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 Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ?

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MessageSujet: Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ?   Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ? Icon_minipostedLun 28 Nov 2016, 3:52 am

Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ?

Flore Thomasset, le 28/11/2016 à 6h21
Mis à jour le 28/11/2016 à 12h23

Le CNRS organise lundi 28 novembre un colloque de restitution pour présenter les premiers résultats des recherches lancées après les attentats du 13 novembre 2015.

L’une d’elles est consacrée à la réceptivité des adolescents aux discours de Daech, un enjeu stratégique pour établir des politiques de prévention adaptées.


Les adolescents sont-ils réceptifs au discours de Daech et si oui, dans quelles conditions ? Deux recherches, parmi les 66 « actions » lancées par le CNRS après les attaques du 13 novembre, se penchent sur cette question, essentielle pour comprendre les conditions de la radicalisation et établir des politiques de prévention efficaces. Les chercheurs en présenteront lundi 28 novembre les premiers résultats.
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Parmi eux, Sebastian Roché, chercheur au CNRS, qui a mené une enquête sur « la justification de la violence et l’identification au collectif ». Elle a porté sur un échantillon de 12 000 collégiens dans tout le département des Bouches-du-Rhône.

Rejet de la France et acceptation de la violence

« En France, on a un débat très vif entre”islamisation de la radicalité” et “radicalisation de l’islam” qu’il fallait mettre à l’épreuve du terrain », explique le chercheur. « Empiriquement, on se rend compte que les deux aspects – sociaux et religieux – jouent. Pour être disponibles à un message radical et violent, ces deux facteurs doivent même se recouper : pour qu’il y ait “préradicalisation”, il faut à la fois qu’il y ait un rejet de la France et de ses valeurs et une acceptation de la violence comme moyen d’action justifiable. »

Combien de jeunes se trouvent dans ce cas ? Les chiffres révélés par l’étude sont éloquents. Ainsi, 4,8 % de l’échantillon considèrent que la violence peut constituer un moyen d’action légitime. Pour cette catégorie-là, on peut « jeter des pierres sur la police » ou « insulter volontairement quelqu’un à cause de sa religion, de la couleur de sa peau ou de son origine ».

De même, la « désidentification nationale », c’est-à-dire le fait de se sentir « totalement défini par une autre appartenance que française », concerne 2,9 % des collégiens interrogés. « Ce sont des jeunes qui ont été élevés dans un climat où l’on considère qu’en France, on est allés trop loin dans la libéralisation des mœurs, dans l’égalité homme-femme notamment », développe Sebastian Roché.

1,7 % de l’échantillon réceptif aux discours de Daech

En croisant ces deux critères stricts, le chercheur obtient une population qui représente 0,3 % de l’échantillon. Le chiffre peut sembler faible mais, appliqué à l’ensemble des collégiens (3 335 000 élèves en France), cela représente tout de même 10 000 jeunes. « Évidemment, il y a une marge entre cette situation de préradicalisation, de disponibilité au discours radical et violent, et la radicalisation à proprement parler, qui ne concernerait qu’une fraction de jeunes », nuance le chercheur, conscient de la sensibilité du sujet.

Cela dit, si l’on considère des critères un peu moins restrictifs, les taux augmentent vite. En prenant en compte les jeunes qui rejettent l’identification à la France, mais pas « totalement », et ceux qui acceptent la violence, mais moins nettement, 1,7 % de l’échantillon peut être considéré comme réceptif aux discours de Daech.

Si l’on ajoute ce pourcentage aux 0,3 % précédents, cela fait donc 2 % des collégiens en situation de fragilité par rapport à la propagande.

Plus la prévention intervient tôt, plus elle est efficace

« Ces taux sont des moyennes sur le département mais il est important de préciser que dans certains quartiers, ils peuvent être multipliés par deux et concerner alors une population très significative », conclut le chercheur. Ce sont ces adolescents-là avec lesquels il faudrait travailler spécifiquement sur des modules de distanciation et de développement de l’esprit critique. Un enjeu bien compris par l’Éducation nationale, qui sait que plus la prévention intervient tôt, plus elle est efficace.

