*** Forum Religions *** - - - Dialogues inter-religieux- - -www.forum-religions.com - - - |
...BIENVENUE SUR LE FORUM, les membres du staff sont à votre disposition pour rendre votre visite sur ce site plus agréable... Règlement du forum à prendre en compte, vous le trouverez dans la section " vie du forum ". "Pour participer au forum, merci d'aller vous présenter dans la section ci-dessous" |
|
| Auteur | Message |
---|
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7549 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: PÊCHE POST-BREXIT Jeu 28 Oct 2021, 1:57 am | |
| PÊCHE POST-BREXIT: LONDRES APPELLE "AU CALME", PARIS "OUVERT À DES DISCUSSIONS"P.L. avec AFP Le 28/10/2021 à 12:48Au lendemain de l'annonce de mesures de rétorsion par la France dans le cadre du conflit sur la pêche, le gouvernement britannique a appelé "au calme" et à la désescalade. Jean Castex s'est quant à lui dit "ouvert aux discussions" à condition que "Londres respecte ses engagements".
Le gouvernement britannique a appelé ce jeudi au "calme" et à la désescalade dans le conflit opposant Paris et Londres sur la pêche, après l'annonce par la France de mesures de rétorsion et le déroutage d'un navire écossais vers Le Havre. "Il est important de rester calme et d'aller vers une désescalade", a déclaré le ministre de l'Environnement George Eustice lors d'une brève intervention sur le sujet au Parlement. "Notre porte reste toujours ouverte", a-t-il ajouté. Le ministre a réaafirmé que des licences de pêche avaient été accordées à 98% des bateaux européens qui en avaient fait la demande, dont quatre dans les derniers jours, sur la base de nouvelles informations fournies par l'Union européenne. "Nous restons engagés et disposés à prendre en compte de nouvelles informations", a-t-il poursuivi.
De son côté, Jean Castex s'est dit "ouvert aux discussions" si Londres "respecte ses engagements". "Nous sommes ouverts en permanence aux discussions, matin, midi et soir", a dit le Premier ministre, rappelant une nouvelle fois que "les Britanniques doivent respecter leurs engagements", lors d'un déplacement à Lorient (Morbihan). - Citation :
- "Comprenez que nous soyons intransigeants sur le fait que (...) les engagements souscrits soient tenus", a poursuivi le chef du gouvernement. Avant d'affirmer: "Nous veillerons au respect de nos intérêts et au respect de la parole donnée".
Un chalutier écossais dérouté vers Le HavreLes tensions sont encore montées d'un cran entre la France et le Royaume-Uni après que deux bateaux de pêche britanniques eurent été verbalisés mercredi lors de contrôles. Le propriétaire du chalutier écossais verbalisé et dérouté par les autorités françaises vers le port du Havre a estimé jeudi qu'il s'agissait d'un "malentendu" et dénoncé une manoeuvre politique."Nous pensons que nous pêchions légalement dans les eaux françaises. Je soupçonne que c'est politiquement motivé, nous n'avons pas eu ce problème (auparavant)", a déclaré Andrew Brown, porte-parole de l'entreprise MacDuff Shellfish basée à Mintlaw, au nord d'Aberdeen. "Les eaux dans lesquelles nous pêchions étaient ouvertes depuis le 18 octobre", a-t-il ajouté. Il a confirmé que le chalutier Cornelis, spécialisé dans la pêche de la coquille Saint-Jacques, avait été dérouté vers le port du Havre et son capitaine interrogé. "Nous cherchons à contacter les autorités françaises. Nous essayons de nous assurer que le gouvernement britannique travaille en notre nom", a-t-il indiqué.Ces contrôles par les autorités françaises, habituels "pendant la saison de pêche à la coquille Saint-Jacques", s'inscrivent aussi "dans le cadre du durcissement des contrôles dans la Manche, dans le contexte des discussions sur les licences avec le Royaume-Uni et la Commission européenne", a précisé le ministère français de la Mer.La France, en conflit avec le Royaume-Uni sur les licences de pêche post-Brexit, a annoncé mercredi l'entrée en vigueur mardi prochain de premières mesures de rétorsion contre les îles anglo-normandes et Londres si le nombre de licences accordées aux pêcheurs français reste insuffisant.P.L. avec AFPPêche post-Brexit: Londres appelle "au calme", Paris "ouvert à des discussions" (bfmtv.com)
