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| Auteur | Message |
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RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Suivre le CHRIST Sam 16 Avr 2016, 7:45 pm | |
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La Fraternité diocésaine des Parvis est née en 2001 à la suite du Synode des jeunes. De communauté, elle est devenue en 2006 association publique de fidèles. Christine, Etienne et Patrice ont répondu à l'appel du Christ : vivre l'Evangile dans le monde, au plus près des pauvres et tisser avec eux des liens d'amitié.
http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Chroniques/Ainsi-Sont-Ils/Evangelisation/Les-nouveaux-missionnaires/1-5-Ecouter-et-partager-la-Parole
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Lun 18 Avr 2016, 7:31 pm | |
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Dans la banlieue de Lille, Rebecca et Myriam apprennent aux enfants de la cité du Faubourg de Béthune les cadres de la vie en société à partir de différentes activités. Elles répondent ainsi à l'appel de JESUS qu'elles découvrent aussi dans tous ces visages.
http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Chroniques/Ainsi-Sont-Ils/Evangelisation/Les-nouveaux-missionnaires/2-5-Au-nom-de-JESUS-dans-la-vraie-vie
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Ven 13 Mai 2016, 8:29 pm | |
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La Fraternité diocésaine des Parvis est née en 2001 à la suite du Synode des jeunes. De communauté, elle est devenue en 2006 association publique de fidèles. Christine, Etienne et Patrice ont répondu à l'appel du Christ : vivre l'Evangile dans le monde, au plus près des pauvres et tisser avec eux des liens d'amitié.
Dans la banlieue de Lille, Rebecca et Myriam apprennent aux enfants de la cité du Faubourg de Béthune les cadres de la vie en société à partir de différentes activités. Elles répondent ainsi à l'appel de JESUS qu'elles découvrent aussi dans tous ces visages.
Le père Raphaël Buyse anime la Fraternité diocésaine des Parvis à Lambersart. A l'occasion d'un baptême, il explique l'action de la Fraternité au croisement liturgique de la Parole et de la vie. Une démarche d'église qui sert à révéler la présence de Dieu en chacun et qui fait des paroissiens des acteurs de la messe.
Séverine compose des bouquets pour fleurir l'église saint-Maurice. Christine visite Philippe, une personne qui vit en marge de la société. Au sein de la Fraternité diocésaine des Parvis, les membres vivent des missions différentes, animés par le même désir de suivre le Christ.
Une des clefs de voûte de la Fraternité diocésaine des Parvis : inviter les laïcs à devenir acteur de leur vie spirituelle. Cela se traduit dans la façon de célébrer la messe. Une liturgie différente donc qui choque certains mais répond aussi à l'attente de nombreux "recommençants", selon le père Raphaël Buyse.
http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Chroniques/Ainsi-Sont-Ils/La-Fraternite-diocesaine-des-Parvis-Les-nouveaux-missionnaires#content
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Ven 03 Juin 2016, 8:09 pm | |
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A 75 ans, le père Daniel-Ange mène la double vie d'ermite et de missionnaire. A l'école Jeunesse-Lumière qu'il a fondée en 1984, il revient sur la genèse de son intuition : faire rencontrer Dieu aux jeunes par les jeunes.
http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Grands-entretiens/Daniel-Ange-Comment-apporter-Dieu-aux-jeunes
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Ven 24 Juin 2016, 7:07 pm | |
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Thérèse Lebrun est depuis 2003 la première femme élue à la tête d'une université catholique, celle de Lille. Elle y côtoie chaque jour des étudiants inquiets pour leur avenir. Économiste et catholique engagée, elle s'interroge : quel monde allons-nous laisser aux nouvelles générations ?
http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Grands-entretiens/Notre-societe-vue-par-Therese-Lebrun
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Jeu 14 Juil 2016, 7:48 pm | |
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Etre prêtre ne fait pas de Jean-Marie Petitclerc un meilleur éducateur auprès des jeunes. Pour lui, c'est voir la présence de Dieu dans le plus petit et accueillir l'un en accueillant l'autre qui fait la différence. P. Jean-Marie Petitclerc est un héritier de saint Jean Bosco.
http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Grands-entretiens/Jean-Marie-Petitclerc-Educateur-et-pretre
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Mer 10 Aoû 2016, 6:57 pm | |
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Laïc, célibataire et catholique fervent, Jean Vanier a consacré toute sa vie à la reconnaissance des handicapés mentaux. Après L'Arche en 1964, il fonde Foi et Lumière en 1971 lors du premier pèlerinage à Lourdes avec des handicapés. Ce mouvement chrétien révèle un autre regard sur le handicap par le prisme de l'Evangile : de malédiction, il devient bénédiction.
http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Grands-entretiens/Jean-Vanier-L-Arche-au-coeur-de-l-Amour-extrait
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Lun 29 Aoû 2016, 6:34 pm | |
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Roger Etchegaray était présent lors de la visite du patriarche de Moscou Alexis II à Paris en octobre 2007. Une amitié de trente ans lie les deux hommes pareillement attachés à unir l'Europe par ses racines chrétiennes. Pour le cardinal, la fidélité à JESUS est le seul chemin d'unité pour tous les chrétiens.
http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Grands-entretiens/Roger-Etchegaray-Le-mouvement-oecumenique
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Sam 24 Sep 2016, 7:47 pm | |
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Lettre à qui voudrait suivre le Christ
Dans l’Évangile, nous entendons l’appel de JESUS : « Suis-moi ! » Est-il possible de lui répondre par un engagement de toute la vie ?
