Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"?
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Qui est comme Dieu? .
Date d'inscription : 04/08/2011 Messages : 1543 Pays : Planète terre, juridiction françaiseR E L I G I O N : Yéchouisme universel
Sujet: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Sam 23 Jan 2016, 1:54 am
Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?
L’idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air et le miroitement de l’eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?
Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.
Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d’insecte sont sacrés dans le souvenir et l’expérience de mon peuple.
La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l’homme rouge.
Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu’ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l’homme rouge. Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs ; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l’homme, tous appartiennent à la même famille.
Aussi lorsque le Grand Chef à Washington envoie dire qu’il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le Grand chef envoie dire qu’il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérons donc, votre offre d’acheter notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.
Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n’est pas seulement de l’eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu’elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l’eau claire des lacs parle d’événements et de souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l’eau est la voix du père de mon père.
Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif. Les rivières portent nos canoës, et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l’enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère. Nous savons que l’homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert.
Il n’y a pas d’endroit paisible dans les villes de l’homme blanc. Pas d’endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d’un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l’homme ne peut entendre le cri solitaire de l’engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d’un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprends pas. L’Indien préfère le son doux du vent s’élançant au-dessus de la face d’un étang, et l’odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.
L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle.
La bête, l’arbre, l’homme. Ils partagent tous le même souffle.
L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l’air nous est précieux, que l’air partage son esprit avec tout ce qu’il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit où même l’homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés. Nous considérerons donc votre offre d’acheter notre terre. Mais si nous décidons de l’accepter, j’y mettrai une condition : l’homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.
Je suis un sauvage et je ne connais pas d’autre façon de vivre.
J’ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l’homme blanc qui les avait abattus d’un train qui passait. Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.
Qu’est-ce que l’homme sans les bêtes ?. Si toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourrait d’une grande solitude de l’esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l’homme. Toutes choses se tiennent.
Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu’ils respectent la terre, dites à vos enfants qu’elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.
Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme ; l’homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.
Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
Ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil. Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à lui-même.
Même l’homme blanc, dont le dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble, ne peut être dispensé de la destinée commune. Après tout, nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l’homme blanc découvrira peut-être un jour, c’est que notre dieu est le même dieu. Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas. Il est le dieu de l’homme, et sa pitié est égale pour l’homme rouge et le blanc. Cette terre lui est précieuse, et nuire à la terre, c’est accabler de mépris son créateur. Les Blancs aussi disparaîtront ; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.
Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du dieu qui vous a amenés jusqu’à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l’homme rouge. Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d’hommes, et la vue des collines en pleines fleurs ternie par des fils qui parlent.
Où est le hallier ? Disparu. Où est l’aigle ? Disparu.
La fin de la vie, le début de la survivance.
Chef Seattle, 1854
Ce texte est impressionnant de concision. L'origine des peaux-rouges est bien mystérieuse. Leur mémoire semble traverser le temps et l'histoire.
Il est curieux que les "peaux rouges", l'homme rouge se distingue ainsi de l'homme blanc. Dans l'Egypte antique, les artistes représentaient les personnes égyptiennes dans des scènes de la vie quotidienne avec des couleurs ocres: peut-on en déduire une origine commune?
Ce qui m'intéresse plus particulièrement est l'affirmation du chef Seattle que "l'appétit de l'homme blanc dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert." N'y a t'il pas là un devoir de mémoire des grands penseurs qui ont fondés les Etats-Unis d'Amérique?
Une critique de la modernité impressionnante de pertinence!
CHRISTOPHEG Co-Admin
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Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Sam 23 Jan 2016, 5:22 pm
Très beau texte ! Merci QECD.
L'homme blanc est en effet la pire calamité que la terre ait porté. Pas sûr qu'elle s'en relève ...
Qui est comme Dieu? .
Date d'inscription : 04/08/2011 Messages : 1543 Pays : Planète terre, juridiction françaiseR E L I G I O N : Yéchouisme universel
Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Dim 24 Jan 2016, 12:02 am
Je nuancerais cependant.
L'homme blanc dont parle le chef Seattle est représenté par Washington, un des grands fondateurs des Etats-Unis. Il ne faut pas tomber dans la facilité des clichés. Il est des hommes de toutes couleurs, rouges, noirs, jaunes, blancs qui se battent pour une occupation et une domination harmonieuse de l'univers.
C'est l'idéologies des fondateurs du "nouveau monde", ce monde moderne, qui est visé.
L'économie Américaine, devenu le symbole le plus puissant de la terre des affranchis, est une économie du gigantisme. Leurs fondations ont demandé un effort colossal. Mais le moteur de la découverte des Amériques fut pour le plus grand nombre la quête des richesses. Cela n'a pas changé.
C'est la confrontation entre les humains autochtones "des Amériques" et ceux qui ont connu la soif de la découverte de cette terre si riche qui fut un choc entre ethnies bien différentes. La puissance des explorateurs c'est imposé et leur modèle s'est imposé bien souvent dans la violence.
C'est cela que le chef Seattle critique et qui s'enracine très loin dans l'histoire des chocs de civilisations antiques: le choc des empires qu'aucune sagesse ne parait capable d'endiguer.
