Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes
Auteur
Message
RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCER E L I G I O N : CATHOLIQUE
Sujet: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Jeu 06 Déc 2018, 8:25 pm
Point de vue sur la crise des gilets jaunes
Fin de monde ?
par Frédéric Lordon, 5 décembre 2018
https://blog.mondediplo.net/fin-de-monde
Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645 Pays : franceR E L I G I O N : Universelle
Sujet: Re: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Jeu 06 Déc 2018, 10:45 pm
Excellent article, enfin du vrai journalisme
RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCER E L I G I O N : CATHOLIQUE
Sujet: Re: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Jeu 06 Déc 2018, 11:28 pm
Attila a écrit:
Excellent article, enfin du vrai journalisme
Bonjour Attila comment vas tu ? Ca fait un bail...
Oui, les gilets jaunes, espérons que ça aboutira à quelque chose de positif pour notre Société et pour tous...
Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645 Pays : franceR E L I G I O N : Universelle
Sujet: Re: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Ven 07 Déc 2018, 12:02 am
Bonjour Ramosi, je vais bien, merci, et j'espère qu'il en est de même pour toi mon ami
Les Gilets Jaunes me semble être un mouvement créé pour durer le temps d'éradiquer le mercantilisme assassin et destructeur ( de la planète).
Demain sera déterminant et s'il ne l'est pas cela ne sera que reculer pour mieux sauter.
Nous sommes peut-être au début d'une révolution mondiale qui doit changer la face du monde...faire enfin de ce monde un lieu propice à la fraternité entre les peuples sur la base du partage… la seule chance de sortir de ce système capitaliste père de tous les vices, de toutes les rapines, de tous les débordements, de toutes les convoitises, de toutes les déprédations de la nature… (Luc 12/2)
RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCER E L I G I O N : CATHOLIQUE
Sujet: Re: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Ven 07 Déc 2018, 1:25 am
Attila a écrit:
Bonjour Ramosi, je vais bien, merci, et j'espère qu'il en est de même pour toi mon ami
Les Gilets Jaunes me semble être un mouvement créé pour durer le temps d'éradiquer le mercantilisme assassin et destructeur ( de la planète).
Demain sera déterminant et s'il ne l'est pas cela ne sera que reculer pour mieux sauter.
Nous sommes peut-être au début d'une révolution mondiale qui doit changer la face du monde...faire enfin de ce monde un lieu propice à la fraternité entre les peuples sur la base du partage… la seule chance de sortir de ce système capitaliste père de tous les vices, de toutes les rapines, de tous les débordements, de toutes les convoitises, de toutes les déprédations de la nature… (Luc 12/2)
Oui, espérons vraiment dans la possibilité de pouvoir créer un monde meilleur, par nos seules forces humaines...
Néanmoins et sur YouTube, j'ai entendu quelqu'un dire,
"Que tant que les Français auront oublié DIEU et la Religion,
DIEU ne se souviendra plus de la France..."
Etant Chrétien, je pense que ce critère à une importance évidente,
Confirmé par ailleurs par divers récits de l'histoire Biblique...
Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645 Pays : franceR E L I G I O N : Universelle
Sujet: Re: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Ven 07 Déc 2018, 3:16 am
Ramosi a écrit:
"Que tant que les Français auront oublié DIEU et la Religion,
DIEU ne se souviendra plus de la France..."
Penses-tu que les Français avaient oublié Dieu et la religion en 1789 ou en 1914 pour ne prendre que ces deux dates cruciales ….?
Cordialement
RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCER E L I G I O N : CATHOLIQUE
Sujet: Re: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Ven 07 Déc 2018, 4:33 am
Attila a écrit:
Ramosi a écrit:
"Que tant que les Français auront oublié DIEU et la Religion,
DIEU ne se souviendra plus de la France..."
Penses-tu que les Français avaient oublié Dieu et la religion en 1789 ou en 1914 pour ne prendre que ces deux dates cruciales ….?
Cordialement
Je sais que la Révolution nous a apporté des acquis, et que l'ancien régime était injuste...
Mais concernant DIEU, oui, depuis 1789, les français se sont progressivement et toujours plus jusqu'à aujourd'hui, éloignés de la Religion et de DIEU,
Pour en arriver au bouquet final actuel !
De plus il faut noter que très peu après 1789, les révolutionnaires se sont tout d'abord entre tués les uns les autres,
Après avoir tués beaucoup de leurs opposants, voir le génocide vendéen, etc..