Une deuxième enquête intitulée « les jeunes et la radicalité religieuse et politique » a été menée auprès de 7 000 lycéens de seconde dans 21 établissements répartis sur le territoire. Elle vise à « examiner les facteurs de radicalisation de la jeunesse » : « Notre question était de savoir si la radicalisation est d’abord liée à des déterminations religieuses ou si elle est plutôt de nature sociologique, identitaire, liée à un rejet de la famille, à des frustrations, à un sentiment d’injustice ou de discrimination », explique le sociologue Olivier Galland, qui conduit cette étude avec Vincenzo Cicchelli.

La phase d’enquête est terminée. Les chercheurs pensent pouvoir publier de premiers résultats début 2017.
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Cinq hommes « téléguidés » par Daech ont été mis en examen

Après cinq jours de garde à vue, cinq hommes, arrêtés à Marseille et Strasbourg dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 novembre, et soupçonnés d’avoir voulu commettre un attentat le 1er décembre en région parisienne, ont été mis en examen vendredi 25 novembre et écroués pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteinte aux personnes ».

Les terroristes présumés – quatre Français et un Marocain – étaient « en possession ou en quête d’armes et de financement », « s’apprêtaient à passer à l’acte » et « recherchaient des cibles », a relevé le procureur François Molins, vendredi 25 novembre. « Des écrits très clairs d’allégeance à Daech » ont été retrouvés.

L’exploitation des téléphones et ordinateurs a révélé qu’une dizaine de cibles potentielles en région parisienne avaient fait l’objet de recherches sur Internet, parmi lesquelles le siège de police judiciaire, le marché de Noël des Champs-Élysées, Disneyland, Paris ainsi que plusieurs lieux de cultes.

Flore Thomasset

http://www.la-croix.com/France/Securite/Qui-sont-ces-collegiens-receptifs-au-discours-de-Daech-2016-11-28-1200806292

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MessageSujet: Re: Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ?   Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ? Icon_minipostedLun 28 Nov 2016, 3:57 am

« L’important est que les signalements remontent »

Propos recueillis par Flore Thomasset, le 05/10/2016 à 10h34
Mis à jour le 05/10/2016 à 11h13

La question de la radicalisation s’est imposée rapidement à la préfecture des Alpes-Maritimes, qui a mis en place un dispositif de détection et de signalement abouti.

EXPLICATIONS de François-Xavier Lauch, sous-préfet des Alpes-Maritimes.

La Croix : Depuis quand travaillez-vous sur la radicalisation ?

François-Xavier Lauch : La problématique s’est posée très tôt dans les Alpes-Maritimes, avec des signalements dès la fin 2013, notamment dans les quartiers sensibles de Nice. Nous avons eu alors une première vague de départs, soit de familles entières, soit d’individus recrutés par exemple par le prédicateur Omar Diaby. Nous avons actuellement 58 adultes, dont certains présumés décédés, et 19 mineurs en Syrie qui sont issus de notre département. C’est beaucoup.

Qu’avez-vous mis en place ?


F-X. L. : Nous avons créé un premier réseau de signalement au niveau du département avec la préfecture, le conseil départemental car il gère les questions de protection de l’enfance et ce qu’on a appelé des « référents de confiance » dans différentes administrations, les collectivités locales et avec les services de renseignement dans le département… Le rectorat a été très tôt mobilisé. Puis le dispositif s’est étoffé, avec la mise en place du numéro vert, qui a offert un deuxième canal de signalement, et l’implication des services de la justice.

Quand un signalement nous parvient, par quelque biais que ce soit, on laisse d’abord 48 heures aux services de sécurité pour voir si l’individu est connu et s’il y a lieu de mettre en place un suivi opérationnel, sécuritaire, en utilisant les moyens de la police et de la justice. Ensuite, on peut mettre en place un accompagnement et un suivi personnalisé. En fonction du dossier, on désigne un acteur qui va suivre ce dossier et servir de référent : l’éducation nationale, les services sociaux ou des associations comme celle de Patrick Amoyel « Entr’Autres ». On prend aussi en charge la situation compliquée des parents dont l’enfant est déjà parti en Syrie.

