Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Présidentielles en France Mar 7 Mar - 9:47
Rappel du premier message :
Les Républicains font le pari d’un rassemblement derrière François Fillon
« Il est temps maintenant que chacun se reprenne et revienne à la raison », a affirmé le candidat de la droite, lundi, devant le comité politique du parti.
LE MONDE | 06.03.2017 à 10h23 • Mis à jour le 07.03.2017 à 07h42
Vers la fin de la crise à droite ? Au lendemain du rassemblement sur la place du Trocadéro à Paris, le comité politique des Républicains a appelé, lundi 6 mars, au rassemblement et à l’unité derrière François Fillon. A l’issue de cette réunion rassemblant les ténors de la droite, le président du Sénat, Gérard Larcher, a en effet affirmé que le parti est désormais rangé derrière François Fillon.
« Le comité politique, après un large échange, a renouvelé à l’unanimité son soutien (à François Fillon) et s’engage à œuvrer au rassemblement des familles politiques de la droite et du centre autour de lui et du projet qu’il porte pour le redressement national. François Fillon a indiqué qu’il prendra des initiatives pour porter ensemble nos valeurs. Les Républicains sont donc rassemblés autour de François Fillon. » Devant ce comité politique, le candidat de la droite a prévenu : « Nos électeurs ne pardonneraient pas à ceux qui entretiennent le poison de la division. »
« Il est temps maintenant que chacun se reprenne et revienne à la raison », a-t-il également affirmé devant les ténors de la droite, rappelant « qu’il n’y avait pas de plan B » après le désistement d’Alain Juppé lundi matin.
« Nous avons perdu trop de temps en discussions vaines, laissant le champ libre à l’extrême droite et aux candidats de la gauche qui se frottent les mains en contemplant notre désunion. Il est temps pour chacun de faire campagne et de reconstruire une alternative crédible. »
Au cours de ce comité politique, François Fillon est également revenu sur le rassemblement parisien de dimanche qui a, selon lui, « été un immense succès : par son ampleur et par sa dignité ».
Une rencontre entre Fillon, Juppé et Sarkozy
Selon nos informations, M. Fillon devrait par ailleurs rencontrer mercredi Nicolas Sarkozy et Alain Juppé pour trouver « une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français ».
C’est la première fois que Nicolas Sarkozy fait entendre directement sa voix dans la crise que traverse son ancien premier ministre. M. Fillon a répondu favorablement à son invitation. « Il accepte toujours de parler avec Nicolas Sarkozy », affirme son entourage au Monde.
Alors qu’il a confirmé qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle, lundi matin, Alain Juppé a, de son côté, précisé qu’il se tenait à disposition pour dialoguer avec MM. Sarkozy et Fillon. Le maire de Bordeaux avait expliqué ne pas être « en mesure de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur ». En conséquence, il a renoncé à être un « recours », tout en critiquant vivement « l’obstination » de M. Fillon qui l’a mené, selon lui, dans « une impasse »
« S’il se maintient, nous ferons bloc »
Dans ce contexte, les réunions se sont enchaînées à droite. Christian Jacob a rencontré lundi François Fillon. Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale a été mandaté par les sarkozystes pour parler au candidat à l’élection présidentielle.
Lors d’une réunion organisée le matin dans les bureaux de l’ancien chef de l’Etat, Christian Jacob, Eric Ciotti, François Baroin, Eric Woerth ou encore Brice Hortefeux ont acté que François Fillon devait décider de lui-même s’il continuait ou pas. « Il ne va pas lui présenter un ultimatum mais il faut préserver l’unité de la famille. S’il se maintient, nous ferons bloc, s’il renonce, il faut trouver une solution qui convienne à tout le monde », a expliqué un proche de M. Jacob.
Bien conscients que François Fillon était décidé à se maintenir, les sarkozystes souhaitent désormais que le candidat s’entoure de personnalités comme François Baroin. Les parlementaires proches de Nicolas Sarkozy doivent d’ailleurs à nouveau se rencontrer mardi matin pour évoquer la situation.
« A l’issue de cela, il y aura naturellement une décision qui sera prise, a affirmé lundi Brice Hortefeux. Il y a urgence à décider, urgence à trancher, urgence à rassembler, urgence à rebondir, c’est l’objectif de ces journées. » Du côté des juppéistes, l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé lundi après-midi sur Twitter qu’il réunissait ses « amis, proches d’Alain Juppé », lors d’un « petit déjeuner politique demain [mardi] au Sénat ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/06/nicolas-sarkozy-propose-une-reunion-avec-francois-fillon-et-alain-juppe-pour-trouver-une-voie-de-sortie_5089798_4854003.html#TWxQ8rDHfCev1iuh.99
Auteur
Message
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534
Sujet: Re: Présidentielles en France Mer 26 Avr - 13:43
De toute façon, nous n'avons pas le choix : ou c'est Marine ou c'est Macron. Je ne voterai jamais pour le FN, c'est viscéral mais je n'aime pas Macron non plus. Une petite parenthèse : une amie a acheté son bouquin, elle est insomniaque habituellement, mais... a dormi comme un loir en lisant Macron... A part ça, comme elle est prof de français, elle m'a dit avoir eu l'impression d'avoir lu un lycéen...
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534
Sujet: Re: Présidentielles en France Mer 26 Avr - 19:47
Entre les deux tours, les protestants français prennent position contre le FN et l’abstention
Marie Malzac, le 26/04/2017 à 14h13
Après s’être déjà exprimée contre le Front national dans les mois précédant l’élection, la Fédération protestante de France a réaffirmé, mercredi 26 avril, son opposition au parti de Marine Le Pen, sans toutefois appeler explicitement à voter pour Emmanuel Macron.
Assemblée générale de la Fédération Protestante de France (FPF) le 28 janvier 2017. Paris (75), France. / Corinne Simon/Ciric
« Il est vrai que la situation d’entre deux tours laisse un grand nombre dans l’insatisfaction et suscite un réel questionnement quant au choix citoyen », reconnaît la Fédération protestante de France (FPF), dans un communiqué diffusé trois jours après le premier tour de l’élection présidentielle.
« La FPF rappelle toutefois encore aujourd’hui combien ses engagements pourront être entravés en cas de victoire du Front national : la parole en faveur de la liberté religieuse, les actions pour l’accueil des exilés, les œuvres auprès des plus vulnérables, le plaidoyer sur les questions climatiques et, de façon plus générale, le projet de promotion de la fraternité dans une société qui a besoin de se rassembler », soulignent cependant les protestants de France, renouvelant ainsi leur ferme opposition au projet porté par le parti de Marine Le Pen.
« À l’approche du deuxième tour, poursuit le communiqué, la FPF veut rester vigilante, attester de sa confiance dans la politique et contester tout ce qui mettrait en cause le message de l’Évangile. »
Les « dangers de l’abstention »
Mais si la FPF se refuse à appeler à voter nommément en faveur d’Emmanuel Macron, elle met en garde les citoyens « concernant les dangers de l’abstention ».
La fédération, qui rassemble un nombre important d’Églises et d’associations protestantes, a déjà eu l’occasion de s’exprimer à l’occasion de la campagne présidentielle sur cette question.
En janvier, à l’occasion des vœux de la FPF, son président, François Clavairoly, avait déjà affirmé qu’une victoire du FN à l’élection présidentielle serait une « honte » pour la France.
Début avril, dans une grande interview accordée au Monde, il avait déclaré que le protestantisme était « en alerte » à l’approche du scrutin.
Sujet: Re: Présidentielles en France Mer 26 Avr - 22:48
Présidentielle, un évêque prend position contre le parti de la « peur » et de « l’exclusion »
Marie Malzac, le 26/04/2017 à 16h19 Mis à jour le 26/04/2017 à 19h09
Alors que la Conférence des évêques de France reste prudente dans ses réactions au premier tour de l’élection présidentielle, des évêques ont invité à titre individuel, mercredi 26 avril, à s’opposer au parti du « rejet ».
Assemblée plénière des évêques de France à Lourdes en novembre 2016. / Jean-Matthieu Gautier/Ciric
Dimanche 23 avril au soir, peu après les résultats donnant Marine Le Pen et Emmanuel Macron qualifiés pour le deuxième tour, les évêques de France avaient publié un communiqué rappelant leurs principaux points d’attention pour « aider au discernement » et invitant à ne pas céder au « fatalisme ».
Trois jours plus tard, l’évêque de Troyes, Mgr Marc Stenger, a pris une position plus claire. Sur son compte Twitter, celui qui est aussi président de Pax Christi France a ainsi écrit : « Le 7 mai, quel bulletin de vote ? – Pas celui de la peur, de la haine, du rejet, du mensonge, de l’exclusion, du repli : c’est l’opposé de l’Évangile ».
De son côté, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, s’est également exprimé sur les réseaux sociaux, en décrivant le populisme comme le processus consistant à « simplifier la réalité afin qu’elle corresponde aux solutions que l’on apporte ».
Date d'inscription : 08/08/2016 Messages : 314 Pays : USR E L I G I O N : Catholique romain
Sujet: Re: Présidentielles en France Mer 26 Avr - 23:17
Les gens ne voteront pas pour un programme, non, ils voteront CONTRE un programme.
Il est impensable de comparer le FN du père viré, avec celui de Marine, et il est aussi une France insoumise.
À voir si les français en ont assez de la mondialisation bancaire qui rend l'humain un produit jetable, ou s'ils veulent quitter cette Europe qui a ruinée trop d'entreprises. Le Brexit fonctionne bien mieux, attention à la surprise.
Macron veut changer les fêtes catholiques des Dom Tom pour des fêtes musulmanes. Attention, ce jeune franc-maçon va trop loin.
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Présidentielles en France Jeu 27 Avr - 14:06
Macron ne connait rien à l'islam ni à l'histoire de l'islam.
Il ne sait pas que les musulmans ont été les plus grands colonisateurs de la terre puisque partie de l'Arabie, ils ont pris, par la force, des pays comme la Syrie, la Palestine, l’Égypte, l'Irak, l'Afrique du Nord qui étaient auparavant des territoires peuplés de juifs et de chrétiens.
Saint Augustin et Tertulliuen étaient natifs de l'Afrique du Nord.
57 pays sont sous la botte de PBSL.
Macron le sait il ?
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Jeu 27 Avr - 20:40
Mgr Pascal Wintzer : « Je ne voterai pas Marine Le Pen » le 27/04/2017 à 17h29
Mis à jour le 27/04/2017 à 18h23
PRÉSIDENTIELLE : LETTRES AUX ÉLECTEURS CHRÉTIENS(2/10)Face aux inquiétudes des chrétiens avant le second tour de la présidentielle, La Croix a sollicité le point de vue de dix personnalités intellectuelles chrétiennes. Pascal Wintzer est archevêque de Poitiers.