Avant de finir par se donner un empereur en 1804, empereur qui entreprit toutes les guerres napoléoniennes, dont la campagne de Russie, son fiasco et pour en arriver à Waterloo !
Résultat 1,8 millions de morts !
DIEU aurait certainement rêvé de quelque chose de plus harmonieux et de plus Chrétien !
Attila Membre Actif II
Date d'inscription : 20/01/2013 Messages : 9645 Pays : franceR E L I G I O N : Universelle
Sujet: Re: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Ven 07 Déc 2018, 5:47 am
Ramosi a écrit:
Mais concernant DIEU, oui, depuis 1789, les français se sont progressivement et toujours plus jusqu'à aujourd'hui, éloignés de la Religion et de DIEU,
Pour en arriver au bouquet final actuel !
La religion en tant que comportement est une manifestation sociale qui évolue au fil du temps. Hier les gens étaient dévots d'une certaine manière alors qu'aujourd'hui cette dévotion a disparue au profit d'un consumérisme effréné mais dans ces deux comportements une constante ressort… le désir de distraire son esprit pour conjurer la peur de la vie en sa souffrance et en son inéluctable fin.
Le seul remède est peut-être dans le retour à une vie saine connectée avec la nature...la seule manifestation divine apte à consoler durablement l'homme pendant son exil en ce monde.
RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCER E L I G I O N : CATHOLIQUE
Sujet: Re: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Ven 07 Déc 2018, 8:11 pm
Attila a écrit:
Ramosi a écrit:
Mais concernant DIEU, oui, depuis 1789, les français se sont progressivement et toujours plus jusqu'à aujourd'hui, éloignés de la Religion et de DIEU,
Pour en arriver au bouquet final actuel !
La religion en tant que comportement est une manifestation sociale qui évolue au fil du temps. Hier les gens étaient dévots d'une certaine manière alors qu'aujourd'hui cette dévotion a disparue au profit d'un consumérisme effréné mais dans ces deux comportements une constante ressort… le désir de distraire son esprit pour conjurer la peur de la vie en sa souffrance et en son inéluctable fin.
Le seul remède est peut-être dans le retour à une vie saine connectée avec la nature...la seule manifestation divine apte à consoler durablement l'homme pendant son exil en ce monde.
Perso, je pense que le but de notre venue sur terre, c'est l'expérimentation de la dualité,
Un monde où DIEU est absent (apparemment), mais où justement, nous devons ou nous devrions durant nos vies, nous appliquer à le rechercher,
D'abord parce que selon moi (et beaucoup d'autres), c'est le but,
Mais aussi parce qu'un monde régit selon les principes Christiques serait bien meilleur !
RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19280 Pays : FRANCER E L I G I O N : CATHOLIQUE
Sujet: Re: Fin de monde ? - Point de vue sur la crise des gilets jaunes Dim 09 Déc 2018, 9:39 pm
Et pour en revenir aux gilets jaunes, ci-joint un point de vue différent,
POINT DE VUE. Derrière les "gilets jaunes", une régression économique et politique
"La régression politique s'observe à tous les niveaux – le mouvement des "gilets jaunes", la classe politique et les journalistes", estiment le politologue Gérard Grunberg et l'économiste Elie Cohen.
Mis à jour le 08/12/2018 | 13:27 publié le 08/12/2018 | 13:27
POINT DE VUE. "Gilets jaunes" : peut-on encore gouverner à l’heure des réseaux sociaux ?
Le politologue Gérard Grunberg et l'économiste Elie Cohen, auteurs de cet article, sont tous les deux directeurs de recherche au CNRS. La version originale de cet article a été publiée sur le site Telos, dont franceinfo est partenaire.
On a amplement souligné l'originalité d'un mouvement des "gilets jaunes" surgi des réseaux sociaux, refusant toute forme de structuration et qui en quelques semaines a profondément transformé la donne politique malgré les inconsistances et les contradictions des revendications avancées. On a moins souligné l'effet de révélation d'une réalité sociale connue, documentée, mais qui ne parvenait pas à s'incarner. Dix ans de stagnation du pouvoir d'achat, d'accélération des prélèvements fiscaux et sociaux, de croissance des dépenses pré engagées ont fait émerger de nouvelles formes de pauvreté. ”La fiscalité écologique comme les politiques de maîtrise des finances publiques étaient légitimes, sauf que leurs effets combinés sur certains publics n'avaient pas été correctement appréciés – on pense aux familles monoparentales avec enfants, aux travailleurs jeunes précaires, aux ménages rurbains multimotorisés...”
