Samira Membre Actif
Date d'inscription : 06/09/2008 Messages : 3701 Pays : France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Mahomet dans le " cantique des cantiques " Mer 28 Fév 2018, 1:03 am | |
| cantique des cantiques; chap 5, verset 16 - Citation :
- Son palais n’est que douceur, et toute sa personne n’est que charme.
Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.
http://fr.wikisource.org/wiki/Cantique_des_cantiques_-_Crampon#Chapitre_5 texte grec de la septante: - Citation :
φάρυγξ αὐτοῦ γλυκασμοὶ καὶ ὅλος ἐπιθυμία· οὗτος ἀδελφιδός μου, καὶ οὗτος πλησίον μου, θυγατέρες Ιερουσαλημ.
texte hébreu, issu du texte grec, avec voyelles : - Citation :
טז חִכּוֹ, מַמְתַקִּים, וְכֻלּוֹ, מַחֲמַדִּים; זֶה דוֹדִי וְזֶה רֵעִי, בְּנוֹת יְרוּשָׁלִָם.
le Cantique des Cantiques dit de l'aimé :koulo ma'hamadim, "il n'est que douceur (ou charme)". il n'est donc pas question ici du mahomet, ma'hamadim n'étant pas un nom propre, mais une qualité, un nom commun, d'autant plus que ce mot est ici utilisé au pluriel. "il n'est que douceur (ou charme)." en clair, les infidèles se servent d'une phonétique, qui n'a absolument rien à voir avec leur mahomet, pour faire croire que celui-ci fut prophétisé. Mizanu'l Haqq de Karl PFANDER, texte qui sur cette question nous parait pertinent, et priant pour sa conversion: - Citation :
7. Certains musulmans rapportent le verset 16 du chapitre 5 du Cantique des Cantiques [[« Son palais n’est que douceur, et toute sa personne n’est que charme »]] à Muhammad, pour la simple raison que, en hébreu, le mot mahamaddim, « délices », « douceur » que l’on y lit provient de la même racine.
Mais nous constatons que, en hébreu, ce mot est un nom commun et non pas un nom propre, comme le montre ici son usage au pluriel. Nous retrouvons ce même mot employé comme un nom commun en Osée 9, 6. 16 ; 1 Rois 20, 6 ; Lamentations 1, 10-11 ; 2, 4 ; Joël 4, 5 ; Isaïe 44, 6 ; 2 Chroniques 36, 19 ; Ézéchiel 24, 16. 21. 25. Dans ce dernier passage (Ézéchiel 24, 16 : « les délices de tes yeux » [[traduction de La Bible hébreu-français, traduit du texte original (version massorétique) par les membres du rabbinat français]]), il s'applique à une femme, la femme d’Ézéchiel (comparer verset 18 ) et au fils et aux filles des Juifs idolâtre (verset 25).
Il serait tout aussi logique d'appliquer ce mot à Muhammad ici que dans le Cantique des Cantiques. En arabe, la même racine حمد a donné de nombreux mots, mais qui ne se rapportent pas pour autant à Muhammad. Un musulman ignorant pourrait tout aussi bien affirmer qu'on retrouve le nom de Muhammad dans la sourate 1, Al Fatihah, verset 1 : Al hamdo lillahi Rabbi 'lalamin (« Louange à Dieu, maître de l’univers » [[MK]]).
Semblablement, un Hindou pourrait affirmer que les noms de Ram et de quelques autres de ses divinités sont mentionnés dans le Coran parce que, dans la sourate 30, Ar Rum, verset 1, nous lisons غُلِبَتِ الْرّوُمُ – « les Romains ont été vaincus », du fait que les dictionnaires arabes présentent le mot Rum comme dérivant de la racine ram. Ce genre d'argument n'est pas digne d'hommes instruits et pondérés. |
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