05 novembre 2011 : Mgr Pascal WINTZER Archevêque de Poitiers.Conférence des Évêques de France, Lourdes, France. / Stéphane Ouzounoff/Ciric
Dans ses Lettres luthériennes, des tribunes qu’il publia en Italie l’année de sa mort, Pier Paolo Pasolini tient ces propos : « Hors d’Italie, dans les pays “développés” – surtout en France –, les jeux sont faits depuis déjà un bon bout de temps. Il y a longtemps que le peuple n’existe plus, anthropologiquement. Pour les bourgeois français, le peuple est formé de Marocains ou de Grecs, de Portugais ou de Tunisiens. Et ceux-ci, les pauvres diables, n’ont qu’à apprendre au plus vite à se comporter comme les bourgeois français. C’est ce que pensent les intellectuels aussi bien de gauche que de droite, tout à fait pareillement. » Ce texte date du 15 juin 1975.
L’artiste pointe, dès 1975, ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui, la France est en effet un pays populaire. Avec la mondialisation, cette France a été laissée au bord de la route, celle de la ruralité et des anciennes régions industrielles. Reconnaissons-le, des personnes comme Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon savent parler aux « gens », savent leur dire qu’ils comptent et que leur souffrance, leur inquiétude, ils peuvent y répondre. On explique ici que les deux électorats peuvent se croiser. Ce sont les mêmes engagements qui ont conduit un milliardaire new-yorkais à devenir président des États-Unis il y a quelques mois. Je résiste dès lors à penser que des solutions simples permettraient de répondre à des défis, à des difficultés, qui ne sont pas enfermés dans les frontières françaises. L’élection de Trump et le Brexit manifestent des problèmes semblables et des solutions qui le sont pareillement.
« Vouloir fermer les portes d’un pays est totalement illusoire »
Face au choix du vote Front national, l’appel moral (le FN c’est mal, le reste c’est bien) n’est d’aucune utilité, et il est inaudible. Mon attitude s’appuie sur ce que je perçois de la réalité : visitant des entreprises, et souvent des PME, dont des exploitations agricoles, je constate qu’elles sont pour la plupart ouvertes au marché international. Je rencontre des entrepreneurs qui s’engagent pour innover, développer et de nouveaux produits et de nouveaux emplois. C’est vrai, tout n’est pas idéal, il y a des échecs, mais la condition de ces succès, c’est l’innovation, et elle passe toujours par des hommes. Plutôt que d’écouter quelques tribuns, je trouve plus bénéfique de regarder ceux et celles qui agissent, dans la vie économique, dans les administrations, parmi les élus. Quoi qu’on en dise, ici et là, beaucoup sont très capables de regarder des situations, d’envisager ensemble des solutions et de se mettre d’accord pour les mener à bien, quelles que soient les convictions, de gauche ou de droite.
Je me plais aussi à penser que le système politique français, la Ve République, est une des raisons des malheurs du pays. Ce régime était lié à une personne et à une situation : De Gaulle et les deux crises majeures que furent la Seconde Guerre mondiale puis la guerre d’Algérie. Nous ne sommes plus dans ce contexte et de Gaulle est mort en 1970, tout miser sur l’élection d’une seule personne exacerbe les attentes et, dès lors, les déconvenues.
Rien ne sera donc joué au soir du 7 mai, le choix d’une personne quelle qu’elle soit ne résoudra pas des problèmes qui sont plus anciens et plus vastes qu’on peut se plaire à le penser. D’abord les réformes de fond s’inscrivent sur le temps long, et non sur les quelque cinq années d’une mandature, et surtout sur un espace vaste, celui du monde. Vouloir fermer les portes d’un pays est totalement illusoire, et ce serait à l’évidence contre-productif, avons-nous si peu d’estime pour les entreprises françaises et pour son agriculture que nous les croirions incapables de s’inscrire sur un marché mondial ? Combien d’exemples prouvent le contraire.
Marine Le Pen n’assume pas le costume qu’elle veut endosser
Pour ma part, c’est en raison de son manque d’ambition et de courage que je ne voterai pas Marine Le Pen. Je crois dans les capacités du peuple de France et je m’efforce de toujours le souligner. Ceci désigne pour moi l’enjeu essentiel du pouvoir politique : l’éducation et la culture, ainsi que le chemin à employer : la pédagogie qui dit le monde de 2017 et celui qui est devant nous. Stigmatisant les « élites », le « système », Marine Le Pen n’assume pas le costume qu’elle veut endosser. Oui, tout groupe humain a besoin d’élites, de personnes qui l’aident à regarder plus haut et à aller de l’avant. En raison d’une mission reçue, d’une compétence ou d’un charisme spécifique. Ce qui est intolérable, c’est d’abuser de ces qualités pour en tirer des avantages personnels, mais il est également intolérable de s’y dérober au profit de discours qui masquent les difficultés auxquelles on ne peut répondre qu’à la mesure où on les nomme et les reconnaît.
Enfin, parce que je suis croyant, je me réjouis que la campagne du second tour de l’élection présidentielle ait heureusement oublié les questions religieuses et confessionnelles ; quelques candidats du premier tour ont trop mélangé les genres. Il revient cependant aux religieux, dont je suis, d’être investis dans ce qui nous est propre. En effet, la vraie sécurité, elle est avant tout intérieure, elle est le squelette spirituel, philosophique, religieux que se donnent les habitants d’un pays. En l’absence de ce squelette, on sera voué à la recherche d’une armure, faussement protectrice, et désignant l’extérieur, l’autre, quel qu’il soit, comme ce qui met en danger, alors que le vrai combat est intérieur. ------------------------------------ Repères Mgr Pascal Wintzer Né en 1959 à Rouen, diplômé en droit, Mgr Pascal Wintzer est entré en 1979 au séminaire, tout en suivant des cours à l’Institut catholique de Paris où il obtient sa maîtrise en théologie dogmatique. En 2007, il est nommé par Benoît XVI évêque auxiliaire de Poitiers, auprès de Mgr Albert Rouet. Lorsque ce dernier démissionne pour raison d’âge, il lui succède, en janvier 2012, comme archevêque. Il fut par ailleurs durant six ans président de l’Observatoire Foi et Culture, charge qu’il a quittée l’an dernier. Cette expérience lui a donné l’occasion de s’exprimer souvent sur les rapports entre foi et culture, et entre art et religion.
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Ven 28 Avr - 10:28
Ce qu’il faut retenir de l’émission avec Emmanuel Macron sur TF1
Le candidat d’En marche ! était l’invité jeudi soir de l’émission « Elysée 2017 », sur TF1. Il est revenu sur son programme en matière de sécurité, d’emploi et d’immigration.
LE MONDE | 28.04.2017 à 00h04 • Mis à jour le 28.04.2017 à 07h28 |
A dix jours du second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron était l’invité de l’émission politique de TF1 « Elysée 2017 », jeudi 27 avril. S’il n’a pas fait de nouvelles annonces, le candidat d’En marche ! est notamment revenu sur son programme en matière de sécurité, d’emploi et d’immigration. Il a également évoqué sa visite mouvementée, mercredi, à Amiens, des salariés du site de Whirlpool menacé de délocalisation en Pologne.
« Je me battrai pour qu’il y ait une reprise du site de Whirlpool »
Sur le plateau de TF1, Emmanuel Macron est revenu dès le début de l’émission sur la journée de mercredi où il est allé à la rencontre des salariés de Whirlpool à Amiens – après Marine Le Pen – dans une ambiance tendue.
« Si [quand] j’étais ministre, j’ai été au contact, c’est que j’ai de la considération pour ces gens là, a-t-il affirmé. Je leur ai dit : on ne crée pas d’emploi sans entreprise. »
« Les salariés de Whirlpool n’attendent pas le père Noël. Quand des entreprises ferment, il faut accompagner les salariés. Quand les entreprises en ont les moyens, elles doivent décider des plans sociaux qui doivent être généreux. Whirlpool se porte bien. Je me battrai pour qu’il y ait une reprise du site de Whirlpool. »
Concernant l’emploi, le candidat d’En marche ! estime que le principal « défi, on le connaît depuis plus de trente ans, c’est le chômage de masse ». « Je veux faire dès l’été une réforme en profondeur du droit du travail », a-t-il affirmé sur le plateau de TF1. Dans sa réforme, il souhaite privilégier les « accords de branche pour les très petites entreprises, accord d’entreprise pour les autres. S’il n’y a pas de syndicat, c’est l’accord de branche qui prévaut ».
« Je veux développer des entreprises dans les énergies renouvelables, dans le numérique, dans l’industrie. Tout cela suppose une réforme du droit du travail et du cadre fiscal », a-t-il poursuivi.
« Tolérance zéro » en matière de sécurité
Interrogé sur les questions sécuritaires, le candidat d’En marche ! a annoncé que s’il est élu, « les peines de prison ne seront plus prononcées de la même façon ». « Aujourd’hui, de manière quasi automatique, une peine de moins de deux ans n’est pas appliquée. Les juges prononcent ces peines sachant qu’elles ne seront pas appliquées. Les juges sont responsables, ils savent les réalités de la vie pénitentiaire », a fait valoir Emmanuel Macron, qui a aussitôt déclaré qu’il prévoyait la construction de 15 000 places de prison.
« C’est ce qui permet de répondre au défi [sécuritaire] (…) Je veux que demain, on ait une vraie réponse à la délinquance », a-t-il poursuivi. « Tolérance zéro. [Je souhaite] 10 000 policiers et gendarmes en plus », a détaillé l’ancien ministre du budget, ajoutant : « Je donne aux policiers et gendarmes un pouvoir d’amende immédiate sur des petits délits. La détention de stupéfiants est souvent sans suite. Je veux qu’il y ait une réponse immédiate, l’amende d’au moins 100 euros. » « Je créerai une task force anti-Daech d’ici l’été »
Une semaine après l’attentat sur les Champs-Elysées qui a coûté la vie à un policier, Emmanuel Macron a souligné que « la bataille contre le terrorisme, c’est d’abord une bataille à l’international contre Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] » et contre tous les groupes djihadistes qui veulent porter atteinte à la France.
Sur le plan intérieur, le candidat d’En marche ! souhaite recruter « 10 000 policiers et gendarmes ». « Je renforcerai nos moyens et notre coordination sur le renseignement. C’est le renseignement qui permet de remonter à la source, a-t-il ajouté. Dès l’été, je créerai une task force anti-Daech qui, sept jours sur sept, coordonnera le travail de toutes les forces pour créer une unité commune dans le renseignement contre Daech. »
« Je souhaite remettre les accords du Touquet sur la table »
« S’il y avait une réponse facile, elle aurait été trouvée », a fait valoir jeudi soir l’ancien ministre de l’économie au sujet de l’immigration. « La difficulté, ce sont les demandes d’asile pour le territoire britannique, a-t-il expliqué. Je souhaite remettre les accords du Touquet [accords bilatéraux de coopération sur l’immigration signés entre la France et le Royaume-Uni en 2003] sur la table, pouvoir en renégocier les modalités, en particulier pour les mineurs. »
Toujours sur le sujet de l’immigration, Emmanuel Macron souhaite « limiter l’immigration illégale ». « La France donne 200 000 titres de séjour à des demandeurs d’asile. Il n’y a pas de flambée de délivrance de ces titres, a poursuivi le candidat d’En marche ! Le problème, c’est qu’on attend trop longtemps la réponse d’une demande d’asile. Et nous ne savons pas ramener ces personnes dans leur pays d’origine. »
« Je propose de réduire la délivrance du titre et tous les droits de recours à la procédure de demande d’asile à moins de six mois. (…) Quelqu’un qui vient d’un pays en guerre, en France, il a droit à l’asile. Il est inhumain de voir des millions de Syriens prendre des risques pour ne pas savoir si à la fin ils auront un titre de séjour. »
M. Macron souhaite ainsi « engager une discussion, au niveau européen, avec les pays tiers [Syrie, Liban, Turquie…] sur la délivrance des titres. Cela suppose des conventions bilatérales ».
