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Sujet: Cap sur le mois de Marie ! Sam 27 Avr 2024, 9:38 am
Cap sur le mois de Marie !
Avec saint Joseph artisan, entrons dans le mois de Marie pour accueillir l'Esprit de Pentecôte !
Écouter le Regina coeli de Gregor Aichinger
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Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Sam 27 Avr 2024, 9:44 am
[size=40]Fête de saint Joseph, artisan, le 1er mai [/size]
La fête de « Saint Joseph, artisan » se tient chaque 1er mai, fête du travail dans de nombreux pays. Cette solennité a été instaurée par le pape Pie XII en 1955.
La dévotion au père adoptif de JESUS se développe à partir du XVe siècle seulement, en particulier grâce à l'impulsion de sainte Thérèse d'Avila, fervente dévote de saint Joseph. Dès lors, les Papes officialisent progressivement son culte, en instaurant notamment sa fête le 19 mars. En 1870, Pie IX le nomma patron universel de l'Église.
En 1955, c'est Pie XII qui instaure la fête de "saint Joseph, artisan" le 1er mai, date habituelle de la fête du travail dans beaucoup de pays du monde et l'élève de facto au rang de saint patron des travailleurs. De nos jours, saint Joseph est particulièrement invoqué par les chercheurs d'emplois et il existe de nombreuses neuvaines qui font appel à son intercession.
Travail et dignité
Le travail est une notion à la fois complexe et ambivalente dans la vie d'un chrétien. L'Ancien Testament nous révèle que dès le commencement, l'homme travaille en cultivant et en gardant le Jardin d'Eden. Ainsi, le travail nous est révélé comme une mission confiée par Dieu, une vocation qui participe de ce qui fait qu'un homme est un homme, une créature faite à l'image et à la ressemblance de Dieu. « Le travail pour un chrétien, c'est être co-créateur. » nous explique Joseph Thouvenel. « Nous sommes faits pour créer quelque chose » renchérit Michel Boyancé. Mais le travail est également décrit comme un dur labeur, une malédiction infligée par Dieu à l'homme lors de sa chute. Le travail apparaît donc tour à tour comme une vocation, un don de Dieu et comme une source de peines et de souffrances. La Bible semble ainsi nous enseigner que tout travail ne se vaut pas. En un sens, le travail révèle l'homme à lui-même, lui donne sa dignité et l'aide à se réaliser en accomplissant sa mission confiée par Dieu. En un autre sens cependant, le travail est laborieux et nous aliène. « La plus haute valeur du travail, c'est le jour du repos. » nous rappelle Joseph Thouvenel. En quoi le travail participe-t-il à la dignité de l'homme ? Sous quelles conditions le travail est-il digne ? Et quelles sont celles dans lesquelles il ne l'est pas ? Cette semaine, Régis Burnet reçoit Joseph Thouvenel et Michel Boyancé.
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Sam 27 Avr 2024, 9:46 am
Au coeur battant du monde
Le 1er mai, l'Église fête saint Joseph et, avec lui, tous les efforts des hommes au travail, en particulier ceux des artisans et des ouvriers. A cette occasion, KTO fait le portrait posthume d'un prêtre qui, comme d'autres de sa génération, a choisi d'être présent au coeur battant du monde du travail. Le film se présente comme une quête de l'auteur portée par le nouveau curé de Martigues devenu ami du prêtre Louis Droz. Son journal, des archives, les souvenirs de ceux qui l'ont côtoyé dans le Doubs et en Provence, ainsi qu'au cours de ses voyages en Amérique Latine ou en Espagne racontent son histoire. Pourquoi Louis Droz a-t-il décidé de s'immerger dans le monde ouvrier ? Pourquoi cette passion pour les « incroyants », ce plaisir de découvrir les richesses et les solidarités vécues dans la classe ouvrière et d'y voir une présence divine, ce bonheur d'être « avec les autres » et de partager leurs luttes, leurs espérances, leur amitié ? Comment a-t-il concilié cet engagement avec son activité paroissiale ?
