En ces jours d'anniversaire des 150 ans de la mort du curé d' Ars, ou pour mieux dire de son entrée au ciel, notre pape Benoît XVI a décidé d'ouvrir une année sur le sacerdoce. Pour cela, j'ai choisi de lire et de vous présenter le livre de Bernard Bro et Michel Carrouges intitulé "Jean-Marie Vianney, curé d'Ars" .
Ce qui frappe tout de suite dans la vie de ce saint, c'est son immense amour pour Dieu par Jésus et l'Esprit saint. Il est perpétuellement en lien par la prière avec l'immense amour miséricordieux de Dieu pour ces pauvres pécheurs que sont les hommes qui viennent à lui et dont il épouse humblement le niveau.
Deuxième constat, les grandes épreuves qu'il a rencontrées dans sa vie pour devenir prêtre : difficultés pour payer ses études, pour apprendre le latin, son détour par l'armée, etc. Pourtant avec patience et l'aide de la Providence, il surmontera tout.
Enfin arrivé dans sa paroisse, il saisit tous les obstacles à la conversion de ses fidèles et met en route le prix du retour à Dieu : jeûne et prière, pénitence et veille… Il achète même la journée du faiseur de bal pour qu'il ne soit pas une tentation ! Dans cette lutte, le démon, dont il se moque en l'appelant le "grappin", viendra lui rendre visite la nuit pendant son bref sommeil tant sa prière convertit efficacement.
Même s'il consacre beaucoup de temps à confesser dans une "boîte" étouffante, il prend le temps chaque jour d'annoncer l'Evangile dans de longues catéchèses journalières ouvertes à tous dans son église. Il prend également du temps pour préparer ses homélies du dimanche.
Il tient sa force de l'immense amour qu'il a dans l'eucharistie. Jésus et Marie à la fin de sa vie seront au dire de témoins des compagnons de soutien qui le visitent avec bien sûr Ste Philomène dont il a été un grand défenseur. Selon lui, cette sainte a été la source de miracles qu'il lui avait demandés.
Ce petit livre de 136 pages, aux éditions du Cerf, dans la rubrique "Epiphanie", est le bienvenu pour nous faire aimer le curé d'Ars, pour mieux comprendre son sacerdoce et ainsi nous faire mieux soutenir notre clergé dans sa mission et susciter des vocations religieuses et laïques. Il est aussi un bon moyen pour grandir dans la foi et augmenter notre amour de Dieu.
Paul Mandonnaud