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| David Belhassen agnostique trilingue : arabe, français, hébreu | |
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Auteur | Message |
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yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : france R E L I G I O N : agnostique
| Sujet: David Belhassen agnostique trilingue : arabe, français, hébreu Jeu 20 Oct 2016, 3:05 am | |
| Rappel du premier message :
Le Coran, un plagiat parfait ou défectueux ? Un des arguments des exégètes musulmans pour "prouver" que le Coran est d'origine "divine", est de démontrer sa "perfection".
Comment procèdent-ils pour cette "démonstration" ? En faisant usage du Coran lui-même pour "prouver" leur axiome sur sa "perfection". Ce procédé musulman classique de se fonder sur le Coran comme argument de démonstration est typique de la pensée tautologique du genre : "le Coran est divin parce que le Coran dit que le Coran vient d'Allah"; ou encore "Muhammad est l'envoyé d'Allah puisque Muhammad témoigne qu'il est l'envoyé d'Allah" etc… Par ce biais, tout effort de démonstration par la cohérence, les conclusions logiques, le recoupement de données externes et objectives, la rigueur scientifique et rationnelle etc…, est vain et superflu. Mais cela n'empêche pas les exégètes de l'islam de citer, à l'appui de leurs affirmations sur la perfection du Coran, le verset suivant (Sourate 4, 82) :
أَفَلَا يَتَدَبَّرُونَ الْقُرْآنَ وَلَوْ كَانَ مِنْ عِنْدِ غَيْرِ اللَّهِ لَوَجَدُوا فِيهِ اخْتِلَافًا كَثِيرًا
Ce verset est ainsi traduit en français :
" et ne se consultent-ils pas sur le qor'an car s'il était d'un autre qu'allah ils y trouveraient des contradictions en nombre "
Pour ces exégètes, le fait qu'ils ne se trouvent pas de contradictions internes dans le Coran, suffirait donc à "prouver" sa perfection. Néanmoins, il y a une faille dans leurs propos. Le verset en question ne parle nullement de "contradictions" internes ou pas, mais de "modifications", de "changements", de "remplacements". Telle est la signification exacte du mot اخْتِلَافًا qui vient de la racine KhLF et qui a donné par exemple le mot Khalif, le remplaçant, donc celui qui remplace Mahomet comme chef de la "oummah" islamique.
Et là le bât blesse ! Non seulement le Coran contient d'innombrables contradictions internes, mais également une multitude de modifications et de changements par rapport aux textes sur lesquels pourtant il prétend se référer : La Bible et les Evangiles.
Par exemple, le Coran modifie la loi de la Torah concernant le voleur. Alors que la Torah dit qu'il faut "que le voleur rembourse 2 fois (ou 4 fois) le prix de son vol" (donc 2 pains s'il a volé un pain), le Coran lui, ordonne de lui trancher la main ! Verset 38 de la sourate 5 :
وَالسَّارِقُ وَالسَّارِقَةُ فَاقْطَعُوا أَيْدِيَهُمَا جَزَاءً بِمَا كَسَبَا نَكَالًا مِنَ اللَّهِ وَاللَّهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ
et le voleur et la voleuse alors tranchez leurs mains comme paiement de ce qu'ils ont acquis comme punition d'allah et allah est puissant sage
Les traducteurs du Coran en français, presque unanimement des sympathisants du panarabisme musulman, sont fortement dans l'embarras face à ce verset. Ils savent l'arabe et savent pertinemment ce que ce verset signifie ! Mais ils croient s'en sortir en traduisant اقْطَعُوا par "marquer" au lieu de "trancher". Or, la racine QTA' (commune à l'hébreu et à l'araméen) signifie bien "couper", "sectionner", "trancher" et non pas "marquer" ! C'est ainsi que ces traducteurs-mercenaires de la plume, collaborent avec les propagandistes islamistes, tout comme ils avaient précédemment collaboré avec eux en traduisant اخْتِلَافًا par "contradictions", au lieu de "modifications" ou "changements".
Mais pourquoi est-ce si important ? La réponse est claire : Qui dit "modifications" ou "changements", admet que le Coran a trahi et biaisé les "Ecritures sacrées". Or cela, aucun musulman ne l'avouera ! Il préfèrera déclarer sans sourciller que la Bible et les Evangiles ont été falsifiés par les juifs et les chrétiens, et qu'à l'origine il y était écrit exactement comme dans le Coran !!!