En nous tous, il y a le désir d’un avenir heureux. Mais nous pouvons avoir l’impression d’être conditionnés par tant de limites que le découragement parfois nous guette.
Pourtant Dieu est présent : « Le Royaume de Dieu est tout proche » (Marc 1, 15). Nous percevons sa présence quand nous assumons les situations de notre vie telles qu’elles sont pour créer à partir de ce qui est.
Personne ne voudrait s’enliser dans les rêves d’une existence idéalisée. Consentons à ce que nous sommes et aussi à ce que nous ne sommes pas. Chercher un avenir heureux implique des choix.
Certains prennent des options courageuses pour suivre le Christ dans leur vie de famille, dans la société, dans un engagement pour d’autres. Il y en a aussi qui se demandent : comment suivre le Christ en choisissant le chemin du célibat ?
Je voudrais tellement encourager celui ou celle qui se pose la question d’un choix pour toujours : Face à un tel engagement, il peut y avoir en toi une hésitation. Mais, en allant plus profond, tu trouveras la joie de te donner entièrement. Heureux qui ne s’abandonne pas à la peur, mais à la présence de l’Esprit Saint.
Peut-être as-tu peine à croire que Dieu t’appelle personnellement et qu’il attend de ta part d’être aimé. Ton existence compte à ses yeux.
En t’appelant, Dieu ne prescrit pas ce que tu devrais accomplir. Son appel est avant tout une rencontre. Laisse-toi accueillir par le Christ, et tu découvriras le chemin à prendre.
Dieu t’invite à la liberté. Il ne fait pas de toi un être passif. Par son Esprit Saint, Dieu habite en toi, mais il ne se substitue pas à toi. Au contraire, il éveille des énergies insoupçonnées.
Jeune, tu peux avoir peur et être tenté de ne pas choisir, pour garder toutes les possibilités ouvertes. Mais comment trouveras-tu un accomplissement en restant au carrefour ?
Accepte qu’il y ait en toi une attente inaccomplie et même des questions non résolues. Confie-toi dans la transparence du cœur. Il y a dans l’Église des personnes pour t’écouter. Un tel accompagnement dans la durée permettra un discernement pour te donner entièrement.
Nous ne sommes pas seuls à suivre le Christ. Nous sommes portés par ce mystère de communion qu’est l’Église. En elle, notre oui devient louange. Une louange peut-être balbutiante, qui monte même de notre misère, mais qui deviendra peu à peu source de joie jaillissante pour toute notre vie.
fr. Alois de Taizé
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Dim 16 Oct 2016, 8:43 pm | |
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Suivre le Christ
Saint Marc 8, 34 à 9,1
Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Évangile la sauvera. Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie ? Quelle somme pourrait-il verser en échange de sa vie ? Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les anges. » Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venir avec puissance. »
Réflexion :
- 1) Dans l’Evangile d’hier, JESUS Christ nous demandait : « Pour vous, qui suis-je ? » Notre réponse ne peut pas demeurer dans le vide. Elle exige que nous agissions. Si pour nous, JESUS Christ est le Messie, le Fils du Dieu Vivant, alors une transformation doit s’opérer dans nos vies. En suivant le Christ, nous nous transformons en « hommes nouveaux ».
- 2) Suivre le Christ, cela veut dire apprendre à porter sa croix. Nous savons bien quelle est notre croix de chaque jour : notre mauvais caractère, nos situations de vie difficiles, une maladie, la solitude. Ne demandons pas à JESUS de nous enlever cette croix. Demandons-Lui les forces pour la porter. C’est seulement ainsi que notre vie sera semblable à celle de JESUS Christ.
- 3) « Dans la perspective de l’amour, l’importance d’un engagement avec le Christ ne réside pas tellement dans la réalisation matérielle d’un devoir, mais bien davantage, dans la rencontre avec la personne du Christ qui nous aime et à laquelle nous voulons répondre avec la même monnaie. Le centre de gravité ne tourne donc pas autour du quoi ni même du comment, mais autour du pourquoi et en vue de quoi, c’est-à-dire autour du motif et de la finalité d’un acte déterminé. Dans la perspective de l’amour, un acte spirituel se redimensionne, acquiert un brillant et un sens totalement nouveaux, il devient émouvant comme sont émouvants et intimes les histoires d’amour entre deux personnes. » (Lettre du Père Maciel en la fête du Christ-Roi 2002)
Prière :
Seigneur, fais-moi comprendre la sagesse et la puissance cachées de tes paroles : « me renier moi-même, prendre ma croix et te suivre ». Que jamais je n’oublie que l’abnégation de soi et la croix que j’embrasse sont seulement les moyens qui me permettront de Te suivre et de T’aimer plus que tout.
Résolution :
Aujourd’hui, ne pas chercher à me décharger d’une croix mais au contraire d’en remercier le Seigneur au plus profond de mon cœur.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Sam 05 Nov 2016, 8:08 pm | |
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Suivre et imiter le Christ Saint Jean-Paul II
En s’adressant à des religieuses apostoliques, Jean-Paul II médite sur le mystère et le trésor évangélique de leur vocation. Il reprend notamment le sens des trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance.
Jusqu’au soir de votre vie, demeurez dans l’émerveillement et l’action de grâces pour l’appel mystérieux qui retentit un jour au fond de votre cœur : Suis-moi (cf. Mt 9, 9 ; Jn 1, 43), "Vends tout ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux ; puis viens, suis-moi" (Mt 19, 21). Vous avez d’abord porté cet appel comme un secret, puis vous l’avez soumis au discernement de l’Église. C’est en effet un bien grand risque de tout laisser pour suivre le Christ. Mais déjà, vous sentiez – et vous avez expérimenté depuis – qu’Il était capable de combler votre cœur. La vie religieuse est une amitié, une intimité d’ordre mystique avec le Christ. Votre itinéraire personnel doit être comme une réédition originale du célèbre poème du Cantique des Cantiques. Chères Sœurs, dans le cœur à cœur de l’oraison, absolument vitale pour chacune de vous, comme à l’occasion de vos divers engagements apostoliques, écoutez le Seigneur vous murmurer le même appel : "Suis-moi." L’ardeur de votre réponse vous maintiendra dans la fraîcheur de votre première oblation. Vous irez ainsi de fidélité en fidélité !
Suivre le Christ est bien autre chose que l’admiration d’un modèle, même si vous avez de bonnes connaissances des Écritures et de la théologie. Suivre le Christ est quelque chose d’existentiel. C’est vouloir l’imiter au point de se laisser configurer à lui, assimiler à lui, au point de lui être – selon les paroles de sœur Elisabeth de la Trinité – "une humanité de surcroît". Et cela dans son mystère de chasteté, de pauvreté et d’obéissance. Un tel idéal dépasse l’entendement et dépasse les forces humaines ! Il n’est réalisable que grâce à des temps forts de contemplation silencieuse et ardente du Seigneur JESUS. Les religieuses dites "actives" doivent être à certaines heures des "contemplatives", à l’exemple des moniales auxquelles je m’adresserai à Lisieux.
La chasteté religieuse, mes Sœurs, c’est véritablement vouloir être comme le Christ ; toutes les raisons que l’on peut avancer par ailleurs s’évanouissent devant cette raison essentielle : JESUS était chaste. Cet état du Christ était non seulement un dépassement de la sexualité humaine, préfigurant le monde futur, mais également une manifestation, une "épiphanie" de l’universalité de son oblation rédemptrice. L’Évangile ne cesse de montrer comment JESUS a vécu la chasteté. Dans ses relations humaines, singulièrement élargies par rapport aux traditions de son milieu et de son époque, il rejoint parfaitement la personnalité profonde de l’autre. Sa simplicité, son respect, sa bonté, son art de susciter le meilleur dans le cœur des personnes rencontrées, bouleversent la Samaritaine, la femme adultère et tant d’autres gens. Puisse votre vœu de virginité consacrée – approfondi et vécu dans le mystère de la chasteté du Christ – et qui transfigure déjà vos personnes, vous pousser à rejoindre en vérité vos frères et sœurs en humanité, dans les situations concrètes qui sont les leurs ! Tant de gens, dans notre monde, sont comme égarés, écrasés, désespérés ! Dans la fidélité aux règles de prudence, faites-leur sentir que vous les aimez à la manière du Christ, en puisant dans son cœur la tendresse humaine et divine qu’il leur porte.
Vous avez également promis au Christ d’être pauvres avec lui et comme lui. Certes, la société de production et de consommation pose des problèmes complexes à la pratique de la pauvreté évangélique. Ce n’est pas le lieu et le moment d’en débattre. Il me semble que toute Congrégation doit voir dans ce phénomène économique une invitation providentielle à donner une réponse, à la fois traditionnelle et toute nouvelle, au Christ pauvre. C’est en le contemplant souvent et longuement dans sa vie radicalement pauvre, c’est en fréquentant assidûment les humbles et les pauvres, qui sont aussi son visage, que vous serez capables de donner tout ce que vous êtes et tout ce que vous avez. L’Église a besoin d’être comme entraînée par votre témoignage. Mesurez votre responsabilité.
Quant à l’obéissance de JESUS, elle occupe une place centrale dans son œuvre rédemptrice. Vous avez souvent médité les pages où saint Paul parle de la désobéissance initiale, qui fut comme la porte d’entrée du péché et de la mort dans le monde, et il parle du mystère de l’obéissance du Christ qui amorce la remontée de l’humanité vers Dieu. La dépossession de soi-même, l’humilité sont plus difficiles à notre génération éprise d’autonomie et même de fantaisie. On ne peut cependant imaginer une vie religieuse sans obéissance aux supérieures, qui sont gardiennes de la fidélité à l’idéal de l’Institut. Saint Paul souligne le lien de cause à effet entre l’obéissance du Christ jusqu’à la mort de la croix (Ph 2, 6-11) et sa gloire de Ressuscité et de Seigneur de l’univers. De même l’obéissance de toute religieuse – qui est toujours un sacrifice de la volonté, par amour – porte d’abondants fruits de salut pour le monde entier.
