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 Présidentielles en France

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MessageSujet: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedLun 06 Mar 2017, 9:47 pm

Les Républicains font le pari d’un rassemblement derrière François Fillon

« Il est temps maintenant que chacun se reprenne et revienne à la raison », a affirmé le candidat de la droite, lundi, devant le comité politique du parti.

LE MONDE | 06.03.2017 à 10h23 • Mis à jour le 07.03.2017 à 07h42


Vers la fin de la crise à droite ? Au lendemain du rassemblement sur la place du Trocadéro à Paris, le comité politique des Républicains a appelé, lundi 6 mars, au rassemblement et à l’unité derrière François Fillon. A l’issue de cette réunion rassemblant les ténors de la droite, le président du Sénat, Gérard Larcher, a en effet affirmé que le parti est désormais rangé derrière François Fillon.

« Le comité politique, après un large échange, a renouvelé à l’unanimité son soutien (à François Fillon) et s’engage à œuvrer au rassemblement des familles politiques de la droite et du centre autour de lui et du projet qu’il porte pour le redressement national. François Fillon a indiqué qu’il prendra des initiatives pour porter ensemble nos valeurs. Les Républicains sont donc rassemblés autour de François Fillon. »
Devant ce comité politique, le candidat de la droite a prévenu : « Nos électeurs ne pardonneraient pas à ceux qui entretiennent le poison de la division. »

« Il est temps maintenant que chacun se reprenne et revienne à la raison », a-t-il également affirmé devant les ténors de la droite, rappelant « qu’il n’y avait pas de plan B » après le désistement d’Alain Juppé lundi matin.

« Nous avons perdu trop de temps en discussions vaines, laissant le champ libre à l’extrême droite et aux candidats de la gauche qui se frottent les mains en contemplant notre désunion. Il est temps pour chacun de faire campagne et de reconstruire une alternative crédible. »

Au cours de ce comité politique, François Fillon est également revenu sur le rassemblement parisien de dimanche qui a, selon lui, « été un immense succès : par son ampleur et par sa dignité ».

Une rencontre entre Fillon, Juppé et Sarkozy

Selon nos informations, M. Fillon devrait par ailleurs rencontrer mercredi Nicolas Sarkozy et Alain Juppé pour trouver « une voie de sortie digne et crédible à une situation qui ne peut plus durer et qui crée un trouble profond chez les Français ».

C’est la première fois que Nicolas Sarkozy fait entendre directement sa voix dans la crise que traverse son ancien premier ministre. M. Fillon a répondu favorablement à son invitation. « Il accepte toujours de parler avec Nicolas Sarkozy », affirme son entourage au Monde.

Alors qu’il a confirmé qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle, lundi matin, Alain Juppé a, de son côté, précisé qu’il se tenait à disposition pour dialoguer avec MM. Sarkozy et Fillon. Le maire de Bordeaux avait expliqué ne pas être « en mesure de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur ». En conséquence, il a renoncé à être un « recours », tout en critiquant vivement « l’obstination » de M. Fillon qui l’a mené, selon lui, dans « une impasse »

« S’il se maintient, nous ferons bloc »

Dans ce contexte, les réunions se sont enchaînées à droite. Christian Jacob a rencontré lundi François Fillon. Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale a été mandaté par les sarkozystes pour parler au candidat à l’élection présidentielle.

Lors d’une réunion organisée le matin dans les bureaux de l’ancien chef de l’Etat, Christian Jacob, Eric Ciotti, François Baroin, Eric Woerth ou encore Brice Hortefeux ont acté que François Fillon devait décider de lui-même s’il continuait ou pas. « Il ne va pas lui présenter un ultimatum mais il faut préserver l’unité de la famille. S’il se maintient, nous ferons bloc, s’il renonce, il faut trouver une solution qui convienne à tout le monde », a expliqué un proche de M. Jacob.

Bien conscients que François Fillon était décidé à se maintenir, les sarkozystes souhaitent désormais que le candidat s’entoure de personnalités comme François Baroin. Les parlementaires proches de Nicolas Sarkozy doivent d’ailleurs à nouveau se rencontrer mardi matin pour évoquer la situation.

« A l’issue de cela, il y aura naturellement une décision qui sera prise, a affirmé lundi Brice Hortefeux. Il y a urgence à décider, urgence à trancher, urgence à rassembler, urgence à rebondir, c’est l’objectif de ces journées. » Du côté des juppéistes, l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé lundi après-midi sur Twitter qu’il réunissait ses « amis, proches d’Alain Juppé », lors d’un « petit déjeuner politique demain [mardi] au Sénat ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/06/nicolas-sarkozy-propose-une-reunion-avec-francois-fillon-et-alain-juppe-pour-trouver-une-voie-de-sortie_5089798_4854003.html#TWxQ8rDHfCev1iuh.99
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedVen 10 Mar 2017, 1:50 am

la campagne électorale avec le service politique du Monde

Le tour de force de François Fillon


François Fillon a choisi le bras de fer. Face à la justice, face à la presse, mais aussi face à son camp. Ne se contentant pas d’encaisser les coups, il a adopté une stratégie populiste, qui n’est pas sans rappeler celle de Nicolas Sarkozy et fait comprendre à ceux qui voulaient le pousser à renoncer qu’il ne lâcherait pas.

Il faut reconnaître, sans se risquer à préjuger de son efficacité face aux juges, que sa stratégie a fait rentrer, bon gré mal gré, la droite dans le rang : Alain Juppé a renoncé ; François Baroin, poussé par certains pour remplacer M. Fillon, a rejoint son équipe ; la direction du parti Les Républicains lui a renouvelé son soutien et l’UDI a signé un accord électoral.

Ce sont donc les électeurs qui trancheront. Et sur ce terrain, non plus, il ne faut pas l’enterrer trop vite : même s’il a perdu, dans l’enquête électorale du Cevipof du 9 mars, près de dix points depuis son succès à la primaire en novembre 2016, il limite l’hémorragie et n’est devancé que de 3,5 points par Emmanuel Macron. Il peut toujours s’appuyer sur une base particulièrement fidèle.

Hamon tente l’offensive

Sa victoire à la primaire de la gauche, le 29 janvier, avait valu à Benoît Hamon un pic de notoriété. Mais la dynamique dont il espérait profiter a vite été enrayée, fragilisée par des défections de socialistes, enlisée dans les négociations avec Yannick Jadot et les discussions avec Jean-Luc Mélenchon et, surtout, éclipsée par le vacarme de l’affaire Fillon.

Le candidat a tenté de reprendre la main en se montrant offensif lors de « L’Emission politique », jeudi 9 mars, sur France 2, et en détaillant son projet européen dans une interview au Monde. Les dix prochains jours seront cruciaux, avant le rassemblement qu’il organise le 19 mars à Bercy.

Abstention
A un mois et demi du premier tour, les sondages laissent imaginer une abstention très élevée – 32 % selon l’enquête électorale du Cevipof du 9 mars. En cause, une insatisfaction face à l’offre politique et un doute sur l’utilité du vote. Si ce chiffre se confirmait, ce serait un record pour une présidentielle sous la Ve République, supérieur aux 28,4 % du 21 avril 2002.

Troisième tour A mesure que les ralliements à Emmanuel Macron se succèdent, la question de la majorité avec laquelle il gouvernerait est devenue un sujet brûlant. Dans son entourage, deux lignes s’opposent sur les investitures : certains sont persuadés que la dynamique sera telle qu’En marche ! aura une majorité sur ses propres candidats ; d’autres craignent de voir des néophytes battus par des députés bien implantés et préfèrent garder des places ouvertes pour des ralliements.

Affaires Marine Le Pen aussi a eu droit à sa convocation par des juges d’instruction en vue d’une mise en examen, le 3 mars. Mais la candidate du Front national s’en tient à la ligne énoncée à la fin de février, quand la police judiciaire souhaitait l’entendre : protégée par son immunité parlementaire, elle ne se rendra à aucune convocation. Une position qui ne semble pas altérer son image ni troubler son électorat.

#FrançaisesFrançais Notre journaliste Elvire Camus est allée dans le quartier de la Croix-Rousse, rencontrer des Lyonnais qui ont décidé de ne pas mettre le travail au centre de leur vie. Un choix qui fait écho au discours de Benoît Hamon sur le revenu universel. Il avait réalisé 82,47 % des voix dans ce quartier lors du second tour de la primaire à gauche

577
C’est le nombre de parrainages qu’a obtenus Marine Le Pen annoncés par le Conseil constitutionnel, vendredi 10 mars, lui permettant de dépasser les 500 nécessaires. Elle rejoint ainsi Fillon, Hamon, Macron, Dupont-Aignan, Arthaud et Asselineau. Ce total ne préjuge pas de la validité de la candidature, les signatures devant notamment être issues d’au moins 30 départements. Jean-Luc Mélenchon en a lui reçu 432 à ce jour.


Si Fillon est éliminé au premier tour, il faudra s’attendre « à une explosion du parti »

François Fillon l’a réaffirmé, malgré les défections dans son camp, il sera le candidat du parti Les Républicains. Mais à quel prix ?

« L’extrême droite n’a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans. Mais la France ne cédera pas »

François Hollande, dans un entretien au Monde.

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedJeu 13 Avr 2017, 6:57 am

Présidentielles en France  Debat-le-grand-soir-des-petits_3362481_766x434p

On les appelle souvent les «petits» candidats. Et bien sûr, ils détestent cela. A la traîne dans les sondages, ils vivent dans l'ombre des favoris de l'élection. Le débat à onze, organisé ce mardi, à partir de 20h40, sur BFMTV et CNews, va être pour eux l'occasion de crever l'écran. Ou pas.
 
1. Nathalie Arthaud. C'est, avec Marine Le Pen, la seule femme candidate cette année. Cette prof d'économie de 47 ans revendique l'héritage d'Arlette Laguiller, qu'elle a remplacée en 2008 comme porte-parole de Lutte ouvrière. Elle a prévenu qu'elle ne comptait pas faire de « coup médiatique » pendant le débat. Elle souhaite simplement profiter de l'occasion pour porter les revendications du « camp des travailleurs », notant avec satisfaction : « C'est la première fois que je serai à égalité depuis que la campagne a commencé. »


2. François Asselineau. Souverainiste et partisan d'une sortie de la France de l'Union européenne, il se présente sous les couleurs de l'Union populaire républicaine (UPR), un parti qu'il a créé en 2007. Être enfin pris au sérieux est clairement une satisfaction pour cet ancien inspecteur des finances de 59 ans, un temps proche de Charles Pasqua, qui revendique 20.000 adhérents de tous horizons. Des militants très actifs sur les réseaux sociaux, comme l'auront constaté tous ceux qui émettent des doutes sur le programme ou le poids réel de ce mouvement.

3. Jacques Cheminade. C'est le doyen des candidats (il a 75 ans). Mais aussi le plus expérimenté (il en est déjà à sa troisième tentative). Candidat du parti Solidarité et progrès, Jacques Cheminade est aussi le plus inclassable de la bande. Sur son profil Twitter, il se décrit comme « énarque dissident, gaulliste de gauche, contre la mondialisation financière ». Après un score de 0.28 % en 1995 et de 0,25 % en 2012, il se battra, cette année encore, pour ne pas terminer à la dernière place.

4. Nicolas Dupont-Aignan. Est-il le plus grand des petits ou le plus petit des grands candidats ? Le débat ne sera tranché qu'une fois connu le résultat du premier tour de la présidentielle. Flirtant avec la barre des 5 % dans les sondages, le leader de Debout la France !, âgé de 56 ans, a réussi à faire de son éviction du débat à cinq de TF1 l'un des grands moments de sa campagne. Souverainiste, il se veut une alternative au choix Fillon-Le Pen.

5. Jean Lassalle. Ancien compagnon de route de François Bayrou, il se présente comme un « berger à l'Élysée » et veut donner plus de pouvoir aux communes. Maire d'un village de la vallée d'Aspe, il sait se faire remarquer (il a déjà à son actif une grève de la faim et une marche de 5.000 kilomètres à travers la France). Depuis son entrée en campagne, il multiplie les déclarations iconoclastes (« Je sais que je tiendrai tête à Trump et à Poutine, parce que, moi, j'ai eu affaire aux ours et aux loups », « Le second tour est presque écrit : Madame Le Pen contre moi »). Ce soir, il sera autant guetté pour ses bons mots que pour ses propositions.