Un passage ressemble même aux écrits qui nous sont parvenus de François d'Assise:
Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l’enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère.
Nous considérerons donc votre offre d’acheter notre terre. Mais si nous décidons de l’accepter, j’y mettrai une condition : l’homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.
Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.
Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme ; l’homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.
Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
Après tout, nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l’homme blanc découvrira peut-être un jour, c’est que notre dieu est le même dieu.
Mais le plus stupéfiant selon moi est la conscience du chef Seattle d'être un homme sauvage mais un homme plus libre que l'homme blanc qui vient le coloniser sur lequel il parvient tout de même à poser un regard de bienveillance:
Je suis un sauvage et je ne connais pas d’autre façon de vivre.
Les Blancs aussi disparaîtront ; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.
Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du dieu qui vous a amenés jusqu’à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l’homme rouge.
Où est le hallier ? Disparu. Où est l’aigle ? Disparu.
La fin de la vie, le début de la survivance.
Cette dernière phrase, d'une particulière gravité, relève d'un degré de conscience de ce qu'est la liberté humaine supérieure à celle des colons blancs dont les peaux rouges se font le réceptacle.
Les Américains et les états du monde moderne ont a redécouvrir cette richesse avant que la prophétie (?) du chef Seattle sur l'homme blanc s'accomplissent:
"Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert."
N'est ce pas ce que les géologues et paléontologues observent en Afrique du nord et dans/autour du Sahara? N'Est-ce pas précisément ce que firent, entre autre, les peuples Egyptiens et tous les empires qui leurs ont succédés? Comment ce fait il qu'il semble une fatalité que le monde contemporain et moderne en prétendant fonder un nouveau monde reproduise les mêmes erreurs que celles du monde antique aujourd'hui disparu?
Je ne m'exclue pas de ce monde moderne mais la résurrection de JESUS/Yéchou(a) illumine ma conscience et me donne de réaliser que l'orgueil humain engendre une forme de fatalité dans l'histoire des civilisations qui pourrait se résumer au dicton: "C'est le serpent qui se mord la queue."
Viens JESUS/Yéchou(a) notre maître. Prends pitié de l'humanité. Maranatha.
CHRISTOPHEG Co-Admin
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Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Dim 24 Jan 2016, 12:20 am
Je reformule.
La race à titre collective est responsable par ses actions liées à son mode de vie de la destruction irrémédiable d'autres sociétés ainsi que de son environnement.
Elle est responsable en effet de la destruction de sociétés bien plus avancées qu'elle.
Ce qui ne l'empêche pas de compter dans ses rangs des gens tout à fait remarquables.
Ce qui a changé par rapport aux civilisations du même type qui ont peuplé la terre, c'est la possibilité technologie de détruire à bien plus grande échelle.
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Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Dim 24 Jan 2016, 12:49 am
Je précise aussi.
Ce n'est pas tant l'histoire des clivages raciaux (rouges, noirs, blancs, jaunes) qui est déterminante sauf erreur de ma part.
Les Egyptiens se représentait en rouges. Les projets pharaoniques étaient la forme du monde moderne antique si j'ose dire. Les sumériens/akkadiens/babyloniens représentaient l'homme jaune/asiatique. Ils se sont également lancé dans l'idéologie impériale desséchant le monde.
Puis, les assyriens. Puis les Perses. Puis les grecs/helléno.macédoniens (l'homme blanc?). Puis les romains. Puis les arabes. Puis les Turcs. Puis les germaniques. ETC, ETC....
Toutes les races sont concernées...
La grande domination politique actuelle semble être celle des Etats Unis d'Amérique. Démographiquement et économiquement, la Chine est la grande puissance montante. Et à quand la domination des hommes noirs?
Et à quand la domination des femmes de toutes les couleurs?
Que nous réserve l'avenir?
L'amour de l'unique créateur de l'univers cause tout ce qui est et l'amour du prochain sans distinction de race langue peuple ou nation SONT LA SOLUTION.
La puissance de la résurrection et l'enseignement de JESUS/Yéchou(a), le christianisme REEL en sont la plus puissante expression sauf erreur de ma part.
CHRISTOPHEG Co-Admin
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Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Dim 24 Jan 2016, 1:06 am
Je ne suis pas un fétichiste des couleurs. La pigmentation de la peau n'est pas un argument.
Pour moi. Parce que pour d'autres, à travers l'Histoire, il en va tout autrement.
Le critère "racial" pour absurde qu'il soit a été maintes fois utilisé depuis le début de la domination occidentale du monde que je fais remonter arbitrairement à la Renaissance.
D'autres sociétés ont précédé puis ont perdu cette domination.
Quelle différence ? L'échelle permise par la technologie.
La Chine fera-t-elle mieux ou pire demain ? Facile à prévoir, elle reprend le modèle occidental à son compte en niant d'ailleurs sa prestigieuse histoire/culture.
Même cause, mêmes résultats.
QECD a écrit:
L'amour de l'unique créateur de l'univers cause tout ce qui est et l'amour du prochain sans distinction de race langue peuple ou nation SONT LA SOLUTION.