Vous avez donc accepté de suivre le Christ et de l’imiter de plus près, pour manifester son véritable visage à ceux qui le connaissent déjà comme à ceux qui ne le connaissent pas. Et cela, à travers bien des activités apostoliques. À ce plan des engagements, étant sauve la spiritualité particulière de vos Instituts, je vous exhorte vivement à vous intégrer dans l’immense réseau des tâches pastorales de l’Église universelle et des diocèses (cf. Perfectae Caritatis, n. 20). Je sais que des Congrégations ne peuvent – faute de sujets – répondre à tous les appels qui leur viennent des évêques et de leurs prêtres. Faites pourtant l’impossible afin d’assurer les services vitaux des paroisses et des diocèses. Que des religieuses dûment préparées collaborent à la pastorale des réalités nouvelles qui sont nombreuses. En un mot, investissez au maximum tous vos talents naturels et surnaturels dans l’évangélisation contemporaine. Soyez toujours et partout présentes au monde sans être du monde (cf. Jn 17, 15-16). Ne craignez jamais de laisser clairement reconnaître votre identité de femmes consacrées au Seigneur. Les chrétiens et ceux qui ne le sont pas ont droit de savoir qui vous êtes. Le Christ, notre maître à tous, a fait de sa vie un dévoilement courageux de son identité (cf. Lc 9, 26).
Courage et confiance, mes chères Sœurs ! Je sais que depuis des années vous avez beaucoup réfléchi sur la vie religieuse, sur vos Constitutions. Le temps est venu de vivre, dans la fidélité au Seigneur et à vos tâches apostoliques. Je prie de tout cœur pour que le témoignage de vos vies consacrées et le visage de vos Congrégations religieuses éveillent dans le cœur de nombreux jeunes le projet de suivre, comme vous, le Christ. Je vous bénis ainsi que toutes les religieuses de France œuvrant sur le sol de la patrie ou sur d’autres continents. Et je bénis tous ceux que vous portez dans votre cœur et votre prière.
Extraits de son discours aux religieuses apostoliques à Paris (rue du Bac), le 31 mai 1980, lors de son voyage en France
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Lun 21 Nov 2016, 8:49 pm | |
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“La vraie porte de la miséricorde, le Cœur du Christ, reste grande ouverte”, confie le pape François lors de la clôture de l’Année sainte
20 novembre 2016, homélie du pape François pour la fête du Christ Roi et la fin du Jubilé de la miséricorde
le 21/11/2016 à 17h06
Le 20 novembre 2016, en la fête du Christ Roi, le pape François a refermé symboliquement la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre de Rome, porte ouverte au début de l’Année de la miséricorde, le 8 décembre 2015. Dans son homélie, véritable catéchèse sur la « royauté paradoxale » de JESUS, il a tenu à préciser que même si « la Porte Sainte se ferme, la vraie porte de la miséricorde reste pour nous toujours grande ouverte, le Cœur du Christ ». Pour le pape François, cette Année sainte a invité les chrétiens « à redécouvrir le centre, à revenir à l’essentiel ». « Ce temps de miséricorde nous appelle à regarder le vrai visage de notre Roi, celui qui resplendit à Pâques », a-t-il poursuivi. Un temps qui nous convie également à redécouvrir « le visage jeune et beau de l’Église qui resplendit quand elle est accueillante, libre, fidèle, pauvre en moyens et riche en amour, missionnaire ». Le pape François a souligné que les pèlerins ont été nombreux à passer les Portes saintes au cours du Jubilé et, a rappelé, « que nous avons été investis de miséricorde pour nous revêtir de sentiments de miséricorde, pour devenir aussi des instruments de miséricorde ».
La solennité de Notre Seigneur JESUS-Christ Roi de l’Univers couronne l’année liturgique ainsi que cette Année sainte de la miséricorde. L’Évangile présente, en effet, la royauté de JESUS au sommet de son œuvre de salut, et il le fait de manière surprenante. « Le Messie de Dieu, l’Élu, le Roi » (Lc 23, 35.37) apparaît sans pouvoir et sans gloire : il est sur la croix où il semble être plus vaincu que victorieux. Sa royauté est paradoxale : son trône c’est la croix ; sa couronne est d’épines, il n’a pas de sceptre mais un roseau lui est mis dans la main ; il ne porte pas d’habits somptueux mais il est privé de sa tunique ; il n’a pas d’anneaux étincelants aux doigts mais ses mains sont transpercées par les clous ; il n’a pas de trésor mais il est vendu pour trente pièces.
Vraiment le royaume de JESUS n’est pas de ce monde (cf. Jn 18, 36) ; mais en lui, nous dit l’apôtre Paul dans la seconde lecture, nous trouvons la rédemption et le pardon (cf. Col 1, 13-14). Car la grandeur de son règne n’est pas la puissance selon le monde mais l’amour de Dieu, un amour capable de rejoindre et de guérir toute chose. Par cet amour, le Christ s’est abaissé jusqu’à nous, il a habité notre misère humaine, il a éprouvé notre condition la plus misérable : l’injustice, la trahison, l’abandon ; il a fait l’expérience de la mort, du tombeau, des enfers. De cette manière, notre Roi est allé jusqu’aux limites de l’univers pour embrasser et sauver tout être vivant. Il ne nous a pas condamnés, il ne nous a même pas conquis, il n’a jamais violé notre liberté mais il s’est fait chemin avec l’humble amour qui excuse tout, qui espère tout, qui supporte tout, (cf. 1 Co 13, 7). Seul cet amour a vaincu et continue à vaincre nos grands adversaires : le péché, la mort, la peur.