Cela représente-t-il beaucoup de dossiers ?

F-X L. : En tout, nous avons reçu 600 signalements par nos services locaux et 110 par le numéro vert. Parmi eux, il nous faut distinguer ce qui relève du fantasme de la radicalisation ou de choses plus sérieuses. Mais l’important est que les signalements remontent. Cela nous permet d’être efficaces : dans le département, on a déjà pris 38 oppositions de sortie du territoire pour des mineurs, avec l’accord d’un des parents, et 14 interdictions de sortie pour des mineurs ou des majeurs. Je peux vous dire que les parents nous sont reconnaissants. Certains ont peur de signaler car ils craignent d’être stigmatisés. Mais il faut qu’ils comprennent que nous sommes là aussi pour les aider.

Propos recueillis par Flore Thomasset

http://www.la-croix.com/France/Securite/Limportant-signalements-radicalisation-remontent-2016-10-05-1200793967
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MessageSujet: Re: Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ?   Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ? Icon_minipostedLun 28 Nov 2016, 4:04 am

Enfants radicalisés, la détresse des parents

Marie Boëton, le 17/02/2016 à 11h05

Les proches des jeunes endoctrinés alternent entre culpabilité et impuissance. Les pouvoirs publics s’organisent pour les conseiller, les soutenir et empêcher un basculement définitif de leurs enfants.


Martine est une maman connectée, époque oblige. Mais sa fille Zoé (1), avec qui elle échange sur le Net, ne passe pas l’année dans une fac étrangère comme les filles de son âge. Elle a rejoint la Syrie. Deux ans après son départ, ses parents n’en reviennent toujours pas.

Certes, Zoé « se cherchait », se remettait mal d’une rupture amoureuse. Mais quoi de plus normal à 16 ans ? Ce n’est qu’après coup que Martine et son époux ont découvert sa conversion à l’islam, sa radicalisation brutale, la prise de contact avec son futur époux. « Elle a mené une incroyable double vie avant de nous quitter », explique sa mère, encore sidérée.

« On a tout essayé »

Elle se résigne doucement. « On a tout essayé : on a été dans son sens, on a ensuite tenté de la raisonner. On lui a même fait croire que son père était gravement malade… dans l’espoir qu’elle rentre. » Rien n’y a fait.

Aimante mais lucide, Martine avoue aujourd’hui « ne plus parler la même langue » que sa fille. « Lorsque j’évoque avec elle les attentats de Paris, elle met en avant les massacres d’enfants en Syrie », soupire-t-elle, lasse. Les deux femmes ne coupent toutefois pas les ponts. Et devisent sur la santé du nouveau-né de Zoé, sur les bombardements du jour à Rakka…

La mère de famille se réconforte à sa façon : « Le pire, ce serait d’avoir un fils en Syrie. Dans ces cas-là, on n’a qu’une crainte en tant que parent, c’est qu’un de nos gamins mène un jour une action terroriste en France. 
»
« Les parents que nous suivons sont surtout désemparés »

Seul réconfort pour les proches de jeunes radicalisés : les pouvoirs publics sont désormais ultra-mobilisés. Un numéro Vert permet de signaler tout cas de radicalisation et de bénéficier ensuite d’un suivi individualisé – tant pour le jeune concerné que pour les familles elles-mêmes.

Nicolas Dufrene, chargé de mission Prévention de la radicalisation à la préfecture de Seine-Saint-Denis, justifie cette prise en charge globale : « Les familles sont en première ligne, nous ne pouvons rien faire sans elles. Ce sont les plus à même de noter chez un proche un changement de comportement, un isolement grandissant, un discours de plus en plus radical. »

Quitte à amener les parents à jouer les délateurs ? « Franchement, ils n’en sont pas à se poser ce genre de questions. Les parents que nous suivons sont surtout désemparés. Et très preneurs d’une aide extérieure. »

« Ces jeunes sont en quête de sens »

Et en effet, la plupart des familles ayant pris attache avec les autorités répondent positivement au soutien psychologique qui leur est proposé. L’association Entr’Autres, qui regroupe à Nice plusieurs spécialistes du sujet, vient ainsi en aide à une trentaine de parents ainsi qu’à une douzaine de jeunes.