|
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7549 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: PÊCHE POST-BREXIT Jeu 28 Oct 2021, 2:00 am | |
| PÊCHE: 11 PAYS, DONT LA FRANCE, SIGNENT UNE DÉCLARATION COMMUNE CONTRE LES RÉPONSES DU ROYAUME-UNIEn 2013-2015, les navires de l'Union européenne ont pêché en moyenne 656.000 tonnes de poissons dans les eaux britanniques, principalement du maquereau, du hareng, du lançon et du merlan bleu Les onze pays signataires jugent "incomplète" et "inappropriée" la "réponse apportée par le Royaume-Uni aux demandes de licence de pêche".Onze pays, dont la France qui appelait à un front européen contre Londres après les décisions britanniques sur les licences de pêche, ont signé lundi une déclaration commune critiquant les réponses du Royaume-Uni dans ce dossier. "La réponse apportée par le Royaume-Uni aux demandes de licence de pêche est incomplète et inappropriée", a regretté le ministère français de la Mer dans un communiqué, à l'issue d'un conseil des ministres européens de l'Agriculture et de la Pêche à Luxembourg. Outre la France, l'Allemagne, la Belgique, Chypre, l'Espagne, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal et la Suède ont signé cette déclaration, selon ce communiqué. L'accord post-Brexit, conclu in extremis à la fin de l'année dernière entre Londres et Bruxelles, prévoit que les pêcheurs européens puissent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition d'obtenir une licence, accordée s'ils peuvent prouver qu'ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l'ampleur des justificatifs à fournir."Etape importante"Dans les zones de pêche encore disputées (zone des 6-12 milles des côtes britanniques et îles anglo-normandes), Londres et Jersey ont ainsi accordé au total un peu plus de 200 licences définitives, alors que Paris en réclame encore 244. - Citation :
- "Cette déclaration commune marque une étape importante car seule une réponse collective permettra à l'Union européenne d'envisager sereinement la suite des négociations avec notre partenaire britannique", a souligné Annick Girardin, la ministre de la Mer, dans le communiqué.
Annick Girardin fait également valoir que "les réponses européenne et française aux propositions britanniques" seront rendues publiques "durant la deuxième quinzaine d'octobre" et "comprendront éventuellement des mesures de rétorsion".P.L. avec AFPPêche: 11 pays, dont la France, signent une déclaration commune contre les réponses du Royaume-Uni (bfmtv.com)
|
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7549 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: PÊCHE POST-BREXIT Jeu 28 Oct 2021, 2:06 am | |
| PÊCHE: LA FRANCE MENACE DE "RÉDUIRE" LES LIVRAISONS D'ÉLECTRICITÉ À JERSEY, PAS DE LA "COUPER"Estimant que les Britanniques ne respectent pas l'accord sur le Brexit en matière de pêche, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune, a menacé sur BFMTV de "réduire les livraisons" d'électricité de l'île de Jersey mais pas de "couper le courant".Le bras de fer se poursuit entre la France et le Royaume-Uni. Invité ce vendredi sur BFMTV-RMC, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune, a indiqué que la France pourrait "réduire" ses livraisons d'électricité à Jersey en raison de la crise post-Brexit liée à la pêche, mais pas de "couper le courant" aux habitants de l'île anglo-normande. - Citation :
- "Réduire les livraisons (d'électricité à Jersey) c'est possible, couper le courant à chaque habitant de Jersey cet hiver cela n'arrivera pas", a souligné Clément Beaune.