« Je ne prends pas le vote qui sera en ma faveur comme un chèque en blanc »
Interrogé sur le second tour qui l’oppose le 7 mai à Marine Le Pen, Emmanuel Macron regrette que plusieurs élus de droite ou de gauche n’aient pas appelé à voter pour lui. Selon le candidat d’En marche ! « ne pas se positionner c’est décider d’aider madame Le Pen, et donc de sortir de l’Europe. Soyons tous devant nos responsabilités. A la fin des fins, c’est l’offre qui est sur la table. » Il s’est ensuite adressé aux électeurs, notamment ceux de MM. Fillon, Mélenchon et Hamon, qui n’ont pas voté pour lui au premier tour.
« Je sais pour nombre d’entre vous que vous ne m’avez pas suivi au premier tour (…). Je ne prends pas le vote qui sera en ma faveur comme un chèque en blanc et je respecte les électeurs de François Fillon qui voulaient plus de réformes économiques. Je leur demande : est-ce que vous vous retrouvez dans le projet de madame Le Pen ? Chacun doit prendre ses responsabilités, mais je parle aussi à celles et ceux qui ont voté pour Benoît Hamon, pour Jean-Luc Mélenchon. »
« Demain, j’ai besoin demain d’avoir le maximum de force pour construire ce camp progressiste qui aujourd’hui et demain devra affronter le camp de Madame Le Pen », a-t-il poursuivi. Interrogé sur son futur gouvernement s’il est élu le 7 mai, M. Macron a affirmé qu’il sera composé d’une « une quinzaine de membres » et il « sera paritaire ». « Je veux qu’il y ait autant de femmes que d’hommes pour refléter la vitalité de notre société », a-t-il expliqué. Concernant son premier ministre, M. Macron le nommera « selon des critères de compétence et de capacité » à diriger sa majorité.
« Je ne suis pas face à Berlin, je suis avec Berlin »
Vers la fin de l’émission, l’ancien ministre de l’économie était questionné par Melissa Bell, correspondante de CNN en France. Cette dernière a interrogé le candidat sur sa position concernant l’Union européenne, un des nombreux points de clivages avec Marine Le Pen. Alors que la journaliste lui demande ce qu’il fera « face à Angela Merkel », le candidat d’En marche ! a répliqué : « Je ne suis pas face à Berlin, je suis avec Berlin. »
« Nous avons des différences, nous aurons des désaccords, a-t-il affirmé. Je porterai une feuille de route cohérente à cet égard : rétablir la confiance entre l’Allemagne et la France. Depuis le début des années 2000, cette confiance s’est fragilisée. » Il a ainsi annoncé que le premier contact « à l’étranger » qu’il aura s’il est élu sera avec la chancelière allemande Angela Merkel. « La première visite, je la ferai à nos troupes », a-t-il conclu.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/28/emploi-terrorisme-second-tour-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-emission-sur-tf1-d-emmanuel-macron_5118975_4854003.html#6iEbb67kv4AysrmH.99]
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Présidentielles en France Dim 30 Avr - 15:27
C'est sûr que Macron va l'emporter malgré le ralliement de Dupont Aignan
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Mar 2 Mai - 10:54
Marine Le Pen reprend des pans entiers d’un discours de François Fillon
Dans son discours à Villepinte, lundi, la candidate a répété mot pour mot des passages de celui prononcé par François Fillon au Puy-en-Velay le 15 avril.
LE MONDE | 01.05.2017 à 23h43 • Mis à jour le 02.05.2017 à 10h36 | Par Olivier Faye
Le discours de François Fillon prononcé au Puy-en-Velay le 15 avril n’est vieux que de quinze jours, mais il est déjà en passe d’entrer dans la postérité. Non pas pour le fond du propos développé par l’ancien candidat du parti Les Républicains à l’élection présidentielle, mais parce que Marine Le Pen en a plagié des passages entiers lors de son meeting organisé au parc des Expositions de Villepinte, lundi 1er mai, comme l’a révélé le compte Twitter pro-Fillon Ridicule TV.
La candidate du Front national, qui affrontera lors du second tour du scrutin, le 7 mai, le candidat d’En marche !, Emmanuel Macron, a voulu démontrer lors de son discours l’importance qu’elle attache à la « culture française » et à la langue française, contrairement à son adversaire. Mais aussi à la géographie.
Lundi, Marine Le Pen s’émerveille devant les frontières françaises : Avec ses trois façades maritimes, la Manche et la mer du Nord qui nous relient au monde anglo-saxon, et l’immensité septentrionale. La façade atlantique, qui nous projette vers le grand large, et nous parle d’aventure. La façade méditerranéenne, foyer des civilisations humaines parmi les plus vieilles et les plus riches de l’histoire.
Mais aussi ses trois frontières terrestres. Les Pyrénées d’abord, qui engagent la France vers cet immense ensemble qu’est le monde hispanique et latin. Nos Alpes, qui nous ouvrent vers l’Italie, notre sœur. Et au-delà l’Europe centrale, balkanique et orientale. Et puis, il y a la frontière du Rhin, la plus ouverte, le plus prometteuse aussi. Ce monde germanique avec lequel nous avons à construire tant de coopérations, pour peu que nous retrouvions le statut d’allié, et non d’inféodé, d’asservi ou de soumis. Le 15 avril, François Fillon déclarait peu ou prou la même chose :
Trois façades maritimes : la Manche et la mer du Nord ouvertes sur le monde anglo-saxon et l’immensité septentrionale ; la façade atlantique, qui nous ouvre depuis des siècles le grand large et nous livre ses aventures ; la façade méditerranéenne, foyer de civilisations parmi les plus vieilles et les plus riches de l’Histoire. C’est déjà beaucoup, c’est déjà exceptionnel !
Mais c’est aussi trois frontières terrestres : les Pyrénées d’abord, qui engagent la France dans cet immense ensemble qu’est le monde hispanique et latin. Il y a la frontière des Alpes, vers l’Italie notre sœur, et au-delà l’Europe centrale, balkanique et orientale. Et puis il y a la frontière du Rhin, la plus ouverte, la plus dangereuse, la plus prometteuse aussi — ce monde germanique avec lequel nous eûmes tant de conflits et avec lequel nous avons encore à construire tant de coopérations. De la voix de la France dans le monde
Lundi, Marine Le Pen a déclaré :
La France, c’est aussi un ensemble de valeurs et de principes transmis de génération en génération, comme des mots de passe. […] Et puis c’est une voix, une voix extraordinaire, singulière, qui parle à tous les peuples de l’univers.
Coïncidence ou non, François Fillon affirmait la même chose, le 15 avril.
La France, je l’ai dit, c’est une histoire, c’est une géographie, mais c’est aussi un ensemble de valeurs et de principes transmis de génération en génération comme des mots de passe. […] C’est finalement une voix singulière adressée à tous les peuples de l’univers.
Marine Le Pen — aidée par le ou les auteurs de son discours — poursuit : Nous savons que la simple évocation de la France a pour des millions d’hommes à travers le monde une résonance particulière. Sur tous les continents, en Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Europe centrale, autour de la Méditerranée, le mot « France » ne désigne pas qu’un pays, c’est une lumière qui retient l’attention, c’est une direction vers laquelle les gens sensibles, cultivés, ou épris de liberté se tournent.
François Fillon n’était pas en reste sur le sujet, il y a deux semaines :
Singulière, pourquoi ? Simplement parce que le mot « France » réveille aux oreilles de multiples hommes, à travers les continents, une petite musique particulière. En Amérique latine, en Afrique, en Asie, en Europe centrale, autour de la Méditerranée, il évoque bien autre chose qu’un pays situé au bout du cap européen.
De la langue française
Puis arrive un passage du discours de la députée européenne qui représente un simple copier-coller de celui de M. Fillon.
La première déclare, à Villepinte :
Si l’on apprend notre langue, quelquefois à grand prix, en Argentine ou en Pologne, s’il existe des listes d’attente pour s’inscrire à l’Alliance française de Shanghaï, de Tokyo, de Mexico, ou bien au lycée français de Rabat ou de Rome, si Paris est la première destination touristique mondiale, c’est que la France est autre chose et bien plus que la puissance industrielle, agricole ou militaire qu’elle peut et doit redevenir.
Le second lançait, au Puy-en-Velay :
Si l’on apprend notre langue, quelquefois à grand prix, en Argentine ou en Pologne, s’il existe des listes d’attente pour s’inscrire à l’Alliance française de Shanghaï, de Tokyo, de Mexico, ou bien au lycée français de Rabat ou de Rome, si Paris est la première destination touristique mondiale, c’est que la France est autre chose et bien plus qu’une puissance industrielle, agricole ou militaire. Et les deux responsables politiques d’utiliser à ce moment-là de leurs discours la même référence à Georges Clemenceau :
Jadis soldat de Dieu, aujourd’hui soldat de la liberté, la France sera toujours le soldat de l’idéal. La phrase d’un autre homme illustre, André Malraux, citée dans le discours de François Fillon, le 15 avril, est elle aussi reprise par Marine Le Pen, le 1er mai :
La France n’est la France que si elle porte une part de l’espérance du monde.
De l’« univers tourmenté »
La candidate d’extrême droite s’inquiète, ensuite, du monde qui nous entoure.
Si on regarde cet univers tourmenté, et c’est la clé pour comprendre le monde, nous voyons que deux idéologies totalitaires cherchent à se mettre en place autour de nous. D’un côté le mondialisme, qui conçoit le monde comme un grand marché où l’homme n’est plus qu’un consommateur ou un producteur. […] De l’autre, l’idéologie islamiste, qui cherche à asservir le monde par la terreur et par une vision religieuse nihiliste et obscurantiste.
Une petite innovation s’est glissée par rapport au discours de François Fillon, qui désignait en plus le « nazisme et le stalinisme » au moment de parler du totalitarisme.
Si nous regardons cet univers tourmenté, il apparaît très clairement qu’il se divise dangereusement entre deux conceptions de l’homme et de la vie : d’un côté ceux pour qui tout se règle à la fin des fins selon des critères matériels. En face de lui s’est dressée une religion aveugle et aveuglante qui est, comme je l’ai écrit, un totalitarisme pur. Avant, il y eut le nazisme, le stalinisme…
Malgré cette légère divergence, Marine Le Pen trace plus ou moins la même voie que son ancien adversaire pour sortir de ce cruel affrontement.