6. Philippe Poutou. Déjà candidat pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) en 2012, cet ouvrier de 50 ans, qui s'est fait connaître par son combat pour la sauvegarde des emplois dans son usine Ford de Gironde, est souvent désarmant de spontanéité. Pour lui, « ce n'est pas en élisant quelqu'un qu'on change la vie. Le changement s'obtient par la lutte sociale ». Comme Nathalie Arthaud, avec qui il est en concurrence à l'extrême gauche, il voit avant tout cette campagne présidentielle comme une occasion de faire avancer ses idées.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/france/debat-le-grand-soir-des-petits-04-04-2017-11460886.php#f5mXvS238Omwy1S9.99
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedVen 14 Avr 2017, 1:07 am

Suivez la campagne électorale avec le service politique du Monde

Mélenchon, crispation et tremblements


Terminé « le bruit et la fureur ». Et pourtant, celui qui se présente comme le candidat qui « rassure » n’a jamais autant suscité d’inquiétudes. Les attaques contre Jean-Luc Mélenchon, qui bénéficie d’une forte dynamique, pleuvent désormais de toutes parts. Doubler François Fillon, affaiblir Marine Le Pen et gêner Emmanuel Macron ne pouvait pas être sans conséquence.

Tous les quatre sont dans un mouchoir de poche dans les intentions de vote, alors ils tapent, encore et encore. La candidate FN accusant le leader de La France insoumise d’être un « immigrationniste absolu » ; Fillon ironisant sur l’homme « qui se rêve en capitaine du cuirassé Potemkine, mais qui négociera la ferraille du Titanic ». Mélenchon ne se prive pas non plus d’attaquer : « Si vous élisez ces trois-là, vous allez cracher du sang ! », a-t-il lancé lors d’un meeting à Lille.

Dans cette dernière ligne droite, les candidats vont jouer leur va-tout pour bousculer les équilibres sans tanguer. Un périlleux numéro où la violence des coups risque de redoubler. Il reste neuf jours pour convaincre.

Par François Régnier
presidentielle2017@lemonde.fr

Vers un match à quatre au premier tour

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La progression de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages crée une situation inédite. A un peu plus d’une semaine du premier tour, quatre candidats semblent en mesure de se qualifier pour le second, selon l’enquête Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde. Le candidat de La France insoumise atteint les 20 % d’intentions de vote, devant François Fillon (19 %), mais derrière Marine Le Pen (22 %) et Emmanuel Macron (22 %).

Balayé par la dynamique de Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon est crédité de seulement 7,5 %. Au sein du PS, beaucoup ont tenu l’ancien sénateur socialiste pour un marginal de la politique, souvent tonitruant, mais inoffensif à leurs yeux. La bascule s’est opérée lors des débats télévisés des 20 mars et 4 avril, au cours desquels M. Mélenchon a marqué les esprits, tandis que le candidat socialiste est apparu plus en retrait.

Législatives Bernard Cazeneuve a été choisi pour mener la bataille à venir des élections législatives pour le PS. Le plan, validé par le président de la République, a été accepté par le premier ministre, guère enchanté au départ tant la campagne s’annonce à hauts risques pour les socialistes si Benoît Hamon est éliminé au premier tour. M. Cazeneuve soutiendra les candidats PS partout où cela sera nécessaire et portera la parole socialiste dans les médias.

Inquiétude Les partisans d’Emmanuel Macron montrent des signes de fébrilité dans la dernière ligne droite. En cause, la réduction des écarts entre les principaux prétendants à l’Elysée. « On voit un resserrement qui nous sort d’une zone de confort et nous oblige à plus de vigilance encore », reconnaît le député (PS) Christophe Castaner. Certains soutiens du candidat d’En marche ! s’interrogent ainsi sur la stratégie à adopter.

#FrançaisesFrançais Notre journaliste Lucie Soullier est allée à Compiègne (Oise), à la rencontre de la jeunesse partagée entre désintérêt pour la politique, abstention, banalisation du Front national, voire adhésion aux idées de Marine Le Pen.

Présidentielles en France  500268_6_b8ec_fran-ois-fillon-chassieu-rh-ne-et-laurent-wauqui_49a4688daa8e55493331a6b909ae0457

François Fillon, ici avec Laurent Wauquiez à Chassieu (Rhône) le 12 avril, a décidé de ne plus répondre aux médias sur les affaires révélées au cours de sa campagne. Son obsession : ne parler que du fond avant le premier tour, persuadé que l’élection va se jouer dans les derniers jours. (Photo : Robert Pratta/Reuters)


« Il y a un péril face aux simplifications, face aux falsifications, qui fait que l’on regarde le spectacle du tribun plutôt que le contenu de son texte »


François Hollande, à propos de Jean-Luc Mélenchon, redoutant un second tour entre Marine Le Pen et le candidat de La France insoumise. Le chef de l’Etat a jugé, en privé, que « cette campagne sent mauvais ».

http://www.lemonde.fr/newsletter/archive/e74a1f49cb76c5fdaf1657f728334b1945e95cc5
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMar 18 Avr 2017, 9:22 am

Les forces de l'ordre au défi de la sécurité des candidats

AFP, publié le mardi 18 avril 2017 à 21h09

Campagne: déplacements sur le "terrain", meetings drainant des milliers de personnes, la sécurité des candidats à la présidentielle est un défi pour les forces de l'ordre

Déplacements sur le "terrain", meetings drainant des milliers de personnes: la sécurité des candidats à la présidentielle est un défi pour les forces de l'ordre, alors que deux hommes ont été arrêtés mardi, soupçonnés de vouloir commettre un attentat pour impacter l'élection, dans un contexte de menace jihadiste.

- Qui décide de la protection et comment ? 

L'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) fixe le niveau de la menace sur une échelle de 1 à 4. Le service de protection des personnalités (SDLP) adapte ensuite le dispositif de sécurité, qui peut fluctuer selon les engagements des candidats.  

"Le niveau de sécurité est très conséquent", explique-t-on au ministère de l'Intérieur. "Il n'y a pas de petits ou de gros candidats. Seule l'appréciation de la menace qui pèse sur la personnalité politique, rentre en ligne de compte", ajoute-t-on de même source. 

"Il y a en permanence un échange entre les équipes de policiers qui entourent les candidats, les staffs et les autorités, pour que le dispositif soit le plus adapté", précise-t-on encore place Beauvau.
Outre le dispositif de protection rapprochée, il y a aussi toute une série de mesures d'ordre public engagées, comme le filtrage du public avant les meetings, des patrouilles et les traditionnels dispositifs de maintien de l'ordre.

- Des candidats sous la menace terroriste ?

Marine Le Pen et l'entourage d'Emmanuel Macron ont indiqué que les photos des deux hommes arrêtés mardi à Marseille avaient été distribuées jeudi aux services de sécurité des candidats à l'élection présidentielle. 

Selon le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl, les deux suspects "radicalisés" avaient l'intention de passer à l'acte "dans les tout prochains jours". Pour l'heure, aucun projet précis ciblant un candidat n'a été identifié, a affirmé à l'AFP une source proche de l'enquête.

"Les fiches à diffusion nationale ont été envoyées à tous les services de police et donc au SDLP", explique une source policière. "Les officiers de sécurité ne connaissent pas le contenu de l'enquête. Ils savaient juste que ces deux hommes étaient soupçonnés de vouloir commettre une action violente", complète-t-elle.

A la fin de la semaine dernière, François Fillon a été réévalué en "Uclat 2", le plus haut niveau de menace pour une personnalité. Un choix qui s'explique par la conjonction d'une fausse information faisant état d'une menace sur le meeting et la recherche des deux suspects susceptibles de se trouver dans le sud-est de la France. 

A l'exception de Marine Le Pen qui est évaluée "Uclat 3", c'est-à-dire qu'il y a des menaces à son encontre, les autres candidats sont tous "Uclat 4", exempts de menace.

L'ex-Premier ministre a six officiers de sécurité à ses côtés. Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Benoît Hamon disposent de cinq policiers, Jean-Luc Mélenchon trois, François Asselineau deux, Nicolas Dupont-Aignan et Jacques Cheminade un seul chacun. Philippe Poutou et Nathalie Arthaud ont refusé toute protection.

- Articuler campagne et sécurité

Plusieurs sources policières soulignent la tension d'une campagne marquée par la menace terroriste mais aussi des troubles à l'ordre public qui vont de la contre-manifestation au concert de casseroles, en passant par des tentatives d'enfarinage comme celle dont a fait l'objet M. Fillon lors d'un meeting, à Strasbourg, le 6 avril. 

Difficile cependant de canaliser l'ardeur des candidats en pleine campagne. "La campagne doit continuer jusqu'au bout", a affirmé mardi François Fillon, quand Emmanuel Macron, en visite dans les Yvelines, a assuré qu'il continuerait à aller "au contact, à (se) déplacer".

"La protection est toujours vécue comme une contrainte par les candidats qui veulent aller à la rencontre des électeurs. S'ils écoutaient les policiers chargés de leur protection, ils seraient dans un bunker. Mais force est de constater que les politiques ne rendent pas la tâche facile aux officiers de sécurité", relève une source policière.

http://actu.orange.fr/france/les-forces-de-l-ordre-au-defi-de-la-securite-des-candidats-CNT000000GTiWE.html
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMar 18 Avr 2017, 11:24 am

Ils ne représentent que des partis politiques, chacun le sien.
Personne ne représente le peuple français dont ils se moquent éperdument !
Présidentielles en France  Image-5083022

Sarkozy a été viré par les catholiques, menteur, américanophile, ignare de la culture française.
image supprimée par la modération

Fillon après ses vols, fourbe et Tartuffe, sera également mis de côté par les catholiques encore si puissants en France.


image supprimée par la modération
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMer 19 Avr 2017, 8:17 am

Merci Mme Soleil sunny

Vos réflexions n'ont aucun sens, alors veuillez les éviter svp.
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMer 19 Avr 2017, 8:22 am

La fin de vie

La loi de 2016 instaure un droit à la sédation profonde jusqu'au décès pour les malades en phase terminale et un respect des directives contre l'acharnement thérapeutique, mais n'autorise ni l'euthanasie (geste médical destiné à causer la mort) ni le suicide assisté (réalisé par le patient lui-même).

Jean-Luc Mélenchon

Constitutionnaliser la non-marchandisation du corps humain et le droit fondamental de disposer de soi en toutes circonstances : liberté de conscience, droit à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse, droit de mourir dans la dignité (y compris avec assistance), accès garanti à des soins palliatifs.
L’avenir en commun, Février 2017

Voir son programme détaillé

Nicolas Dupont-Aignan

J’ai les mêmes révulsions pour l’euthanasie que pour la GPA. Légaliser l’un comme l’autre reviendrait à vivre dans une société de l’argent-roi sans valeurs.
Entretien à Famille chrétienne, février 2017

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Jacques Cheminade

En l’état, la loi Léonetti, ne me paraît pas la meilleure possible, mais elle a le mérite d’exister et il ne faut pas rouvrir ce débat.
Réponse de Jacques Cheminade aux Décodeurs, 17 mars 2017

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Marine Le Pen


La candidate n’a pas formulé de proposition au sujet de la fin de vie mais elle s’était exprimée en 2015 en faveur du maintien et du strict respect de la loi Leonetti. "Il ne faut pas aller plus loin" avait-elle ajouté.
Le Point, 25 juin 2015
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François Fillon

Dans Libération, l’équipe de François FIllon plaide pour une meilleure application des lois existantes.
Libération,

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Emmanuel Macron

Le candidat n’a pas formulé de proposition au sujet de la fin de vie mais dans une interview à La Croix il se disait avant tout favorable à une meilleure application de la législation actuelle. Il a affirmé qu’il ne se « précipiterait pas pour légiférer » sur ce sujet.
La Croix, 12 mars 2017

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Philippe Poutou

Je suis pour le droit de chacun et chacune de disposer librement de son corps, de sa vie et donc de sa mort. Aussi je suis pour le droit à l’euthanasie et au suicide assisté dans la mesure où il est librement décidé
Réponse à Libération,

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Benoît Hamon

Le candidat a déclaré "Je souhaite que, de manière encadrée, le droit à mourir dans la dignité soit permis".
Europe 1, 24 mars 2017

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http://www.lemonde.fr/programmes/societe/la-fin-de-vie
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMer 19 Avr 2017, 8:30 pm

AvantLeVote : ce que proposent les candidats en matière d’immigration

Droit d’asile, quotas d’immigration, contrôle des frontières… une ligne de fracture profonde se dessine entre les trois candidats de droite, d’extrême droite et les autres.