L'accord obtenu par le négociateur de l'UE, Michel Barnier, sur le Brexit prévoit un "accord d'export sur l'énergie", a-t-il relevé. "Donc on peut réguler les flux. Je ne souhaite pas qu'on en arrive là. C'est une des possibilités politiques". L'accord post-Brexit, conclu in extremis à la fin de l'année dernière entre Londres et Bruxelles, prévoit que les pêcheurs européens puissent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition d'obtenir une licence, accordée s'ils peuvent prouver qu'ils y pêchaient auparavant.L'île anglo-normande de Jersey a annoncé le 29 septembre l'octroi de 64 licences définitives à des bateaux français (contre 169 demandées par Paris) et le rejet de 75 dossiers. La veille, Londres avait accordé 12 autorisations supplémentaires dans ses eaux, dans la limite des 6 à 12 milles nautiques de ses côtes (contre 87 demandées)."Mesures ciblées de rétorsion""Nous avons demandé un peu plus de 450 licences au total (...). On tiendra bon sur les 450", a martelé le secrétaire d'Etat français. Plus largement, "nous prendrons des mesures ciblées de rétorsion" contre le Royaume-Uni si Londres "continue à ne pas appliquer l'accord" sur le Brexit, a-t-il ajouté, sans préciser s'il parlait de la France seule ou des Européens. "Les Britanniques ont besoin de nous (Européens) pour vendre leurs produits, y compris de la pêche. Ils ont besoin de nous pour leur énergie, pour leurs services financiers, pour leurs centres de recherche", a noté le secrétaire d'Etat. - Citation :
- "Sur tout cela nous avons des mesures de rétorsion, des mesures de coopération que nous pouvons moduler, réduire si les Britanniques continuent à ne pas appliquer l'accord", a-t-il dit. "Si les Britanniques ne respectent pas leur part, nous ne ferons pas à 100% notre part".
Paris a une nouvelle fois reproché au Royaume-Uni de vouloir masquer les difficultés post-Brexit auxquelles il est confronté en cherchant le "conflit" avec les Européens. "Ils ont raté le Brexit, c'est leur choix et c'est leur échec, ce n'est pas le nôtre", a déclaré Clément Beaune. "Ce n'est pas en tapant sur nos pêcheurs, en nous menaçant chaque jour, en étant mauvais joueurs et en créant des tracasseries ou des problèmes aux Européens, aux Français, et à nos pêcheurs en particulier, que vous règlerez des pénuries de dindes à Noël", a-t-il lancé.[size=15]Paul Louis avec AFP[/size] Pêche: la France menace de "réduire" les livraisons d'électricité à Jersey, pas de la "couper" (bfmtv.com)
|
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7549 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: PÊCHE POST-BREXIT Lun 01 Nov 2021, 5:51 am | |
| Pêche: le bras de fer continue derrière les accolades Le président Emmanuel Macron accueilli par le Premier ministre britannique Boris Johnson, à son arrivée à la COP26 de Glasgow, en Ecosse, le 1er novembre 2021
AFP, publié le lundi 01 novembre 2021 à 17h25En dépit des sourires cordiaux au G20 et à la COP26, le bras de fer post-Brexit se poursuit entre Emmanuel Macron et Boris Johnson sur la pêche, Londres sommant Paris de retirer ses menaces de sanctions que Paris entend mettre à exécution dès lundi minuit. Des "réunions sont encore en cours", a confié en milieu d'après-midi à l'AFP une source diplomatique, semblant confirmer d'intenses négociations en coulisses. Car si le président français et le Premier ministre britannique avaient auparavant échangé de longues minutes en souriant lors de l'arrivée d'Emmanuel Macron à la COP26 de Glasgow, sur le fond, le litige sur les licences de pêche semble dans l'impasse. Paris menace d'interdire aux navires de pêche britanniques de débarquer leurs cargaisons dans les ports français et de renforcer des contrôles douaniers de tous les camions si Londres n'accorde pas davantage de licences aux pêcheurs français. Les mesures de rétorsion "entreraient en vigueur ce soir minuit" si aucune avancée n'est enregistrée, a réaffirmé lundi matin l'Elysée, interrogé par l'AFP. Emmanuel Macron a déjà averti la veille que "si les Britanniques ne font aucun mouvement, de manière évidente