Mais là n'est pas la trace la plus saillante qui restera de ce conflit. Une double image s'impose au cœur du mouvement des "gilets jaunes". La première est celle de citoyens affirmant avec fierté leur qualité de détachement avancé du peuple souverain et revendiquant à ce titre la démission de tel ou tel ministre, l'annulation d'une loi, ou l'institution d'une assemblée citoyenne, bref c'est un peuple "en armes" qui à nouveau s'exprime et entend même congédier le "petit marquis" siégeant à l'Élysée.
L'autre image à rebours de la précédente est celle de sujets revendiquant au souverain qui une hausse du smic, qui une baisse d'impôts, qui des équipements supplémentaires, et souvent les trois à la fois, bref de quoi remplir les frigos, gâter les petits enfants à Noël, et mieux vivre comme si l'Etat riche dont on ne sait quel trésor caché pouvait prodiguer des libéralités infinies à des sujets en demande. Une double régression économique et politique s'est alors installée au cœur du débat.
Une régression économique
Trente ans de diagnostics, sans cesse confirmés, sur les raisons de la désindustrialisation, du fort chômage structurel, du caractère non soutenable d'une dépense publique financée par la dette avaient fini par créer un consensus centre gauche centre droit, consacré par l'élection de Macron, sur au moins trois orientations de politiques publiques.
La première porte sur la nécessité d'améliorer la compétitivité, d'accroître l'attractivité du site productif France en allégeant la fiscalité pesant sur le capital, en améliorant le taux de marge des entreprises, en assouplissant les règles de fonctionnement du marché du travail, en incitant à investir dans le capital humain, la R&D, l'équipement industriel et les infrastructures de l'ère numérique. La suppression de l'ISF était bienvenue quand on sait les ravages provoqués par cet impôt notamment lors de la transmission ou de la cession d'une PME familiale.
La deuxième porte sur la volonté de corriger les inégalités ex ante par la formation, la qualification, l'insertion sur le marché du travail et non ex post par la fiscalité. Ce n'est pas par la fiscalité qu'on remet en marche l'ascenseur social et dans un monde où les inégalités se creusent où le capital capte l'essentiel de la valeur, la France ne fait pas le plus mal. Son problème ne réside pas tant dans le retrait de l'Etat ou la baisse des prestations que dans la médiocre performance de son système éducatif.
La troisième porte sur le traitement de la pauvreté et la nécessité de le découpler de la lutte contre le chômage. Année après année les meilleurs travaux établissent que le hausse continue du smic a des effets négatifs sur l'emploi des non qualifiés. Les gouvernements ont cessé de pratiquer le coup de pouce, ont baissé les charges pesant sur le smic pour favoriser le retour à l'emploi. Pour traiter la question de la pauvreté, notamment des salariés, ils ont inventé la prime pour l'emploi.
”Et voilà qu'à la faveur de la révolte des "gilets jaunes", on veut revenir aux errements d'un passé proche.”
— Elie Cohen et Gérard Grunberg, directeurs de recherche au CNRS Rétablissement de l'ISF, retrait de la fiscalité écologique, hausse massive du SMIC, réinstallation des services publics de proximité, suppression des taxes qui oppressent les petites entreprises… La liste des revendications est longue, elle cumule hausse des dépenses et baisse des recettes, extension de l'intervention de l'Etat et refus du poids grandissant des réglementations. Les "gilets jaunes" dans leur inorganisation réinventent le programme des populistes italiens fiscophobes et dépensolâtres !
Une régression politique
La régression politique s'observe à tous les niveaux – le mouvement des "gilets jaunes", la classe politique et les journalistes.
Une régression des "gilets jaunes" d'abord. Il est légitime dans nos démocraties représentatives que des citoyens expriment leur éventuel mécontentement en manifestant, en présentant des revendications au gouvernement et en s'organisant pour être entendus. Il n'est pas légitime en revanche que ces citoyens, qui par définition ont le droit de vote et ont élu démocratiquement il y a dix-huit mois leur président et leurs représentants, considèrent aujourd'hui le pouvoir comme leur ennemi, et cherchent à le renverser éventuellement par la violence. ”Dans nos fragiles mais précieux régimes politiques, les citoyens sont libres de choisir leurs gouvernants sans violence, à la majorité et selon des règles établies. Ils ont donc la possibilité de les renvoyer aux élections suivantes. Cette alternance pacifique au pouvoir des forces politiques est au cœur de notre démocratie.”