Une coproduction KTO/AIRELLES PRODUCTIONS 2021 - Réalisée par Christian Caroz
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Sam 27 Avr 2024, 9:40 pm
Mois de mai, mois de Marie : une coutume récente ?
Depuis quand dit-on que le mois de mai est dédié à l’intercession de la Vierge Marie ? Le père Renaud Saliba, recteur du sanctuaire de Pontmain lieu d’une apparition mariale datant de 1871 dans le diocèse de Laval, nous apporte quelques explications sur le sens de la période particulière qu’est le mois de Marie.
Pourquoi le mois de mai est-il associé à Marie ?
Il est difficile de dire précisément pourquoi le mois de mai est associé à la Vierge Marie. Le mois de mai ne comporte pas traditionnellement une grande fête mariale comme les mois d’août ou de décembre. Ce n’est que depuis la réforme liturgique de 1969 que la Visitation est fêtée le 31 mai. Il ne faut donc pas aller rechercher une explication du côté du cycle liturgique mais plutôt du côté du cycle des saisons. En Europe, le mois de mai c’est le mois des fleurs, le mois où le printemps se manifeste dans toute sa vitalité.
Ainsi dès le 13ème siècle, le roi de Castille Alphonse X le Sage (1221-1284) avait associé dans un de ses poèmes la beauté de Marie à celle du mois de mai. Au 14ème siècle le frère dominicain Henri Suso (1295-1366) avait pris l’habitude le premier mai d’orner les statues de Marie de couronnes de fleurs. Il y a donc très probablement un lien entre la beauté de la flore qui se déploie au mois de mai et notre Mère du ciel, la belle Dame, comme on l’appelle ici à Pontmain.
A quand remonte cette coutume du mois de Marie ?
C’est à Rome, à la fin du 16ème siècle, qu’est née la coutume de consacrer les 31 jours du mois de mai à une prière mariale renforcée. Saint Philippe Néri (1515-1595) par exemple rassemblait les enfants autour de l’autel de la Sainte Vierge dans la Chiesa Nuova. Ils leur demandaient d’offrir à la Mère de Dieu des fleurs du printemps, symboles des vertus chrétiennes qui devaient aussi éclore dans leur vie chrétienne. Le mois de Marie est donc depuis le début, non seulement un bel acte de piété envers la Vierge Marie mais aussi un engagement à se sanctifier jour après jour.
Au 17ème siècle et au 18ème, les Jésuites ont beaucoup œuvré pour diffuser cette dévotion dans toute l’Italie. Ils recommandaient que, la veille du 1er mai, dans chaque maison, on dresse un autel à Marie, décoré de fleurs et de lumière. La famille était invitée à se réunir pour prier en l’honneur de la Sainte Vierge et à tirer au sort un billet indiquant la vertu à mettre en application le lendemain. Cependant c’est en approuvant cette dévotion en 1815 que le Pape Pie VII (1742-1823) va permettre sa très grande diffusion dans toute l’Eglise. Le mois de Marie sera célébré dans les paroisses et dans les familles.
Le mois de Marie à Pontmain
Dans un sanctuaire marial comme Pontmain où a eu lieu une apparition de Notre Dame reconnue par l’Eglise, on peut dire que c’est toute l’année le mois de Marie. Lorsque que nous racontons l’histoire de l’apparition, nous faisons la part belle au curé de la paroisse l’abbé Michel Guérin. Il n’a pas vu dans le ciel la belle Dame le 17 janvier 1871, mais par son travail pastoral et surtout par son amour de la Vierge Marie, il a comme préparé cet évènement heureux. L’abbé Guérin a instauré le mois de Marie en 1846 soit dix ans après son arrivée dans ce petit hameau où tout était à faire. Il a commencé par offrir une petite statue de la vierge Marie à chaque famille pour encourager la prière du chapelet à la maison, puis il a restauré la vieille église délabrée. Ensuite il a placé une grande statue de la Vierge au-dessus du maître autel. Enfin, il a construit une école pour les enfants du village. Quand tout cela a été en place il a donc pu instaurer le mois de Marie. Et à Pontmain, le mois de Marie c’était avant tout le pèlerinage quotidien des enfants à l’église paroissiale avant l’ouverture de l’école. Les sœurs emmenaient en procession les enfants pour déposer un bouquet de fleurs, réciter une dizaine de chapelet et chanter un cantique marial. Ainsi chaque mois de Marie entre 1846 et 1871 a été comme une préparation de l’apparition du 17 janvier, avec au premier rang des enfants venant au-devant de Notre Dame.Mayenne.