En somme, le plagiaire accuse l'auteur originel d'être un faussaire ! Si ce n'était pas si ridicule, on aurait pu en pleurer.
David A. Belhassen |
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Auteur | Message |
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yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006
| Sujet: Re: David Belhassen agnostique trilingue : arabe, français, hébreu Ven 19 Mai 2017, 3:29 am | |
| Où se trouve 'La Mecque' selon le Coran? La Mecque, la célèbre cité sacrée de l'islam où se trouve la non moins célèbre "Ka'bah", vers laquelle affluent tous les pèlerins musulmans du monde, n'est mentionnée dans le Coran qu'une seule fois (sous la forme "makkah"), au verset 24 de la sourate 48, dont voici la traduction littérale : وَهُوَ الَّذِي كَفَّ أَيْدِيَهُمْ عَنْكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ عَنْهُمْ بِبَطْنِ مَكَّةَ مِنْ بَعْدِ أَنْ أَظْفَرَكُمْ عَلَيْهِمْ وَكَانَ اللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرًا c'est lui qui a écarté leurs mains de vous et vos mains d'eux dans le ventre de makkah après vous avoir fait triompher sur eux et fut allah dans ce que vous oeuvrez, observateur Cette sourate numérotée 48 dans le Coran que nous avons aujourd'hui entre les mains, est d'un point de vue de rédaction chronologique, la sourate 111 sur les 114 du Coran, soit une des dernières sourates. Selon la plupart des chercheurs, comme Sami El Deeb – elle n'a pas été rédigée à La Mecque mais à Médine. Mais que peut bien signifier "ventre de makkah" ? Et qui nous prouve qu'il s'agit bien - dans cette expression - de la cité appelée aujourd'hui "La Mecque", en tant que nom propre avec l'article défini ? "Mekkah" vient de "mak". C'est un mot commun construit sur la racine "MK" et qui signifie en hébreu et en araméen : "creux", "bas", "abaissé", "affaissé", "fondation", "base", "soubassement" etc… Ce n'est donc pas le nom d'une ville mais tout au plus une description d'un site situé “en bas”. Il est intéressant de remarquer que dans le Talmud, l'emplacement du Sanctuaire de Jérusalem est désigné comme "Le nombril du monde" et "La roche de fondation" ! Le nombril est en principe l'endroit le plus creux et profond du ventre. Tandis que "Roche de fondation" indique bien qu'il faut d'abord creuser pour bâtir un édifice ! Et si "mekkah" signifie "creusement", "soubassement", serait-ce que ce terme désignait à l'origine l'endroit où la roche fût creusée pour les fondations sur lesquelles fût bâti le Temple de Jérusalem ? Se pourrait-il que, bien plus tard et une fois l'islam triomphant, le sens premier de "mekkah" fut biaisé par les exégètes musulmans, pour le transposer au Hedjaz, là où vivait la tribu de Qoraïsh de Muhammad ? D'autant plus qu'il n'y a, dans toute la littérature arabe préislamique, de quelconque mention d'un lieu qui s'appellerait Mekkah ! Un autre verset du Coran (sourate 3, verset 96) évoque justement "la Maison du Sanctuaire" comme "dépression" et comme "vallée", donc comme endroit "bas". إِنَّ أَوَّلَ بَيْتٍ وُضِعَ لِلنَّاسِ لَلَّذِي بِبَكَّةَ مُبَارَكًا وَهُدًى لِلْعَالَمِينَ
certes la première maison édifiée pour les gens celle à bakkah bénie et une guidance pour les mondes
Ce mot "bakkah" a été transcrit de manière défectueuse lors de son passage de l'hébreu à l'arabe. En hébreu, il s'écrit bak'ah (avec la gutturale 'a), et signifie justement "vallée", "val", "dépression topographique". La "Ka'bah" est également mentionnée une seule et unique fois. Au verset 95 de la sourate 5 : يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَقْتُلُوا الصَّيْدَ وَأَنْتُمْ حُرُمٌ وَمَنْ قَتَلَهُ مِنْكُمْ مُتَعَمِّدًا فَجَزَاءٌ مِثْلُ مَا قَتَلَ مِنَ النَّعَمِ يَحْكُمُ بِهِ ذَوَا عَدْلٍ مِنْكُمْ هَدْيًا بَالِغَ الْكَعْبَةِ أَوْ كَفَّارَةٌ طَعَامُ مَسَاكِينَ أَوْ عَدْلُ ذَلِكَ صِيَامًا لِيَذُوقَ وَبَالَ أَمْرِهِ عَفَا اللَّهُ عَمَّا سَلَفَ وَمَنْ عَادَ فَيَنْتَقِمُ اللَّهُ مِنْهُ وَاللَّهُ عَزِيزٌ ذُو انْتِقَامٍ ô et ohé ceux qui croient ne tuez pas de gibier alors que vous êtes en anathème et quiconque parmi vous en tue intentionnellement alors qu'il paie par semblable bétail de ce qu'il a tué d'après l'arbitrage décidé parmi vous et cela en offrande qu'il fera parvenir à la ka'bah ou bien comme expiation en nourrissant des pauvres ou par son équivalent en jeûne et cela afin qu'il goûte à son acte allah pardonne ce qui est passé mais quiconque récidive alors allah se vengera de lui et allah est puissant et doté de vindicte La numérotation “5” de cette sourate sur la Ka’abah, tout comme la numérotation 48 de la sourate sur "La Mecque", est trompeuse. Selon l’ordre chronologique, cette sourate est la 112ème, donc celle juste après celle ayant mentionné makkah, et une des dernières du Coran ! Mais que signifie "ka'bah" ? La plupart des philologues estiment que ce mot arabe n'est pas… en arabe ! C'est en fait la forme arabisée du mot grec "cube" (kubos), en usage pour désigner un dé. Car l'édifice de la "ka'bah" est cubique ! Mais il n'y a pas que l'édifice de la "ka'abah" qui soit cubique. Un autre édifice qui l'a précédé de plus de 1500 ans l'était également. Cet édifice est le "Saint des Saints" du Temple de Jérusalem ! Celui où nul n'avait le droit d'y pénétrer pour rendre un culte, hormis le Grand Cohen (descendant d'Aharon, le frère de Moïse). Car si le “Saint des Saints” du Temple de Jérusalem était un "Lieu d'Adoration à Yahweh”, il était également un site "interdit", "tabou", de par sa sacralité, et un lieu d'anathème pour qui transgresserait cet interdit. Et cela, le rédacteur du Coran (qu'il soit Muhammad ou son scribe) l'a appris chez ses rabbins-mentors qui vivaient au Hedjaz. Ce dont témoigne justement le Coran dans le nom octroyé à l'édifice le plus sacro-saint de Jérusalem, et que l'islam a ensuite transposé vers la "Mecque" d'Arabie saoudite : "el masjid el haram". La racine de "masgid" est SGD, une racine araméenne qui signifie "rendre un culte". On retrouve d'ailleurs cette racine dans la cérémonie du "Sigd" des Juifs d'Ethiopie : une fois par an, les membres de la communauté des Juifs d'Ethiopie – nommés malencontreusement falashas alors qu'eux-mêmes s'appellent Beta Israël, donc Maison d'Israël - , se réunissent sur une montagne pour un cérémonial ou un culte d'adoration, le visage en direction du Sanctuaire interdit de Jérusalem. L'expression "el masjid el haram", communément et malencontreusement traduite en français par : "La mosquée sacrée", n'a donc pas le sens qu'on lui a octroyé : "mosquée" pour "masjid" n'est pas une traduction, mais un calque phonétique. Et qui plus est défectueux, car il aurait fallu transcrire "mosgède" et non "mosquée". Et "sacrée" pour "haram" est une interprétation, non pas une traduction. Il faudrait en fait traduire littéralement "el masjid el haram" par "le lieu d'adoration tabou" ! En conclusion, ni "La Mecque" et ni la "Ka'bah", et encore moins la "Mosquée sacrée", n’étaient à l'origine situées où elles se trouvent aujourd'hui. Le Coran, par ces termes, n'évoquait qu'un seul et unique endroit : Jérusalem, son Sanctuaire, et son "Saint des Saints" ! Et ce, jusqu’au jour où l’islam s’est "émancipé" du judaïsme et l'a ensuite supplanté. Aujourd'hui, par un bizarre retournement des choses – dont l'origine est politique et dont l'objectif est la mainmise arabo-palestino-musulmane sur Jérusalem -, les musulmans ont replacé Jérusalem au centre de leurs préoccupations. Et en cela ils sont redevenus fidèles au Coran qui a presque tout emprunté au judaïsme rabbinique. |
| | | BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084
| Sujet: Re: David Belhassen agnostique trilingue : arabe, français, hébreu Ven 19 Mai 2017, 7:39 am | |
| - yacoub a écrit:
- Où se trouve 'La Mecque' selon le Coran?