Aujourd’hui, chers frères et sœurs, nous proclamons cette singulière victoire par laquelle JESUS est devenu Roi des siècles, le Seigneur de l’histoire : par la seule toute puissance de l’amour qui est la nature de Dieu, sa vie même, et qui n’aura jamais de fin (cf. 1 Co 13, 8). Avec joie nous partageons la beauté d’avoir JESUS comme notre Roi : sa seigneurie d’amour transforme le péché en grâce, la mort en résurrection, la peur en confiance.
Mais ce serait peu de chose de croire que JESUS est Roi de l’univers et centre de l’histoire sans le faire devenir Seigneur de notre vie : tout ceci est vain si nous ne l’accueillons pas personnellement et si nous n’accueillons pas non plus sa manière de régner. Les personnages que l’Évangile de ce jour nous présente nous y aident. En plus de JESUS, trois figures l’accompagnent : le peuple qui regarde, le groupe qui se trouve près de la croix et un malfaiteur crucifié près de JESUS.
D’abord le peuple : l’Évangile dit qu’il « restait là à observer » (Lc 23, 35) : personne ne dit un mot, personne ne s’approche. Le peuple est loin, il regarde ce qui se passe. C’est le même peuple qui, en raison de ses besoins, se pressait autour de JESUS, et qui maintenant garde ses distances. Face aux circonstances de la vie ou devant nos attentes non réalisées, nous pouvons nous aussi avoir la tentation de prendre de la distance vis-à-vis de la royauté de JESUS, de ne pas accepter complètement le scandale de son humble amour, qui inquiète notre moi, qui dérange. On préfère rester à la fenêtre, se tenir à part plutôt que s’approcher et se faire proche. Mais le peuple saint, qui a JESUS comme Roi, est appelé à suivre sa voie d’amour concret ; à se demander, chacun, tous les jours : « Que me demande l’amour, où me pousse-t-il ? Quelle réponse je donne à JESUS par ma vie ? »
Il y a un second groupe qui comprend plusieurs personnes : les chefs du peuple, les soldats et un malfaiteur. Tous ceux-là se moquent de JESUS. Ils lui adressent la même provocation : « Qu’il se sauve lui-même ! » (cf. Lc 23, 35.37.39). C’est une tentation pire que celle du peuple. Ici, ils tentent JESUS comme a fait le diable au début de l’Évangile (cf. Lc 4, 1-13), pour qu’il renonce à régner à la manière de Dieu mais qu’il le fasse selon la logique du monde : qu’il descende de la croix et batte ses ennemis ! S’il est Dieu, qu’il montre sa puissance et sa supériorité ! Cette tentation est une attaque directe contre l’amour : « Sauve-toi toi-même » (vv 37.39) ; non pas les autres, mais toi-même. Que prévale le moi, avec sa force, avec sa gloire, avec son succès. C’est la tentation la plus terrible, la première et la dernière de l’Évangile. Mais face à cette attaque contre sa manière d’être, JESUS ne parle pas, ne réagit pas. Il ne se défend pas, il ne cherche pas à convaincre, il ne fait pas une apologétique de sa royauté. Il continue plutôt à aimer, il pardonne, il vit le moment de l’épreuve selon la volonté du Père, certain que l’amour portera du fruit.
Pour accueillir la royauté de JESUS nous sommes appelés à lutter contre cette tentation, à fixer le regard sur le Crucifié, pour lui devenir toujours plus fidèles. Que de fois, aussi parmi nous, les sécurités tranquillisantes offertes par le monde sont recherchées. Que de fois n’avons-nous pas été tentés de descendre de la croix. La force d’attraction du pouvoir et du succès a semblé être une voie facile et rapide pour répandre l’Évangile, oubliant trop vite comment opère le règne de Dieu. Cette Année de la miséricorde nous a invités à redécouvrir le centre, à revenir à l’essentiel. Ce temps de miséricorde nous appelle à regarder le vrai visage de notre Roi, celui qui resplendit à Pâques, et à redécouvrir le visage jeune et beau de l’Église qui resplendit quand elle est accueillante, libre, fidèle, pauvre en moyens et riche en amour, missionnaire. La miséricorde, en nous portant au cœur de l’Évangile, nous exhorte aussi à renoncer aux habitudes et aux coutumes qui peuvent faire obstacle au service du règne de Dieu, à trouver notre orientation seulement dans l’éternelle et humble royauté de JESUS, et non dans l’adaptation aux royautés précaires et aux pouvoirs changeants de chaque époque.
Un autre personnage apparaît dans l’Évangile, plus proche de JESUS, le malfaiteur qui le prie en disant : « JESUS, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume » (v. 42). Cette personne, simplement en regardant JESUS, a cru en son règne. Il ne s’est pas fermé sur lui-même, mais, avec ses erreurs, ses péchés et ses ennuis il s’est adressé à JESUS. Il lui a demandé de se souvenir de lui et a éprouvé la miséricorde de Dieu : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (v. 43). Dieu se souvient de nous dès que nous lui en donnons la possibilité. Il est prêt à effacer complètement et pour toujours le péché, parce que sa mémoire n’enregistre pas le mal commis et ne tient pas pour toujours compte des torts subis, à la différence de la nôtre. Dieu n’a pas la mémoire du péché, mais de nous, de chacun de nous, ses enfants bien aimés. Et il croit qu’il est toujours possible de recommencer, de se relever.
