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| La France suspend ses opérations militaires conjointes avec l'armée malienne | |
| Auteur | Message |
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Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: La France suspend ses opérations militaires conjointes avec l'armée malienne Ven 11 Juin 2021, 8:42 am | |
| La France suspend ses opérations militaires conjointes avec l'armée malienne Soldats et blindés français de l'opération Barkhane, le 30 mai 2015 à Gao, dans le nord du Mali
AFP, Philippe DESMAZES AFP, publié le jeudi 03 juin 2021 à 23h01Paris a fini par taper du poing sur la table: échaudée par le nouveau coup d'Etat au Mali, la France a annoncé jeudi la suspension de ses opérations militaires conjointes avec Bamako, pour tenter de pousser la junte au pouvoir vers la transition politique exigée par la communauté internationale. "Des exigences et des lignes rouges ont été posées par la Cédéao et par l'Union africaine pour clarifier le cadre de la transition politique au Mali", et "dans l'attente de ces garanties, la France (...) a décidé de suspendre, à titre conservatoire et temporaire, les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes ainsi que les missions nationales de conseil à leur profit", souligne le ministère français des Armées dans un communiqué transmis à l'AFP. "Ces décisions seront réévaluées dans les jours à venir au regard des réponses qui seront fournies par les autorités maliennes", conclut le ministère alors que le Mali, secoué par deux coups d'Etat en neuf mois, est un pays clé de la lutte anti-jihadiste au Sahel, dans laquelle la France est très impliquée. Par cette décision, Paris manifeste sur le terrain sa condamnation du coup d'Etat, et tente d'appuyer les pressions de la communauté internationale sur les militaires putschistes du Mali pour obtenir un retour du pouvoir aux mains de civils à l'issue d'élections prévues courant 2022. La France emboîte le pas aux Etats-Unis, dont le département d'Etat a suspendu dès la fin mai l'assistance aux forces de sécurité et de défense du Mali. La force française Barkhane, forte de 5.100 militaires au Sahel, continuera d'opérer mais pour l'heure en solo, précise-t-on au ministère des Armées. En revanche, la force "Takuba" initiée par la France, composée d'unités de forces spéciales européennes et censée former l'armée malienne au combat face aux jihadistes, compte parmi les activités suspendues.- désengagement déjà prévu - Il existe "un risque" que le nouveau coup de force au Mali dissuade des pays européens de rejoindre le front antijihadiste au Sahel, reconnaissait la semaine dernière une source diplomatique.La coopération avec les forces maliennes est un des piliers de l'action menée par la France dans ce pays, où elle maintient une présence ininterrompue depuis huit ans. Le président français Emmanuel Macron avait averti dimanche que la France retirerait ses troupes si le Mali allait "dans le sens" d'un islamisme radical, en référence à la volonté d'une partie des dirigeants maliens de négocier avec les jihadistes. Mais en réalité, la question de l'avenir de la présence militaire française au Sahel était déjà posée avant le nouveau coup de force du colonel Assimi Goïta. Avant même ce second coup d'Etat, la France comptait d'ores et déjà amorcer à partir de l'été un désengagement progressif de ses troupes engagées dans une opération coûteuse humainement et financièrement, moins d'un an avant l'élection présidentielle française, et à l'heure où les armées mobilisent des moyens grandissants face aux menaces de conflits de haute intensité.Après avoir envisagé d'alléger l'empreinte militaire française au Sahel dès le début de l'année, Emmanuel Macron avait finalement renoncé en février à réduire "dans l'immédiat" les effectifs de la force Barkhane, tout en laissant la porte ouverte à une prochaine réduction de voilure, dont les plans devaient être actés en Conseil de défense courant juin. "Par-delà la position de principe, on peut se demander si cette décision n'est pas une façon pour la France de mettre en récit le désengagement de Barkhane, dont chacun sait qu'il va se produire. En d'autres termes, le non-respect du processus démocratique n'est-il pas un prétexte pour réduire un dispositif dont les jours étaient comptés de toute façon ?", réagit auprès de l'AFP Elie Tenenbaum, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI). Lors du premier coup d'Etat, le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta, accusé de corruption et d'impuissance face à l'insécurité, avait été renversé après plusieurs mois de manifestations antigouvernementales. Mais la junte s'était engagée à une transition vers un pouvoir civil dans les 18 mois. En mai, les militaires, mécontents d'une recomposition du gouvernement décidée suite à une contestation grandissante, ont arrêté le président et le Premier ministre. La Cour constitutionnelle a ensuite déclaré chef de l'Etat et président de transition le colonel Assimi Goïta, homme clé dans l'actuelle crise politique. La France suspend ses opérations militaires conjointes avec l'armée malienne (orange.fr) |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: La France suspend ses opérations militaires conjointes avec l'armée malienne Ven 02 Juil 2021, 9:36 pm | |