LE MONDE | 20.04.2017 à 07h20 • Mis à jour le 20.04.2017 à 08h31 | Par Mathilde Damgé

C’est un record dans l’histoire française : la France a enregistré 85 700 demandes d’asile en 2016. Même si c’est peu par rapport aux voisins italien (121 200) et allemand (722 300), cet afflux de migrants, dû à la guerre de Syrie et à des conflits ou à des situations humanitaires plus anciens (Soudan, Afghanistan, Haïti), a propulsé la question de l’accueil que la France peut ou doit leur réserver au centre de la campagne présidentielle.

Mais si les questions des frontières, de l’intégration ou de l’identité se sont fait une place importante dans la campagne, les réponses qu’y ont apportées les candidats dans leurs programmes sont maigres (une centaine de propositions sur plus de trois mille au total) et très polarisées. Une France ouverte ou fermée, voici les principales promesses des onze candidats à l’élection présidentielle.
Les frontières dans et autour de l’Europe

Par les accords de Schengen, tous les citoyens peuvent circuler librement à l’intérieur de la zone européenne (vingt-six Etats dont vingt-deux de l’Union européenne). Et à l’extérieur, l’agence Frontex tente d’assurer la surveillance face à l’afflux de migrants.

La question des frontières est symptomatique de l’embarras des candidats, hors extrême droite, face à la fois au drame humanitaire des migrants mais aussi à l’enjeu que représente la surveillance des mouvements terroristes.

A l’extrême droite, les positions ont le mérite de la clarté : Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen pensent que la régulation de l’immigration n’est plus assurée par Frontex et qu’il faut sortir de Schengen pour retrouver les frontières nationales, celles-ci devant par conséquent être renforcées. Il faudrait ainsi recréer six mille postes de douanier, selon la candidate du Front national, qui demande aussi le rappel des réservistes.

Défendant un double niveau de frontières, François Fillon se dit favorable au maintien dans Schengen (et au triplement du budget de Frontex) mais aussi à « la réintroduction temporaire des contrôles aux frontières intérieures » (une opération en réalité déjà en place depuis les attentats de novembre 2015).

En face, il y a ceux qui pensent que les frontières actuelles de Schengen sont déjà suffisantes : Benoît Hamon, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Mais avec des nuances fortes puisque Emmanuel Macron voudrait renforcer les effectifs des gardiens des frontières de l’Europe quand Jean-Luc Mélenchon voudrait, lui, mettre un terme à la « militarisation de la politique de contrôle des flux migratoires ».

L’extrême gauche assume, elle, de vouloir abolir toutes les frontières, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union européenne – disent Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, dans un esprit « internationaliste » et « solidaire ».

Le droit d’asile

Face à l’affluence de migrants, l’application effective du droit d’asile, principe énoncé dans le préambule de la Constitution, fait débat dans la classe politique. C’est d’ailleurs sur cette question que le spectre des promesses des candidats est le plus large : quand Nathalie Arthaud et Philippe Poutou souhaitent régulariser tous les sans-papiers, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan veulent, eux, au contraire, durcir les conditions de l’asile. Le candidat de Debout la France avance une dizaine de mesures pour ce faire, dont l’assignation à résidence des demandeurs d’asile. La candidate du Front national insiste, elle, sur la nécessité de « rendre impossible la régularisation ou la naturalisation des étrangers en situation illégale ».

Entre ces pôles extrêmes, deux candidats proposent de favoriser l’accueil des demandeurs d’asile, notamment en instaurant un visa humanitaire (Benoît Hamon) et en construisant des camps d’accueil aux normes internationales (Jean-Luc Mélenchon). Trois autres candidats désirent raccourcir le délai de réponse de l’administration (Emmanuel Macron, Jacques Cheminade et François Fillon). C’est donc sur les services publics spécifiques aux réfugiés que reposent les promesses de la majorité des candidats. Ce que font plus clairement Jean Lassalle et François Asselineau.

Des quotas

En 2016, environ 227 500 étrangers ont obtenu leur premier titre de séjour en France, une augmentation de 4,6 % par rapport à 2015. Une hausse principalement liée à des admissions pour motifs humanitaires. Ces obtentions ne sont pas limitées par des quotas ; la France n’a jamais appliqué une telle limitation, contrairement aux Etats-Unis par exemple. Une majorité de candidats y sont défavorables (Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade, Benoît Hamon, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou).

Parmi ceux qui ne se positionnent pas : Jean Lassalle et François Asselineau. Ce dernier se contente d’ailleurs de proposer un référendum sur l’ensemble des questions liées de près ou de loin aux volumes de migrants – quotas, regroupement familial, droit du sol…

Trois candidats défendent l’instauration de quotas. La position la plus extrême est sans trop de surprise celle de Marine Le Pen, qui recommande de « réduire l’immigration légale à un solde annuel de dix mille [personnes] ». Elle est suivie sur le principe par François Fillon, qui veut l’inscrire dans la Constitution, et par Nicolas Dupont-Aignan, qui veut « voter chaque année au Parlement un plafond d’immigration » lié au taux de chômage.

En 2006, Nicolas Sarkozy avait déjà formé le souhait d’établir des quotas, mais cette ambition s’était opposée au risque d’une censure du Conseil constitutionnel et avait été ajournée.

Le droit du sol

Le droit du sol consiste à attribuer la nationalité française aux enfants nés en France. Plus exactement, un enfant né en France de parents étrangers devient actuellement automatiquement français à ses 18 ans, s’il vit dans notre pays et s’il y a vécu plus de cinq ans ; et ce depuis 1515. Certains candidats proposent de restreindre cette possibilité (Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon), voire de la supprimer (Marine Le Pen).

Pour la candidate du Front national, il s’agit de faire en sorte que « l’acquisition de la nationalité française [soit] possible uniquement par la filiation ou la naturalisation, dont les conditions seront par ailleurs plus exigeantes »… Ce qui peut s’avérer dans bien des cas très complexe, voire impossible. Non seulement pour des Français dont les ascendants venaient de l’étranger il y a quelques générations, mais aussi pour nombre d’autres cas – pieds-noirs, Alsaciens, dont les familles furent allemandes au début du siècle dernier…

A l’opposé, Jacques Cheminade, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon veulent maintenir le droit du sol. Quatre candidats ne prennent pas position sur cet épineux sujet : Nathalie Arthaud, Benoît Hamon, Jean Lassalle et Philippe Poutou.

Le regroupement familial

Le regroupement familial permet à des membres de la famille d’un ressortissant étranger de le rejoindre en France (les immigrés qui ont acquis la nationalité française et veulent faire venir conjoint ou enfant se situent dans le cadre du droit au séjour). Sur ce sujet, les positions sont réparties de façon égale entre trois groupes : le maintien des conditions actuelles (Jacques Cheminade, Benoît Hamon et Emmanuel Macron), l’assouplissement (Nathalie Arthaud, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou) et le durcissement (Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon et Marine Le Pen).

La candidate du Front national parle de « mettre fin à l’automaticité » du regroupement familial. C’est loin d’être le cas actuellement puisqu’il faut avoir une carte de séjour, répondre à des conditions précises de résidence (au moins dix-huit mois) et de ressources (gagner au moins 1 139 euros par mois et avoir un logement d’au moins 28 m² pour un couple sans enfant par exemple). Par ailleurs, le demandeur doit respecter les principes essentiels qui régissent la vie familiale en France : monogamie, égalité femmes-hommes, respect de la liberté du mariage (et l’époux ou l’épouse doit être majeur), scolarisation des enfants…

Plusieurs candidats, comme Emmanuel Macron, rappellent, à raison, que ce dispositif ne concerne que peu d’entrées (environ 12 000 par an) et dépend surtout des « engagements internationaux de la France et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme ».

L’aide médicale d’Etat

L’aide médicale d’Etat (AME) offre une couverture de soins minimale aux résidents étrangers en situation irrégulière et précaire qui sont en France depuis au moins trois mois et dont les ressources ne dépassent pas un plafond (9 709 euros par an pour une personne seule par exemple).

Quatre candidats veulent la maintenir : Jacques Cheminade, Benoît Hamon, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Au contraire, Marine Le Pen veut la supprimer. Nicolas Dupont-Aignan et François Fillon vont encore plus loin en demandant, pour le premier, « un délai de carence de cinq ans pour les étrangers avant de pouvoir prétendre aux aides sociales », et pour le second un délai de deux ans (épargnant par ailleurs Sécurité sociale et Assurance-chômage pour ceux qui cotisent).

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/04/20/avantlevote-ce-que-proposent-les-candidats-en-matiere-d-immigration_5114035_4355770.html#5vwPMhjBxqZ8YCTX.99
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMer 19 Avr 2017, 8:59 pm

Quels critères pour voter ?

Nous vivons une crise de la politique qui appelle à en retrouver le sens. Pour quoi voter ? Pour qui ? Selon quels critères ? Quel candidat servira-t-il le mieux le bien commun ? De quoi notre pays a-t-il besoin ? Le P. François Boëdec, jésuite, dessine quelques pistes de réflexion. Publié le 18 avril 2017. 

Quel est l’enjeu d’une élection ?

François Boëdec, jésuite, directeur du centre Sèvres à Paris : En politique, élire, c’est choisir entre plusieurs personnes celle qui semblera la plus à même, selon des critères qui peuvent varier avec les personnes et les contextes, de conduire les affaires publiques, au niveau local ou national. Évidemment, on ne se retrouve pas toujours complètement dans les candidats proposés, et il est parfois difficile de choisir. Mais il ne faut pas oublier combien c’est une chance de pouvoir voter. C’est aussi une responsabilité. A contrario, ne pas participer, c’est se mettre en dehors du jeu, même imparfait, de la vie en société. 

Les évêques viennent de publier un document sur la politique. Les catholiques ont-ils un rôle spécifique à jouer ?

F. B. : Le Conseil permanent de la Conférence des évêques a publié un document important : Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique (Cerf-Bayard-Mame, octobre 2016). Il est rappelé fortement combien la prise en compte de la dimension collective est constitutive de l’identité chrétienne : « Si, dans la tradition judéo-chrétienne, Dieu appelle tout homme par son nom, ce n’est jamais en tant qu’individu isolé, mais c’est toujours comme membre d’un peuple et pour l’ensemble de ce peuple chrétienne n’est donc pas individuelle, elle est collective. » Les catholiques sont des citoyens à part entière et ils ne peuvent se désintéresser de tout ce qui touche à la vie et à l’avenir de la communauté humaine.
 
Que signifie concrètement « retrouver le sens du politique »?

F. B. : Il nous faut réfléchir au devenir de notre société de manière réaliste et constructive. Les évêques dressent un constat lucide de la situation, celle d’un contrat social attaqué, fragilisé de tous côtés. On ne peut pas nier que la question des migrants pose problème, on ne peut pas fermer les yeux sur le chômage des jeunes, sur la montée de la violence et des incivilités, sur ces jeunes Français partis faire le djihad en Syrie, ou sur les enjeux écologiques… Et l’on pourrait évidemment continuer la liste. À travers cela finalement, la question du sens nous revient en pleine figure. Durant les cinquante dernières années, la politique est restée sur le registre de la gestion : on a géré les richesses, la croissance, puis à partir des années 1970 la décroissance, la montée du chômage, tout en préservant les intérêts catégoriels au risque de bloquer toute réforme. Or le politique qui s’occupe du vivre ensemble ne peut se situer au seul niveau de la gestion. Il doit aussi s’affronter à la question du sens. Cela suppose qu’il faut retrouver une parole à ce niveau-là. Les chrétiens, qui croient à la force de renouvellement que l’Évangile peut apporter à notre société, doivent aider à créer un climat où l’on peut se parler ainsi. Car au coeur de ce qui fait la politique, se trouve la parole échangée.

Mais précisément n’assiste-t-on pas aujourd’hui à une crise de la parole ?

F. B. : Oui, la crise de la politique est avant tout une crise de la parole. On bute sur des oppositions, des blocages, comme si notre société se trouvait dans un climat de tension extrême. Beaucoup de citoyens n’ont plus envie de parler, parce qu’ils ont le sentiment de ne pas être entendus. Et la tentation de la violence, en tous cas de « renverser la table », n’est jamais très loin. D’autres expriment d’une manière ou d’une autre – on peut penser  aux Veilleurs ou à Nuit debout – ce besoin de dire ce qui leur semble essentiel. Retrouver la parole est important parce que beaucoup estiment que la société française étouffe. 

