Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7545 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Coronavirus en France : pompiers et aides-soignants autorisés à procéder à des tests, remboursés même sans ordonnance Sam 25 Juil 2020, 5:30 am | |
| Coronavirus en France : pompiers et aides-soignants autorisés à procéder à des tests, remboursés même sans ordonnancePompiers, secouristes, aides-soignants, étudiants en santé sont, désormais, autorisés à réaliser les prélèvements pour tester le Covid-19, afin de pallier le manque de bras dans les laboratoires.Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 13h12, mis à jour à 15h12Une tente de dépistage gratuit du Covid-19 installée sur le parking de la plage du Petit Nice à La Teste-de-Buch, près d’Arcachon (Gironde), le 24 juillet 2020. PHILIPPE LOPEZ / AFP La circulation du coronavirus est « en nette augmentation » en France. Le nombre de nouvelles contaminations a retrouvé des niveaux comparables à ceux de la fin du confinement, comme l’a constaté le ministère de la santé dans son point quotidien, vendredi 24 juillet. « Nous avons effacé une bonne partie des progrès que nous avions accomplis dans les premières semaines du déconfinement », a-t-il déploré, tout en appelant les Français à plus de « discipline collective ».Vendredi, plus de 1 000 nouvelles contaminations ont été enregistrées par rapport à la veille, pour le deuxième jour consécutif. A cette date, 5 720 personnes étaient hospitalisées pour une infection au Covid-19 dont 410 malades atteints d’une forme sévère hospitalisés en réanimation. Le taux de reproduction du virus (« R zéro ») s’établit à 1,3 : ce qui signifie qu’un malade infecte en moyenne 1,3 personne.Pompiers, secouristes, aides-soignants, étudiants en santé sont, désormais, autorisés à réaliser les prélèvements pour tester le Covid-19, afin de pallier le manque de bras dans les laboratoires, selon un arrêté publié samedi au Journal officiel.Le gouvernement avait déjà élargi la possibilité de faire les prélèvements, initialement réservée aux seuls biologistes médicaux, aux 40 000 techniciens de laboratoire. Sont concernés par ce nouvel élargissement : les infirmiers diplômés d’Etat, les étudiants en odontologie, en maïeutique et en pharmacie, les aides-soignants, les sapeurs-pompiers, les marins-pompiers et les secouristes des associations agréées de sécurité civile titulaires d’une formation adéquate aux premiers secours. Il s’agit des tests virologiques PCR pour lesquels les délais d’attente sont aujourd’hui trop longs dans de nombreuses zones, notamment en Ile-de-France, où le manque de bras et la forte demande entraînent une quasi-saturation.« Il faut beaucoup plus de gens pour faire les prélèvements. Si on veut contrôler l’épidémie, il faut tester beaucoup plus largement la population », a estimé samedi, sur Europe 1, l’épidémiologiste Catherine Hill. « On s’est concentré sur les foyers, mais c’est une grave erreur, il faut se concentrer sur les porteurs du virus », a-t-elle prévenu.L’arrêté prévoit également que les tests, qui coûtent 54 euros, seront intégralement pris en charge par l’Assurance-maladie, même sans ordonnance. Enfin, le texte entérine la distribution gratuite de masques aux Français les plus précaires, mesure annoncée par le ministre de la santé, Olivier Véran, mercredi.La forte demande de tests pourrait être accentuée alors que la France vient de renforcer son dispositif de dépistage, en rendant les tests obligatoires dans les aéroports pour les voyageurs provenant de seize pays classés « rouge ». Ces derniers devront soit présenter un test de dépistage négatif de moins de 72 heures effectué dans le pays de départ, soit se soumettre à un test à leur arrivée en France. En cas de résultat positif, ils devront se mettre en quatorzaine. Le dispositif, qui concerne tous les aéroports et les ports du territoire français, sera pleinement opérationnel « au plus tard le 1er août », a annoncé Jean Castex, en déplacement vendredi à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.Le premier ministre a, par ailleurs, recommandé aux Français de ne pas se rendre en Catalogne, où la recrudescence de l’épidémie inquiète. Paris discute avec Madrid, afin de réduire le plus possible les flux entre l’Espagne et la France.Sept départements métropolitains ont enregistré la semaine dernière un taux d’incidence au-dessus du seuil de vigilance, fixé à dix cas positifs pour 100 000 habitants. Il s’agit de la Mayenne, des Vosges, du Finistère, du Val-d’Oise, du Haut-Rhin, de Paris et de la Seine-Saint-Denis.En Mayenne, placée en « vulnérabilité élevée », l’agence régionale de santé (ARS) dit mener « une politique de dépistage intensive » avec, depuis le 12 juillet, « plus de 11 800 tests sur le département », qui compte un peu plus de 300 000 habitants, selon le directeur général de l’ARS Pays de la Loire, Jean-Jacques Coiplet, lors d’une visioconférence de presse vendredi.En Nouvelle-Aquitaine, le Covid-19 « gagne du terrain, en particulier chez les 15-44 ans », s’inquiète l’ARS. Le taux d’incidence dans cette tranche d’âge « est passé de 1,1 début juin à 4,1 la semaine du 13-18 juillet (contre 2,6 chez les 75 ans et plus) », précise l’agence. Au total, la région cumule 13 clusters dont 8 sont liés à des fêtes familiales ou des « événements privés », comme des soirées ou des mariages. « On a un problème comportemental qui se traduit par une circulation du virus, avec le risque de contaminer ensuite des personnes très fragiles », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) Laurent Filleul, responsable de la cellule Santé publique France pour la Nouvelle-Aquitaine.https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/25/coronavirus-en-france-la-circulation-du-virus-en-nette-augmentation-les-tests-rembourses-meme-sans-ordonnance_6047277_3244.html |
|