Nous aussi, demandons le don de cette mémoire ouverte et vivante. Demandons la grâce de ne jamais fermer les portes de la réconciliation et du pardon, mais de savoir dépasser le mal et les divergences, ouvrant toute voie d’espérance possible. De même que Dieu croit en nous-mêmes, infiniment au-delà de nos mérites, nous aussi sommes appelés à infuser l’espérance et donner leurs chances aux autres. Parce que, même si la Porte Sainte se ferme, la vraie porte de la miséricorde reste pour nous toujours grande ouverte, le Cœur du Christ. Du côté percé du Ressuscité jaillissent jusqu’à la fin des temps la miséricorde, la consolation et l’espérance.
Beaucoup de pèlerins ont passé les Portes saintes et, loin du bruit des commentaires, ont goûté la grande bonté du Seigneur. Remercions pour cela et rappelons-nous que nous avons été investis de miséricorde pour nous revêtir de sentiments de miséricorde, pour devenir aussi des instruments de miséricorde. Continuons notre chemin ensemble. Que la Vierge nous accompagne, elle aussi était près de la croix, elle nous a enfantés là comme tendre Mère de l’Église qui désire nous recueillir tous sous son manteau. Sous la croix elle a vu le bon larron recevoir le pardon et elle a pris le disciple de JESUS comme son fils. Elle est la Mère de miséricorde à qui nous nous confions : toute situation, toute prière, présentée à ses yeux miséricordieux ne restera pas sans réponse.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Dim 11 Déc 2016, 8:48 pm | |
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De l'Imitation de JESUS-Christ
JESUS dit : Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean VIII.12
1. - Celui qui veut devenir un vrai imitateur de JESUS-Christ, inspiré par son esprit, et pour cela même que cet esprit le vivifie, doit imiter son exemple et exprimer dans tous les actes de sa vie ses préceptes, qui nous sont révélés dans l'Evangile.
En marchant dans cette route, il doit occuper sa volonté à se faire violence, à soumettre toutes ses forces aux commandements de JESUS-Christ. Il doit non seulement les remplir, mais aussi imiter intérieurement et extérieurement l'exemple qu'il a laissé. Il doit faire violence au vieil homme, pour lequel il n'y a rien de si dur et de si révoltant que la vie et la prédication du Sauveur, par la raison qu'elles le tuent.
2. - Celui qui veut avancer dans la voie qui conduit à JESUS-Christ doit sincèrement aimer la vertu, et n'avoir immédiatement en vue que JESUS-Christ, ne cherchant que lui seul, et ne le cherchant que sur la croix.
Il n'y a que cette disposition seule qui prouve qu'on est véritablement attiré, et sans un tel attrait il est impossible de faire un pas vers JESUS-Christ. Celui qui ne l'a point fera tout ce qu'il voudra : il ne marchera certainement pas dans la voie qui conduit à la vraie régénération.
3. - Celui qui y marche doit, l'oeil fixé sur le miroir de l'Evangile, s'identifier journellement avec la vie et les vertus de JESUS-Christ. Ce n'est pas qu'il puisse l'égaler par ses forces naturelles, ce qui est impossible, même en partie, à moins que Dieu ne le transforme et ne le fasse participer à la vie surnaturelle; - que la chair et le sang, hélas ! ne songent pas même à en concevoir l'idée.
Mais cet exercice constant des forces naturelles d'après le modèle divin est aussi nécessaire, non seulement pour que l'homme produise dans sa vie naturelle des actes plus conformes à la volonté de son Créateur, mais aussi pour que cette pratique lui prépare le moyen pour commencer la vie intérieure, surnaturelle et céleste.
4. - C'est surtout l'amour du prochain qui doit faire son occupation constante. C'est par là particulièrement que la nature humaine se forme et se rend propre à devenir l'habitation de ce Dieu, Trois en Un, qui n'est qu'amour. L'homme qui cherche son Sauveur doit pratiquer ce précepte, en observant la loi évangélique dans toute sa simplicité; en cachant, autant qu'il le peut, ses actes de bienfaisance, et en se tenant très en garde de les faire devenir un objet de sa propre gloire et de sa propre satisfaction, non seulement devant les hommes, mais à lui-même. Dans toutes ses bonnes oeuvres, et dans ses projets d'en faire, il doit tâcher d'entrer intimement dans le sens profond et caché de ces paroles du Sauveur : "Que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite." Matthieu VI.35.
5.- L'homme qui travaille à sa régénération doit se faire sans cesse violence, et se livrer à une activité douce et tranquille, avant que l'esprit, qui le régénère, commence à opérer en lui d'une manière sensible. Il doit persévérer dans cet état, où sa croyance n'est que faible, chancelante, obscure et destituée de vie, jusqu'à ce que la foi en JESUS-Christ ait vivifié son esprit.
C'est le Père céleste lui-même qui, du fond de sa toute-puissance, excite continuellement (secrètement) cette croyance dans l'homme : lorsqu'il trouve sa volonté susceptible et bien disposée, il y verse une inclination et un attrait pour le Fils, et cet attrait augmente et se fortifie à mesure que celui qui est attiré y coopère de sa part.