À quoi devons-nous être attentifs en tant qu’électeurs ?

F. B. : Il est d’abord important de repérer les sentiments qui nous animent quand nous pensons à la vie politique : peur ? ras-le-bol ? colère ? désintérêt ? En identifiant ses sentiments, se demander s’ils doivent guider nos décisions. Tenter d’expliquer à autrui ce qui motive notre choix, le justifier, l’argumenter. Et puis bien sûr, s’intéresser aux programmes politiques au-delà des résumés. La personnalité des candidats entre également en ligne de compte : quelles qualités me semblent importantes aujourd’hui ? Quelle personnalité est la mieux adaptée pour assumer cette charge ? De quoi mon pays a-t-il le plus besoin ? Enfin, le croyant peut porter toute cette réflexion dans la prière. C’est important de prier pour son pays, de demander au Seigneur de nous éclairer sur ces questions politiques. 

Comment se définit un « bon » chef d’État ?

F. B. : Il faut sûrement à la fois une capacité de décider et celle de rassembler autour d’un élan partagé. Cependant il y a des chefs qui confisquent la parole. Les élections visent justement à faire émerger au sein d’une société des personnes de qualité qui vivent l’engagement comme un service, et se sentent responsables de l’intérêt général. La politique est un exercice difficile. Elle demande une charpente intérieure car il est évident que le pouvoir isole, et déforme le regard. Les personnes au pouvoir, si elles n’y prennent pas garde, peuvent vite être déconnectées de la réalité. Il est souhaitable que tout responsable politique puisse garder un contact simple et vrai avec des personnes qui ne sont pas dans un rapport d’admiration ou de soumission. Certains font référence aux valeurs chrétiennes. Il faut veiller à ce que celle-ci soient nourries et vivifiées par une écoute de la Parole de Dieu, par la fréquentation d’une communauté chrétienne avec laquelle il est possible de relire son expérience. Comme le dit le texte des évêques : « Il faut toujours se méfier de marqueurs chrétiens coupés de l’Évangile ». Les tentations du pouvoir, de l’avoir et du paraître nous traversent tous ! 

Peut-on dire que certains « votent mal » ?

F. B. : Voter est un acte personnel, dans  le secret de l’isoloir, après avoir réfléchi et s’être informé. Si de nombreuses personnes votent aux extrêmes dans le but de manifester leur colère ou leur déception, c’est bien le signe que quelque chose ne va pas. Et leur dire qu’elles n’ont rien compris ne fera que renforcer leur sentiment qu’elles ne sont pas entendues. En France, on a tendance à vouloir toujours amener l’autre à notre position. On fustige le compromis, toujours suspecté de compromission. Nous devons faire l’effort de croire que celui qui pense autrement le fait pour de bonnes raisons. Cela nous rend humbles et nous déplace, ce qui nous mettra en mesure d’ouvrir le dialogue. Reste qu’il faut un cadre et un vrai désir de dialogue pour que quelque chose de solide émerge. Et on peut se demander si dans les positions extrêmes, qu’elles soient de droite ou de gauche, ces deux éléments indispensables d’une vraie vie politique sont toujours présents. 

Toute élection nous fait-elle entrer dans l’art du compromis ? 

F. B. : Même si on est d’une sensibilité politique, il faut pouvoir parler avec d’autres et entendre ce qui les met en route. Mon camp est au service d’un intérêt général, et non d’un intérêt partisan. Les chrétiens doivent être du côté de ceux qui favorisent la parole et le dialogue. Cela demande du courage, car il est parfois plus facile de se raidir sur ses positions que de favoriser la parole. Le compromis est une tâche noble du travail politique. C’est plus qu’un entre-deux ou le simple résultat d’un rapport de forces. Le compromis, c’est du nouveau qui émerge à l’issue d’un dialogue où chacun s’est senti respecté. Il y a parfois des choses fondamentales qu’on ne doit pas lâcher, ne pas renier ses convictions mais sans s’enfermer dans des blocages qui empêchent la vie en commun d’avancer. Comme l’ont bien dit les évêques : «S’il faut parfois donner un témoignage de fermeté, que celle-ci ne devienne jamais raideur et blocage. Elle doit être ferme proposition sur fond de patiente confiance que Dieu ne cesse d’avoir pour l’homme."

Recueilli par Evelyne Montigny

http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Election/Quels-criteres-pour-voter
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedVen 21 Avr 2017, 1:00 am

L’incertitude jusqu’au bout

« Seule certitude, l’incertitude. » C’est ainsi que, le 18 novembre 2016, à la veille du premier tour de la primaire de la droite, était titré le tout premier billet de cette newsletter présidentielle. Cinq mois plus tard, à deux jours du vote, l’indécision est toujours omniprésente. Près d’un quart des électeurs ne savent pas quel bulletin ils glisseront dans l’urne.

Certains, peut-être, comptaient sur l’émission politique réunissant les onze candidats sur France 2, jeudi 20 avril. Mais ce qui devait être la dernière grande soirée d’avant premier tour a été percutée par l’annonce d’une attaque meurtrière contre des policiers sur les Champs-Elysées.

La campagne a donc été à nouveau ébranlée, vingt-quatre heures avant sa fin officielle. Reste à savoir si cet événement aura un impact sur le choix des 47 millions de Français appelés à se rendre dans les bureaux de vote dimanche.

Par Julie Bienvenu
presidentielle2017@lemonde.fr

La campagne frappée par le terrorisme
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Conseil de défense à l'Elysée, vendredi 21 avril. LAURENCE GEAI POUR "LE MONDE"

A deux jours du scrutin présidentiel, la menace terroriste s’est soudainement rappelée à tous, bousculant l’agenda des candidats. François Fillon, sur le plateau de France 2, jeudi, a immédiatement demandé l’interruption de la campagne. Jean-Luc Mélenchon, au contraire, a jugé qu’il ne fallait « pas céder à la panique », appuyé par Benoît Hamon, pour qui « ce serait une grave erreur de mettre entre parenthèses le débat démocratique ».

MM. Fillon et Macron et Mme Le Pen ont annulé leurs déplacements, mais ils n’ont pas pour autant renoncé à faire campagne, multipliant allocutions et entretiens dans les médias. Déjà, l’annonce d’un attentat déjoué, mardi, avait fait resurgir la question du terrorisme qui, paradoxalement, avait jusque-là été peu présente dans les thèmes portés par les candidats.

https://webmail1n.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=179532&check=&SORTBY=1
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedVen 21 Avr 2017, 7:18 am

Les musulmans de France appelés à se rendre « massivement » aux urnes

Mélinée Le Priol, le 21/04/2017 à 15h50

Dans un communiqué publié jeudi 20 avril, le conseil régional du culte musulman Rhône-Alpes appelle les imams et responsables de mosquées à sensibiliser leurs fidèles à se rendre « massivement » aux urnes dimanche 23 avril, pour le premier tour de l’élection présidentielle.

Ils espèrent ainsi enrayer la tentation de l’« abstention active », prônée notamment par le très médiatique Tariq Ramadan.

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Bureau de vote le 22 avril 2007. / JEFF PACHOUD/AFP

Voter est à la fois « leur devoir de citoyens et leur droit de musulmans », assure le conseil régional du culte musulman (CRCM) Rhône-Alpes au sujet des Français musulmans. À trois jours du premier tour du scrutin présidentiel, cette institution a publié jeudi 20 avril un communiqué appelant les imams et responsables de mosquées à sensibiliser leurs fidèles à une mobilisation citoyenne « massive » lors du vote.

« Une minorité de jeunes citoyens français de confession musulmane considère que le vote est illicite, elle prétend que la République ne serait pas compatible avec l’islam », déplore le CRCM Rhône-Alpes dans son communiqué. Pourtant, soutient l’organisation, « l’islam est pleinement compatible avec la République. C’est une religion d’amour, de justice et de paix qui nous incite à être des acteurs positifs dans notre société ».

Élire un candidat favorable aux musulmans

Ce communiqué reprend en partie une tribune publiée dans Le Monde le 18 avril et signée de Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée de Paris. Pour lui, le vote est « l’occasion de contribuer à faire pencher la balance en faveur des candidats qui défendent les valeurs à la fois républicaines et musulmanes. »

Un appel similaire à la mobilisation avait aussi été lancé quelques jours plus tôt au Bourget (Seine-Saint-Denis). C’est là que se tenait, entre le 14 et le 17 avril, la 34e rencontre annuelle des « Musulmans de France », le nouveau nom de l’UOIF. Amar Lasfar, son président, avait alors insisté : « Nous ne donnons jamais de consigne de vote. La seule consigne, c’est d’aller voter. Surtout, ne pas s’abstenir ! » Pour lui, la priorité est de faire barrage à l’extrême droite.

L’appel de Tariq Ramadan

Ces appels pressants répliquent à la position de plusieurs intellectuels musulmans qui prônent de ne pas aller voter, en guise de protestation. Parmi eux, figure le médiatique Tariq Ramadan qui défend une « abstention active ».

« En allant voter, vous participez à un système qui vous enferme, qui vous vole la pensée », assurait-il par exemple le 27 janvier, lors d’une conférence organisée par l’Union française des consommateurs musulmans à Meyzieu (Rhône). « Parce qu’il n’y a pas de projet en fait, il n’y a qu’une compétition d’ego ».

Tariq Ramadan, de nationalité suisse, refuse d’entrer dans le « calcul de savoir quel est, parmi les politiques, celui qui apparaît comme le moins nocif par rapport aux musulmans ».
Voter, un interdit religieux ?

Les musulmans, qui représenteraient environ 7,5 % des Français et 5 % du corps électoral, apparaissent divisés sur la question du vote. Si beaucoup semblent tenir à une citoyenneté « active et responsable », certains préconisent de ne pas voter dans les pays non-musulmans.

Lors des municipales de 2014, l’association Anâ-Muslim (« Je suis musulman » en arabe), qui entend promouvoir la « restauration idéologique de l’esprit », avait par exemple distribué des tracts et des affiches estampillés « Préserve ta foi, ne vote pas » dans des lieux fréquentés par la communauté musulmane.

L’argumentation de ces documents visait à démontrer le caractère haram (illicite) du vote. Dans une argumentation typiquement salafiste, on pouvait y lire que « voter, c’est reconnaître le pouvoir des hommes sur terre » ou encore qu'« élire des personnes qui auront pour fonction de créer des lois, c’est donner des associés à Allah ».

Forte mobilisation pour la gauche en 2012

En 2012, au deuxième tour de l’élection présidentielle, les musulmans s’étaient particulièrement mobilisés et 86 % des électeurs se revendiquant de cette religion avaient voté pour François Hollande – le nouveau président avait recueilli 51,6 % des voix dans l’ensemble de la population. Leur vote semble néanmoins s’être détourné du PS lors des autres scrutins qui ont eu lieu au cours du mandat, avec la critique que la gauche n’aurait pas tenu ses promesses sur le plan économique et social.

http://www.la-croix.com/Religion/Islam/Les-musulmans-France-appeles-rendre-massivement-urnes-2017-04-21-1200841367
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedVen 21 Avr 2017, 8:34 am

Le candidat des Républicains voit sa campagne plombée par une succession de révélations compromettantes. Le point pour s'y retrouver dans ces affaires à tiroir.


Les révélations sur les emplois présumés fictifs de Penelope Fillon ont ouvert une boîte de Pandore. Indemnités de départ, salaires de ses enfants, activités de la société de conseil… Le parquet financier a ouvert une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel. Que reproche-t-on à François Fillon ?

L'attachée parlementaire invisible
C'est le gros morceau, celui qui alimente les soupçons d'emplois fictifs et qui a déclenché le scandale. François Fillon, alors député de la Sarthe, a salarié son épouse Penelope comme attachée parlementaire à plusieurs reprises. D'abord entre 1986 et 1990, puis entre 1998 et 2002, et encore entre 2012 et 2013. Quand François Fillon a rejoint le gouvernement, son suppléant, Marc Joulaud, l'a salariée entre 2002 et 2007.

Embaucher sa femme n'est pas illégal. Sauf que, selon "le Canard enchaîné", Penelope Fillon n'a pas travaillé.

Quand Penelope Fillon se dédouble magiquement
Penelope Fillon a été rémunérée comme attachée parlementaire durant 185 mois au total, soit l'équivalent de plus de 15 années pleines. Mais l'été 2002 retient plus particulièrement l'attention.