Ne pas oublier le temps pascal Le mois de mai coïncide chaque année avec le temps pascal, c’est particulièrement vrai cette année où le 31 mai est le dimanche de Pentecôte. Le mois de Marie ne doit faire « concurrence » au temps pascal mais au contraire nous aider à le vivre.
Lorsque nous récitons les mystères glorieux du chapelet nous parcourons avec Marie les trois grandes étapes du temps pascal : la Résurrection l’Ascension et la Pentecôte.
Lorsque que nous contemplons la vie de Marie nous découvrons la toute pure, celle qui n’a pas péché, or le temps pascal est le moment où nous prenons conscience que par la Résurrection nous sommes morts au péché. Ainsi le mois de Marie est l’occasion de pratiquer les vertus qui manifestent la vie nouvelle dans la force de l’Esprit.
Habiter la maison de Dieu
Pendant le temps de confinement, beaucoup ont dû aménager ou agrandir un coin prière dans leur maison. Nous avons découvert que nos domiciles pouvaient être des lieux de célébrations. Nous avons consacré un moment particulier de la journée à la prière avec régularité et ponctualité. Tout cela est en lien avec la piété mariale du mois de mai qui va nous permettre de prolonger cette expérience.
Dans nos coins prières, au mois de mai, il s’agit évidemment de mettre en évidence, une statue, une image de la Vierge Marie. C’est un grand réconfort de pouvoir contempler le beau visage bienveillant de Marie.
Le mois de Marie est aussi un moment privilégié pour chanter des chants à Marie. Il est étonnant de constater la très grande variété de ces chants, et chaque année, de nouvelles compositions viennent enrichir le répertoire. Au moment de l’apparition de Pontmain le cantique préférée était « Mère de l’espérance dont le nom est si doux protégez notre France, priez, priez pour nous »
Se faire pèlerin Nous entrons dans le temps du déconfinement. C’est une invitation à quitter un peu notre coin prière, aussi beau soit-il, pour découvrir des paroisses, des abbayes et des sanctuaires qui nous parlent de la Vierge Marie. En 1823, l’Abbé Letourneau dans son ouvrage sur « le nouveau mois de Marie » proposait de lier chaque jour du mois de Mai à un grand pèlerinage marial en commençant par Rome Lorette, Paris, Tolède… C’est une très belle idée car la Vierge Marie nous ouvre sur le monde. En ses apparitions, elle nous fait prendre conscience que l’Eglise est vraiment universelle. Le mois de mai est donc l’occasion de sortir de chez soi pour aller découvrir un lieu marial pour que l’histoire de ce lieu devienne aussi notre histoire
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Mar 14 Mai 2024, 10:07 pm
Avec les Dominicains de "Prier dans la Ville" : Itinéraire spirituel "Marie et l'Eucharistie"
L'ange salue Marie : la salutation liturgique
« Le Seigneur est avec toi » : c’est avec ces mots que l’ange salue Marie au jour de l’Annonciation. C’est par ces mêmes mots que le prêtre nous salue dès l’ouverture de la messe : « Le Seigneur soit avec vous ! » La messe, c’est une question de salut ! Comme il l’a fait à travers son ange pour la Vierge Marie, Dieu commence par nous saluer.
