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| Le "convoi de la liberté" | |
| Auteur | Message |
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Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Le "convoi de la liberté" Ven 11 Fév 2022, 4:21 am | |
| Les convois anti-pass et anti-Macron se rapprochent de Paris, malgré l'interdictionDes participants au "convoi de la liberté" se rassemblent à Vimy, le 11 février 2022 dans le Pas-de-Calais
AFP, Denis CharletAFP, publié le vendredi 11 février 2022 à 15h48Partis en convois de toute la France, des milliers d'opposants au pass vaccinal ou au gouvernement convergeaient vendredi vers Paris en dépit de l'interdiction décrétée par la préfecture de police et de la fermeté affichée par les autorités. Dès le lever du jour, des cortèges de plusieurs dizaines de voitures particulières, camping-cars et camionnettes se sont constitués à Lille, Strasbourg ou Vimy (Pas-de-Calais). Dans l'ouest, 280 véhicules selon la gendarmerie, plus de 400 selon l'AFP, sont partis dans la matinée de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine). Quelque 2.600 véhicules, selon la police, faisaient route en début d'après-midi vers la capitale. C'est une action "d'une ampleur phénoménale", a dit à l'AFP un coordinateur du mouvement."Il y a des gens de tous horizons, pas du tout que des fachos. On est des citoyens, on a des familles, on travaille, on est juste solidaires contre le gouvernement", résume, depuis Vimy, Sarah, une tatoueuse de 40 ans venue de Lens saluer le convoi.Rassemblement hétéroclite d'opposants au président Emmanuel Macron et de "gilets jaunes" qui ont protesté contre son gouvernement en 2018-2019, le mouvement s'est constitué sur les réseaux sociaux et les messageries cryptées sur le modèle de la mobilisation qui paralyse la capitale canadienne Ottawa.Les manifestants exigent le retrait du pass vaccinal et défendent des revendications sur le pouvoir d'achat ou le coût de l'énergie.- "Ne pas déranger" - Réfutant toute volonté de bloquer la capitale, les participants espèrent y passer la nuit puis grossir samedi les rangs des cortèges contre le pass vaccinal organisés chaque semaine. "C'est important de ne pas déranger les autres usagers, de garder la population de notre côté comme au Canada", a lancé Robin, depuis un parking à Illkirch-Graffenstaden, en banlieue de Strasbourg. "Il faut être très ferme" en cas de tentatives de blocage, a mis en garde le Premier ministre Jean Castex sur France 2. "La vaccination est une forme de respect des autres", a-t-il dit. "Est-ce qu'on est en train de rendre service au gouvernement en passant pour des emmerdeurs ? Est-ce qu'on est en train de servir de levier mais en étant pas assez pour vraiment faire basculer les choses", s'interroge David, un artisan de 51 ans qui a rejoint le convoi breton. Des manifestants entendent atteindre ensuite Bruxelles pour une "convergence européenne" prévue le 14 février. Les autorités belges ont interdit l'accès de la capitale. Vendredi se répandaient aussi des appels à occuper samedi des ronds-points en régions. "Je lance un appel à rejoindre toutes les grandes villes pour les occuper, multipliez les points de rassemblements", a lancé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux l'un des initiateurs du mouvement, sous le pseudonyme de Rémi Monde. Si des participants s'affichent comme des citoyens "apolitiques" et "apartisans", le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a mis en garde vendredi contre la "tentative d'instrumentalisation" politique de la "lassitude des Français" vis-à-vis de la pandémie de Covid-19, à deux mois de l'élection présidentielle. Le chef de file des Patriotes Florian Philippot, dont les troupes défilent chaque samedi à Paris contre les restrictions sanitaires, a prévu d'accueillir vendredi après-midi les manifestants place Denfert-Rochereau, dans le sud de la capitale.- "On n'a pas peur" - La préfecture de police de Paris a décrété jeudi l'interdiction dans la capitale de cette mobilisation en raison de "risques de troubles à l'ordre public". Un "dispositif spécifique" doit être mis en place "pour empêcher les blocages d'axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants", qui encourent six mois de prison et 7.500 euros d'amende, a indiqué la préfecture. Des soutiens à la mobilisation ont déposé un recours pour annuler l'interdiction de rassemblement, dont l'audience a débuté à 14h30 au tribunal administratif de Paris. Les convois n'en ont pas moins maintenu leur cap, animé par un esprit de convivialité et de lien social similaire à celui qui avait imprégné le début du mouvement des "gilets jaunes". "On n'a jamais peur du peuple quand on gouverne", a assuré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur CNews. "Mais le peuple français, c'est les millions de français qui sont responsables, et qui en se vaccinant, en allant travailler, en continuant à faire tourner l'économie, garantissent notre liberté collective", a-t-il poursuivi.Les convois anti-pass et anti-Macron se rapprochent de Paris, malgré l'interdiction (orange.fr) |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7544 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Le "convoi de la liberté" Dim 13 Fév 2022, 6:28 am | |