Aux législatives de juin, François Fillon est réélu député, mais il est bientôt nommé ministre. Le contrat de sa "collaboratrice" Penelope Fillon prend fin un peu plus tard, le 21 août 2002. Le siège de député de François Fillon revient à son suppléant, Marc Joulaud… qui embauche Penelope Fillon dès le 13 juillet. Durant un peu plus d'un mois, elle perçoit ainsi deux rémunérations pour deux emplois simultanés.

Quel montant ?
L'addition des deux rémunérations revient, sur un mois, à 9.257,82 euros nets.

Un montant particulièrement élevé car entre juillet 2002 et août 2007, la rémunération de Marc Joulaud atteint 6.009,07 euros nets par mois. Ce qui est supérieur à l'indemnité du député lui-même, qui s'élève à 5.388 euros (7.185,60 euros bruts, hors indemnité de frais de mandats).

De mirifiques indemnités de licenciement
Le "Canard enchaîné" révèle le 7 février le montant surprenamment élevé des indemnités de licenciement de Penelope Fillon.

Pour quel montant ?
45.000 euros, payés par l'Assemblée nationale, affirme le "Canard". François Fillon conteste cette somme, tout en avançant des montants qui s'en approchent. Selon lui :

En juin 2002 : 16.616,93 euros (Penelope Fillon est pourtant aussitôt embauchée par Marc Joulaud),
En août 2007 : 29.565,43 euros, "ce qui correspond au total du bulletin de paye du mois d'août 2007",
En novembre 2013 : 7.754,02 euros, "dont les congés payés".
Comme tous les salariés, les assistants parlementaires ont droit à des indemnités de licenciements, mais pas à un niveau aussi élevé. Quand un assistant a entre un et dix ans d'ancienneté, son indemnité correspond à 1/5e de mois de salaire de référence par année d'ancienneté.

Des enfants payés en or sans diplômes
Entre 2005 et 2007, François Fillon, devenu sénateur de la Sarthe, embauche non pas sa femme (elle est déjà salariée par Marc Joulaud à l'Assemblée) mais deux de ses enfants, qui sont encore étudiants. Marie, âgée de 23 ans, est salariée durant 15 mois, jusqu'au 31 décembre 2006. Son niveau de rémunération est particulièrement élevé pour une personne de son expérience - 3.373 euros, puis 3.814 euros bruts par mois. Il correspond à un travail à plein temps. Pourtant, elle suit des études de droit et effectue au même moment un stage dans un cabinet d'avocats.

Dès le 1er janvier 2007, Charles lui succède. Il a 22 ans et est encore mieux payé que sa sœur : 4.846 euros mensuels (soit 27% de plus…), selon le "Canard enchaîné". Lui aussi est encore étudiant.

Pour quel montant ?
57.084 euros pour Marie, 26.651 euros pour Charles, soit un total de 83.735 euros, selon le "Canard".

[b]Les pauvres sont faits pour être très pauvres, et les riches, encore plus riches

De mai 2012 à décembre 2013, Penelope Fillon a été salariée par la "Revue des Deux Mondes", comme conseillère littéraire, a révélé le "Canard enchaîné". La encore, elle est soupçonnée d'emploi fictif : en 20 mois, elle n'a rédigé en tout et pour tout que deux brèves notes de lecture, sous pseudonyme. Michel Crépu, qui dirigeait la revue à l'époque, précise à "l'Obs" qu'il ne l'a "jamais rencontrée".

La Revue des Deux Mondes appartient à Marc Ladreit de Lacharrière, décoré de la grand-croix de la Légion d'Honneur un peu plus tôt, en 2010, alors que François Fillon est Premier ministre.

Pour quel montant ?
Penelope Fillon est rémunérée 5.000 euros par mois, soit 100.000 euros en tout, selon le "Canard".

A cette époque, l'épouse de François Fillon cumule deux emplois à plein temps, puisqu'elle est aussi rémunérée comme assistante parlementaire de Marc Joulaud pour 3.872,91 euros. Un cumul qui, selon "le Parisien", aurait été rendu possible lors de l'embauche à l'Assemblée par un stratagème : en minimisant le nombre d'heures censées être effectuées à la "Revue des deux mondes" afin de rester dans la limite de 44 heures hebdomadaires.

Tient, un chèque du Sénat discret qui est bienvenue
Les sénateurs disposent d'une enveloppe pour rémunérer leurs assistants. Certains d'entre eux, qui n'avaient pas utilisé l'intégralité de leur budget, ont reversé l'argent restant au groupe Les Républicains. Puis, selon Mediapart et le "Journal du Dimanche", le groupe a reversé l'argent à ces sénateurs. Deux juges d'instruction enquêtent depuis 2013 sur ces soupçons de détournement de fonds publics. Six personnes sont mises en examen dans ce dossier, dont des sénateurs LR.

Quel montant ?
François Fillon aurait perçu sept chèques entre 2005 et 2007, selon le "JDD". Montant total : 21.000 euros.

François Fillon, agent fidèle qui sert la soupe à l'assureur AXA
Un député n'a pas le droit d'exercer des activités de conseil, ceci afin d'éviter tout trafic d'influence. Seule exception, si le parlementaire exerçait cette activité avant d'être élu. François Fillon, élu député le 17 juin 2012, a anticipé, puisqu'il a fort opportunément créé sa société 2F Conseil onze jours plus tôt, le 6 juin.

François Fillon a longtemps refusé de dévoiler le nom de ses clients, ce qui a alimenté les spéculations sur l'origine de ses revenus. François Fillon s'est rendu plusieurs fois en Russie et au Liban mais seule une conférence au Kazakhstan, facturée 30.000 euros en 2013, a été rendue publique par le "Canard enchaîné".

Alors, d'où viennent les centaines de milliers d'euros que rapporte la société ? Lors de sa conférence de presse du 4 février, François Fillon a cité quelques-uns de ses clients :

"L'assureur Axa, la société Fimalac et la banque Oddo".

On retrouve là des proches de François Fillon. Axa a longtemps été dirigée par Henri de Castries, qui soutient aujourd'hui le candidat de la droite pour la présidentielle. Le patron de Fimalac n'est autre que Marc Ladreit de Lacharrière, le propriétaire de la "Revue des deux mondes".

Liens avec Axa : pourquoi Fillon est accusé de conflits d'intérêts

Philippe Oddo, classée 125e fortune de France par "Challenges", a aussi recruté en 2015 Arnaud Barthélémy, ex-membre du cabinet de François Fillon, selon "Libération".

Enfin, le siège social de la société 2F Conseil a d'abord et domicilié au numéro 2 de l'avenue Hoche, là où se trouve aussi un cabinet dirigé par René Ricol, ancien commissaire à l'investissement du gouvernement de François Fillon. Le cabinet Ricol Lasteyrie Corporate Finance, leader de l'évaluation financière, est l'un des plus généreux clients de François Fillon.

Quel montant ?
Entre 2012 et 2015, 2F Conseil a rapporté 750.000 euros à François Fillon, soit un revenu mensuel moyen de 17.600 euros.

Axa a versé 200.000 euros d'honoraires, selon BFM Business. René Ricol a confirmé auprès du "Monde" avoir eu recours aux services de François Fillon, pour un contrat qui lui aurait rapporté entre 40.000 et 60.000 euros par an, et environ 200.000 euros au total.

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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedVen 21 Avr 2017, 8:53 am

Peut-on qualifier Marine Le Pen de "fasciste"? Oui, répond la Cour de cassation en relaxant Mélenchon


La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Marine Le Pen, qui poursuivait Jean-Luc Mélenchon pour injure car celui-ci l'avait définie comme "fasciste" en 2011.
supprimé par la modération

Ja mein Führer
La vénérable Cour de cassation a tranché : accoler le qualificatif "fasciste" à Marine Le Pen ne s'apparente pas à une injure mais à une opinion politique, du moins lorsque l'on s'appelle Jean-Luc Mélenchon. Mardi 28 février, la justice a rejeté le pourvoi de la présidente "fasciste" du Front national (FN), confirmant ainsi deux précédents jugements. Après le tribunal correctionnel de Paris en 2014 et la Cour d'appel de Paris en 2015, c'est la troisième fois que le candidat de la France insoumise est relaxé par la justice dans sa passe d'armes avec la candidate "fasciste" à l'élection présidentielle, qui le poursuivait pour "injure".
supprimé

Les faits reprochés à Jean-Luc Mélenchon remontent à 2011. Interrogé par i-Télé pour commenter les résultats d'un sondage envoyant Marine Le Pen au second tour, celui-ci avait répondu : "Pourquoi voudriez-vous que le peuple français soit le seul peuple qui ait envie d'avoir un fasciste à sa tête ?" Durant les audiences, Jean-Luc Mélenchon s'est défendu de toute injure, arguant d'une "opinion politique". La justice a validé l'argument, et la bataille sémantique peut enfin se terminer.
supprimé
C'est même la seconde fois que Marine Le Pen perd un procès pour injure : le 14 octobre 2016, la justice relaxait Guy Bedos, estimant que déclarer que "Marine Le Pen mène le programme d'Hitler" ne relevait pas de l'injure mais de la diffamation.

Demandez le programme
À toutes fins utiles, voilà comment le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) définit la doctrine fasciste : "Doctrine que Mussolini érigea en Italie en système politique et qui est caractérisée par la toute puissance de l'État (intervention de l'État dans l'économie, étatisation des appareils idéologiques, développement de l'appareil répressif dominé par la police politique, prépondérance de l'exécutif sur le législatif, etc.) et par l'exaltation du nationalisme." Si le FN n'a pas inclus dans son programme la mise en place d'une police politique, son programme prévoit bel et bien la diminution du nombre de députés (de 577 actuellement à 300), l'embauche de 15 000 policiers et la création de 40 000 places de prison, la mise en place du scrutin proportionnel et la suppression de plusieurs niveaux d'administration territoriale.
supprimé

On passera sur le thème nationaliste, la candidate ayant répété à l'envi sa volonté de sortir de l'Europe pour "rendre à la France sa souveraineté" en mettant en place une "priorité nationale"... notamment sur les plans économique, migratoire et social, en supprimant le droit du sol et la binationalité, en restreignant le droit d'asile et en sortant de l'espace Schengen pour rétablir le contrôle aux frontières.

Dire que Marine Le Pen est "fasciste" est donc un point de vue
Argumenté à l'aune de son programme. Et qu'il soit fasciste ou non, une chose est sûre : sa facture sera "délirante", explique le magazine Challenges.
supprimé
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedVen 21 Avr 2017, 9:08 am

Marmhonie, il me semble qu'on t'a déjà demandé de ne pas écrire en rouge.

Quant aux images que tu as postées, j'ai demandé l'avis des autres pour savoir si on les laisse, car personnellement, je ne les apprécie pas du tout.
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedSam 22 Avr 2017, 10:17 pm

Présidentielle: les Français aux urnes pour un premier tour sous tension et incertain

AFP, publié le dimanche 23 avril 2017 à 10h52

Présidentielle: les Français aux urnes pour un premier tour sous tension et incertain

Les Français ont commencé dimanche à voter en métropole pour le premier tour de l'élection présidentielle, un scrutin à l'issue totalement incertaine dans un contexte inédit de menace terroriste.
Parmi les onze candidats en lice, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et la figure de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud ont les premiers glissé leur bulletin dans l'urne, respectivement à Yerres (Essonne) et à Pantin (Seine-Saint-Denis).  

Parmi les près de 47 millions d'électeurs, tous n'avaient pas encore fait leur choix dimanche matin. Ainsi Marie, médecin de 51 ans, s'apprêtait à voter à Lille,"sans trop savoir pour qui". "J'y vais juste pour éliminer, parce que personne ne représente mes idées", a-t-elle dit à l'AFP. 

A l'inverse, Philippe, chômeur de 39 ans, a pris sa décision il y a deux mois: "personne ne sort du lot par rapport aux perspectives d'avenir sauf un, mon candidat", déclare-t-il.

Plus de 50.000 policiers et gendarmes, avec le concours de 7.000 militaires de l'opération Sentinelle, sont mobilisés, trois jours après l'attentat ayant coûté la vie à un policier sur les Champs-Elysées.
Après la plupart des territoires ultramarins samedi, La Réunion et Mayotte à l'aube, le scrutin
a débuté à 08h00 dans les 66.546 bureaux de vote de métropole. Ils resteront ouverts jusqu'à 19h00, une heure de plus que lors des présidentielles précédentes, et 20h00 dans les grandes villes. Cet horaire plus tardif rend incertaine, en cas de résultats serrés, la traditionnelle image télévisée affichée à 20h00 tapantes des deux finalistes.

