Les producteurs d’Orthodoxie, de Chrétiens Orientaux, de Présence Protestante et du Jour du Seigneur produisent une matinée oecuménique pour manifester le nécessaire soutien aux Chrétiens d'Orient et rendre compte qu'il est porté par l'ensemble des Eglises chrétiennes en France.
Cette émission exceptionnelle prend place dans la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens qui a lieu du 18 au 25 janvier 2016.
Le documentaire Visages d'Espérance, au coeur d'un Orient persécuté de Carine Poidatz nous entraîne au Liban et au Kurdistan pour rencontrer tous ceux qui ont une espérance à annoncer.
Il sera suivi d'un plateau oecuménique et d'une célébration oecuménique en l'église Notre-Dame-du-Liban (Paris 5e), cathédrale catholique de rite maronite.




http://www.lejourduseigneur.com/Replay/Dimanche-dernier



(lien à durée de vie limitée jusqu'au dimanche 31/01/2016, puis 7 jours supplémentaires en cliquant sur "dimanche précédent)

c'est des soldats qu'il faudrait leur envoyé pour les defendre ,que notre Seigneur les gardes

Après avoir été - pendant un temps court - sur le devant de la scène, lors des attentats en Irak de 2013, les chrétiens orientaux semblent être oubliés de l’Occident. Est-ce la réalité ? L’Eglise est-elle la seule à se soucier du départ de ses ouailles de cette terre ancestrale ? Analyse et position de l’éditeur et auteur, René Guitton, également délégué exécutif chargé des relations avec les Cultes pour la LICRA (Ligue Internationale contre le racisme et l'antisémitisme).
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Reportage de 2013. Malheureusement, un an plus tard, à l'été 2014, les persécutions contre les chrétiens d'Irak refaisaient la une des médias.




http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/Rene-Guitton-Vers-l-oubli-des-chretiens-orientaux

Partir ou rester ? C’est la question que se pose, depuis plusieurs années, les chrétiens du Proche-Orient. Une question cruciale quand on sait les menaces de mort qui pèsent sur certains. Pourtant pour le père Khalil Samir Khalil, jésuite, qui fut un des hommes clés du Synode pour le Proche-Orient (Rome, octobre 2010), la présence chrétienne demeure essentielle dans la région. Explications.
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Reportage de 2013.




http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/P.-Samir-Khalil-Samir-Analyse-du-theologien-islamologue

5 mois après le voyage de Benoît XVI au Liban en 2012, les chrétiens demeuraient inquiets pour leur avenir. A la question économique et le manque de travail qui pèsent sur l’ensemble du pays depuis longtemps, vient se rajouter la crise syrienne et ses répercussions sur le territoire. David Hury, correspondant pour le journal La Croix au Liban, livre son analyse de la situation et du positionnement des chrétiens.
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Reportage de 2013.



http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/David-Hury-Observations-du-correspondant-francais-au-Liban

Réalisé en 2008, le film retrace la vocation et le fonctionnement de L'Oeuvre d'Orient fondée en 1856. L'association, qui relève du diocèse de Paris, soutient les chrétiens des églises orientales isolés et en souffrance répartis entre 11 églises dans 21 pays, selon trois priorités : l'éducation, la santé et la pastorale.



http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/L-Oeuvre-d-Orient-Au-service-des-chretiens-d-Orient

A Gaza City vit une petite communauté de deux cents catholiques. Comment cohabite-t-elle avec les musulmans et les autres confessions chrétiennes ? L'identité palestinienne n'est-elle pas le lien qui les unit au-delà du clivage religieux ?





http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/Catholiques-a-Gaza-City

Petit pays du Proche-Orient de 4 millions d'habitants, le Liban compte une diaspora de 12 millions de personnes réparties dans le monde. Les différents conflits libanais ne cessent d'amplifier ce courant migratoire historique qui touche environ 40% des chrétiens. En 2007, 17 ans après la guerre civile et un an après le conflit entre le Hezbollah et Israël, le Liban subissait un regain d'attentats. Dans ce nouveau climat de tensions, un groupe de randonneurs disent avec émotion leur attachement à leur pays et témoignent de leur foi qui les empêchent de céder aux affrontements intercommunautaires.
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http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/Le-dilemme-des-chretiens-au-Liban

Au Liban, chrétiens et musulmans vivent ensemble en bonne intelligence, question de culture et d'identité. Regards croisés sur cette exception que le pape Benoît XVI appelait à être un exemple pour le Moyen-Orient.



http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/Regards-croises-sur-l-exception-libanaise

Depuis quelques mois, le nombre de réfugiés syriens au Liban aurait massivement augmenté. Selon le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), ils seraient 160 000 sur le territoire. Une situation préoccupante. Dans la banlieue nord de Beyrouth, le dispensaire Saint-Antoine géré par deux religieuses de la communauté du Bon Pasteur tente de leur venir en aide. Découverte et témoignage.
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Reportage de 2013.




http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/Sr.-Hanane-Youssef-Accueil-des-refugies-au-Bon-Pasteur

L’Unité médicale mobile au Liban en partenariat avec la fondation de l’imam Sadr augure d’un projet de civilisation pour l’avenir : faire vivre ensemble chrétiens et musulmans, sur la base commune de la croyance en Dieu et en l'homme. Porter la croix de Malte représente une alliance entre l’Orient et l’Occident, une voie pour le futur, bien au-delà de l'humanitaire.
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Héritier de l'Ordre des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem fondé au 11e siècle, l'Ordre de Malte poursuit sa vocation d'institution hospitalière caritative dans le monde, au service de la dignité humaine et de ceux qui souffrent.