Entre le tout économique et le tout religieux, nous ouvrons et nous traçons une voie alternative. Une voie qui procède de notre héritage culturel. Une voie qui est seule conforme à nos valeurs de civilisation, c’est-à-dire soucieuse de l’humanité de l’homme, et qui nous recommande de faire confiance à la raison et au libre arbitre. Cette voie, c’est celle de la culture. C’est aussi celle du doute, de la discussion, du compromis, c’est la voie de l’équilibre, de la liberté des individus et des peuples.
[…] Je crois sincèrement que cette réponse, et cette réponse-là seulement, est profondément française.
François Fillon ne disait pas autre chose, il y a deux semaines :
Eh bien, il y a heureusement entre les deux, une troisième voie qui est proposée à ce siècle : la voie française, soucieuse de l’humanité, de l’homme, du libre arbitre, de la raison, la voie de la culture, du doute, de la discussion, du compromis, du dialogue, la voie de l’équilibre, de la liberté des individus et des peuples. Je crois sincèrement que cette voie-là, la voie française, reste un espoir pour le monde du XXIe siècle.
Contacté par Le Monde lundi soir, David Rachline, le directeur de campagne de Marine Le Pen, a d’abord dit ne pas être au courant de ce plagiat, ni savoir qui était l’auteur du discours de la candidate. Il nous a assuré par la suite que ce choix représentait « un clin d’œil assumé à un bref passage touchant d’un discours sur la France, d’une candidate de rassemblement qui montre qu’elle n’est pas sectaire ». Une explication répétée mot pour mot à l’Agence France-presse (AFP) par Florian Philippot, vice-président du FN, qui a dit qu’il s’agissait en fait d’un « clin d’oeil assumé à un bref passage touchant d’un discours sur la France » de la part « d’une candidate de rassemblement qui montre qu’elle n’est pas sectaire ».
Mais selon RTL, lundi, ce plagiat viendrait du fait que Marine Le Pen s’est servie de notes fournies par Paul-Marie Coûteaux, qui avait aussi écrit le discours de François Fillon au Puy-en-Velay. Contacté par Le Monde, M. Coûteaux reconnaît des emprunts de la candidate du Front national à un de ses livres qu’il avait « condensé » pour François Fillon. Mais il dit ne pas avoir été en contact avec Mme Le Pen récemment, ni avec Damien Philippot, une des plumes habituelles de la candidate frontiste.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/05/01/a-villepinte-marine-le-pen-reprend-des-passages-entiers-d-un-discours-de-francois-fillon_5120626_4854003.html#ivp4gyY6cd8JFMBi.99
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Présidentielles en France Mar 2 Mai - 13:25
Salem Benammar
Incapable d'avoir ses propres mots ce qui en dit long sur son incurie intellectuelle et son imposture Elle s'est déjà illustrée au mois de janvier en s'appropriant des expressions de Mélenchon et elle en remet encore une sacrée couche en se faisant passer pour l'auteure des phrases qui ne sont pas les siennes.
Elle a le droit d'emprunter des citations à Fillon mais elle a le devoir de citer son nom.
C'est le plus noble des clins d’œil qu'elle puisse lui faire.
Ce n'est pas étonnant de la part d'une candidate qui n'a jamais existé par elle-même. Elle doit savoir en tant que juriste que le plagiat est un délit punissable par la loi. Mais à force de snober la loi elle se croit tout permis.
Il n'y a pas si longtemps elle a tenu des propos odieux sur Fillon mais pour draguer ses électeurs tous les coups sont permis.
Marmhonie .
Date d'inscription : 08/08/2016 Messages : 314 Pays : USR E L I G I O N : Catholique romain
Sujet: Re: Présidentielles en France Mar 2 Mai - 20:51
yacoub a écrit:
C'est sûr que Macron va l'emporter malgré le ralliement de Dupont Aignan
Pas du tout évident. Macron n'a pu en si peu de temps structurer un programme politique pour un pays entier, par contre ce bon banquier a tout pour leurrer les islamophiles qui confondent Jean-Marie Le Pen, fasciste nostalgique du III Reich, avec sa fille qui s'en moque éperdument.
Macron changera sitôt élu les fêtes chrétiennes des Dom-Tom pour des fêtes musulmanes. Cela commence toujours ainsi.
Si Fillon avait laissé normalement sa place à Alain Jupé, la situation serait saine.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Mar 2 Mai - 21:45
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Mar 2 Mai - 22:07
Paul-Marie Coûteaux, l'homme derrière les discours de Fillon et Le Pen
publié le 02/05/2017 à 17:39
L'homme fait partie des figures en retrait qui imprègnent pourtant la campagne présidentielle. Lundi 1er mai, en meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis), Marine Le Pen a prononcé un discours, louant "les frontières terrestres : les Pyrénées qui engagent la France dans cet immense ensemble qu'est le monde hispanique et latin. Nos Alpes, qui nous ouvrent vers l'Italie notre sœur et, au-delà, l'Europe centrale, balkanique et orientale". Des mots que l'on peut retrouver presque intacts dans la bouche de François Fillon, le 15 avril, lors d'un meeting au Puy-en-Velay (Haute-Loire).
Entre ces deux discours, un trait d'union. Comme l'a révélé RTL, mardi 2 mai, il s'agit de la patte de Paul-Marie Coûteaux, homme politique de droite et soutien du candidat malheureux Les Républicains à la présidentielle, qui aurait fourni des notes aux deux prétendants à l'Élysée
Ardent partisan de l'union des droites, il a confirmé à demi-mot son influence dans un tweet, dans lequel il déclare qu'il "est prometteur (et significatif) que MLP et FF (sic) s'exprimant sur la vocation universelle de la France le fassent dans les mêmes termes". Dans le camp de Marine Le Pen, on réfute le terme de "plagiat" pour parler d'un "clin d’œil".
Souverainiste et directeur de la publication d'une revue engagée à droite
Mais Paul-Marie Coûteaux n'a pas toujours été une plume inspiratrice d'hommes et de femmes politiques. Ancien allié de Marine Le Pen, il avait fondé en 2011 le parti Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL), formation politique dans le giron du Front national (FN). Mouvement qu'il a cessé de présider en 2014 du fait de désaccords avec la fille de Jean-Marie Le Pen, alors présidente du parti frontiste. Un temps proche de Charles Pasqua, il a aussi été adhérent du Rassemblement pour la France que ce dernier avait fondé.
Ancien député européen, Paul-Marie Coûteaux est désormais directeur de la publication de la revue trimestrielle Les Cahiers de l'indépendance, dont le compte Twitter indique tendre à "redéfinir et revaloriser la pensée de droite". Dans un texte de présentation de ce magazine, en 2007, le souverainiste avait décrit "une ambition du type 'restaurer la droite pour redresser la France'". Un engagement partisan au vu et au su de tous.
Soutien par dépit de Marine Le Pen après l'élimination de François Fillon
Dans un entretien accordé au Figaro le 30 avril, il donne son sentiment sur la conjecture actuelle, pendant l'entre-deux-tours de la présidentielle. "Sale temps pour la France", estime-t-il, affirmant néanmoins soutenir à présent son ancienne proche Marine Le Pen, à qui il avait présenté Florian Philippot. "Je voudrais qu'elle fasse un gros score", avoue-t-il. En 2004, le désormais ex-soutien de François Fillon avait publié Ne laissons pas mourir la France, un ouvrage de conversations avec le futur premier ministre de Marine Le Pen, si elle accédait à l'Élysée, Nicolas Dupont-Aignan.
Ancien militant socialiste passé par l'ENA, l'homme a été autrefois un proche de Jean-Pierre Chevènement avant de basculer à droite, successivement aux côtés notamment de Philippe Séguin, Philippe de Villiers, Marine Le Pen et François Fillon, rappelle L'Obs. Un essayiste et idéologue de droite opposé au "front républicain", puisqu'il qualifie "d'infâme" l'appel du parti Les Républicains à barrer la route au FN, qu'il estime être un appel "à voter Macron".
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Mer 3 Mai - 9:54
Monnaie unique ou monnaie commune : Marine Le Pen veut-elle ou non sortir de l’euro ?
Accusée de revirement sur ce point central, elle assure n’avoir jamais voulu sortir de l’euro et dit vouloir transformer la monnaie unique en monnaie commune. Explications.
LE MONDE | 03.05.2017 à 07h38 • Mis à jour le 03.05.2017 à 07h43 | Par Eléa Pommiers
Ne plus sortir de l’euro mais le conserver comme monnaie commune ; en faire une priorité avant de le définir comme un aspect de second plan ; négocier durant six mois avec les partenaires européens, puis finalement durant « plusieurs années ». Depuis l’accord de gouvernement entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen, conclu vendredi 28 avril, la position du Front national sur la monnaie unique est pour le moins ambiguë.
Pour se défendre de tout revirement, la candidate FN a expliqué dimanche au Parisien qu’elle n’avait « jamais dit » que la France sortirait de l’euro, puis à BFM-TV qu’elle avait toujours pensé que « l’on [pouvait] parfaitement conserver l’euro monnaie commune ». Explications.
Que dit le programme de Marine Le Pen ?
Le programme de la candidate FN ne fait jamais mention de l’euro ni d’une quelconque disposition à son égard. On peut seulement y lire que Marine Le Pen prévoit le « rétablissement d’une monnaie nationale adaptée à notre économie » après une « négociation avec nos partenaires européens » qui sera validée par référendum.
Mme Le Pen avait toutefois détaillé cette proposition à plusieurs reprises lors d’interviews. En janvier, elle précisait déjà sur RMC et BFM-TV que l’euro comme monnaie commune « ne lui posait pas de problème », dès lors que la France retrouvait une monnaie nationale. Le véritable changement de discours intervient sur le calendrier. La candidate frontiste promettait des négociations de six mois, puis un référendum, alors que l’accord signé avec Nicolas Dupont-Aignan stipule que la sortie de l’euro n’est plus « un préalable à toute politique économique ».
Marion Maréchal-Le Pen, nièce de Marine Le Pen, a d’ailleurs déclaré que la candidate frontiste attendrait « plusieurs années » avant d’engager, et donc de faire aboutir, les négociations sur la souveraineté monétaire. La transition de l’euro monnaie unique à l’euro monnaie commune devient donc un « objectif du quinquennat », sans autre précision sur les délais.
Qu’est-ce qu’une monnaie commune ?
A la différence de la monnaie unique, qui remplace les monnaies nationales, une monnaie commune s’y superpose sans les faire disparaître. Dans le cas de la France, cela signifierait que tous les échanges internes seraient réalisés en francs, mais que les pays de la zone monétaire pourraient échanger entre eux – et avec les pays extérieurs à la zone – avec l’euro, qui deviendrait alors un intermédiaire à tous les échanges : on convertirait du franc en monnaie commune, puis de celle-ci en deutsche marks, par exemple.