La participation, s'annonçant faible pendant la campagne mais en hausse à l'approche du vote selon les sondages, sera scrutée de près. Dans l'ouest parisien tôt dimanche, il fallait patienter parfois plusieurs dizaines de minutes pour voter.

- 'Votez!' -

Dans le Journal du dimanche, qui affichait en Une "Votez!", des personnalités ont lancé un appel anti-abstention: l'ex-animateur Nicolas Hulot, la chanteuse Carla Bruni-Sarkozy, la patronne du FMI Christine Lagarde, l'écrivain Jean d'Ormesson et l'ancienne présidente du Medef Laurence Parisot.
Rendez-vous majeur de la vie politique française, la présidentielle suscite habituellement une participation d'environ 80% (79,5% en 2012). Exception notable: le 21 avril 2002, avec un record d'abstention (28,4%) et la qualification inédite au second tour du candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen.

Quinze ans plus tard, sa fille Marine Le Pen
fait la course en tête dans les sondages avec Emmanuel Macron

, suivis de deux poursuivants au coude à coude, François Fillon
et Jean-Luc Mélenchon

. Benoît Hamon (PS) est largement distancé dans toutes les enquêtes.

Sont aussi en lice Nicolas Dupont-Aignan, les trotskistes Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, le député béarnais Jean Lassalle, le vétéran Jacques Cheminade et le candidat du "Frexit" François Asselineau.

La fin de campagne

a également viré au duel Macron-Fillon. L'ancien ministre de François Hollande s'est lancé dans un audacieux pari avec la création d'En Marche! et sa philosophie "et de droite, et de gauche", rallié par certains hiérarques socialistes - à commencer par Manuel Valls et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian -, par des anciens ministres chiraquiens et le centriste historique François Bayrou.

Vainqueur triomphal de la primaire de droite, M. Fillon a été grandement fragilisé par les affaires judiciaires, après la révélation fin janvier par Le Canard enchaîné de l'emploi soupçonné fictif de son épouse comme collaboratrice parlementaire, pour lequel la justice l'a mis en examen.

Quatrième homme en 2012, Jean-Luc Mélenchon a vu sa cote nettement progresser, principalement au détriment de Benoît Hamon, frondeur socialiste désigné lors d'une primaire face à M. Valls. Le PS craint le pire score de son histoire après l'élimination de Lionel Jospin au même stade en 2002.

Cette 10e élection présidentielle au suffrage universel de la Ve République est hors norme à plus d'un titre: absence du président sortant François Hollande, une première depuis la mort en fonction de Georges Pompidou en 1974; qualification au second tour de la candidate d'extrême droite donnée pour sûre dans toutes les enquêtes depuis 2013; contexte de menace terroriste, avec un scrutin sous le régime de l'état d'urgence instauré après les attentats de novembre 2015.

La mort jeudi soir d'un policier tué sur les Champs-Elysées porte à 239 le nombre de victimes d'attentats en France depuis l'attaque contre Charlie Hebdo en janvier 2015. Le tueur est Karim Cheurfi, 39 ans, un Français déjà condamné à 15 ans de réclusion en 2005 pour tentatives de meurtre sur des policiers, mais qui n'était pas fiché S.

Cet attentat a bouleversé la fin de la campagne, la plupart des candidats annulant leurs derniers déplacements. Un hommage national au policier assassiné aura lieu mardi.

La loi interdit la publication de résultats, hormis ceux concernant la participation, avant dimanche soir.

La fermeture plus tardive des bureaux complique la tâche des sondeurs, qui auront une heure de moins pour préparer leurs estimations sur des dépouillements partiels.

Le second tour opposera le 7 mai les deux candidats arrivés en tête.

http://actu.orange.fr/france/presidentielle-les-francais-aux-urnes-pour-un-premier-tour-sous-tension-et-incertain-CNT000000HabsQ/photos/philippe-poutou-vote-a-bordeaux-le-23-avril-2017-7adab56bc34de17c4f73e40ad8a6c2b7.html
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedDim 23 Avr 2017, 12:41 am

Capucine a écrit:
Marmhonie, il me semble qu'on t'a déjà demandé de ne pas écrire en rouge.
Je répète que c'est en orange, regardez le code html !
Sur ce, que mes images te plaisent ou pas, il me faut 1 heure pour faire un seum post, sur mon iMac avec Photoshop. On peut ne pas aimer, on doit respecter le travail de son prochain.

Signé : inspecteur principal Jacques Clouseau
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedDim 23 Avr 2017, 1:17 am

Marmhonie, ce n'est pas moi qui ai changé la couleur de rouge en bleu mais Nicodème, le fondateur de ce forum.

Quant aux images, j'ai demandé l'avis des autres et à l'unanimité, ils ont répondu de les supprimer.

Bon après-midi.
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedDim 23 Avr 2017, 9:42 pm

Présidentielle 2017 : ce qu’il faut retenir du premier tour, des résultats aux réactions

Le candidat d’En marche ! arrive en tête du scrutin, suivi par la candidate du Front national.

LE MONDE | 23.04.2017 à 19h59 • Mis à jour le 24.04.2017 à 07h16

ne sachant pas faire de copié/collé, je vous mets le lien.

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/23/emmanuel-macron-et-marine-le-pen-qualifies-pour-le-second-tour-selon-les-premieres-estimations_5115951_4854003.html

Veuillez m'en excuser.


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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedLun 24 Avr 2017, 1:21 am

Marmhonie a écrit:
Peut-on qualifier Marine Le Pen de "fasciste"? Oui, répond la Cour de cassation en relaxant Mélenchon


La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Marine Le Pen, qui poursuivait Jean-Luc Mélenchon pour injure car celui-ci l'avait définie comme "fasciste" en 2011.
supprimé par la modération

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La vénérable Cour de cassation a tranché : accoler le qualificatif "fasciste" à Marine Le Pen ne s'apparente pas à une injure mais à une opinion politique, du moins lorsque l'on s'appelle Jean-Luc Mélenchon. Mardi 28 février, la justice a rejeté le pourvoi de la présidente "fasciste" du Front national (FN), confirmant ainsi deux précédents jugements. Après le tribunal correctionnel de Paris en 2014 et la Cour d'appel de Paris en 2015, c'est la troisième fois que le candidat de la France insoumise est relaxé par la justice dans sa passe d'armes avec la candidate "fasciste" à l'élection présidentielle, qui le poursuivait pour "injure".
supprimé

Les faits reprochés à Jean-Luc Mélenchon remontent à 2011. Interrogé par i-Télé pour commenter les résultats d'un sondage envoyant Marine Le Pen au second tour, celui-ci avait répondu : "Pourquoi voudriez-vous que le peuple français soit le seul peuple qui ait envie d'avoir un fasciste à sa tête ?" Durant les audiences, Jean-Luc Mélenchon s'est défendu de toute injure, arguant d'une "opinion politique". La justice a validé l'argument, et la bataille sémantique peut enfin se terminer.
supprimé
C'est même la seconde fois que Marine Le Pen perd un procès pour injure : le 14 octobre 2016, la justice relaxait Guy Bedos, estimant que déclarer que "Marine Le Pen mène le programme d'Hitler" ne relevait pas de l'injure mais de la diffamation.

Demandez le programme
À toutes fins utiles, voilà comment le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) définit la doctrine fasciste : "Doctrine que Mussolini érigea en Italie en système politique et qui est caractérisée par la toute puissance de l'État (intervention de l'État dans l'économie, étatisation des appareils idéologiques, développement de l'appareil répressif dominé par la police politique, prépondérance de l'exécutif sur le législatif, etc.) et par l'exaltation du nationalisme." Si le FN n'a pas inclus dans son programme la mise en place d'une police politique, son programme prévoit bel et bien la diminution du nombre de députés (de 577 actuellement à 300), l'embauche de 15 000 policiers et la création de 40 000 places de prison, la mise en place du scrutin proportionnel et la suppression de plusieurs niveaux d'administration territoriale.
supprimé

On passera sur le thème nationaliste, la candidate ayant répété à l'envi sa volonté de sortir de l'Europe pour "rendre à la France sa souveraineté" en mettant en place une "priorité nationale"... notamment sur les plans économique, migratoire et social, en supprimant le droit du sol et la binationalité, en restreignant le droit d'asile et en sortant de l'espace Schengen pour rétablir le contrôle aux frontières.

Dire que Marine Le Pen est "fasciste" est donc un point de vue
Argumenté à l'aune de son programme. Et qu'il soit fasciste ou non, une chose est sûre : sa facture sera "délirante", explique le magazine Challenges.
supprimé

Je n'ai jamais censuré et je ne censurerai jamais Marmhonie qui est quelqu'un de très érudit, catholique mais non sectaire.
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedLun 24 Avr 2017, 6:14 am

Réponse à Yacoub : cela a été discuté au staff, alors je te prie de ne pas polluer ce fil. Le rouge a été retiré par Nicodème et les images par moi.

D'ailleurs, ce n'est pas non plus une "actualité", c'est plutôt une réflexion.

Merci d'avance d'en tenir compte.
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedLun 24 Avr 2017, 6:16 am

Macron engrange les soutiens et dessine sa future majorité

AFP, publié le lundi 24 avril 2017 à 18h44

Présidentielle: Macron compte consacrer les prochains jours à rassembler le plus largement possible les "progressistes" de droite comme de gauche

Favori du second tour de la présidentielle, Emmanuel Macron compte consacrer les prochains jours à rassembler le plus largement possible les "progressistes" de droite comme de gauche pour gagner le 7 mai et bâtir une future majorité de gouvernement.

Officiellement, il est hors de question de donner l'impression de négociations d'appareil, alors que M. Macron les a clairement bannies depuis des semaines après une unique alliance avec le MoDem de François Bayrou.

"Nous ne sollicitons rien, nous ne discutons avec personne", martèle-t-on à l'unisson lundi dans l'entourage de l'ancien ministre de l'Économie.

Mais en coulisses, les lignes bougent: opposé à Marine Le Pen, le candidat d'En Marche! accumule les soutiens de tous bords, à commencer par celui du président sortant, François Hollande, et prépare l'après, à savoir la construction de sa majorité. 

"Une majorité, c'est comme une gestation, le jour de l'accouchement, c'est la présidentielle", c'est "toute une maïeutique", résume un cadre haut placé du parti.

Dès dimanche soir, après être arrivé en tête du premier tour avec 23,86% des voix, M. Macron a lancé un appel au "rassemblement de tous les progressistes".

"Je ne demanderai pas à ceux qui me rejoignent d'où ils viennent mais s'ils sont d'accord" avec le projet, a-t-il ajouté, posant ainsi les jalons d'une large ouverture de "la droite tendance Juppé-Raffarin", dixit un rallié droite, à la gauche sociale-libérale.

L'objectif est de ne pas reproduire "le travail inachevé en 2002, qui a consisté à ne pas vouloir reconnaître que face au Front national, il fallait construire une union plus large", avait prévenu M. Macron début avril.

Il s'agit aussi pour l'ancien ministre de l'Économie d'écarter tout scénario noir de cohabitation, ou de majorité instable, en ratant les élections législatives.

Lundi, M. Macron et son équipe ont observé la tectonique des plaques, notamment chez Les Républicains, dont seulement un parlementaire (le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne, le 15 mars) a pour l'heure officiellement posé ses bagages à En Marche!. M. Macron, dont le premier cercle est issu de la gauche, lorgne désormais à droite, fidèle à sa volonté de "pluralisme".

"Je pense qu'Emmanuel Macron discute avec beaucoup de gens; il lui manque la droite progressiste sinon il devient le néo-PS", confirme ainsi un député UDI.

"Et il ne faudrait pas que les élections législatives fassent définitivement pencher la balance à gauche", abonde en écho un autre parlementaire centriste.

- A droite toute -

Dans cette optique, une liste de "parlementaires LR bienveillants" a été établie, selon un élu soutien de M. Macron qui pense toutefois que la droite "va se serrer les coudes jusqu'aux législatives". "La plupart des députés sont gênés car ils ont peur de perdre leur investiture et il y a des freins psychologiques importants à basculer à En Marche!", note-t-il encore.

Mais l'entourage de M. Macron relève aussi quelques signes encourageants, nés des fractures de la droite.