La Mecque, la célèbre cité sacrée de l'islam où se trouve la non moins célèbre "Ka'bah", vers laquelle affluent tous les pèlerins musulmans du monde, n'est mentionnée dans le Coran qu'une seule fois (sous la forme "makkah"), au verset 24 de la sourate 48, dont voici la traduction littérale : وَهُوَ الَّذِي كَفَّ أَيْدِيَهُمْ عَنْكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ عَنْهُمْ بِبَطْنِ مَكَّةَ مِنْ بَعْدِ أَنْ أَظْفَرَكُمْ عَلَيْهِمْ وَكَانَ اللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرًا c'est lui qui a écarté leurs mains de vous et vos mains d'eux dans le ventre de makkah après vous avoir fait triompher sur eux et fut allah dans ce que vous oeuvrez, observateur Cette sourate numérotée 48 dans le Coran que nous avons aujourd'hui entre les mains, est d'un point de vue de rédaction chronologique, la sourate 111 sur les 114 du Coran, soit une des dernières sourates. Selon la plupart des chercheurs, comme Sami El Deeb – elle n'a pas été rédigée à La Mecque mais à Médine. Mais que peut bien signifier "ventre de makkah" ? Et qui nous prouve qu'il s'agit bien - dans cette expression - de la cité appelée aujourd'hui "La Mecque", en tant que nom propre avec l'article défini ? "Mekkah" vient de "mak". C'est un mot commun construit sur la racine "MK" et qui signifie en hébreu et en araméen : "creux", "bas", "abaissé", "affaissé", "fondation", "base", "soubassement" etc… Ce n'est donc pas le nom d'une ville mais tout au plus une description d'un site situé “en bas”. Il est intéressant de remarquer que dans le Talmud, l'emplacement du Sanctuaire de Jérusalem est désigné comme "Le nombril du monde" et "La roche de fondation" ! Le nombril est en principe l'endroit le plus creux et profond du ventre. Tandis que "Roche de fondation" indique bien qu'il faut d'abord creuser pour bâtir un édifice ! Et si "mekkah" signifie "creusement", "soubassement", serait-ce que ce terme désignait à l'origine l'endroit où la roche fût creusée pour les fondations sur lesquelles fût bâti le Temple de Jérusalem ? Se pourrait-il que, bien plus tard et une fois l'islam triomphant, le sens premier de "mekkah" fut biaisé par les exégètes musulmans, pour le transposer au Hedjaz, là où vivait la tribu de Qoraïsh de Muhammad ? D'autant plus qu'il n'y a, dans toute la littérature arabe préislamique, de quelconque mention d'un lieu qui s'appellerait Mekkah ! Un autre verset du Coran (sourate 3, verset 96) évoque justement "la Maison du Sanctuaire" comme "dépression" et comme "vallée", donc comme endroit "bas". إِنَّ أَوَّلَ بَيْتٍ وُضِعَ لِلنَّاسِ لَلَّذِي بِبَكَّةَ مُبَارَكًا وَهُدًى لِلْعَالَمِينَ
certes la première maison édifiée pour les gens celle à bakkah bénie et une guidance pour les mondes
Ce mot "bakkah" a été transcrit de manière défectueuse lors de son passage de l'hébreu à l'arabe. En hébreu, il s'écrit bak'ah (avec la gutturale 'a), et signifie justement "vallée", "val", "dépression topographique". La "Ka'bah" est également mentionnée une seule et unique fois. Au verset 95 de la sourate 5 : يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَقْتُلُوا الصَّيْدَ وَأَنْتُمْ حُرُمٌ وَمَنْ قَتَلَهُ مِنْكُمْ مُتَعَمِّدًا فَجَزَاءٌ مِثْلُ مَا قَتَلَ مِنَ النَّعَمِ يَحْكُمُ بِهِ ذَوَا عَدْلٍ مِنْكُمْ هَدْيًا بَالِغَ الْكَعْبَةِ أَوْ كَفَّارَةٌ طَعَامُ مَسَاكِينَ أَوْ عَدْلُ ذَلِكَ صِيَامًا لِيَذُوقَ وَبَالَ أَمْرِهِ عَفَا اللَّهُ عَمَّا سَلَفَ وَمَنْ عَادَ فَيَنْتَقِمُ اللَّهُ مِنْهُ وَاللَّهُ عَزِيزٌ ذُو انْتِقَامٍ ô et ohé ceux qui croient ne tuez pas de gibier alors que vous êtes en anathème et quiconque parmi vous en tue intentionnellement alors qu'il paie par semblable bétail de ce qu'il a tué d'après l'arbitrage décidé parmi vous et cela en offrande qu'il fera parvenir à la ka'bah ou bien comme expiation en nourrissant