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http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/L-Ordre-de-Malte-au-Liban

Depuis 10 ans, les chrétiens irakiens suivis aujourd'hui par les Syriens fuient leur pays. Au dispensaire Saint-Antoine, des religieuses de la communauté du Bon Pasteur soignent les réfugiés avec le soutien de l'AED. Au vue de la situation au Proche et Moyen-Orient, elles s'interrogent : demain, qui accueilleront-elles et avec quels moyens ?




http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/Refugies-au-Liban

C’est dans la rue, par de nouveaux rassemblements, que les Egyptiens souhaiteraient fêter les grandes manifestations anti-gouvernementales de janvier 2011. Une manière pour eux de réaffirmer que la révolution n’est pas achevée. Parmi eux : Mgr Kyrillos William Samaan, évêque copte catholique d’Assiout. Quel regard pose-t-il sur ces prochains événements ? A quelle révolution appelle-t-il ?




http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/Mgr-Kyrillos-appelle-a-une-revolution-d-amour

Cible des persécutions, des attentats et des violences les plus extrêmes parce qu'ils confessent la religion chrétienne en terre musulmane, les chrétiens d'Irak ont trouvé refuge dans la ville de Qaraqosh. Reportage sur ce dernier bastion du christianisme où les frères dominicains espèrent encore que l'Amour vaincra.
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En 2010, Fr. Nageeb Mickaël parlait déjà de génocide en Irak, et avait ces paroles prophétiques : "La vraie victoire sera pour la paix et la fraternité et pour tous ceux tendent la main pour les autres." Depuis les évènements de l'été 2014, les chrétiens irakiens ont du fuir aussi Qaraqosh sous l'offensive des combattants de l'Etat islamique.




http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/Retenir-les-chretiens-en-Irak

En 2008, une délégation menée par Mgr Marc Stenger, président de Pax Christi France, s'est rendue au Kurdistan irakien et à Kirkouk en Irak pour soutenir les populations chrétiennes menacées. Une aventure humaine et ecclésiale.
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Depuis, la situation des chrétiens d'Irak n'a fait qu'empirer. Aussi, fin juillet 2014, le cardinal Barbarin, Mgr Dubost et Mgr Gollnisch, émissaires de l’Eglise catholique en France auprès des chrétiens d’Irak, se sont rendus à nouveau en Irak et de multiples initiatives de prière ont été lancées en France et dans le monde entier.




http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Chretiens-dans-la-tourmente/Le-drame-des-chretiens-d-Irak

A voir de toute urgence, pour ceux qui l'ont raté,

La Vidéo à louer ou à acheter en VOD à cette adresse,

Expliquant avec précision la triste situation des Chrétiens d'Orient,


http://boutique.arte.tv/f11103-fin_chretiens_orient

La Tragédie des Chrétiens persécutés du Moyen-Orient,


https://journalchretien.net/2016/07/06/actualitechretienne/la-tragedie-des-chretiens-persecutes-du-moyen-orient-27388.html

Stop au Génocide des Chrétiens d'Orient


https://journalchretien.net/2016/01/22/actualitechretienne/stop-au-genocide-des-chretiens-dorient-26243.html

Chrétiens d'Orient en Irak : "Nous avions le choix entre nous convertir à l’islam, payer l'impôt islamique dû par les 'mécréants', partir sans délai ou mourir"

De la Syrie au Kurdistan irakien, des chrétiens de Maaloula aux Yézidis d'Irak, des peshmerga kurdes aux habitants serbes des enclaves assiégées du Kosovo, Katharine Cooper et Pierre-Alexandre Bouclay, mêlant leurs photos et leurs textes, fixent pour toujours les sentiments qui habitent ces populations malheureuses, victimes des politiques déréglées et des "lâchetés occidentales". Un authentique carnet de voyages poignant qui nous conduit de Palmyre au Champ des Merles au Kosovo. Extrait de "Peuples persécutés d'Orient", de de Pierre-Alexandre Bouclay,

Publié le 10 Décembre 2016

C’est une maison beige, au mur d’enceinte rehaussé de panneaux de métal. Devant le portail de fer, des bonbonnes d’eau reliées par une chaîne empêchent les voitures de se garer. Aux fenêtres, des barreaux. Sur le toit, la terrasse naguère ouverte aux quatre vents a été protégée par des parois d’acier. Nous sommes au siège de SOS Chrétiens d’Orient (SOS-CO), à Ankawa, quartier chrétien d’Erbil, en Irak.