les mesures prévues à partir du 2 novembre devront se mettre en place". De son côté, la ministre des Affaires étrangères britannique, Liz Truss, a affiché la même fermeté et encore appelé lundi sur Sky News le gouvernement français à retirer ses menaces "complètement déraisonnables, y compris contre les îles anglo-normandes et notre industrie de la pêche".Faute de solution "dans les 48 heures", la cheffe de la diplomatie a précisé que le gouvernement britannique s'appuierait sur le mécanisme de règlement des différends dans le cadre de l'accord commercial post-Brexit pour demander des "mesures compensatoires". Londres a prévenu s'apprêter aussi à renforcer également les contrôles des bateaux de pêche européens. C'est d'ailleurs ce qui inquiètent les pêcheurs, a affirmé lundi Olivier Leprêtre, Président du comité régional des pêches maritimes et des élevages marins des Hauts-de-France, dénonçant "l'attitude inadmissible des Anglais et leur non-respect des accords signés"."Les mesures de rétorsion c'est très bien, c'est la seule solution" mais "Boris Johnson ne va pas en rester là" et "au moindre problème on va avoir des bateaux détournés", a-t-il regretté, dans un conférence de presse. Mais attention, a-t-il mis en garde: "Si la situation reste bloquée, les pêcheurs vont montrer leurs dents, ils doivent travailler et pouvoir pêcher dans les eaux britanniques comme ils le font depuis la nuit des temps". Selon lui, seules 35 licences ont été accordées pour les pêcheurs de la région sur les 80 demandées. En vertu de l'accord de Brexit, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu'ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l'ampleur des justificatifs à fournir. Pris dans cette dispute entre les deux pays, Ian Gorst, ministre des Relations extérieures de l'île anglo-normande de Jersey, a appelé sur Sky News à "arrêter toutes ces bêtises et s'occuper des problèmes techniques" permettant de délivrer les licences de pêche. Avant même l'expiration de l'ultimatum, les autorités françaises ont dérouté la semaine dernière vers le Havre (nord-ouest) un chalutier britannique suspecté d'avoir pêché plus de deux tonnes de coquilles Saint-Jacques sans licence. Il était toujours à quai lundi. Contacté par l'AFP au Royaume-Uni, Andrew Brown, porte-parole de l'entreprise MacDuff Shellfish basée à Mintlaw, dans le nord de l'Ecosse, a indiqué qu'une audience était prévue mardi ou mercredi "lorsque les termes et conditions entourant la libération du navire seront déterminés", en attendant le procès du capitaine prévu en août. "L'équipage garde le moral et nous sommes en contact permanent avec le bateau" a-t-il ajouté.Ce dossier envenime les relations entre Paris et Londres, déjà mises à mal par le torpillage d'un contrat franco-australien de sous-marin en faveur de l'accord de défense Aukus entre Grande-Bretagne, Etats-Unis et Australie. Persiste aussi un autre sujet de tensions post-Brexit entre l'Union européenne et le Royaume-Uni autour de l'Irlande du Nord. Londres exige la renégociation des mesures douanières spécifiques à la province britannique.Pêche: le bras de fer continue derrière les accolades (orange.fr) |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7549 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: PÊCHE POST-BREXIT Ven 26 Nov 2021, 3:00 am | |
| Licences post-Brexit: après les ports, les pêcheurs français bloquent EurotunnelOlivier Leprêtre, président du comité des pêches des Hauts-de-France, à Boulogne-sur-Mer, le 22 novembre 2021 AFP, publié le vendredi 26 novembre 2021 à 14h54"We want our licences back" : les pêcheurs français ont entamé vendredi après-midi le blocage du tunnel sous la Manche et du port normand de Ouistreham, nouvelles étapes après les ports de Calais et Saint-Malo d'une journée de protestation, afin d'exiger le règlement des litiges de pêche post-Brexit avec Londres. Les pêcheurs, à bord de plusieurs dizaines de fourgonnettes et voitures, ont commencé à bloquer à 14H00 l'entrée et la sortie des camions de marchandises au terminal fret du tunnel sous la