Fête de la Toussaint – Messe à Notre-Dame-de-Thierenbach



Prédicateur : P. François-Dominique Forquin, dominicain.
Président : P. Denis Simon, recteur de la basilique.

Situé entre le piémont des Vosges et le Rhin, Thierenbach est connu de tous les catholiques de Haute Alsace. Ce centre de pèlerinage important attire depuis plus de 1250 ans des foules de pèlerins. Dans la basilique, de très nombreux croyants se recueillent devant la Vierge de compassion qui porte son Fils descendu de la Croix. Plus de 800 ex-votos tapissent les murs de l’église comme autant de demandes ou de remerciements à la Vierge Marie.

Les origines de ce haut-lieu de pèlerinage remontent au VIIIè siècle avec la venue d’Irlande des moines bénédictins. En 1125, un jeune noble atteint de maladie incurable y fut miraculeusement guéri. Il fit don de ses biens et devint moine à l’abbaye de Cluny. Cinq ans plus tard, en 1130, Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, fonde à Thierenbach le prieuré bénédictin. En 1723, le prieuré devient l’église actuelle, érigée en basilique mineure par le pape Pie XI en 1936.



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Lien valide jusqu'au dimanche 05/11/2017

Toussaint, fête des morts … Pas si facile de s’y retrouver ! Le Jour du Seigneur fait le point.



La Toussaint, le 1er novembre, est la fête de tous les saints qu’ils figurent ou non dans le calendrier. Cette fête de la Toussaint est « l’occasion de se rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles. » (Conférence des évêques de France)

Au début du christianisme, cette fête a été célébrée à la suite de Pâques ou de la Pentecôte car il s’agissait de fêter la victoire du Christ sur la mort. La Toussaint permet aux chrétiens de s’associer à la joie de « tous les saints », ceux qui sont connus et canonisés par l’Eglise et les moins connus, plus nombreux. Cette fête permet de célébrer ces saints connus et inconnus qui continuent à veiller sur ceux qui les invoquent.

Le lendemain, le 2 novembre, est la fête de tous les défunts. Les chrétiens se réunissent à nouveau, cette fois pour prier les défunts.

Dès les premiers temps de l’Eglise, les chrétiens ont eu la conviction qu’ils avaient à prier pour les morts. L’idée d’une journée spéciale de prière a vu le jour avant le Xè siècle. Par cette fête, l’Eglise signifie aussi que la mort est une réalité qu’il est nécessaire d’assumer puisqu’elle est un passage à la suite du Christ ressuscité.

Cette fête a toute son importance aujourd’hui. Car une certaine pression sociale s’exerce aujourd’hui sur les personnes endeuillées pour tourner la page rapidement de la mort d’un proche et passer à autre chose. L’Eglise rappelle que les vivants et les morts demeurent dans une relation spirituelle car l’amour ne meurt pas. A la suite de la Toussaint, cette journée du 2 novembre est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ.