VIDEO - Quel est le parcours d’un demandeur d’asile en France ?
Auteur
Message
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7532 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: VIDEO - Quel est le parcours d’un demandeur d’asile en France ? Mer 25 Oct - 16:44
VIDEO - Quel est le parcours d’un demandeur d’asile en France ?
Julien Duriez , le 25/10/2017 à 12h37 Mis à jour le 25/10/2017 à 15h33
Il y a un an, l’État transférait en quelques jours 7 400 migrants de la « jungle » de Calais vers des centres d’accueil en régions. Le parcours d’un migrant pour obtenir l’asile demande de multiples démarches qui aboutissent de manière positive pour 38 % des cas.
En 2016, plus de 85 700 étrangers ont demandé l’asile en France auprès de l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra). Une véritable course d’obstacles…
À son arrivée en France, un étranger qui demande l’asile doit se déclarer dans une préfecture, auprès de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
Le demandeur a ensuite vingt-et-un jours pour déposer un dossier à l’Ofpra. Il doit justifier en quoi il est menacé dans son pays d’origine.
Il reçoit alors un récépissé l’autorisant à résider en France, sans pour autant avoir le droit de travailler, et bénéficie de l’Allocation pour demandeur d’asile (ADA). Dans certains cas, il peut être logé dans un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada).
Au bout de six mois en moyenne, l’Ofpra examine sa demande et, après un entretien, lui accorde ou non le statut de réfugié.
En cas de réponse positive – moins d’un quart des cas – le réfugié obtient soit le statut de protection subsidiaire, et une carte de résident d’un an, soit le statut plein de réfugié, avec à la clé une carte de résident de dix ans, renouvelable.
En cas de refus, le demandeur peut déposer un recours auprès de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).
Si sa demande est définitivement rejetée, il doit quitter le territoire par ses propres moyens ou en profitant du dispositif d’aide au retour. Sinon, il peut être expulsé.
En 2016, 38 % des demandeurs ont obtenu in fine le statut de réfugiés, soit 26 500 personnes.