Manche. Quelques minutes après le début de cette opération, qui doit durer jusqu'à 16H00, un bouchon d'une quinzaine de camions était déjà formé. A Ouistreham, au même moment, plusieurs chalutiers ont empêché un ferry de quitter le port. A terre, une quarantaine de pêcheurs manifestaient sous une banderole "we want our licences back", lançant des fumigènes. Ils ont aussi bloqué l'embarquement sur le prochain ferry. Symbolique sur les ports, l'initiative est plus perturbante pour le tunnel exploité par Eurotunnel par lequel transitent 25% des échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l'Europe. Plus tôt dans la journée, six navires de pêche venus de Boulogne-sur-Mer s'étaient déployés de 12H à 13H30 à Calais pour bloquer le port. Il s'agit de "mettre la pression sur le gouvernement britannique", a souligné le président du comité des pêches des Hauts-de-France, Olivier Leprêtre. Il a notamment dénoncé la "surexploitation dans les eaux françaises" engendrée selon lui par l'attitude britannique, chiffrant à 35 les licences de pêche non-délivrées dans les Hauts-de-France. - "Sur le carreau" - Le président du port, Jean-Marc Puissesseau a précisé qu'il ne porterait pas plainte pour cette action, sans gros impact. Les pêcheurs se sont engagés à "ne pas attenter au chiffre d'affaires des uns et des autres", a-t-il souligné. A Saint-Malo, le blocage avait duré environ une heure, de 8H00 à 9H00, avec une dizaine de bateaux de pêche participant à l'opération, actionnant des fumigènes. Les navires français ont bloqué un bateau de pêche venant de Jersey, dans une atmosphère bon enfant."On n'est pas des va-t-en guerre, on veut qu'on respecte nos droits, un deal a été fait, le deal anglais n'est pas respecté", a déclaré Pascal Leclerc, président du comité des pêches d'Ile-et-Vilaine."Nous ne voulons pas l'aumône, nous voulons seulement récupérer nos licences. Le Royaume-Uni doit respecter l'accord post-Brexit. Trop de pêcheurs sont encore sur le carreau", a insisté jeudi Gérard Romiti, le président du comité national des pêches lors d'une conférence de presse.- "L'arbre qui cache la forêt" - Londres a réagi dès jeudi soir à ces blocages annoncés, qui surviennent en pleine escalade entre la France et la Grande-Bretagne autour de la question migratoire. Le Royaume-Uni s'est dit "déçu", enjoignant la France à "s'assurer que des actes illégaux ne sont pas commis et que les échanges commerciaux ne sont pas affectés". Pour M. Romiti, "cette question des licences est l'arbre qui cache la forêt: de sa résolution dépendront les relations avec le Royaume-Uni sur le long terme". Tout en questionnant la robustesse de l'engagement européen aux côtés des pêcheurs de l'UE, Gérard Romiti a salué "l'ultimatum" lancé mercredi par la Commission européenne, qui a demandé à Londres de régler ce contentieux d'ici au 10 décembre. En vertu de l'accord de Brexit signé fin 2020 entre Londres et Bruxelles, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans les eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu'ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l'ampleur des justificatifs à fournir. Au total, depuis le 1er janvier 2021, la France a obtenu "plus de 960 licences" de pêches dans les eaux britanniques et des îles anglo-normandes, mais Paris réclame encore plus de 150 autorisations.Dans ce dossier brûlant, le ton est monté à plusieurs reprises. En mai dernier, une flottille française a fait cap sur Jersey pour un blocus de quelques heures. A l'automne, Paris a menacé Londres de "mesures de rétorsion", avant d'y renoncer provisoirement pour laisser une chance aux négociations engagées à Bruxelles. Les pêcheurs français se sentent aujourd'hui confortés par le soutien renouvelé dimanche dernier du président Emmanuel Macron, qui a assuré qu'il se battrait jusqu'au bout pour défendre leurs intérêts.Licences post-Brexit: après les ports, les pêcheurs français bloquent Eurotunnel (orange.fr) |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: PÊCHE POST-BREXIT | |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|