Depuis deux ans, nous rencontrons régulièrement les volontaires de cette ONG française. Ses volontaires servent souvent de « fixeurs » pour les journalistes. Ils nous permettent également de les accompagner dans leurs opérations humanitaires au coeur des camps de réfugiés du Kurdistan irakien. Le rituel est bien rodé. Casquette vissée sur les cheveux ras, chèche, polo blanc, poignée de main énergique, Tanneguy Roblin, l’un des responsables de SOS-CO, nous récupère en pleine nuit à l’aéroport. Sur la route, cet officier de réserve, diplômé en relations internationales et en sécurité-défense, expose les consignes draconiennes régissant son équipe et ceux qui les accompagnent.

L’association est conseillée par des professionnels de la sécurité : « Nous ne prenons aucun risque inutile, surtout depuis l’attentat devant le consulat américain d’Erbil en avril. Notre connaissance du terrain nous permet de nous fondre dans la population sans avoir besoin des convois de 4x4 que l’on voit parfois. » SOSCO fonctionne dans la région avec une vingtaine de permanents. L’ONG constitue un organisme dynamique, formé de volontaires vivant constamment dans l’action de terrain, distribuant des kits de survie alimentaire ou sanitaires, formant des groupes d’activités pour les enfants, des ateliers de cuisine avec les femmes… Une partie de leur activité consiste simplement à passer du temps avec les familles chrétiennes, pour cibler les besoins physiques et spirituels. Souvent, ils prient avec les réfugiés dans les bungalows préfabriqués. « Mais l’objectif principal, confie son président, Charles de Meyer, c’est de développer les projets de fond pour aider les chrétiens à reconstruire leur vie sur leur propre terre. » Barbe de trois jours, carrure de rugbyman, mais féru de littérature classique et fin connaisseur de la région, Meyer a eu l’idée de fonder son association en septembre 2013, après la prise du village chrétien de Maaloula, en Syrie, par les djihadistes. « Avec Benjamin Blanchard, nous avons monté un premier convoi, sans trop savoir où nous allions, ni dans quoi nous nous engagions ! » En moins de trois ans, l’attaché parlementaire s’est retrouvé aussi à l’aise pour discuter politique en terrasse du Bourbon, la brasserie de l’Assemblée nationale, qu’à fêter Noël avec les chrétiens persécutés d’Irak, à 500 mètres de Daech. L’association, elle, a étendu son action à cinq pays : Liban, Syrie, Irak, Jordanie et Égypte. Ils ont créé ou rénové neuf établissements médicaux (cliniques, hôpitaux, dispensaires…), six écoles, autant d’églises, distribué près de 30 tonnes d’aide humanitaire et 30 autres de matériel médical… Les grands projets pour 2017 concernent la reconstruction d’une école chrétienne à Bagdad, de la cathédrale de Homs, en Syrie, et l’aide d’urgence pour la libération amorcée de la plaine de Ninive ou de la ville d’Alep.

Le camp de Keremlech est l’un des mieux tenus de la région. Au lieu des gargotes de tôle devant lesquelles des réfugiés apathiques tuent habituellement le temps, notre première vision est celle d’un terrain de volley avec des jeunes en plein effort. La population vit dans un ensemble de bâtiments en brique jaune, offert par l’évêché chaldéen. Un vieillard tranquillement assis attire notre attention. Ses yeux clairs surgissent d’un entrelacs de rides incrustées de poussière. Dans l’échancrure d’une chemise bleue, brille une médaille en or de la Vierge. Avec son visage parcheminé et ses airs de père du désert, Mahir, ancien médecin militaire de 72 ans, nous rappelle que les chrétiens d’Orient furent les contemporains du Christ. En Irak, cette minorité religieuse, passée de 1,5 million à 400 000 fidèles après la chute de Saddam Hussein en 2003, est menacée d’extermination. Mahir a dû tout abandonner – sa maison, ses livres, ses souvenirs – lorsque les islamistes ont pris Mossoul, deuxième ville d’Irak, le 10 juin 2014. En quelques semaines, la vie y est devenue un enfer. Les fonctionnaires chrétiens ont cessé d’être payés ; à la mosquée, où étaient distribués des tickets de rationnement, les non-musulmans ont été traités en « dhimmis » – citoyens de seconde zone. Le 15 juillet, les chrétiens ont découvert leurs maisons marquées d’un « N », pour « Nazaréen » – le fameux « noun » passé à la mode en Europe, mais qui est un symbole injurieux pour les chrétiens d’Orient, qui ne comprennent pas l’usage qui en est fait dans la communication occidentale. « Le soir même, explique Mahir, des jeeps avec des haut-parleurs ont traversé nos quartiers pour nous imposer les “nouvelles règles de vie”. Nous avions le choix entre nous convertir à l’islam, payer l’impôt islamique dû par les “mécréants”, partir sans délai ou mourir. »

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