« Ces jeunes sont en quête de sens, explique le psychanalyste Patrick Amoyel, l’un des fondateurs d’Entr’Autres. Il y a chez la plupart d’entre eux un sentiment très diffus de trahison. C’est comme si, à leurs yeux, la vie n’avait pas tenu toutes ses promesses. Ils sont en recherche d’un discours qui fasse totalement sens. Et c’est ce qu’ils trouvent dans une lecture littéraliste et radicale de l’islam. »

Ce qui les rend, par la même occasion, totalement hermétique à tout discours rationnel. Que faire, dès lors ? « Il faut retisser un lien affectif avec eux, sans tenter coûte que coûte de leur apporter la contradiction sur le terrain rationnel. Les choses se jouent ailleurs. »

Maintenir le contact

L’anthropologue Dounia Bouzar, présidente du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI), est l’une des premières à avoir alerté sur le phénomène. Elle estime, pour sa part, qu’il faut travailler sur l’affect des jeunes radicalisés, en recourant aux photos, en ravivant leurs souvenirs, etc.

Une technique utilisée dans les cas d’emprise sectaire et que critiquent nombre d’experts, considérant que la radicalisation religieuse répond à des ressorts plus complexes. Ces querelles de spécialistes laissent les parents concernés de marbre. Tous disent en effet faire « comme ils peuvent », en s’adaptant au jour le jour en fonction des réactions de leurs enfants.

Lydia est de ceux-là. Son fils, Léo, s’est converti à l’islam radical en 2013. « Il s’est illuminé tout seul, sur Internet », soupire la mère de famille. Pas simple au quotidien de savoir quel comportement adopter face à ce jeune de 19 ans capable un jour de discours véhéments et, le suivant, demandeur de gros câlins.

Moments de détresse


« Franchement, en tant que parent, on navigue à vue, concède Lydia. S’en tenir à une ligne de conduite prédéfinie à l’avance est impossible. » Idem pour cette mère de famille qui, bien qu’horrifiée à l’idée des exactions commises par son fils en Syrie, continue de lui envoyer – à sa demande – les brins de lavande lui rappelant son enfance méridionale.

Même confusion chez Ivano Sovieri, dont la fille Andrea a rejoint la Syrie fin 2014 avec mari et enfants. « J’ai tout fait pour aller vers elle, pour la comprendre, j’ai même envisagé un temps d’aller les chercher en Syrie, explique l’intéressé. Aujourd’hui, c’est l’inverse, je suis au bout du rouleau et c’est la colère qui l’emporte. Déscolariser les petits pour les emmener là-bas, c’est n’importe quoi. »

Lui aussi maintient le contact via les réseaux sociaux. « Parfois j’en viens à souhaiter que leur ville tombe aux mains des Kurdes, avoue-t-il. Mon espoir, c’est qu’ils soient faits prisonniers. Comme ils sont français, on nous les rendra peut-être ? » Ces moments de détresse, tous les parents les connaissent. « C’est normal, tempère une psychologue chargée du suivi des familles. Il faut juste les retenir, dans ces moments-là, d’adopter des postures aussi radicales que leurs rejetons… »

« Faire le deuil » d’un enfant toujours en vie

Au désarroi des proches s’ajoutent la crainte et la culpabilité. « Cette culpabilité est double, analyse Patrick Amoyel. Ils s’en veulent d’abord de ne rien avoir vu venir. Et puis, ils estiment avoir été de mauvais parents pour que leurs enfants en arrivent là… » Ivano Sovieri confirme : « On se demande quand on a raté le coche. Est-ce qu’on a été trop sévère, trop laxiste ? On ressasse sans cesse les mêmes questions. »