6 - Le règne de Dieu doit être forcé, jusqu'à ce que ceux qui le cherchent l'aient emporté : mais la manière et la forme de cette violence ne sont pas les mêmes.
Lorsque JESUS-Christ agit dans l'homme qu'il 'régénère, tout l'effort de son âme doit consister dans l'inaction, dans l'abandon à l'esprit de celui qui opère ; elle doit combattre la loi du vieil homme, qui s'oppose à la loi de l'esprit de JESUS-Christ.
Mais, quand la vie céleste de JESUS-Christ n'a point encore manifesté son action dans celui qui le cherche, la lumière qui le conduit n'étant que faible, n'étant qu'une lampe qui allume à peine sa foi naissante, il doit employer ses forces naturelles à 'agir et à se conduire dans toute sa vie, soit intérieure ou extérieure, d'après les instructions et l'exemple de JESUS-Christ. Ce n'est que par là qu'il se mettra en état de prendre la croix qui, portée justement et par degrés en amour, est la vraie voie vivifiante de l'imitation de JESUS-Christ. Marc VIII, 14.
L'adoration de Dieu, par exemple, celle qui lui est agréable, est l'adoration qui se fait en esprit et en vérité. Jean IV. 23. Elle n'appartient qu'a celui qui s'attache et demeure dans la vérité, et à celui dont l'homme intérieur est renouvelé par l'esprit de vérité. C'est là le culte que lui rendent les régénérés ; ils sont comme les temples vivants, dans lesquels l'esprit de JESUS-Christ lui-même offre le sacrifice d'adoration : ils sont les autels spirituels, destinés à ce sacrifice, et uniquement occupés à contempler la grandeur, à goûter les douceurs de l'adoration de Dieu, qui s'opère sur eux. C'est ainsi que dans ceux qui sont dans la voie de la régénération, particulièrement ceux qui se trouvent attirés par le Père, l'esprit lui-même prie souvent par des soupirs ineffables. Romains VIII. 26.
7 - Tant que l'esprit d'oraison n'est pas encore excité, nous devons employer nos facultés naturelles à adorer et à prier.
Les facultés de notre raison servir à nous faire connaître ce véritablement utile à l'âme.
Nos désirs, qui se portent aux objets de la terre et aux vanités de monde, nous devons les en éloigner et les tourner vers ce qui est céleste et agréable à Dieu.
Nous devons employer notre mémoire à y conserver les commandements de Dieu et l'exemple de la vie de JESUS-Christ, pour nous y conformer dans tous les actes de la nôtre.
Nous devons appliquer notre pensée à des objets qui nous portent à la piété et à la crainte de Dieu ; tels que l'idée d'un Dieu tout-puissant, agissant tout et voyant tout, l'idée de sa justice, et de sa bonté ; d'un Dieu qui, s'étant fait homme, souffre pour nous sauver; l'idée de notre propre indignité, de nos chutes, l'idée de la mort, etc., etc.
8 - Toutes ces méditations de notre âme doivent aboutir à nous rendre circonspects sur nous-mêmes, à nous porter à cette contrition que demande le souvenir de nos fautes, et à nous inspirer la résignation, la vénération et l'amour de notre Créateur. C'est dans la plus grande simplicité que nous devons nous y livrer, et autant que possible par notre coeur, en consacrant à l'adoration les facultés les plus intimes de notre âme.
Mais soyons en garde contre notre propre imagination ; gardons-nous de nous former des tableaux, et de nous y livrer. Quels qu'ils soient, ils peuvent toujours produire de funestes impressions sur l'imagination même.
Ayant ainsi disposé notre âme pour servir et pour adorer notre Père céleste, il est essentiel que nous nous livrions à la prière le plus souvent qu'il nous est possible, en lui consacrant toute notre pensée, dans tout le secret de notre coeur, dans ce calme intérieur qui, en nous retirant des objets extérieurs, nous fait rentrer en nous-mêmes et nous occupe de notre Dieu.
9 - Observons ici que l'oraison ne doit point avoir pour but de chercher et de trouver ce sabbat, ce repos spirituel, dont l'état permanent n'appartient qu'au plus haut degré de la nouvelle vie divine. Dans la voie de la régénération, la jouissance s'en fait sentir momentanément pour consoler, fortifier et encourager l'homme qui doit se régénérer.
Il ne suffit pas de ne point chercher cet état, il faut même craindre d'y entrer autant que de vouloir entrer dans l'intérieur du royaume de Dieu par ses propres forces. Les tentatives de ce genre ont les suites les plus funestes ; les ténèbres n'ont rien de commun avec la lumière ; il n'y a que les sentiments spirituels de l'homme nouveau qui puissent jouir de la vie divine. La seule porte par laquelle on y entre, c'est JESUS-Christ. C'est lui et son esprit qui nous ouvrent le passage dans la cour du paradis.
10 - JESUS-Christ dit : Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va ; il en est de même de tout homme qui est né de l'esprit. Jean III. 8.