| La France reprend sa coopération avec l’armée malienneParis avait annoncé, au début du mois de juin, avoir suspendu sa coopération bilatérale en réaction au deuxième coup d’Etat au Mali en à peine neuf mois.Le Monde avec AFPPublié aujourd’hui à 00h51, mis à jour à 09h37 Des soldats français de la force « Barkhane » ayant quitté leur base de Gao, au Mali, arrivent à Niamey, au Niger, le 9 juin 2021. JÉRÔME DELAY / APLa France, dont plus de 5 000 militaires sont déployés au Sahel, va reprendre ses opérations conjointes avec les Forces armées maliennes (FAMa), a annoncé, vendredi 2 juillet, dans la soirée le ministère français des armées. Elle avait suspendu sa coopération bilatérale à la suite d’un second coup d’Etat au Mali en mai.« A l’issue de consultations avec les autorités maliennes de transition et les pays de la région, la France prend acte des engagements des autorités maliennes de transition » endossés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et a « décidé la reprise des opérations militaires conjointes ainsi que des missions nationales de conseil, qui étaient suspendues depuis le 3 juin », a fait savoir Paris dans un communiqué.Après un deuxième putsch en neuf mois qui a fait du colonel Assimi Goïta le chef de ce pays crucial pour la stabilité au Sahel, la France avait déclaré il y a un mois suspendre les opérations conjointes avec les forces maliennes, avec lesquelles elle coopère depuis des années contre les djihadistes.En août 2020, un groupe de colonels avait poussé à la démission le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Les putschistes s’étaient ensuite engagés, sous la pression internationale, à une période de transition limitée à dix-huit mois et conduite par des civils. Mais le 24 mai, le colonel Goïta, resté le véritable homme fort de la transition, avait foulé aux pieds cet engagement en faisant arrêter le nouveau président, Bah N’Daw, et le premier ministre, Moctar Ouane. Il s’est depuis fait proclamer président de la transition par la Cour constitutionnelle.La France « pleinement engagée aux côtés des pays sahéliens »« La France reste pleinement engagée, avec ses alliés européens et américains, aux côtés des pays sahéliens et des missions internationales », pour combattre les groupes djihadistes qui sévissent au Sahel, a conclu, vendredi, le ministère des armées dans son communiqué.Le président français, Emmanuel Macron, a récemment annoncé un prochain désengagement progressif de la France du Sahel. La force antidjihadiste « Barkhane » (5 100 hommes actuellement) va disparaître au profit d’un dispositif resserré, focalisé sur la lutte antiterroriste et l’accompagnement au combat des armées locales.Mais « cette transformation ne signifie pas le départ du Sahel, ni que nous allons ralentir nos opérations de contre-terrorisme » dans la région, a souligné, plus tôt vendredi, la ministre des armées française, Florence Parly. « Nous avons collectivement, [nous les] Européens, une responsabilité de sécuriser le flanc sud de l’Europe. Il est essentiel de ne pas permettre que le Sahel – et plus largement l’Afrique – devienne une zone refuge et d’expansion pour ces groupes terroristes affiliés à Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] et Al-Qaida », a-t-elle jugé.Pour réduire la voilure au Sahel, la France compte beaucoup sur la montée en puissance du groupement de forces spéciales européennes « Takuba », créé à l’initiative de Paris pour accompagner les unités maliennes au combat. « Aujourd’hui, nous ne voyons pas d’inflexions, de réticences ou de remise en cause liées à la situation » politique au Mali, a assuré Mme Parly, estimant « d’autant plus important que nous consolidions [le groupement] “Takuba” [amené à jouer] un rôle majeur dans les prochaines années ».« Takuba » rassemble aujourd’hui au Mali 600 hommes, dont une moitié sont Français, les autres étant Estoniens, Tchèques, Suédois et Italiens. La Roumanie s’est également engagée à y participer.Le Monde avec AFP-20210703-[zone_edito_1_titre_3]]La France reprend sa coopération avec l’armée malienne (lemonde.fr) |
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