La France n’a jamais connu de régime de monnaie commune
Cependant, contrairement à ce qu’assure Marine Le Pen, la France n’a jamais connu un tel régime. Selon ses dires, son projet d’euromonnaie commune ne serait ni plus ni moins qu’un retour à l’écu (european current unit, pour unité monétaire européenne), qui a existé en Europe de 1979 à 1998. A cette époque, la zone euro n’existait pas et les pays faisaient partie du système monétaire européen (SME), qui encadrait les fluctuations des monnaies nationales les unes par rapport aux autres.
Mais dans ce système, l’écu n’était pas une « monnaie commune » à proprement parler. Il s’agissait plutôt d’un outil comptable. Pour simplifier, un écu n’avait pas de valeur en soi mais représentait un « panier » de toutes les monnaies du SME.
Il représentait ainsi X % de marks allemands, X % de livres anglaises, X % de lires italiennes, X % de francs, etc. Son avantage : être beaucoup plus stable que les monnaies nationales prises individuellement, et donc garantir une sécurité dans les échanges.
Cette unité artificielle servait surtout d’unité comptable pour les institutions européennes ou les marchés financiers, mais n’était pas réellement une monnaie : l’écu n’était pas géré par une banque centrale, il était peu utilisé dans des échanges entre acteurs privés, et il n’existait pas, par exemple, d’émission de billets libellés dans cette devise. A l’inverse, un euro devenu monnaie commune aurait une existence et une gestion propres.
Un retour à une souveraineté nationale ?
L’acrobatie paraît d’autant plus risquée que la candidate FN tient à jouer sur deux tableaux :
– d’un côté, le retour à une monnaie nationale pour maîtriser le taux de change et la politique monétaire ;
– de l’autre, le fait de conserver une monnaie commune pour ne pas être trop vulnérable sur le marché international et ne pas pénaliser nos échanges européens (l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, l’Espagne et les Pays-Bas représentent à eux seuls plus de 42 % des échanges de biens de la France). Mme Le Pen ne détaille absolument pas les modalités de transformation de l’euro, aussi est-il difficile d’en envisager les effets. Mais il est possible d’anticiper certains points.
Marine Le Pen ne pourrait pas choisir le taux de change du franc par rapport à l’euro
Le premier, c’est le fait que, même si la candidate FN a assuré à plusieurs reprises qu’un nouveau franc vaudrait un euro, la décision ne lui reviendrait sûrement pas. En effet, si l’euro devenait une vraie monnaie commune, il serait géré par une institution fédérale (l’euro est actuellement géré par la Banque centrale européenne) à qui il reviendrait de définir sa valeur.
En outre, si tous les pays acceptaient le principe d’une monnaie commune, il faudrait redéfinir les parités (les valeurs en euro) de toutes les monnaies nationales. La valeur du franc serait donc calculée par rapport au nouvel euro grâce à un accord politique chapeauté par la banque centrale fédérale.
Le second, c’est que la France retrouverait effectivement des marges de manœuvre monétaires, mais pas sa souveraineté pleine et entière. L’indépendance de la Banque de France par rapport au pouvoir politique serait vraisemblablement exigée par les partenaires européens pour garantir que les gouvernements ne fassent pas fluctuer la monnaie à leur guise au risque de mettre en péril la monnaie commune.
La nouvelle présidente ne pourrait donc que difficilement exiger un financement de ses dépenses ou de sa dette par la Banque de France, ce qu’elle évoque pourtant pour financer nombre de ses mesures.
La situation serait à peine différente si l’euro n’était pas une monnaie commune mais une unité de compte, comme l’écu.
En effet, l’existence même d’une zone monétaire oblige à limiter les fluctuations monétaires nationales. Comme à l’époque du SME, les variations de taux de change seraient strictement encadrées (2,25 % au maximum par rapport à une valeur de référence entre 1979 et 1998). Marine Le Pen ne pourrait donc pas « adapter la monnaie à l’économie française », c’est-à-dire dévaluer si nécessaire, puisqu’elle devrait rester dans les « clous » du système monétaire.
Le choix d’une coopération européenne, que la candidate ne semble pas vouloir abandonner, implique une perte de marge de manœuvre politique nationale. C’est pour pouvoir rester dans le système monétaire européen que François Mitterrand a choisi d’opérer le « tournant de la rigueur » en 1983 et d’abandonner sa politique de relance budgétaire et de dévaluation du franc. A l’époque, le système européen était pourtant encore moins contraignant que ne le serait la monnaie commune envisagée par Marine Le Pen.
Evidemment, ces réformes reposent sur un préalable indispensable mais non moins improbable : l’accord des dix-neuf pays qui ont adopté l’euro – notamment l’Allemagne – pour revenir à des monnaies nationales. Et aujourd’hui, rien ne le garantit.
Eléa Pommiers
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/05/03/monnaie-unique-ou-monnaie-commune-marine-le-pen-veut-elle-ou-non-sortir-de-l-euro_5121295_4355770.html#o8DRZhpWpyZWIDuO.99
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Présidentielles en France Mer 3 Mai - 14:17
Macron refuse d’interdire les Frères Musulmans en France malgré leur projet totalitaire
Mise en ligne le 2 mai 2017
Emmanuel #Macron : « Si l’UOIF respecte les lois de la République, je n’ai pas à l’interdire » pic.twitter.com/SdslMehNFt
— BFMTV (@BFMTV) 2 mai 2017
Alors que l’organisation islamiste appelle à voter pour Emmanuel Macron, le candidat refuse de la diaboliser à la différence de Marine Le Pen qui demande sa dissolution. Voici quelques éléments pour se faire une idée de la dangerosité de l’organisation qui gère 250 associations de mosquées en France, des collèges et des lycées :
Citations prouvant que l’UOIF est composée de Frères Musulmans :
Lhaj Thami Breze (président de l’UOIF de 1992 à 2009, né au Maroc) interrogé par le journal algérien L’Expression du 16 mai 2002
L’Expression : Votre organisation n’est-elle pas proche des Frères Musulmans ?
Lhaj Thami Breze : Nous sommes des Frères Musulmans, mais nous ne sommes pas les Frères Musulmans. Tout le monde à mon avis doit être fier des Frères Musulmans. Les Frères Musulmans représentent le renouveau(… )Les Frères Musulmans, nous les connaissons bien, sont le meilleur des mouvements qui existent. »
Pour celui qui a dirigé l’UOIF pendant 4 mandats : « Les Frères musulmans ont un projet, ils veulent le pouvoir, et ne le cachent pas. Mais nous ne sommes pas assez nombreux ici » interview publiée sur le site de l’UOIF en 2013.
Abdallah Ben Mansour (préside l’UOIE-FIOE -structure européenne de l’UOIF- conférencier au congrès de l’UOIF chaque année) : « notre grille de lecture générale coïncide avec celle des Frères » (entretien avec Sylvain Besson du 27 mars 2005, cité dans La conquête de l’occident, le projet secret des islamistes, Seuil, 2005) Tareq Oubrou : Dans “Le Prêtre et l’imâm”, paru aux éditions Bayard en 2013, Tareq Oubrou affirme page 134 :“Le mouvement des Frères Musulmans prétend moderniser la religion, sans rien toucher à l’essentiel. Ce discours, peu audible, est en perte de vitesse. Je continue d’être membre de ce mouvement”.
Muhammed Mahdi Akef , Guide suprême des Frères Musulmans de 2004 à 2010 >
« Le but des Frères Musulmans est de créer un Etat Islamique mondial. Nous, les musulmans, nous immigrons partout et il y aura encore un long chemin avant de prendre le contrôle de l’Europe » (interview de Mahdi Akef dans le documentaire TV « Egypt’s Muslim Brotherood : In their own words »)
Conférenciers extrémistes de l’UOIF
– Hani Ramadan, intervenait plusieurs fois par an dans les mosquées UOIF, et à son congrès annuel avant son interdiction de séjour. Mais ses livres sont toujours en vente dans les mosquées UOIF :
« Le monde musulman est en ébullition. Cette force peut et doit être orientée vers un Etat islamique, un Etat appliquant le Coran et la Sunna.(…) Les musulmans ne retrouveront jamais leur bonheur perdu s’ils ne reviennent pas au jihad et ne cherchent pas à établir un Etat Islamique ». (Hani Ramadan, Sermons du vendredi rappels et exhortations, éditions Tawid, 2011, page 465.)
– Nabil Ennasri conférencier au RAMF du Bourget 2017. Ancien élève de l’UOIF dans son Institut IESH. Nous avions parlé de lui en 2009 dans un article : « Suite à la relaxe d’un gendarme ayant tué un cambrioleur maghrébin en délit de fuite, le 1er octobre 2009, par la Cour d’assise du Gard, (alors qu’il était encore élève de l’école d’imams de l’UOIF) Nabil Ennasri publiait un texte enflammé sur Oumma.com, premier site musulman de France intitulé « A quand les prochaines émeutes en France ? » Son article se termine par cette phrase :
« Qu’on ne s’étonne pas alors si une autre flambée de violences, plus dure et plus violente, risque d’embraser à nouveau les banlieues françaises. En tout cas, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous aura pas prévenu… »
– Hassan Iquioussen. Conférencier au RAMF du Bourget en 2017 (comme tous les ans). Son rêve est le retour du califat :
Dans une conférence[1] sur l’histoire de l’empire Ottoman en janvier 2013, Iquioussen se réjouit des révolutions islamiques ayant porté les Frères Musulmans au pouvoir en Tunisie et en Egypte, et rappelle le devoir pour tous les musulmans de chercher à réinstaurer un système politique islamisé préservé de la laïcité européenne. Les prises de pouvoir par des partis islamistes sont un préalable à leur réunion au sein d’un nouveau califat, idée force de la confrérie : « La cinquième phase, le retour du califat. Le prophète annonce après cette période la plus obscure de l’histoire de l’islam [il parle précédemment de l’époque coloniale et de l’abolition du califat ottoman par Mustapha Kemal en 1924], et nous sommes dans la transition, vous voyez ce qui se passe dans les pays musulmans, les révolutions, les soulèvements, qui sont le fruit d’une éducation de la part des musulmans nostalgiques de leur passé
Les savants de l’islam auront pour rôle de « ramener les musulmans dans le giron de l’islam pour recréer cette entité politique qui a pour objectif de permettre aux musulmans de vivre leur foi dans tous les domaines : économiques, politiques, et tout ce que vous voulez. Donc le califat est entrain de revenir, ça va prendre du temps mais il y a un début à toute chose, regardez : révolutions, on renverse les tyrans despotes, d’accord, qui étaient tous laïcs, islamophobes. » Référence à Mouamar Khadafi, Hosni Moubarak, Bachar el Assad, qualifiés de musulmans superficiels et d’hypocrites par le prédicateur, qui enchaine : « Et le califat est de retour, les pays musulmans vont se libérer de la tyrannie, après ils vont se libérer de la tutelle occidentale [alors même que ce sont les Etats-Unis qui ont soutenu activement les Frères Musulmans en Tunisie et en Egypte! ] car le néo-colonialisme est toujours présent, et ensuite ils vont s’unir pour revenir au système califal, ce dont le prophète Muhammad dit : ‘tout musulman qui décède sans avoir prêté serment à son chef, au calife, le premier responsable, il décède avec de l’hypocrisie dans le cœur’. Ce qui veut-dire, poursuit Iquioussen, que les musulmans doivent tous faire des efforts pour atteindre un objectif qui est de vivre sous l’autorité politique islamique qui va leur permettre de pratiquer leur religion ».