des pauvres ou par son équivalent en jeûne et cela afin qu'il goûte à son acte allah pardonne ce qui est passé mais quiconque récidive alors allah se vengera de lui et allah est puissant et doté de vindicte La numérotation “5” de cette sourate sur la Ka’abah, tout comme la numérotation 48 de la sourate sur "La Mecque", est trompeuse. Selon l’ordre chronologique, cette sourate est la 112ème, donc celle juste après celle ayant mentionné makkah, et une des dernières du Coran ! Mais que signifie "ka'bah" ? La plupart des philologues estiment que ce mot arabe n'est pas… en arabe ! C'est en fait la forme arabisée du mot grec "cube" (kubos), en usage pour désigner un dé. Car l'édifice de la "ka'bah" est cubique ! Mais il n'y a pas que l'édifice de la "ka'abah" qui soit cubique. Un autre édifice qui l'a précédé de plus de 1500 ans l'était également. Cet édifice est le "Saint des Saints" du Temple de Jérusalem ! Celui où nul n'avait le droit d'y pénétrer pour rendre un culte, hormis le Grand Cohen (descendant d'Aharon, le frère de Moïse). Car si le “Saint des Saints” du Temple de Jérusalem était un "Lieu d'Adoration à Yahweh”, il était également un site "interdit", "tabou", de par sa sacralité, et un lieu d'anathème pour qui transgresserait cet interdit. Et cela, le rédacteur du Coran (qu'il soit Muhammad ou son scribe) l'a appris chez ses rabbins-mentors qui vivaient au Hedjaz. Ce dont témoigne justement le Coran dans le nom octroyé à l'édifice le plus sacro-saint de Jérusalem, et que l'islam a ensuite transposé vers la "Mecque" d'Arabie saoudite : "el masjid el haram". La racine de "masgid" est SGD, une racine araméenne qui signifie "rendre un culte". On retrouve d'ailleurs cette racine dans la cérémonie du "Sigd" des Juifs d'Ethiopie : une fois par an, les membres de la communauté des Juifs d'Ethiopie – nommés malencontreusement falashas alors qu'eux-mêmes s'appellent Beta Israël, donc Maison d'Israël - , se réunissent sur une montagne pour un cérémonial ou un culte d'adoration, le visage en direction du Sanctuaire interdit de Jérusalem. L'expression "el masjid el haram", communément et malencontreusement traduite en français par : "La mosquée sacrée", n'a donc pas le sens qu'on lui a octroyé : "mosquée" pour "masjid" n'est pas une traduction, mais un calque phonétique. Et qui plus est défectueux, car il aurait fallu transcrire "mosgède" et non "mosquée". Et "sacrée" pour "haram" est une interprétation, non pas une traduction. Il faudrait en fait traduire littéralement "el masjid el haram" par "le lieu d'adoration tabou" ! En conclusion, ni "La Mecque" et ni la "Ka'bah", et encore moins la "Mosquée sacrée", n’étaient à l'origine situées où elles se trouvent aujourd'hui. Le Coran, par ces termes, n'évoquait qu'un seul et unique endroit : Jérusalem, son Sanctuaire, et son "Saint des Saints" ! Et ce, jusqu’au jour où l’islam s’est "émancipé" du judaïsme et l'a ensuite supplanté. Aujourd'hui, par un bizarre retournement des choses – dont l'origine est politique et dont l'objectif est la mainmise arabo-palestino-musulmane sur Jérusalem -, les musulmans ont replacé Jérusalem au centre de leurs préoccupations. Et en cela ils sont redevenus fidèles au Coran qui a presque tout emprunté au judaïsme rabbinique. |
| | | yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006
| Sujet: Re: David Belhassen agnostique trilingue : arabe, français, hébreu Mer 31 Mai 2017, 2:11 am | |