Mais avant que la vie de cette renaissance se manifeste, l'homme doit, au lieu d'envahir les dons qui l'accompagnent, employer toutes ses forces naturelles à fuir tout ce qui est contraire à la volonté de Dieu et à s'efforcer à remplir ce qu'elle demande, s'appliquant à l'observer intérieurs et extérieurs, dans les actes et à connaître cette sainte volonté du Seigneur, telle qu'elle est proposée dans l'Ecriture sainte, dans les écrits des saints pères, dans ceux des hommes éclairés par l'esprit de Dieu, et qui sont chargés de l'instruction de son église.
Quoique tout ce que nous faisons sans l'esprit de JESUS-Christ sera consumé par le feu de l'épreuve, ce travail des forces naturelles est nécessaire pour que notre nature devienne susceptible de la renaissance divine et céleste. Le Seigneur est près de ceux qui le craignent, et qui mettent leur confiance en sa miséricorde. Ps. CXLV. 18, et CXLVII. 11. Quand une application fidèle et zélée à suivre les préceptes de la parole révélée de Dieu aura préparé notre âme, elle deviendra l'habitation de la parole de vie, qui s'incorpore en elle et y établit son règne.
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| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Lun 02 Jan 2017, 7:07 pm | |
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frère Alois Lettre à qui voudrait suivre le Christ
Dans l’Évangile, nous entendons l’appel de JESUS : « Suis-moi ! » Est-il possible de lui répondre par un engagement de toute la vie ?
En nous tous, il y a le désir d’un avenir heureux. Mais nous pouvons avoir l’impression d’être conditionnés par tant de limites que le découragement parfois nous guette.
Pourtant Dieu est présent : « Le Royaume de Dieu est tout proche » (Marc 1, 15). Nous percevons sa présence quand nous assumons les situations de notre vie telles qu’elles sont pour créer à partir de ce qui est.
Personne ne voudrait s’enliser dans les rêves d’une existence idéalisée. Consentons à ce que nous sommes et aussi à ce que nous ne sommes pas. Chercher un avenir heureux implique des choix.
Certains prennent des options courageuses pour suivre le Christ dans leur vie de famille, dans la société, dans un engagement pour d’autres. Il y en a aussi qui se demandent : comment suivre le Christ en choisissant le chemin du célibat ?
Je voudrais tellement encourager celui ou celle qui se pose la question d’un choix pour toujours : Face à un tel engagement, il peut y avoir en toi une hésitation. Mais, en allant plus profond, tu trouveras la joie de te donner entièrement. Heureux qui ne s’abandonne pas à la peur, mais à la présence de l’Esprit Saint.
Peut-être as-tu peine à croire que Dieu t’appelle personnellement et qu’il attend de ta part d’être aimé. Ton existence compte à ses yeux.
En t’appelant, Dieu ne prescrit pas ce que tu devrais accomplir. Son appel est avant tout une rencontre. Laisse-toi accueillir par le Christ, et tu découvriras le chemin à prendre.
Dieu t’invite à la liberté. Il ne fait pas de toi un être passif. Par son Esprit Saint, Dieu habite en toi, mais il ne se substitue pas à toi. Au contraire, il éveille des énergies insoupçonnées.
Jeune, tu peux avoir peur et être tenté de ne pas choisir, pour garder toutes les possibilités ouvertes. Mais comment trouveras-tu un accomplissement en restant au carrefour ?
Accepte qu’il y ait en toi une attente inaccomplie et même des questions non résolues. Confie-toi dans la transparence du cœur. Il y a dans l’Église des personnes pour t’écouter. Un tel accompagnement dans la durée permettra un discernement pour te donner entièrement.
Nous ne sommes pas seuls à suivre le Christ. Nous sommes portés par ce mystère de communion qu’est l’Église. En elle, notre oui devient louange. Une louange peut-être balbutiante, qui monte même de notre misère, mais qui deviendra peu à peu source de joie jaillissante pour toute notre vie.
fr. Alois
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| Sujet: Re: Suivre le CHRIST Dim 22 Jan 2017, 7:21 pm | |
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L'amour du Christ nous presse" - La Semaine de prière pour l'unité des chrétiens
© Unité chrétienne
Temps fort de l’œcuménisme, la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens se tient du 18 au 25 janvier 2017. Cette année elle a pour thème une parole de réconciliation: "L'amour du Christ nous presse".
"C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples" (Jn 13,25). Catholiques, protestants, orthodoxes... au cours de l'histoire, des schismes se sont succédés à l'intérieur du christianisme. Aujourd'hui, les églises chrétiennes sont multiples. Que faire de cet héritage qui nous sépare?
Parce que l'œcuménisme a toute sa place sur RCF, découvrez dans ce dossier des reportages, des portraits et des témoignages de ceux qui vivent cette recherche d'unité chrétienne au quotidien. Pour que ce qui sépare et unit les croyants des Eglises chrétiennes aide chacun à grandir dans sa foi. La semaine de prière pour l'unité des chrétiens
Chaque année une semaine spéciale est organisée pour inviter tous les chrétiens à prier pour notre unité. En France, l'association Unité chrétienne se mobilise pour choisir un thème et guider la prière de chacun. En 2017, la Semaine de prière revêt une importance toute particulière car c'est l'année des 500 ans de la Réforme. Le thème de cette semaine est donc une parole de réconciliation: "L'amour du Christ nous presse". Avec un texte biblique de référence:
En effet, l’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort. Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux. Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation. Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation. Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. 2 Co, 5, 14-20
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