Sous entendu, une pratique complète de l’islam ne peut s’effectuer que sous un califat, de quoi saper toute appétence des musulmans de France pour le modèle de la république laïque.
Toujours Iquioussen « Nous ne sommes ni marocains et algériens, nous sommes des musulmans… c’est ça notre identité, c’est ça notre nationalité, c’est ça notre être, c’est ça le plus important. Tout le reste est secondaire ». (conférence sur le nationalisme du 24 janvier 2013).
Encore Iquioussen sur le Djihad >
Lors d’une conférence du 14 janvier 2013 à la mosquée de Saint-Denis de La Réunion, filmée sur Dailymotion[2], ayant pour thème l’engagement des musulmans dans la société, Iquioussen fait le point sur les différents combats à mener « Le sommet de l’islam c’est quoi ? c’est l’effort pour la religion [Jihâd] (…) l’imâm Ibn Qayyim explique ce qu’est le djihâd en islam il dit il y a 13 degrés, Il y a 13 niveaux de Jihad (…) le jihâd contre le nafs [soi-même] le jihâd contre le shirk [paganisme/idolâtrie/association de divinités] . Après, il y a le jihad contre le munkar [mauvaise action ; abominable ; qui provoque l’aversion], le jihad contre les hypocrites[3] (…) et il [Ibn Qayyim] met au 13eme rang le Jihad armé contre l´ennemi extérieur.(…) la vie du musulman c’est un effort en permanence pour la promotion du bien et de la, pour répandre sur terre la miséricorde et le combat contre l’injustice, le mal […]Le musulman doit être dans l´action pas dans la réaction. Si l’ennemi choisi le champ de bataille tu as perdu la bataille (…) Nous devons contrecarrer la stratégie du diable. »
Iquioussen négationniste du génocide arménien
Dans une conférence (Conférence du 5 octobre 2013 à la mosquée de Dunkerque https://www.youtube.com/watch?v=8ej7cBHQxHw ) dans la Grande mosquée de Dunkerque (qui fut inaugurée par le sénateur-maire PS de la ville en 2013, Michel Delebarre) le prédicateur de l’UOIF aborde le génocide arménien :
« Cinq cent mille arméniens ont fait pression sur l’ex président de la France Sarko pour qu’il vote une loi pour condamner[4] les turcs, pour un péché qu’ils n’ont pas commis. On est bien d’accord, le pseudo génocide arménien. La loi n’est pas passée hein, donc je peux dire que ça existait pas. Si la loi était passé, alors là je ferme ma bouche. Vrai ou faux ? Si la loi était passée je ne pourrais pas dire que le génocide arménien n’existe pas, parce que la loi me condamne. Donc là je peux m’éclater ! Regarde je parle, il n’y a pas eu de génocide, et j’ai les preuves historique qu’il n’y a pas de génocide[5] »
Pur produit de l’école wahhabite, titulaire d’un doctorat en « fondement de l’islam », il occupa longtemps le poste d’imam de la Mosquée de l’académie « Roi Fahd » de la Marine saoudienne. Devenu trop extrémiste, même pour l’Arabie Saoudite, Al-Arifi fut licencié de l’Université du Roi Saoud de Riyad en 2014 où il enseignait. En 2013, il passa plusieurs jours en prison, accusé d’être trop proche de la confrérie des Frères Musulmans, alors que le royaume saoudien avait pris position pour le maréchal Sissi contre la confrérie en Egypte. En février 2013, cheikh Mohamed Al-Arifi lors d’une émission télévisée affirmait que Al-Qaida « ne tolère pas l’effusion de sang » et fit allusion au « cheikh Ben Laden, que Dieu le bénisse et prie pour son âme », conférant au psychopathe neutralisé en 2011 une légitimité islamique, un cheikh étant un docteur de la loi. Les médias arabes avaient largement commenté le dérapage[6].
Mohamed Al Arifi fut invité à diriger la prière du vendredi lors du congrès 2013 de l’UOIF au Bourget, obtenant un visa de séjour, malgré sa mansuétude envers Ben Laden. Exemple parmi tant d’autres du laxisme de l’Intérieur alors dirigé par Manuel Valls. Ses vacances de l’été 2013 à Londres dans un grand hôtel, alors qu’il appelait les musulmans à partir faire le djihad en Syrie, suscitèrent les moqueries de la presse orientale. C’est ainsi que le célèbre quotidien saoudien Okaz affubla Al-Arifi du titre de « cheikh des moudjahidines à Piccadilly », en référence à une grande avenue de Londres. Reconnu et agressé par des islamistes lui reprochant son train de vie lors de son séjour londonien, une photo le montrant alité dans un hôpital fut largement commentée.
« Le commandant des jeunes se trouve dans la capitale du brouillard, allongé sur le lit de l’un des plus luxueux hôtels de Londres, pendant que des centaines de jeunes, partis en Orient, meurent chaque jour, suite à son appel retentissant » écrivit je journal Okaz.
Autre exemple de la singularité d’Al Arifi, il justifia le mariage précoce des jeunes filles au Yémen et en Arabie Saoudite dès 15 ans, âge idéal selon lui, de par le climat chaud « qui favorise une puberté précoce », et rappelle que le prophète Mahomet se maria à Aicha lorsqu’elle eut 9 ans « car c’était l’usage à l’époque[7] ».
En 2015, l’invitation au Maroc d’Al Arifi suscita l’indignation de nombreux marocains, dont les pétitions portèrent leur fruit : il fut contraint d’annuler son voyage. Le média marocain Bladi rapportait : « ce Cheikh très controversé qui avait entre autres soutenu le départ de jeunes en Syrie et publié une fatwa interdisant aux filles de se retrouver seules avec leur père[8]. »
Interdit de séjour au Maroc, dans le collimateur de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte, il n’y a qu’en France qu’il peut tranquillement prêcher à cause du laxisme du ministère de l’Intérieur.
– Safwat Hijazi (vidéo ci dessous) , égyptien, invité au congrès UOIF en 2012, conférencier dans plusieurs mosquées UOIF dont Mulhouse ces dernières années. Principal intellectuel des Frères Musulmans dans le Moyen-Orient. Emprisonné par Sissi. A affirmé à la télévision égyptienne en juillet 2012 >
« Si vous lisez la littérature des Frères Musulmans, voilà ce qui ne peut jamais être perdu de vue : le califat islamique et la domination du monde. Oui, nous serons les maitres du monde, l’un de ces jours. »
Congrès UOIF du Nord (RAMN) : Ratib Nabulsi invité en 2016 (refusé par l’Intérieur) :
Son nom complet est Mohamad Ratib Al-Nabulsi [5]. C’est un frère musulman[6] syrien né en 1938. « L’éminent » convive invité par l’UOIF différencie dans un article, traitant des annulatifs de l’islam, entre différents types d’apostasie : apostasie dogmatique, apostasie verbale, apostasie en lien avec la pratique du culte, etc. Ainsi, la simple critique des sources islamiques est une forme d’apostasie selon lui. Le blasphème est une autre forme d’apostasie. Il conclut en disant : « L’apostat a droit qu’on lui donne une chance pour se repentir. S’il persiste, il faut le tuer »[9] !
Pis encore, dans une vidéo arabe, sous-titrée en anglais, le frère musulman Nabulsi dit : « L’homosexualité implique un endroit sale et ne génère pas de progéniture. L’homosexualité conduit à la destruction de l’homosexuel. C’est pour cette raison, mes chers frères, le châtiment de l’homosexualité est la peine de mort »[26]–[27] !
Sa demande de visa fut refusée. La page Facebook du RAMN avait fini par publier une nouvelle affiche, mise à jour, sans la photo de Ratib Nabulsi, avec ce message : «Voici l’affiche finale de la RAMN 9. Vous remarquerez dans cette version l’absence de l’éminent Dr. Ratib Nabulsi. Après plusieurs échanges, Dr. Nabulsi nous a confirmé son accord à être parmi nous le 7 février 2016. Malheureusement, lors de sa demande de visa, celle-ci lui a été refusée ainsi que d’autres savants. Lire la suite sur > https://blogs.mediapart.fr/mohamed-louizi/blog/250116/7-fevrier-un-doigt-d-honneur-de-l-uoif-la-republique
Lycées UOIF :
Makhlouf Mameche, directeur adjoint du Lycée Averroès (financé par l’état), vice-président de l’Union des organisations islamiques de France en charge de l’enseignement privé, donne souvent des conférences à la mosquée de Lille. Extraits :
« Voilà comment le Prophète a planifié, dans un secret total, son plan d’action, son projet, son programme. On doit travailler secrètement, jusqu’à ce qu’on mette en place le projet entier.
Quand on est en état de faiblesse, il faut attendre un peu. Il faut acquérir la force pour pouvoir réagir. En tant que communauté musulmane de France, nous devrons travailler en douceur, sans crier au loup. Nous devons multiplier nos actions sans faire trop de bruit. » source vidéo
Lire aussi >
Le professeur de mathématiques du Collège-Lycée Averroès (UOIF) soutient ouvertement les terroristes du Hamas
–Une conférencière de l’UOIF obsédée par le rôle des « Blancs » dans l’Education Nationale, « système raciste ».
[1] L’empire Ottoman-partie 1, chaine Youtube officielle de Hassan Iquioussen, mise en ligne le 2 janvier 2013. https://www.youtube.com/watch?v=EAyGG1b5b3U
[2] Conférence de Hassan Iquioussen sur l’engagement en islam, à Saint-Louis de La Réunion le 14 janvier 2013. Mis en ligne sur Dailymotion le 18 janvier 2013.
[3] L’hypocrisie (munafiqines) en islam qualifient selon le juriste Ibn Taymiyya dans son livre As-Sârim Al Masloûl, ceux qui se présentent comme musulmans mais qui ne sont pas observant des lois islamiques : « leur hypocrisie peut être connu à travers une parole qu’un homme croyant les entend prononcer, et le rapporte alors au prophète. Ils jurent alors qu’ils n’ont jamais dit ça ou alors des fois ils ne jurent pas. Et des fois cela apparaît lorsqu’ils retardent la prière ou le Jihâd, ou lorsque la Zakât est pénible pour eux, ou lorsqu’ils manifestent de la répulsion envers beaucoup de lois d’Allah. »
[4] En réalité, le projet de loi portait sur la reconnaissance du génocide arménien et la condamnation des négateurs, non sur la condamnation de la Turquie.
[5] https://www.youtube.com/watch?v=8ej7cBHQxHw
[6] Controversial Saudi scholar claims Osama Bin Laden was hard done by, Albawaba, 8 février 2013.
Major Saudi cleric defends Bin Laden on Al- Jazeera, Al Arabiya News, 8 février 2013.
[7] Why did Aisha get married so young ? Shaikh Muhammad Al Arifi, chaine Iqra, mis en ligne sur youtube le 10 juillet 2012.