| Je viens de recevoir un message d'un ami berbère-amazigh habitant du Rif au Maroc et qui désire alerter le monde face à la répression sanglante qui se profile au Maroc sous la botte du fils de Hassan 2, le chouchou de la diplomatie française. Ce message, le voici tel quel : "lls nous insultent, ils nous humilient, ils nous traitent comme des sous-hommes car on ose défendre notre terre. Ils terrorisent notre population parce que le peuple rifain refuse d'oublier son passé berbère-amazigh, face à l'occupant arabo-musulman. Cet occupant impitoyable, barbare et lâche qui nous opprime. Cette nouvelle offensive du régime colonial et criminel nous oblige à un devoir et une responsabilité pour l'unité nationale Rifaine et à la résistance pour en finir avec ces monstres qui massacrent notre peuple depuis des décennies, Pour rappel les crimes abjectes de 1958/1959 avec plus de 10 000 rifains massacrés, sans oublier les femmes et enfants blessés et handicapés à vie, ainsi que ceux de 1984 avec des milliers de victimes et des centaines de rifains enterrés vivants dans de fosses communes!
Selon les dernières informations qui nous parviennent, les forces coloniales du régime de terreur qui sévit dans le Rif a procédé à de nombreux enlèvements et rafles hier et ce matin. La destination des personnes enlevées est inconnue.
Nous faisons appel au monde libre : Aidez-nous avant qu'il ne soit trop tard
David Belhassen |
| | | yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : france R E L I G I O N : agnostique
| Sujet: Re: David Belhassen agnostique trilingue : arabe, français, hébreu Lun 19 Juin 2017, 4:02 am | |
| Allah et la compassion – David Belhassen “Au nom d’Allah le clément, le compatissant” En arabe : بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ Et sa transcription phonétique : bism allah el rahman el rahim Ce verset est connu comme étant la première ligne de la “Fatiha” (l’Ouverture) du Coran. Mais ces attributs d’Allah (“el rahman elrahim”), donc “le clément, le compatissant”, souvent traduit à tort par “le miséricordieux, le très miséricordieux”), sont scandés dans le Coran plus d’une centaine de fois, et en particulier à la fin de versets d’une violence inouïe.Tout d’abord, il faut savoir que la racine RHM des mots “rahman” et “rahim” vient d’une racine hébraïque biblique qui à l’origine signifie “matrice”. Dans la Bible, il y est sous-entendu que Yahweh compatit à ses créatures tout comme l’aurait fait une maman à l’égard de son bébé. C’est pourquoi d’ailleurs André Shouraqui, dans sa traduction du Coran, a transcrit littéralement :“Au nom d’Allah le matriciant, le matriciel “. Mais voici quelques exemples, parmi tant d’autres, qui prouvent ô combien Allah n’est point “matriciant et matriciel”, ni non plus “clément et compatissant”, ou “miséricordieux, très miséricordieux”. Versets 36, 37, 38, 39, 40, de la sourate V en arabe avec leur traduction littérale en français, tels que les versets apparaissent dans le Coran, sans ponctuation et sans lettres capitales et majuscules : إِنَّ الَّذِينَ كَفَرُوا لَوْ أَنَّ لَهُمْ مَا فِي الْأَرْضِ جَمِيعًا وَمِثْلَهُ مَعَهُ لِيَفْتَدُوا بِهِ مِنْ عَذَابِ يَوْمِ الْقِيَامَةِ مَا تُقُبِّلَ مِنْهُمْ وَلَهُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ certes ceux qui mécroient si à eux ce qui est sur le pays ensemble et comme lui pour s’en racheter du châtiment du jour du relèvement vous ne l’accepterez pas d’eux et pour eux un châtiment violent {37} يُرِيدُونَ أَنْ يَخْرُجُوا مِنَ النَّارِ وَمَا هُمْ بِخَارِجِينَ مِنْهَا وَلَهُمْ عَذَابٌ مُقِيمٌ ils voudront sortir de la flamme et ils n’en sortiront pas et à eux un châtiment stable {38} وَالسَّارِقُ وَالسَّارِقَةُ فَاقْطَعُوا أَيْدِيَهُمَا جَزَاءً بِمَا كَسَبَا نَكَالًا مِنَ اللَّهِ وَاللَّهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ et le voleur et la voleuse tranchez-leur les mains en rétribution à ce qu’ils ont acquis en exemple pour allah et allah est puissant sage {39} فَمَنْ تَابَ مِنْ بَعْدِ ظُلْمِهِ وَأَصْلَحَ فَإِنَّ اللَّهَ يَتُوبُ عَلَيْهِ إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَحِيمٌ et quiconque se repent après