| Après Paris, escale à Lille pour des convois anti-pass en route pour Bruxelles Des manifestants participent aux convois anti-pass vaccinal, dont des +gilets jaunes+ rassemblés près du mémorial canadien de Vimy, dans le Nord, le 13 février 2022
AFP, THOMAS LO PRESTI AFP, publié le dimanche 13 février 2022 à 17h49Une partie des convois anti-pass venus de toute la France est arrivée dimanche près de Lille, pour une escale, avant un rassemblement prévu lundi à Bruxelles, après avoir fait halte samedi autour de Paris et manifesté dans la capitale pour certains d'entre eux. En fin d'après-midi, quelque 300 véhicules, voitures et vans, dont beaucoup ornés de drapeaux français, étaient au rendez-vous, un parking de centre commercial à Fâches-Thumesnil, à 10 km du centre de Lille. D'autres continuaient à affluer, dans un concert de klaxons. "On lâche rien", "Liberté liberté" criaient les participants, pour certains vêtus de gilets jaunes, accueillis par des soutiens locaux. "On ira à Bruxelles pour essayer de bloquer, pour lutter contre cette politique de contrôle permanente", affirme à l'AFP Jean-Pierre Schmit, un chômeur toulousain de 58 ans, qui a manifesté samedi à Paris. Mais la décision n'a pas encore été prise d'un départ dans la soirée ou lundi matin, tandis que sur les boucles du système de messagerie Telegram utilisées par les participants, conseil est donné de passer la frontière en ordre dispersé. Les autorités belges ont interdit toute manifestation dans la capitale "avec des véhicules motorisés" et annoncé avoir pris des mesures "pour empêcher le blocage de la région Bruxelles-Capitale".- "J'aime la liberté" - Selon une source policière, quelque 850 véhicules au total -- camionnettes, camping-cars et voitures-- ont quitté les abords de Paris en début d'après-midi pour rallier Bruxelles, via l'A1 ou des routes secondaires, et des groupes avaient également déjà rallié Saint-Quentin (Aisne) et Arras (Pas-de-Calais). Ceux qui se font appeler "convois de la liberté", sur le modèle de la mobilisation qui paralyse actuellement la capitale canadienne Ottawa, rassemblent des opposants au pass vaccinal mais également au président Emmanuel Macron et reprennent aussi les revendications des "gilets jaunes" sur le coût de la vie. Brandissant une affiche, "J'aime la liberté", Sandrine, une chargée de production de 45 ans qui ne veut pas donner son nom, est venue jusqu'à Lille de Lyon car, dit-elle, "on perd petit à petit nos libertés, de manière très insidieuse". Quelques policiers étaient visibles autour du parking, mais "rien n'interdit" aux manifestants de poursuivre jusqu'à la frontière avec la Belgique, a relevé une source policière. Venus de toute la France, des convois avaient convergé en fin de semaine vers Paris. Mais, si la police avait recensé vendredi soir 3.000 véhicules pour 5.000 manifestants autour de Paris, tous les convois n'ont finalement pas rallié la capitale et tous n'entendaient pas gagner Bruxelles.- Enquête interne - Dans un tweet, la préfecture de police de Paris a indiqué dimanche maintenir "sa vigilance pour empêcher les blocages aux portes de Paris avec des contrôles renforcés tout au long de la journée". Quelque 7.500 membres des forces de l'ordre sont mobilisés dans la capitale depuis vendredi et jusqu'à lundi. Samedi en début d'après-midi, plus d'une centaine de véhicules étaient parvenus à rejoindre les Champs-Élysées qui ont été évacués progressivement par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes. Une poignée d'irréductibles est cependant restée jusque tard dans la nuit dans le quartier des Champs-Élysées et dans le bois de Boulogne, obligeant selon la préfecture de police les forces de l'ordre à intervenir pour "verbaliser et disperser" les derniers participants à cette manifestation interdite. Les forces de l'ordre ont procédé samedi à Paris à 97 interpellations et 513 verbalisations de participants aux convois, selon un bilan global communiqué dimanche par la préfecture. Et selon le parquet, à 06H00 du matin, 81 personnes étaient en garde à vue, dont Jérôme Rodrigues, une des figures des "gilets jaunes" et soutien actif des convois anti-pass. Interpellé près de l'Élysée, il a été placé en garde à vue pour "organisation de manifestation interdite et participation à un groupement formé en vue de commettre des violences", selon cette source.M. Rodrigues "tient à indiquer qu'il n'est en aucun cas l'organisateur de cette manifestation" et estime qu'il est un "prisonnier politique", a indiqué dimanche son avocat David Libeskind dans un communiqué. Le préfet de police a par ailleurs demandé dimanche une enquête administrative interne à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo montrant un policier pointer samedi son arme sur un automobiliste, place de l'Etoile à Paris.Après Paris, escale à Lille pour des convois anti-pass en route pour Bruxelles (orange.fr) |
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