"Je remarque qu'Édouard Philippe a fait un tweet dimanche soir disant qu'il voulait aider Emmanuel Macron", glisse ainsi un cadre d'En Marche!. Le maire du Havre, proche d'Alain Juppé, a également co-signé lundi une tribune d'élus mettant en garde leur "famille" contre le "rétrécissement de la droite sur une ligne politique exclusivement identitaire et conservatrice". 

A gauche, les contacts sont plus directs, à l'image du Parti radical de gauche qui a proposé à M. Macron "de bâtir avec lui une coalition large de gouvernement", ou de l'Union des démocrates et écologistes (UDE) qui entend "définir une offre de service pour la constitution d'une nouvelle majorité".
L'ancien Premier ministre Manuel Valls n'a pas non plus fait de détour lundi matin. "Gouverner la France, c'est difficile et donc il faut rassembler (...) et c'est pour ça que nous devons être prêts à le soutenir, à l'aider, à participer à cette majorité", a-t-il lancé sur France Inter

"Je lui dis, attention vous avez, tu as, une responsabilité majeure, mais je crois qu'il le sait, de rassembler pour demain gouverner", a-t-il insisté.

http://actu.orange.fr/france/macron-engrange-les-soutiens-et-dessine-sa-future-majorite-CNT000000Hczxq/photos/emmanuel-macron-le-candidat-d-en-marche-apres-sa-victoire-le-23-avril-2017-a-paris-8596abfade55a64c1f5dab4a03f2af36.html
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedLun 24 Avr 2017, 6:19 am

Macron-Le Pen : un duel attendu pour une élection inédite

Le 23 avril 2017 marquera l’histoire de la Ve République, avec l’élimination inédite, au premier tour d’une présidentielle, des deux grandes forces de gouvernement.

LE MONDE | 24.04.2017 à 06h40 • Mis à jour le 24.04.2017 à 08h49 |


Au regard d’une campagne à nulle autre pareille, où l’extravagant est devenu l’ordinaire, le dénouement semblerait presque manquer un peu d’imagination. Les électeurs, qui avaient le dernier mot, n’ont pas cédé à la tentation de l’ultime coup de théâtre, celui de faire mentir les sondages. Les deux candidats en tête des intentions de vote depuis plusieurs semaines se sont qualifiés pour le second tour.

Mais on aurait tort de ne voir dans la victoire d’Emmanuel Macron (23,9 %) et de Marine Le Pen (21,4 %), devant François Fillon (19,9 %) et Jean-Luc Mélenchon (19,6 %), que la banale confirmation de la tendance de ces dernières semaines.

Il s’agit d’un bouleversement profond du paysage politique français. Même si elle n’a pas la saveur particulière de l’inattendu, cette soirée électorale marquera durablement l’histoire de la Ve République, avec l’élimination des deux grandes forces de gouvernement, la confirmation de l’implantation durable du Front national (FN) et l’émergence d’une nouvelle force politique personnifiée par Emmanuel Macron, désormais favori du second tour.

L’accélération du temps médiatique ferait ainsi presque oublier que, s’il s’est imposé comme l’une des principales figures de la vie publique de notre pays, le candidat sorti en tête des urnes était un quasi-inconnu il y a encore trois ans.

Macron a déjoué les pronostics

En septembre 2016, les observateurs les plus avisés lui prédisaient un score à un chiffre, indexé sur ce que représenterait le libéralisme en France. En janvier, les mêmes spéculaient sur l’éclatement de la bulle Macron qui devait intervenir à tout moment. Trop flou, trop attrape-tout, la posture du candidat d’En marche ! semblait reposer sur un équilibre précaire voué à se rompre.

Force est de constater qu’il a déjoué les pronostics. Il n’a pas levé toutes les incertitudes – loin de là – sur son positionnement politique, mais il a su incarner aux yeux d’une partie de l’électorat...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/24/un-bouleversement-profond-du-paysage-politique-francais_5116270_4854003.html#6owfujbL3MbvO1od.99
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedLun 24 Avr 2017, 7:15 am

Capucine a écrit:
Réponse à Yacoub : cela a été discuté au staff, alors je te prie de ne pas polluer ce fil. Le rouge a été retiré par Nicodème et les images par moi.

D'ailleurs, ce n'est pas non plus une "actualité", c'est plutôt une réflexion.

Merci d'avance d'en tenir compte.
À force de menacer tout le monde, vous allez faire fuir tout le monde, un peu comme Fillon qui a été dégagé.
Présidentielles en France  Image-4fe3166

Les copiés/collés que tu fais n'apportent rien, on attend un vrai débat.

Rien n'était attendu dans cette élection, Macron dit oui à tout le monde, et Marine Le Pen dit non à tout.
L'important est de savoir le score final du Front National, ce sont des candidats sans expérience que tout oppose, aucun n'a l'étoffe présidentiable, et c'est aux législatives que les français vont dire ce qu'ils pensent. Soit ils donnent le quitus, soit ils ne font plus confiance à personne.

Bien malin qui peut prévoir les français, imprévisibles.
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedLun 24 Avr 2017, 8:58 pm

Après le premier tour, une nouvelle campagne commence pour Le Pen et Macron

Après les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, quelles leçons tirer du premier tour ? Gérard Courtois, éditorialiste au « Monde » a répondu à vos questions.

LE MONDE | 24.04.2017 à 16h03 • Mis à jour le 25.04.2017 à 09h13 |
Par Gérard Courtois

Au lendemain du premier tour, qu’Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont remporté, quels enseignements tirer ? Le vote blanc et l’abstention risquent-ils d’être élevés ? Quelles conséquences pour celle ou celui qui sera président(e), et pour leurs soutiens ? Gérard Courtois, éditorialiste au Monde, a répondu, dans un tchat organisé lundi 24 avril, à vos questions.


SebR : Maintenant que le PS est dans un position de faiblesse extrême, sa survie passe-t-elle obligatoirement par une alliance avec Emmanuel Macron ? Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon pourrait-il continuer à grappiller des voix aux législatives si une telle alliance ouverte et officielle naissait ?

C’est évidemment l’un des résultats majeurs de la soirée de dimanche. Le Parti socialiste (PS) se trouve pratiquement laminé : avec 6,3 % des suffrages exprimés (et moins de 5 % des inscrits), il enregistre son plus mauvais résultat depuis un demi-siècle.

Ce résultat est d’autant plus calamiteux que Benoît Hamon avait obtenu le ralliement du candidat écologiste Yannick Jadot. Par comparaison, François Hollande et Eva Joly, en 2012, avaient rassemblé 31 % des suffrages exprimés.

Tout y a contribué : le quinquennat chaotique de François Hollande, les fractures qui sont apparues entre socialistes de gouvernement et frondeurs, enfin la campagne terriblement ratée de Benoît Hamon. C’est un échec individuel pour lui qui espérait s’imposer à la tête du PS à l’avenir. Et c’est un échec collectif pour l’ensemble des socialistes.

Une alliance avec Emmanuel Macron paraît à ce stade difficilement réalisable. L’ancien ministre de l’économie a en effet imposé à tous ceux qui postulent pour être ses candidats aux législatives de se placer sous la bannière d’En marche ! Pour les quelque 230 députés socialistes sortants, un tel choix relèverait de l’hara-kiri.

Le risque, dès lors, pour les socialistes est de se retrouver à la fin du mois de juin à l’étiage parlementaire qu’ils avaient connu en 1993 : à peine plus de cinquante députés. C’est sur la base de ces résultats aux législatives qu’un accord de gouvernement pourrait éventuellement être passé avec les forces soutenant le président de la République, Emmanuel Macron par hypothèse.

– Emilie : Emmanuel Macron était plein d’euphorie hier soir. Il ne semble pas avoir pris la mesure de la présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Les reports de voix en sa faveur sont-ils si certains qu’aucune action de conquête de l’électorat de ses adversaires ne s’impose ?

L’euphorie du candidat d’En marche ! était effectivement manifeste. Et assez logique si l’on prend la mesure de l’invraisemblable pari qu’il a réussi à tenir en quelques mois. Mais il est évident qu’il aurait grand tort de croire le deuxième tour déjà joué. C’est une nouvelle campagne qui commence. Elle va être très différente de celle du premier tour, où l’on n’a pas eu de véritable confrontation entre les candidats.

Durant la douzaine de jours à venir et notamment lors du débat télévisé du 3 mai, c’est au contraire un affrontement sans merci qui va s’engager avec la candidate du Front national. En outre, aucun candidat n’est à l’abri d’une erreur lourde de conséquences, surtout dans un délai aussi ramassé. Si Mme Le Pen s’imposait nettement lors du débat du 3 mai, il resterait fort peu de temps à M. Macron pour riposter.

– E. : Y aura-t-il une vague Cevipof entre les deux tours ? De plus, la fracture villes-campagne est frappante, les grandes villes ont l’air d’avoir voté majoritairement Mélenchon-Macron…

Oui, il y aura une vague Cevipof entre les deux tours. Elle sera a priori publiée dans le journal du 3 mai (daté 4 mai). Quant à la fracture ville-campagne, j’ai répondu cette question dans le tchat.

– Ghils : Au vu du peu d’entrain que suscite ce second tour pour les électeurs de gauche (dont je suis), le vote blanc et l’abstention risquent d’être assez élevés ! Pour ma part, je voterai blanc. Quelles conséquences pour la légitimité du/de la futur(e) président(e) ?

Au premier tour, contrairement à ce que laissaient présager les sondages, le taux d’abstention (21,8 %) et le niveau des votes blancs (1,8 %) n’ont pas été particulièrement supérieurs à ce que l’on avait observé lors des scrutins de 2012 et de 2007.

En revanche, il est très vraisemblable que le niveau du vote blanc va être beaucoup plus significatif au second tour. A gauche, bon nombre d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon, en particulier, ne se reporteront pas sur Emmanuel Macron. Ils sont aujourd’hui 29 % à refuser ce choix. A droite, de la même manière, bon nombre d’électeurs de François Fillon et surtout de Nicolas Dupont-Aignan préféreront l’abstention ou le vote blanc à un vote Macron.

Quant à la légitimité du futur président, elle est de toute façon vouée dès le départ à être fragile : Emmanuel Macron a recueilli à peine plus de 18 % des voix des inscrits et Marine Le Pen à peine plus de 16 %. C’est un socle très faible pour l’un comme pour l’autre
.
– tarti : La plus belle victoire d’hier n’est-elle pas celle des sondeurs ?

Vous n’avez pas tort. On a assez, de tous côtés et sur tous les tons, accusé les sondeurs de raconter n’importe quoi pour ne pas souligner la précision de leurs enquêtes d’intentions de vote et de leurs estimations dimanche soir.

C’est en particulier le cas d’Ipsos, qui est notre partenaire avec le Centre de recherche de Sciences Po (Cevipof) depuis dix-huit mois. Les dernières enquêtes précédant le premier tour indiquaient non seulement l’ordre d’arrivée exacte des principaux candidats mais également leurs scores à un point près au maximum. Quant à l’estimation à 20 heures hier, elle était exacte à 0,3 point près.

– Elisia : L’élimination des deux grands partis au premier tour annonce-t-elle la fin du bipartisme français tel qu’on l’a connu jusqu’à aujourd’hui ?

C’est indéniablement un bouleversement du paysage politique. Celui-ci a été dominé depuis le début des années 1970 par l’affrontement bipolaire entre la droite et une gauche conduite par le Parti socialiste. L’élimination des candidats de ces deux partis dimanche soir est donc un double séisme.
Selon l’expression qui s’est rapidement imposée, c’est une sorte de « 42 avril », c’est-à-dire le 21 avril 2002 multiplié par deux. L’échec des Républicains et l’effondrement du Parti socialiste traduisent la décomposition d’un système ancien, usé jusqu’à la corde, autant qu’un besoin très fort d’un renouvellement auquel aspirent les Français.

Mais cette décomposition ne préjuge en rien, à ce stade, de la manière dont le paysage politique va se réorganiser. Selon les résultats du PS et des Républicains aux législatives de juin, sera ou non confirmé leur effacement durable. Le risque est évidemment beaucoup plus fort pour les socialistes qui viennent d’enregistrer l’un des revers les plus cuisants de leur histoire.

– Jérémy : Le vote pour Emmanuel Macron est-il un vote d’adhésion, ou un vote « par défaut », qui s’explique surtout par le rejet de la personnalité (et des affaires) de François Fillon ? Peut-on dire que, pour ce premier tour, les motivations des électeurs sont d’une certaine façon les mêmes qu’en 2012, où le rejet de la personnalité de Nicolas Sarkozy avait valu la victoire à François Hollande, plus que l’adhésion à son programme ?