[8] Le controversé Cheikh Mohamed Al-Arifi ne viendra pas au Maroc, Bladi, 12 octobre 2015
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Mer 3 Mai - 19:51
Le vote Marine Le Pen pourrait être élevé chez les catholiques Marie Malzac, le 03/05/2017 à 17h12
D’après un sondage dont certains résultats ont été publiés mercredi 3 mai par Le Monde, 46 % des catholiques – pratiquants réguliers ou non – voteront pour Marine Le Pen dimanche 7 mai.
21 avril 2012: Affiches électorales du Front National pour les élections présidentielles devant l'église de Sainte Colombe (16), France. / Nicolas Messyasz/CIRIC
Selon un sondage Ipsos Sopra-Steria réalisé pour le journal Le Monde daté du 4 mai, 42 % des électeurs catholiques pratiquants réguliers s’apprêtent à voter pour Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.
Ce chiffre s’élève à 46 % pour les pratiquants occasionnels ainsi que pour les non-pratiquants. Ces pourcentages « correspondent aux suffrages exprimés », précise à La Croix Brice Teinturier, le directeur général délégué France de l’Ipsos, et ne prennent donc pas en compte l’abstention. Interrogé sur le taux de participation des catholiques, il a indiqué qu’il n’était pas possible de calculer un tel chiffre.
Chez les électeurs « sans religion », ceux qui sont prêts à donner leurs voix à Marine Le Pen s’élèvent à 34 %.
La publication de ce chiffre intervient après dix jours de débats parfois houleux parmi les catholiques, tiraillés après la défaite de François Fillon, candidat privilégié par 44 % des pratiquants au premier tour.
Avant le second tour, certains estiment que seule Marine Le Pen défend les valeurs familiales, tandis que d’autres se joignent au « front républicain » et appellent à voter pour Emmanuel Macron, par conviction ou pour « faire barrage » au Front National. Beaucoup s’interrogent aussi sur l’abstention ou le vote blanc.
Une « faute morale » ?
Dans ce contexte agité, la Conférence des évêques de France (CEF) a rappelé, dès le soir du premier tour, ses critères de « discernement », sans donner de consigne de vote. Mercredi 3 mai, son président, Mgr Georges Pontier, a redit les raisons de ce choix, dans un communiqué publié sous forme de questions-réponses.
Cette position plutôt neutre est vivement reprochée à l’épiscopat. Ainsi, dans un éditorial publié le même jour, Le Monde n’hésite pas à parler de « faute morale » de l’Église catholique.
Une quinzaine d’évêques ont toutefois pris position à titre personnel. C’est notamment le cas de Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, qui a été le premier à le faire. Il a appelé à ne pas choisir le bulletin de vote de la « peur » et de « l’exclusion ». Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a pour sa part renvoyé dos à dos les programmes de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron, estimant que les chrétiens pouvaient s’abstenir « si en conscience les choix sont mauvais ».
De son côté, « La Manif pour tous » a appelé au « tout sauf Macron » tandis que 33 associations catholiques – parmi lesquelles le CCFD-Terre solidaire, le Secours catholique ou l’Ordre de Malte – ont explicitement dénoncé le programme de Marine Le Pen.
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Mer 3 Mai - 19:54
Présidentielle: pour Mgr Georges Pontier, "l’Eglise doit rappeler ce que la foi invite à prendre à compte"
3 mai 2017Par Jean-Baptiste Le Roux
Faisant suite au communiqué publié par la Conférence des Evêques de France, Mgr Pontier a répondu à plusieurs questions afin de clarifier la position de l’Eglise sur la présidentielle.
Le président de la Conférence des Evêques de France prend personnellement la parole. Après le communiqué publié par la Conférences des Evêques de France, le 23 avril dernier, dans lequel la CEF rappelle notamment qu’elle ne donnera pas de consignes de vote, l’archevêque de Marseille a apporté plusieurs éclairages, sous forme de questions-réponses, afin de clarifier les choses.
Mgr Georges Pontier espère ainsi répondre à des questions "fréquemment entendues depuis le premier tour". Il revient en premier lieu sur l’absence de consignes de vote données par l’Eglise. Pour le président de la CEF, qui "comprend que l’on puisse être désorienté face à la tournure qu’ont pu prendre les débats", "dans un climat hystérisé", "le rôle de l’Eglise est de ne pas prendre parti pour l’un ou l’autre candidat, mais de rappeler à chaque électeur ce que notre foi nous invite à prendre en compte".
Alors que plusieurs évêques et mouvements catholiques ont accepté de prendre la parole un peu plus librement quant à leur vote du second tour, Mgr Pontier rappelle que "chaque évêque estime en son âme et conscience ce qu’il doit dire aux catholiques de son diocèse", mais que "les évêques doivent veiller sans cesse à l’unité du peuple de Dieu". Quant aux différents mouvements catholiques, ayant pris parti pour Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le président de la CEF rappelle que ces groupes "ne représentent pas l’institution, qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes".
L’archevêque de Marseille en profite pour rappeler l’importance du vote, face à la tentation de certains pour l’abstention. "Il me paraît important de continuer à exercer sa responsabilité de citoyen", "même si la tentation de l’abstention peut se comprendre comme l’expression d’une grande insatisfaction". Le président de la CEF estime à ce sujet que "la responsabilité du citoyen est grande au second tour".
Mgr Pontier rappelle que cela fait 45 ans que la Conférence des Evêques de France ne donne plus de consignes de vote, que sa position actuelle n’est pas simple, mais qu’il "faut avouer que bien souvent, ceux qui nous en demandent souhaitent qu’on leur dise ce qu’ils ont envie d’entendre". L’archevêque de Marseille conclut son intervention en réaffirmant que la "belle devise de la France" est aujourd'hui entre les mains des électeurs.
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Mer 3 Mai - 19:59
Contre Le Pen, les catholiques se mobilisent
Plusieurs grandes associations et personnalités de la société civile multiplient les initiatives contre "la tentation du repli sur soi".
Par Jérôme Cordelier
Modifié le 02/05/2017 à 08:56 - Publié le 01/05/2017 à 11:44 | Le Point.fr
Voilà une mobilisation qui pèse lourd. Plus lourd que la Manif pour tous ! L'organisation hostile au mariage gay, pour la première fois dans son histoire, a donné une consigne de vote, appelant ses militants à se prononcer contre Emmanuel Macron – et donc favorisant Marine Le Pen – au nom de la défense de la famille. Cette fois, ce sont les plus grandes associations, fondations et mouvements catholiques – dont le Secours catholique-Caritas France, Les Apprentis d'Auteuil, Entrepreneurs et dirigeants chrétiens, CCFD-Terre Solidaire, Ordre de Malte... – qui montent au créneau pour défendre une position radicalement opposée. Dans un texte intitulé « Transformons la clameur du monde en espérance », ces organisations, parmi les plus engagées sur le front social en France, sans citer précisément un nom de candidat, indiquent clairement quelle option elles soutiennent.
Date d'inscription : 08/08/2016 Messages : 314 Pays : USR E L I G I O N : Catholique romain
Sujet: Re: Présidentielles en France Jeu 4 Mai - 9:10
Débat minable de deux gougnafiers pataugeant dans la boue
On a assisté au pire, et pour une Présidentielle : deux candidats très faibles, s'invectivant, sans aborder l'existence de la Gauche française. Macron le jeune va passer, et aux législatives prochaines il y aura une cohabitation pour empêcher au banquier Macron de tout casser pour ses amis du CAC 40.
Fillon devait laisser dignement sa place à Juppé, et là, certes oui, les français auraient eu un véritable Président de la République.
La France est tombée très bas. Beurk.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Jeu 4 Mai - 10:05
Présidentielle 2017 : le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen résumé en 5 minutes
LE MONDE | 04.05.2017 à 07h05 • Mis à jour le 04.05.2017 à 07h17 | Par Olivier Clairouin, Antoine Schirer et Sylvie Chayette
Deux heures trente d’émission, et l’impression d’avoir davantage assisté à un match de boxe qu’à un débat d’élection présidentielle. Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés, mercredi 3 mai sur TF1 et France 2, pour l’unique débat avant le second tour de la présidentielle, dimanche 7 mai. Ils ont été interrogés par Christophe Jakubyszyn (TF1) et Nathalie Saint-Cricq (France 2) sur l’économie, l’Europe, l’international et enfin les questions de société. Mais en réalité, il a été difficile d’entendre de vraies discussions car chaque candidat a suivi sa propre feuille de route, attaquant son adversaire.
Emmanuel Macron a rappelé à la candidate du Front national ses origines d’« héritière » et surtout il a relevé ses nombreuses approximations et erreurs. La candidate du Front national a quant à elle mis en avant la « mondialisation sauvage » dont elle accuse le candidat, ainsi que son passage au gouvernement, quitte à lui faire payer des bilans qui ne sont pas vraiment les siens. Elle est néanmoins allée plus loin dans les attaques, n’hésitant pas à faire des allusions aux rumeurs, par exemple celle d’« un compte offshore aux Bahamas », voire même à la vie privée de son adversaire.
pour voir la vidéo que je ne sais pas mettre ici:
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/video/2017/05/04/presidentielle-2017-le-debat-entre-emmanuel-macron-et-marine-le-pen-resume-en-5-minutes_5121974_4854003.html#f6xfwOc5wSyif6tj.99
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Jeu 4 Mai - 11:20
Marine Le Pen: "un débat qui a bousculé un peu les codes"
AFP, publié le jeudi 04 mai 2017 à 10h33
Présidentielle: la candidate Marine Le Pen juge que le débat qui l'a opposé à Emmanuel Macron a "bousculé un peu les codes"
Marine Le Pen a jugé jeudi que le débat télévisé qui l'a opposée à Emmanuel Macron mercredi soir avait "bousculé un peu les codes", mais que c'était "important de réveiller les Français".
"Certes, c'est un débat qui s'est déroulé un peu en dehors des codes", a reconnu la candidate du Front national sur BFMTV et RMC. "Il a été sévère, il était nécessaire qu'il soit sévère parce que l'enjeu est fondamental".
"C'est la première fois qu'il y a véritablement un débat entre deux personnes qui ont une vision aussi opposée du projet à mettre en oeuvre", a-t-elle souligné. "Avant il s'agissait de choisir entre +a et a prime+, car en réalité ils étaient d'accord sur tout (...). Là c'est vrai qu'on est en désaccord sur tout". "C'est peut être cela qui a bousculé un peu les codes, mais c'était important de réveiller les Français", a-t-elle estimé.
Marine Le Pen a expliqué avoir "surtout décidé de lever le voile (...) sur qui est M. Macron", "parce que le moins qu'on puisse dire c'est que le fait d'être le chouchou du système (...) n'a pas permis d'avoir une vision très claire sur la personnalité de M. Macron et surtout sur son parcours politique".
"Il s'est présenté comme un homme neuf, nouveau, qui ne sortait de nulle part (...), or il sort du gouvernement de François Hollande", a-t-elle déclaré. "Il fallait déchirer ce rideau".