son obscurantisme et y réussit alors certes allah revient à lui certes allah est pardonneur compatissant {40} أَلَمْ تَعْلَمْ أَنَّ اللَّهَ لَهُ مُلْكُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ يُعَذِّبُ مَنْ يَشَاءُ وَيَغْفِرُ لِمَنْ يَشَاءُ وَاللَّهُ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ ne sais-tu pas que allah à lui le royaume des cieux et du pays il châtie qui il veut et pardonne à qui il veut et allah sur toute chose est fort A la lecture de ces versets terrifiants, j’avais entrevu une lueur de compassion : Allah revient et pardonne au voleur et à la voleuse “qui se repent”, et surtout ne met pas à exécution la sentence de leur trancher la main après leur “repentance”. Nenni ! En dépit de leur “repentance”, ils auront la main tranchée (et parfois même le pied) ! Toutes les “éminences” de la Shari’a s’accordent sur ce point. Alors, en quoi Allah “revient”, “pardonne”, “compatit”, ou “est matriciel” envers le voleur et la voleuse qui se repent ? Réponse des “éminences” de la Shari’a : “Dans le monde futur après avoir été châtié dans le monde ici-bas”. A part le fait que le “monde futur” ou “paradis” d’Allah, serait alors peuplé de manchots, d’estropiés, et de culs-de-jatte, ce châtiment contredit ce que dit la Torah de Moïse, et sur laquelle se fonde pourtant le Coran. Car voici ce qu’enjoint la Torah : Si un homme dérobe un bœuf ou un agneau, et qu’il l’égorge ou le vende, il restituera cinq bœufs pour le bœuf et quatre agneaux pour l’agneau. (Exode 22.1) Et si ce qu’il a dérobé, bœuf, âne, ou agneau, se trouve encore en vie entre ses mains, il fera une restitution au double. (Exode, 22.4) Selon la Torah de Moïse, il n’est donc nullement question d’amputer la main du voleur ou de la voleuse, mais uniquement de réparation pécuniaire relative au prix et à l’ampleur du vol ! Devant cette déviance et cette contradiction par rapport à la Torah, les “Eminences” de la Shari’a font alors appel aux Evangiles ! Ils prétendent que cette punition corporelle est héritée des Evangiles eux-mêmes qui ordonnent l’amputation de la main pour un vol. Et pour ce faire ils citent les Evangiles de Matthieu et de Marc : (Matthieu, 5:30) : “Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne.” (Marc, 9:43-51) : “Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le ; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n’ayant qu’un oeil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point. Car tous par le feu seront salés. Le sel est bon ; mais si le sel devient sans sel, avec quoi l’assaisonnerez-vous ? Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns avec les autres.” Or, il est évident que ces versets des Évangiles n’ont pas de valeur juridique, mais éthique. Elles sont des paraboles sur ce qui est préférable : être handicapé dans la vie ici-bas, ou être pécheur devant Dieu. Et d’ailleurs, ces versets demandent au pécheur de se punir lui-même ! Et cela afin d’être le “sel de la terre” ! “Le sel de la terre” est une expression hébraïque biblique, et ne peut être interprété que de manière métaphorique ! Ces versets des Évangiles sont donc bien des allégories et non des ordonnances juridiques ou des sentences concrètes ! Ce qui n’est pas le cas dans le Coran qui définit la punition du voleur et de la voleuse comme “châtiment exemplaire”, et encore moins dans la Shari’a musulmane qui statut sur les modalités juridiques et applicables concrètement de cette mutilation ! Est-ce là la grande compassion “d’Allah le puissant” pour ses faibles créatures ? |
| | | yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : france R E L I G I O N : agnostique
| Sujet: Re: David Belhassen agnostique trilingue : arabe, français, hébreu Ven 07 Juil 2017, 1:47 am | |
| Que signifie 'Tendre l'autre joue' ?
