nous pouvons refuser la violence dont l’autre nous menace, partager matériellement ce que nous avons avec ceux qui sont dans le besoin, faire un effort supplémentaire et peut-être avec le temps aimer cette personne qui nous a traités injustement et travailler à son bien. Les exemples de Menno Simons, du Mahatma Gandhi, de Martin Niemöller, de Sophie Scholl, de Martin Luther King Jr, de Dorothy Day, de Nelson Mandela, de Desmond Tutu et de tant d’autres nous inspirent sur ce chemin. Lorsque nous commençons à regarder leurs vies, nous commençons à comprendre ce qui pourrait être possible... - Qui est mon ennemi ? - Quelles autres parties de l’Écriture m’aident à comprendre le cheminement que JESUS propose ici pour aimer nos ennemis ? - Qu’est-ce qui pourrait m’aider lorsqu’il semble impossible d’aimer tel ou tel ennemi ? |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Questions sur la Foi et la Bible Lun 07 Nov 2022, 9:05 pm | |
| ]2022 novembre - Citation :
- Genèse 11, 1-9 : Unité et diversité
Tout le monde parlait alors la même langue et se servait des mêmes mots. Partis de l’est, les humains trouvèrent une large vallée en Mésopotamie et s’y installèrent. Ils se dirent les uns aux autres : « Au travail pour fabriquer des briques ! Au travail pour les cuire au four ! » Ils utilisèrent les briques comme pierres de construction et du goudron comme mortier. Puis ils se dirent : « Au travail pour bâtir une ville, avec une tour dont le sommet touche les cieux ! Ainsi nous rendrons notre nom célèbre, et nous éviterons d’être dispersés sur toute la surface de la terre. » Le Seigneur descendit des cieux pour voir la ville et la tour que les êtres humains bâtissaient. Après quoi il se dit : « Eh bien, les voilà tous qui forment un peuple unique et parlent la même langue ! S’ils commencent ainsi, rien désormais ne les empêchera de réaliser tout ce qu’ils projettent. Allons ! Descendons, embrouillons leur langage, et qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. » Le Seigneur les dispersa de là sur l’ensemble de la terre, et ils durent abandonner la construction de la ville. Voilà pourquoi celle-ci porte le nom de Babel. C’est là, en effet, que le Seigneur a embrouillé le langage des hommes, et c’est à partir de là qu’il a dispersé les humains sur la terre entière. (Genèse 11, 1-9) Dans la Bible, la diversité est-elle vue comme un bien à favoriser ou un problème à résoudre ? Une première réponse à cette question mettrait l’accent sur le côté positif de la diversité. Au premier chapitre du livre de la Genèse, la Parole de Dieu mène à un monde peuplé par une grande variété de créatures – toutes sortes de plantes, de poissons, d’oiseaux, d’animaux et enfin d’êtres humains. La multiformité de la création reflètent ainsi les inépuisables richesses de l’être divin. Or, nous le savons bien : la diversité, bien que bonne en soi parce que voulue par Dieu, peut conduire en pratique à la division et au conflit. Le cœur humain n’est malheureusement pas indemne d’une jalousie par laquelle les différences se muent en hostilité et conduisent au rejet de l’autre, chacun voulant être, non une partie de l’ensemble, mais le tout. Si la diversité est vue comme un bien dans la Bible, elle n’est donc pas pour autant le dernier mot. Dans leur descriptions de « l’âge à venir », les prophètes d’Israël parlent d’une réconciliation entre peuples opposés et même de l’univers toute entière : « Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau. Le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira » (Isaïe 11,6). On attend ardemment le jour où toutes les divisions seront surmontées et l’humanité vivra dans la shalom, la paix et la plénitude, dans un monde de tsedeq, de justes relations entre les humains, avec la nature et avec Dieu. Ici, l’unité semble prendre le pas sur l’identité de chaque élément particulier. Néanmoins, il y a unité et unité. La vielle légende de la Tour de Babel en dit long. L’histoire part sans doute d’une vision des ziggourats de la Mésopotamie ancienne, ces temples colossaux s’élançant vers les hauteurs. Construits dans la plaine, ils sont une tentative de fabriquer une « montagne sainte » où l’on peut rencontrer des dieux. Pour les Hébreux, cependant, une telle initiative ne peut être vue que comme une volonté de mettre la main sur la divinité en usurpant sa place. Le récit est donc une mise en garde contre une unité humaine qui se comprendrait comme une rivalité avec Dieu. Les hommes se concertent pour construire une grande cité et une tour « dont le sommet touche le ciel ». Dieu confonde la langue des constructeurs et les disperse aux quatre vents. Ici, la diversité n’est pas vue comme un bien inconditionnel, elle est plutôt un moindre mal, une protection contre une uniformité motivée par l’exaltation de soi et une soif inassouvie de puissance : « rien de ce qu’ils projetteront de faire ne leur sera inaccessible ! ” Pour l’auteur de ce récit, une uniformité imposée n’est évidemment pas la solution. La grande question posée par l’histoire biblique, c’est comment concilier diversité et unité, comment réaliser une communion qui n’abolit pas les différences et la liberté des acteurs mais les fait collaborer à une création commune. La Bible hébraïque laisse entrevoir la possibilité d’une unité d’un autre genre, qui sera réalisée à l’heure de Dieu. Cette possibilité devient réalité au chapitre 2 des Actes des apôtres, dans le récit de la première Pentecôte chrétienne. Là, nous ne voyons ni une uniformité fossilisée ni une diversité incohérente. Pas une seule langue parlée par tous, mais une compréhension mutuelle dans et à travers tous les idiomes de la terre. Les différences subsistent, mais elles font maintenant partie d’un ensemble plus grand, une manifestation de la « grâce bariolée de Dieu » (1 Pierre 4,10). Et cela est le fruit de l’Esprit d’amour répandu sur les croyants. L’amour n’est-il pas l’unique source d’unité véritable, qui respecte l’unicité de chaque élément tout en créant des liens inébranlables ? - Quels aspects de notre monde actuel ressemble à la situation de Babel avant l’intervention de Dieu ? Que pouvons-nous faire pour favoriser une unité qui ne détruit pas les différences entre les personnes ? - Existe-t-il des limites à la diversité ? Si c’est le cas, comment les découvrir ? - Qu’est qui permet aux différences de ne pas aboutir à l’hostilité ou à la rivalité ? |
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