Ce n'est pas joli et croyez- bien que je suis marri de voir une chose pareille.
Qu'un religieux dérape, bon ça peut arriver, c'est un être humain.
Mais quand un supérieur le couvre, il jette le discrédit sur son ordre.

Claire Maximova vient de publier "La tyrannie du silence" où elle raconte comment elle a été violée par un carme alors qu'elle était encore carmélite.

Aucun humain n'a le privilège des dérapages. Veux-tu que nous regardions ceux de l'église protestante réformée, responsable de l'état actuel de notre monde ?

Tu peux regarder ce que tu veux.
L'Eglise réformée ... ben d'abord, il n'y en a pas qu'une ... responsable de l'état de notre monde ? Formule fumeuse qui ne veut pas dire grand-chose.

Et puis cette réaction fait assez cour de récré. Quand l'instit interpelle un gosse, le moutard répond : oui, mais lui et lui aussi ...

Ça ne va rien changer au fait que cette femme a été violée par un religieux et que son supérieur hiérarchique a minimisé les faits, n'a pas pris les mesures que le code de droit canonique lui demandait de prendre et mieux encore ... l'a nommé prieur à l'étranger.

Résumé

Citation :

Voici le témoignage d’une femme, Claire, entrée dans l’ordre des Carmels par foi inébranlable, avant d’être prise au piège du silence, et abusée. L’histoire d’une chronologie destructrice : foi, solitude, confiance, abus, viol, signalement – silence – silence – silence. Claire est une jeune Ukrainienne de 15 ans lorsqu’elle décide de se convertir au catholicisme. Sûre de ses convictions, elle entre dans un carmel du sud de la France en 1998, à 24 ans. Elle irradie ; elle va, comme dans un puits noir, tomber dans le silence. Pas celui de la contemplation, mais celui de l’exclusion. Jeune, idéaliste, elle doit affronter la réalité d’un couvent insalubre, de sœurs trois fois plus âgées qu’elles, et de l’isolement le plus total. C’est alors qu’elle rencontre celui qui va devenir son frère spirituel, avec lequel elle peut parler et partager ses aspirations spirituelles. « Pierre-Judas » entre en scène. Une relation de confiance se noue, qui devient vite une relation perverse, dont il abuse à répétition, car lui est conscient de la détresse de sa « sœur ». Refus après refus, attouchement après attouchement, le cercle vicieux perdure un an et demi. Claire décide finalement de parler – sans se douter qu’elle se heurtera, là encore, à un silence obstiné, quand elle constatera que ses plaintes sont étouffées. Malgré ses convictions détruites, Claire avance : elle change de vie, décide d’alerter en 2017 le procureur de la République et les instances ecclésiastiques supérieures, et met – enfin – des mots sur son traumatisme, dans ce récit lyrique et poignant. Le début d’une bataille au grand jour.

https://www.netgalley.fr/catalog/book/154767

Les faits sont maintenant entre les mains du Procureur de la République : A la Justice de trancher, pas à nous.

L'affaire a été également portée devant les tribunaux ecclésiastiques.
... qui prendront ou non les bonnes décisions car il en va de la crédibilité d'un ordre pour lequel j'ai de l'estime et que je n'aime pas voir sali de la sorte (je parle du comportement du violeur et du provincial, ça va de soi)