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Jeu 4 Mai - 13:49
Le cardinal Barbarin dénonce le « discours nationaliste dangereux » du Front national
Gauthier Vaillant, le 04/05/2017 à 12h37
Dans une déclaration commune publiée mercredi 3 mai, l’archevêque de Lyon et les responsables de toutes les Églises chrétiennes de Lyon affirment que la « mise en œuvre » du discours du Front national serait « désastreuse ».
Le cardinal de Lyon Philippe Barbarin accueille des pèlerins français place Saint-Pierre le 26 avril 2017. Vatican / Vincenzo Pinto/AFP
C’est une parole forte, et elle émane d’une figure majeure de l’épiscopat français. Alors que les évêques sont de plus en plus nombreux à s’exprimer sur le second tour de l’élection présidentielle – près d’une trentaine, jeudi 4 mai à la mi-journée – le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a exprimé clairement son opposition au Front national et à sa candidate Marine Le Pen.
Le cardinal s’est exprimé, aux côtés des représentants de toutes les Églises chrétiennes de Lyon – catholique, arménienne apostolique, orthodoxe grecque, anglicane, protestantes et baptiste – dans une déclaration œcuménique publiée mercredi 3 mai.
Les signataires mettent en avant leur « grande diversité », qui ne les « empêche pas d’être très profondément unis en Christ, et constitue (…) une occasion féconde d’enrichir notre réflexion en nous ouvrant à l’échange, au débat, au partage ».
Surtout, tout en rappelant qu’« il n’existe pas en tant que tel un vote “chrétien” », ils estiment que la présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle constitue « une situation d’une ampleur inédite » qui « n’est pas sans risque ». « Nous ne pouvons pas considérer comme anodine la présence au second tour d’un parti qui, historiquement a toujours été porteur d’un discours nationaliste dangereux dont la mise en œuvre serait désastreuse », écrivent-ils.
Dans ce contexte, le cardinal Barbarin et les autres responsables chrétiens lyonnais, tiennent « à rappeler ensemble que nous sommes et nous serons toujours clairement engagés pour que reculent les discriminations, les inégalités, la violence, la xénophobie et toutes les paroles de haine qui fracturent notre société ».
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Présidentielles en France Jeu 4 Mai - 15:02
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Jeu 4 Mai - 22:07
Au moins 2.000 personnes à un concert contre le FN à Paris
AFP, publié le jeudi 04 mai 2017 à 21h46
Présidentielle: au moins 2.000 personnes à un concert contre le FN à Paris
Au moins 2.000 personnes, selon une estimation policière, étaient rassemblées jeudi soir Place de la République à Paris pour "dire NON" au Front national, lors d'un concert gratuit organisé à trois jours du second tour de la présidentielle entre Marine Le Pen (FN) et Emmanuel Macron (En marche!).
Pete Doherty, Mokobé, Carmen Maria Vega, Tété ou encore les Naive New beaters devaient donner de la voix au cours de ce concert qui a débuté vers 18H30 sous un ciel gris et pluvieux et devait s'achever vers minuit.
"Je suis venu pour tous les trucs auxquels je crois : Le Pen non !", a déclaré à l'AFP le Britannique Pete Doherty, ancien chanteur des groupes The Libertines et Babyshambles, qui vit désormais en Seine-et-Marne. "Il faut que nous nous mobilisions", a-t-il lancé, juste avant de monter sur scène.
Pour le rappeur français Féfé, "le FN n'est pas un parti qui représente nos valeurs, la France que j'aime". Lui dit se sentir "mieux depuis le débat" de mercredi soir et la "prestation décevante de Marine Le Pen", qu'il a qualifiée de "film d'horreur raté".
L'initiative de ce "concert républicain", au mot d'ordre "Face à la Haine, face à Le Pen, la République Réplique", revient à SOS Racisme, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), rejoints par une trentaine d'associations.
"Il est important de se mobiliser afin que Marine Le Pen fasse le score le plus bas possible", a tonné sur scène Dominique Sopo, président de SOS Racisme, pour qui "la mobilisation citoyenne n'a pas été suffisante" depuis le résultat du 1er tour. "Il n'est pas neutre que le camp de la violence fasse 40%", a souligné M. Sopo, appelant les électeurs a mettre une "raclée électorale" à la candidate FN.
- Menace -
"L'objectif est de rassembler les organisations de la société civile pour montrer que le front républicain est plus fort que le FN", a renchéri Sacha Ghozlan, président de l'UEJF, qui se sent "menacé en tant que Français et en tant que juif" par la possibilité que Marine Le Pen accède au pouvoir.
L'acteur Michel Boujenah s'est rendu au concert parce qu'il "n'a pas envie de rester seul chez (lui)" et qu'il "se sent mal". "Je suis juste un citoyen venu se serrer les coudes avec les autres se serrer les autres".
Dans la foule, d'où émergeaient quelques mains jaunes siglées "Touche pas à mon pote", Émeline Couras, une styliste venue avec cinq amies, a indiqué être présente "pour montrer que Marine Le Pen ne doit pas devenir une normalité". "Derrière la façade et les sourires forcés, ça reste du FN avec des idées d'extrême droite".
"Ce concert est organisé contre le FN. (...) C'est une belle initiative", a observé Emmanuel Waiss, un fonctionnaire hospitalier de 26 ans, qui va "voter Macron".
Mardi soir, un millier de représentants du monde de la culture, dont le pianiste Alexandre Tharaud et l'humoriste Christophe Alévêque, avaient participé à un rassemblement contre le FN à la Cité de la Musique à Paris, en présence de la ministre Audrey Azoulay.
Le président de la Philharmonie, Laurent Bayle, avait alors appelé "à voter massivement pour le seul candidat républicain, Emmanuel Macron".
Et espérant que l'amélioration de cette santé est sur la bonne voie !
Pour ce qui est de la politique...
Le Nouvel Ordre semble être le plus fort,
Jusqu'à présent,
Mais ça peut changer...
La Politique, il vaut mieux ne pas prendre les choses trop à cœur,
Car on est toujours déçu !
Je note qu'avec DIEU et la Spiritualité,
C'est le cas inverse, car DIEU est fidèle à ses enfants,
Et les conseils que DIEU inspire, toujours judicieux !
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Présidentielles en France Sam 6 Mai - 13:18
Je lis de plus en plus sur les sites extrémistes que les musulmans qui représenteraient 5 à 6 % du corps électoral français sont les faiseurs des rois en France.
Je veux savoir que fait-on alors du vote des 95 % qui ne sont pas musulmans ?
Dès que l'on est pas de leur bord on est aussitôt taxé l’islamiste, de collabos, de taupes de l'islam, de marionnettes de l'UOIF,.
cette satanée officine nazislamiste inconnue du public français et chez la majorité des musulmans.
Je connais que cette officine nazislamiste mais de là en faire la maîtresse du jeu politique en France il faut être soit psychopathe, soit mytho, soit doté d'un QI de crevettes mais surtout un con fini.
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Sam 6 Mai - 13:24
Patience, Yacoub, demain, on saura à quelle sauce nous serons mangés
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Présidentielles en France Sam 6 Mai - 13:43
Macron passera les doigts dans le nez
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Sam 6 Mai - 13:50
yacoub a écrit:
Macron passera les doigts dans le nez
Puisses-tu dire vrai ! je ne l'aime pas, mais je le préfère quand même à l'autre cinglée...
J'espère simplement qu'on ne va pas nous pourrir la vie après, pour les Législatives ! et que... tout se passera bien une fois l'un ou l'autre élu, car il peut y avoir du rififi et des débordements !!
(moi, je serai devant ma télé ...)
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Dim 7 Mai - 21:31
Emmanuel Macron est élu président de la République avec 65,8 % des voix
Le candidat d’En marche ! a recueilli 65,8 %, contre 34,2 % pour Marine Le Pen, selon une estimation Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et « Le Monde ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/#QKLK1wqXP02RxEy2.99
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7534 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Présidentielles en France Lun 8 Mai - 10:59
Présidentielle, des responsables religieux réagissent à l’élection d’Emmanuel Macron
La Croix (avec AFP), le 07/05/2017 à 22h30
Des représentants religieux de France ont réagi aux résultats du second tour de l’élection présidentielle française, dimanche 7 mai.
François Clavairoly lors de l’assemblée générale de la Fédération Protestante de France le 28 janvier 2017 à Paris. / Corinne Simon/CIRIC
■ Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, secrétaire général et porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF), sur Twitter :
■ Vincent Neymon, directeur de la communication de la CEF, sur Twitter :
■ La Fédération protestante de France (FPF) a félicité, dimanche 7 mai,Emmanuel Macron pour sa victoire. Dans un tweet, son président, François Clavairoly a déclaré : « Les idées d’extrême droite sont barrées. Dans notre pays 1 000 choses restent à faire. »
■ Le Grand rabbin de France, Haïm Korsia, s’estde son côtéréjoui « du triomphe des valeurs républicaines et salue les Français qui se sont largement mobilisés pour faire barrage à l’extrême droite ».
« Bien conscient toutefois que de nombreux suffrages se sont portés sur la candidate du Front national » Marine Le Pen, il a appelé les responsables politiques « à prendre en considération, avec gravité, le cri de désespoir et de colère des électeurs » en vue des législatives. Le Conseil français du culte musulman (CFCM), a adressé dans un communiqué « ses félicitations les plus chaleureuses » et ses « meilleurs vœux de réussite » à Emmanuel Macron. « Cette belle victoire ouvre de nouvelles perspectives en faisant triompher les valeurs de fraternité et de solidarité et en faisant barrage aux démarches d’exclusion et de xénophobie », se félicite l’organisation qui s’était engagée contre le Front national entre les deux tours.
Sur Twitter, le président du CFCM Anouar Kbibech avait salué hier soir la « belle élection » d’Emmanuel Macron « qui ouvre à notre pays un avenir de fraternité et de solidarité » :
■ La Grande mosquée de Paris a quant à elle salué la « brillante élection » d’Emmanuel Macron et « l’élan national qui l’a plébiscité ». Elle y voit « le signe d’une France réconciliée avec toutes ses composantes spirituelles et religieuses pour répondre dans l’unité aux menaces de division qui pèsent sur la nation ».
C’est aussi le signe, pour les musulmans français, « d’une nette espérance dans une vision du vivre-ensemble rassemblée autour des valeurs républicaines humanistes, patriotes, démocratiques et laïques », ajoute-t-elle dans un communiqué.
Avant le second tour, dans une déclaration conjointe publiée jeudi 4 mai, le pasteur François Clavairoly, le rabbin Haïm Korsia et le président du CFCM Anouar Kbibech, avaient affirmé que seul le vote républicain pour Emmanuel Macron garantit une « France confiante dans son avenir ».
■ L’Union des organisations islamiques de France (UOIF), récemment rebaptisée « Musulmans de France », « se réjouit » de la victoire d’Emmanuel Macron « avec un score sans appel ». Considérant que « cette victoire représente pour nous la volonté du peuple de France de mettre les valeurs de la République au centre du quinquennat », l’organisation « espère que ce mandat présidentiel sera celui qui consolidera la paix sociale. »