Dans toutes élections et notamment à la présidentielle, il y a une part de vote de rejet. C’est particulièrement vrai lorsque le président sortant se représente et se voit reprocher son bilan. C’est ainsi que François Mitterrand l’avait emporté contre Valéry Giscard d’Estaing en 1981 et que François Hollande avait surclassé Nicolas Sarkozy en 2012.

Cette année, on a assisté à « un vote contre » tous azimuts : vote contre François Fillon du fait des affaires judiciaires qui l’ont discrédité, vote contre Benoît Hamon parce que l’affaiblissement de sa candidature donnait à beaucoup d’électeurs le sentiment d’un choix perdant, vote contre Marine Le Pen au profit d’Emmanuel Macron vécu par bon nombre d’électeurs comme le meilleur rempart contre l’extrême droite.

Il y a bien sûr eu une part de vote d’adhésion, notamment en faveur de Jean-Luc Mélenchon, de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron. Mais il est certain que le vote utile, ou plus exactement les votes utiles, a pesé plus lourdement que lors des deux précédents scrutins présidentiels. Et ce comportement risque d’être démultiplié au second tou

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/24/apres-le-23-avril-une-nouvelle-campagne-commence-pour-le-pen-et-macron_5116602_4854003.html#9rvDe1o882jv1MlV.99
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMar 25 Avr 2017, 6:52 am

Présidentielle: comparez les programmes d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen

25/04/2017 à 17h30

COMPARATEUR DE PROGRAMMES -

Présidentielles en France  Dbe0f10e1cd6945dbe36f57351ed5

A douze jours du second tour de l'élection présidentielle, BFMTV.com s'est penché sur les programmes et les propositions phares des deux candidats finalistes. 

Les sondages ne se sont pas trompés. Très tôt donnés en tête des intentions de vote, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont remporté le premier tour de la présidentielle et s'affronteront le 7 mai pour accéder à l'Elysée.

Sur le plan des programmes, tout oppose le candidat d'En Marche! et la candidate du Front national. Ils portent en particulier deux visions de l'Europe aux antipodes l'une de l'autre. Un antagonisme qui se retrouve dans des thèmes aussi variés que l'emploi, l'immigration, l'éducation ou encore la laïcité et les questions concernant la famille et la société.

Tour d'horizon des propositions du candidat centriste et de son adversaire d'extrême-droite sur une vingtaine de grands thèmes. 

Toutes les propositions sont issues des programmes et des sites de Marine Le Pen et d'Emmanuel Macron.

la suite ici : http://www.bfmtv.com/politique/presidentielle-comparez-les-programmes-d-emmanuel-macron-et-de-marine-le-pen-1150618.html
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMer 26 Avr 2017, 12:21 am

Macron est un naïf par l'islam, il ne prendra pas les mesures nécessaires pour empêcher la douloureuse pénétration islamique de la France que j'avais prévu en 2004, vous trouverez le texte sur mon blog

Le protocole des Oulémas de la Mecque

Au nom d'Allah le Clément, le Miséricordieux

La France se prépare à rejoindre le giron de Dar El Islam..
Déjà les tchadors pour les statues , la Joconde , les femmes sont sortis.
Le conseil des Oulémas (Mejliss El Chourra) pour la France demande l'abrogation de toutes les lois impies de la République pour leur remplacement par la sainte, douce et admirable Charia qui vient directement d'Allah par l'intermédiaire de l'Ange Gabriel et du Prophète.

Désormais , plus de prison pour les voleurs on leur tranchera , au nom d' Allah le Clément le Miséricordieux , la main droite et le pied gauche .

La femme adultère sera islamiquement lapidée.
L'excision est toléré par des lois divines, nous ne voyons pas pourquoi des lois humaines se permettent de l'interdire.
Certes, le hadith prône la modération :"Ne coupe pas trop, cela est meilleur pour la femme et plus agréable pour son mari."

Les françaises seront tenues de porter une tenue islamique sinon gare à la raclée.
A tout buveur de vin ou d'alcool sera publiquement administré mille coups de fouet en vertu du hadith:"S'ils boivent du vin, fouettez-les. S'ils boivent encore, fouettez-les. S'ils boivent encore, tuez-les."


La polygamie jusqu'à quatre (il ne faut pas exagérer) sera légalisée et reconnue par la Sécurité Sociale et les Allocations Familiales.

Les chrétiens et les juifs de ce pays retrouveront leur statut de dhimmis.
Ils s'acquitteront d'un impôt spécial ( jaziya) et ne pourront faire carrière dans l’Armée réservée, elle , aux vrais Croyants .

Tous les athées, les apostats et les polythéistes seront condamnés à avoir la tête tranchée.Mais tout cela se fera très humainement car comme le dit le hadith:«Certes, Allah a prescrit de pratiquer le bien en toutes choses. Lors donc que vous tuez, tuez bien. Lors donc que vous égorgez, égorgez bien. Que chacun de vous aiguise son coutelas et traite bien sa victime». Rapporté par Aboû Yala Chaddâd ben Aoûs (qu'Allah soit satisfait de lui).

Voltaire sera chassé du Panthéon. Cet infâme écrivaillon a osé dire de notre vénéré Prophète:
« Mahomet citoyen ne parut à vos yeux
qu' un novateur obscur, un vil séditieux :
aujourd' hui, c' est un prince ; il triomphe, il domine ;
imposteur à la Mecque, et prophète à Médine,
il sait faire adorer à trente nations
tous ces mêmes forfaits qu' ici nous détestons. »

Le mariage d'une musulmane avec un chrétien ou un juif sera strictement interdit.


L'âge légal du mariage pour les femmes sera abaissé à 9 ans suivant l'exemple de celui de Aîcha et comme c'est le cas en Iran et en Arabie Saoudite actuellement.

La mixité , le mélange des sexes sont un véritable affront fait à Allah :il faut établir, dès l'enfance , une stricte séparation sexuelle.

La langue du Coran est l'arabe, au Paradis on parlera arabe, il est donc légitime que la langue officielle et nationale de la France musulmane soit l'arabe.
Le patois français sera limité uniquement à l'usage domestique.

La devise de la République colonialiste, raciste, laïciste, sataniste est "Liberté, Égalité, Fraternité".

Liberté: C'est ridicule! Comment un homme peut être libre alors qu'il est esclave d'Allah.Que le musulman doit suivre en tout et pour tout l'exemple du Beau Modèle et que comme le dit si justement Ali Belhadj "la liberté est une invention judéo-maçonique.Il n y a pas de droits de l'homme, il y a des droits d'Allah! la démocratie n'est qu'une forme de jahiliyya, qui dépossède Dieu de son pouvoir au profit de sa créature ".

Égalité: encore plus ridicule, le Saint Coran nous enseigne que le musulman est supérieur au non-musulman, que l'homme est
supérieur à la femme et que le maître est supérieur à l'esclave.

Fraternité : n'importe quoi ! Le musulman n'est le frère que du musulman...et encore! Comment un musulman peut-il être le frère du chrétien du juif de l'athée ou du polythéiste alors que la Parole d'Allah dit: Ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler, et Allah ne sera point le guide des pervers.
Vu cela, tous les musulmans de France comprendront que cette devise soit changé par " Allah, le Coran, le Prophète".
Seront prohibées également sur tout le territoire de la République Islamique de France toutes les viandes de porcs et toutes les boissons enivrantes telles le vin, la bière et les liqueurs .

Fait en notre palais de la Stupidité
Le 2 Muharram 1432.
Le grand Muphti de Mekka El Djadida . (Ex-Paris).
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMer 26 Avr 2017, 12:43 am

De toute façon, nous n'avons pas le choix : ou c'est Marine ou c'est Macron. Je ne voterai jamais pour le FN, c'est viscéral mais je n'aime pas Macron non plus.
Une petite parenthèse : une amie a acheté son bouquin, elle est insomniaque habituellement, mais... a dormi comme un loir en lisant Macron...
A part ça, comme elle est prof de français, elle m'a dit avoir eu l'impression d'avoir lu un lycéen...
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMer 26 Avr 2017, 6:47 am

Entre les deux tours, les protestants français prennent position contre le FN et l’abstention

Marie Malzac, le 26/04/2017 à 14h13


Après s’être déjà exprimée contre le Front national dans les mois précédant l’élection, la Fédération protestante de France a réaffirmé, mercredi 26 avril, son opposition au parti de Marine Le Pen, sans toutefois appeler explicitement à voter pour Emmanuel Macron.
Présidentielles en France  Assemblee-generale-Federation-Protestante-France-FPF-28-janvier-2017-Paris-75-France_0_729_486

Assemblée générale de la Fédération Protestante de France (FPF) le 28 janvier 2017. Paris (75), France. / Corinne Simon/Ciric

« Il est vrai que la situation d’entre deux tours laisse un grand nombre dans l’insatisfaction et suscite un réel questionnement quant au choix citoyen », reconnaît la Fédération protestante de France (FPF), dans un communiqué diffusé trois jours après le premier tour de l’élection présidentielle.

« La FPF rappelle toutefois encore aujourd’hui combien ses engagements pourront être entravés en cas de victoire du Front national : la parole en faveur de la liberté religieuse, les actions pour l’accueil des exilés, les œuvres auprès des plus vulnérables, le plaidoyer sur les questions climatiques et, de façon plus générale, le projet de promotion de la fraternité dans une société qui a besoin de se rassembler », soulignent cependant les protestants de France, renouvelant ainsi leur ferme opposition au projet porté par le parti de Marine Le Pen.

« À l’approche du deuxième tour, poursuit le communiqué, la FPF veut rester vigilante, attester de sa confiance dans la politique et contester tout ce qui mettrait en cause le message de l’Évangile. »

Les « dangers de l’abstention »

Mais si la FPF se refuse à appeler à voter nommément en faveur d’Emmanuel Macron, elle met en garde les citoyens « concernant les dangers de l’abstention ».

La fédération, qui rassemble un nombre important d’Églises et d’associations protestantes, a déjà eu l’occasion de s’exprimer à l’occasion de la campagne présidentielle sur cette question.

En janvier, à l’occasion des vœux de la FPF, son président, François Clavairoly, avait déjà affirmé qu’une victoire du FN à l’élection présidentielle serait une « honte » pour la France.

Début avril, dans une grande interview accordée au Monde, il avait déclaré que le protestantisme était « en alerte » à l’approche du scrutin.

Marie Malzac

http://www.la-croix.com/Religion/Protestantisme/Entre-deux-tours-protestants-francais-prennent-position-contre-FN-labstention-2017-04-26-1200842609
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MessageSujet: Re: Présidentielles en France    Présidentielles en France  Icon_minipostedMer 26 Avr 2017, 9:48 am

Présidentielle, un évêque prend position contre le parti de la « peur » et de « l’exclusion »

Marie Malzac, le 26/04/2017 à 16h19
Mis à jour le 26/04/2017 à 19h09

Alors que la Conférence des évêques de France reste prudente dans ses réactions au premier tour de l’élection présidentielle, des évêques ont invité à titre individuel, mercredi 26 avril, à s’opposer au parti du « rejet ».

Présidentielles en France  Assemblee-pleniere-eveques-France-Lourdes-novembre-2016_0_729_486
Assemblée plénière des évêques de France à Lourdes en novembre 2016. / Jean-Matthieu Gautier/Ciric

Dimanche 23 avril au soir, peu après les résultats donnant Marine Le Pen et Emmanuel Macron qualifiés pour le deuxième tour, les évêques de France avaient publié un communiqué rappelant leurs principaux points d’attention pour « aider au discernement » et invitant à ne pas céder au « fatalisme ».

Trois jours plus tard, l’évêque de Troyes, Mgr Marc Stenger, a pris une position plus claire. Sur son compte Twitter, celui qui est aussi président de Pax Christi France a ainsi écrit : « Le 7 mai, quel bulletin de vote ? – Pas celui de la peur, de la haine, du rejet, du mensonge, de l’exclusion, du repli : c’est l’opposé de l’Évangile ».

De son côté, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, s’est également exprimé sur les réseaux sociaux, en décrivant le populisme comme le processus consistant à « simplifier la réalité afin qu’elle corresponde aux solutions que l’on apporte ».

http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Presidentielle-eveques-prennent-position-contre-parti-peur-lexclusion-2017-04-26-1200842644
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