Depuis la série d'attentats perpétrés en France par des islamistes, nous assistons à une sorte d'auto-flagellation qui prend des allures pseudo-christiques du genre : "Vous n'aurez pas ma haine" ! Cet angélisme gaucho-boboïste, qui fait bien le jeu de l'islam, a eu recours à certaines sentences de JESUS, présentées comme un pacifique-collabo qui incite à ne pas se défendre contre les criminels, les envahisseurs, et les "jihadistes" de l'époque !
Qu'en est-il au juste ?
Tout d'abord, voici les versets en question sur "tendre la joue" :
LUC 6, 28-30 "Bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un prend ton manteau, ne l'empêche pas de prendre aussi ta tunique. Donne à qui te demande, et ne réclame pas ton bien à qui s'en empare.…
MATTHIEU 5, 39-40 : Mais moi, je vous dis de ne pas résister au haineux. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui aussi ton manteau.
Ces paroles d’Évangiles ne sont pas des 'nouveautés' de JESUS, mais se réfèrent à une série de versets de la Bible israélite judaïque (malencontreusement nommée 'Ancien Testament'), dont se sont inspirés les Évangéliste. Ésaïe 50:6 J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe ; je n'ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats. Lamentations 3:30 Il présentera la joue à celui qui le frappe, Il se rassasiera d'opprobre. Michée 5:1 : Avec la verge on frappe sur la joue le juge d'Israël. L'exégèse christique pense que l'incitation de Yeshou'a (le nom hébreu originel de JESUS) à "tendre l'autre joue", aurait un lien direct avec ces versets et qu'il est question d'une sorte d'auto-flagellation et de soumission au méchant. Mais cette exégèse est biaisée ! JESUS ne s'adresse aucunement à un "méchant" ou à un oppresseur, de surcroît étranger et ennemi du peuple d'Israël, dénué de toute éthique. Car, en dépit des apparences, la sentence de JESUS ne se fonde pas sur les versets précités, mais sur un tout autre verset, celui du Livre des Proverbes 25, 21-22 : Si celui qui te hait a faim, nourris-le de pain et s'il a soif, abreuve-le d'eau. Car ce sont des braises que tu répands sur sa tête.
En fait, pour JESUS il s'agissait de raviver la conscience morale de tout quidam dans le peuple d'Israël, et indirectement chez les autres peuples. Ce quidam n'est pas forcément un "méchant", ni un occupant oppresseur, mais quelqu'un qui a développé une haine gratuite envers son prochain. D'ailleurs le même Livre des Lamentations qui parle de "présenter la joue", enjoint de punir les "méchants" et les criminels (versets 64-66) : Tu les poursuivras de ton ire, et tu les extermineras de dessous les cieux de Yahweh !
D'autre part, JESUS lui-même a dit (Matthieu 10, 34) : "Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée". De surcroît, il enjoint à ses disciples de se munir d'armes (Luc 22-36) en vue d'une éventuelle rébellion armée contre l'occupant romain : "que celui qui n'a point d'épée vende son vêtement et achète une épée".
JESUS, n'était donc pas un "doux agneau", figure légendaire relayée par l'image d’Épinal, mais un résistant et un patriote hébreu qui aspirait à la rédemption et à la libération d'Israël. Et cette libération exigeait de bouter l'occupant romain hors du pays. Ce n'est qu'au dernier moment, lorsqu'il comprit que la cruelle répression romaine s'achèverait dans un bain de sang innocent, avec des représailles contre la population civile, femmes, enfants, vieillards, qu'il fit marche-arrière et préféra sa propre mort à celle de ses compatriotes israélites.
David A. Belhassen |
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