— Elie Cohen et Gérard Grunberg, directeurs de recherche au CNRS Ce système nous protège aussi bien de l'anarchie et de la violence que de la tyrannie d'un homme ou d'un groupe (rappelons-nous les sans-culottes). Quel que soit le mécontentement à l'égard du gouvernement, les citoyens doivent le considérer comme le leur tant qu'il exerce légalement le pouvoir. Notre histoire a montré que dans le cas contraire un processus révolutionnaire peut s'enclencher qui apporte nécessairement violence, morts, anarchie ou tyrannie et que, loin d'améliorer leur situation, les Français – tous les Français – en pâtiront, car c'est la France elle-même qui en pâtira. Le "peuple" (qui est-il d'ailleurs ?) ne peut gouverner directement. Au sein de ce "peuple", c'est alors la partie la plus violente et la plus destructrice qui prend le pouvoir. Nos régimes sont plus fragiles qu'on ne le croit souvent, faciles à détruire, difficiles à reconstruire. Le sans-culottisme fut une épouvantable régression dont la France a mis longtemps à guérir les plaies qu'il lui a infligées.
Régression de la classe politique, ensuite. Lorsqu'on voit Laurent Wauquiez, chef du principal parti de la droite de gouvernement, enfiler un gilet jaune, ou François Hollande poser avec des gilets jaunes, eux qui ont participé au gouvernement de la France et qui connaissent la difficulté de l'exercice, et lorsque l'on se rappelle les échecs qui ont été les leurs pour réformer le pays, on ne peut voir dans leur comportement que de la lâcheté et l'oubli de leur mission et de leur responsabilité.
Il est certes normal qu'ils écoutent le mécontentement et critiquent le pouvoir. Mais que proposent-ils de faire, et avec quel parti, alors que le système partisan est détruit et les partis de gouvernement qu'ils dirigent ou ont dirigés sont au moins aussi impopulaires que le parti au pouvoir ?
”Laurent Wauquiez, François Hollande... Qu'espèrent-il récolter du mouvement à tendance insurrectionnelle qu'ils soutiennent avec l'espoir de revenir enfin au pouvoir ? Que feraient-ils eux-mêmes dans cette situation chaotique ?”
Est-il de leur intérêt de contribuer à renforcer le clivage dangereux qui oppose aujourd'hui, mais sans doute aussi demain dans ces conditions, le "peuple" à ses gouvernants. N'ont-ils pas le devoir de dire la vérité aux électeurs plutôt que de les pousser à radicaliser le mouvement de protestation ? Souhaitent-ils vraiment que les partis extrêmes, mieux armés qu'eux pour profiter politiquement d'un tel mouvement, arrivent au pouvoir ?
Régression du journalisme enfin. Il est certes normal – c'est leur métier – que les journalistes auscultent ce mouvement, lui donnent la parole, et transmettent ses revendications. En revanche, ils devraient en même temps, compte tenu de ce qu'ils savent de la France et de son histoire, s'interroger également sur les risques encourus par la France et les Français si une sortie de crise pacifique n'est pas rapidement trouvée et réfléchir à ce qu'elle pourrait être. On note ici ou là comme un plaisir pervers à contempler se dégrader la situation et comme une inconscience devant sa gravité. Les journalistes doivent certes informer les citoyens mais ils doivent également contribuer à les former. ”Quand les sondages montrent que les deux tiers des Français soutiennent le mouvement des "gilets jaunes", il faudrait analyser plus finement ce que signifie ce soutien et ne pas laisser les "gilets jaunes" se convaincre eux-mêmes qu'ils représentent le peuple tout entier et qu'ils ont par conséquent la légitimité, comme disaient les sans-culottes en 1789, pour se ressaisir de leur souveraineté.”
— Elie Cohen et Gérard Grunberg, directeurs de recherche au CNRS
Il ne faut donc pas encourager ce mouvement à n'accepter aucun compromis et à nier la légalité d'un pouvoir pourtant démocratiquement élu. Il n'est pas besoin de jeter de l'huile sur un feu que personne ne pourra plus bientôt éteindre sans violence. Il faut au contraire expliquer aux gilets jaunes que nous ne sommes plus en 1789 puisque nous avons des institutions démocratiques et que nous sommes un pays libre. Leur rappeler aussi que tous les Français pâtiraient de l'effondrement du système. Bref les journalistes doivent se rappeler qu'ils ne sont pas de simples observateurs mais qu'ils font partie des élites dont le rôle est aussi de préserver le pays du chaos.