Martine, elle, a passé ce cap. Un autre défi l’attend aujourd’hui : « Le plus dur pour moi, c’est de faire quelque part le deuil de ma fille, une enfant que j’aime et que j’aimerai toujours… » Étrange paradoxe en effet que de devoir « faire le deuil » d’un enfant toujours en vie. « Ce qu’il faut, c’est faire le deuil de tout qu’on avait projeté dans son enfant, précise Patrick Amoyel. Mais tant qu’il est en vie, aucun parent ne renonce à l’aimer. Il espère toujours que son môme se dessillera un jour. »

Ce qui arrive parfois. Si certains jeunes basculent en quelques mois dans l’islam radical, d’autres en reviennent, sans que leurs parents ne se l’expliquent réellement.

Sortir de l’islam radical

C’est le cas de Léo. Lydia veut croire qu’il a désormais définitivement tourné le dos à ses démons, lui qui, il y a un an et demi à peine, lançait encore : « Les mécréants n’ont qu’à tous crever ! » Depuis quelques mois, il se réinvestit dans ses études, se socialise à nouveau.

Après avoir justifié l’attentat de Charlie Hebdo en début d’année, il concédait récemment que « ce qui s’est passé au Bataclan, c’est quand même horrible ». Sa mère s’interroge aujourd’hui : « Sans doute a-t-il versé dans la radicalisation religieuse comme d’autres plongent dans la drogue. C’était sans doute une façon de combler ses angoisses, d’obtenir des réponses toutes faites. »

Aujourd’hui, le jeune homme a repris une vie normale. Il nie même avoir un jour tenu des propos extrêmes. En partie rassurée, Lydia reste sur le qui-vive, convaincue que son enfant reste au fond « très fragile ».

En fin d’année, une association de parents ayant un proche radicalisé a vu le jour (2). Son objectif : amener les familles concernées à s’épauler mutuellement et empêcher d’autres départs. « Nous espérons convaincre certains parents, encore réticents à l’idée de contacter les autorités, de venir vers nous, explique Valérie de Boisrolin, l’une de ses fondatrices. Et à ne pas attendre qu’il soit trop tard pour demander de l’aide. »
----------------------------------
repères

Plus de huit mille personnes radicalisées

On recense actuellement en France 8 250 personnes radicalisées, soit une augmentation de près de 50 % en un an, selon une note de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste du ministère de l’intérieur datée de janvier 2016.

La proportion de convertis atteint 38 % de ce total. Les mineurs presque 20 %, avec 1 632 jeunes concernés.

On y dénombre 867 femmes ou jeunes filles. Parmi elles, 218 femmes ont rejoint la zone irako-syrienne, auxquelles s’ajoutent 51 adolescentes.

Il y a 605 combattants volontaires qui ont quitté la France pour rejoindre la Syrie et 738 candidats au djihad ont manifesté des velléités de départ ; 250 individus, de retour de Syrie, sont actuellement mis en examen, la plupart étant en détention provisoire.

Contrairement à une idée répandue, Internet jouerait un rôle plus limité qu’on ne le pensait au départ. Seuls 5 % des individus concernés se seraient radicalisés en ligne.

Marie Boëton

http://www.la-croix.com/France/Securite/Enfants-radicalises-detresse-parents-2016-02-17-1200740668
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MessageSujet: Re: Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ?   Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ? Icon_minipostedMar 29 Nov 2016, 5:26 am

L'étonnant c'est que beaucoup de ses enfants ne sont pas nés de parents musulmans
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MessageSujet: Re: Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ?   Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ? Icon_minipostedMar 29 Nov 2016, 10:15 am

yacoub a écrit:
L'étonnant c'est que beaucoup de ses enfants ne sont pas nés de parents musulmans

oui c'est bizarre, j'y ai pensé aussi. A quoi c'est dû d'après toi ?
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MessageSujet: Re: Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ?   Qui sont ces collégiens réceptifs au discours de Daech ? Icon_miniposted

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