En effet, seul compte cela. Il nous reste du boulot pour convaincre ...
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Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Sam 30 Jan 2016, 11:00 pm
Je dispose d'une autre version de ce texte où la phrase suivante n'est pas:
Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du dieu qui vous a amenés jusqu’à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l’homme rouge.
Existe t'elle vraiment dans le texte original?
Je remets l'accent sur l'annonce du destin de l'homme blanc que désigne le chef Seattle et représenté par Washington:
"Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert."
Etrange paradoxe. Un homme "rouge" annonce la folie dévastatrice de l'homme "blanc". L'étude du monde antique et de la géologie/paléontologie de l'Afrique du Nord (Désert du Sahara, grotte préhistorique), les récits de déluges partout à la surface du globe semble révéler que cette même folie dévastatrice ravageait déjà le monde humain il y a des milliers d'années. L'étude de l'Egypte (le monde des hommes "rouges"), la Nubie(le monde des hommes "noirs") et de la Mésopotamie ( le monde des hommes "jaunes") antique semble confirmer cela.
C'est curieux de voir que ce chef amérindiens (semi nomade devant l'Eternel) semblent "survoler" cela comme s'il l'avait fuit avec succès pour vivre libre. Il est curieux que "le monde nouveau" qu'incarne alors Washington représente pour ce peuple "la fin de la vie et le début de la survie." Comme si l'arrivée de l'homme "blanc" sur ces terres venait rompre ce fragile équilibre des ces peuples semi nomades avaient acquis de dure lutte en apprenant à vivre en fragile harmonie avec une nature indomptée (tels des roseaux qui ploient sous le souffle des vents).
Il est heureux que ce texte ai été conservé. C'est un patrimoine humain de très haute valeur. Puissions nous en tirer les bonnes conclusions pour notre vie d'aujourd'hui.
Cela rappelle la fable du "chêne et du roseau" de Jean de la fontaine. Ou encore celle du "faucon et du rossignol" du poète grec Hésiode. Tout cela me semble porter une saveur éternelle.
CHRISTOPHEG Co-Admin
Date d'inscription : 21/10/2013 Messages : 21899 Pays : BelgiqueR E L I G I O N : Trinitaire
Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Dim 31 Jan 2016, 10:07 pm
Qui est comme Dieu? a écrit:
Je dispose d'une autre version de ce texte où la phrase suivante n'est pas:
Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du dieu qui vous a amenés jusqu’à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l’homme rouge.
Existe t'elle vraiment dans le texte original?
Je remets l'accent sur l'annonce du destin de l'homme blanc que désigne le chef Seattle et représenté par Washington:
"Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert."
Etrange paradoxe. Un homme "rouge" annonce la folie dévastatrice de l'homme "blanc". L'étude du monde antique et de la géologie/paléontologie de l'Afrique du Nord (Désert du Sahara, grotte préhistorique), les récits de déluges partout à la surface du globe semble révéler que cette même folie dévastatrice ravageait déjà le monde humain il y a des milliers d'années. L'étude de l'Egypte (le monde des hommes "rouges"), la Nubie(le monde des hommes "noirs") et de la Mésopotamie ( le monde des hommes "jaunes") antique semble confirmer cela.
C'est curieux de voir que ce chef amérindiens (semi nomade devant l'Eternel) semblent "survoler" cela comme s'il l'avait fuit avec succès pour vivre libre. Il est curieux que "le monde nouveau" qu'incarne alors Washington représente pour ce peuple "la fin de la vie et le début de la survie." Comme si l'arrivée de l'homme "blanc" sur ces terres venait rompre ce fragile équilibre des ces peuples semi nomades avaient acquis de dure lutte en apprenant à vivre en fragile harmonie avec une nature indomptée (tels des roseaux qui ploient sous le souffle des vents).
Il est heureux que ce texte ai été conservé. C'est un patrimoine humain de très haute valeur. Puissions nous en tirer les bonnes conclusions pour notre vie d'aujourd'hui.
Cela rappelle la fable du "chêne et du roseau" de Jean de la fontaine. Ou encore celle du "faucon et du rossignol" du poète grec Hésiode. Tout cela me semble porter une saveur éternelle.
Joli !
Qui est comme Dieu? .
Date d'inscription : 04/08/2011 Messages : 1543 Pays : Planète terre, juridiction françaiseR E L I G I O N : Yéchouisme universel
Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Dim 07 Fév 2016, 4:06 am
Joli? Jolie! Surtout les Squaws!!!
CHRISTOPHEG Co-Admin
Date d'inscription : 21/10/2013 Messages : 21899 Pays : BelgiqueR E L I G I O N : Trinitaire
Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Dim 07 Fév 2016, 6:34 am
Qui est comme Dieu? a écrit:
Joli? Jolie! Surtout les Squaws!!!
Coquin, va ...
Qui est comme Dieu? .
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Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"? Sam 20 Fév 2016, 10:44 pm
Amateur d'art sacré dirais-je.
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Sujet: Re: Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"?
Discours du chef Seattle à Washinton: Prophétie d'un "sauvage"?