Avez-vous déjà mesuré combien un simple salut peut sauver ? Saluer, c’est toujours faire exister. Saluer l’autre, c’est lui manifester que je reconnais son existence et que je me mets en sa présence. À la messe, à travers la bouche du prêtre, c’est Dieu le Créateur qui salue les créatures que nous sommes et qui nous dit combien nous avons du prix à ses yeux et qu’il nous aime ! Il nous dit que nous existons pour lui et déjà nous entrons dans la joie de son salut !
À peine ouverte, la messe pourrait presque s’achever là, puisqu’en cinq mots tout est dit : « Le Seigneur est avec toi ! » Dieu n’a pas de meilleure nouvelle à m’annoncer, puisque s’il est avec moi, c’est que je ne suis plus seul ! Toute messe est mystère d’Annonciation puisqu’elle nous donne JESUS qui est « Dieu avec nous ». Dieu n’est pas lointain puisqu’à travers la simple salutation qu’il nous adresse, il s’approche et se fait proche : quelles que soient mes peines comme mes joies, Dieu veut être avec moi et en JESUS qui va s’offrir pour moi, tout partager avec moi.
Et moi, à qui vais-je offrir un simple « bonjour » pour lui manifester le salut de Dieu et lui dire qu’il existe pour lui comme pour moi ?
Pour approfondir ce mystère, écoutons un extrait d’un traité sur la Vierge Marie du père Laurentin :
« La joie annoncée par l’ange, c’est la joie messianique. A cette annonce, Marie fut bouleversée. On comprend pourquoi ! Son émoi ne vient pas de la crainte pusillanime à laquelle on l’a parfois réduit. Il vient du choc d’une de ces rencontres avec Dieu qui va secouer les cœurs les plus endurcis. Il vient de l’irruption de la joie messianique et de cette affirmation énorme, incroyable que l’ange insinue à mots couverts et qui serait en langage clair : « Le salut est arrivé. »
Père Laurentin, Court traité sur la Vierge Marie, (Lethielleux, Paris, 1959, p.25)
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Mar 14 Mai 2024, 10:10 pm
Marie accueille le Verbe : la liturgie de la Parole
Lors de l’Annonciation, l’ange accomplit auprès de Marie sa fonction de messager. Il ne parle pas de lui-même, il transmet la Parole de Dieu. À la messe, la Parole de Dieu nous est transmise : quels que soient les passages de la Bible que nous entendons, Dieu, au fond, n’a qu’une chose à nous dire et c’est ce qu’il dit aujourd’hui à Marie : « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ! » Quelle audace d’oser annoncer la naissance d’un enfant à une vierge ! Mais Dieu, comme à Marie, veut nous révéler notre fécondité insoupçonnée !
Le Seigneur, par des chemins que lui seul connaît, a la capacité de rendre toute vie féconde ! Même si nous ne comprenons pas toujours les lectures qui sont faites à la messe et qu’à juste titre, avec Marie, nous nous interrogeons et nous disons : « Comment cela va-t-il se faire ou comment cette parole va-t-elle s’accomplir dans ma vie ? », l’essentiel est de laisser la Parole de Dieu, mystérieusement, nous féconder. Marie, qui « gardait tous ces événements et les méditait dans son cœur »*, peut nous aider à écouter cette Parole et à la laisser s’accomplir, contre toute attente, dans nos vies. Soyons-en sûrs : toute vie, même la plus humble, qui se laisse traverser par le Verbe de Dieu, engendre l’amour.
Et moi, avec la même disponibilité que Marie, ne vais-je pas laisser la Parole de Dieu m’approcher en prenant le temps de relire cet évangile de l’Annonciation, en l’interrogeant et en le laissant produire son fruit dans ma vie ?
Pour approfondir ce mystère, tournons-nous avec Catherine de Sienne vers la Vierge Marie afin qu’elle nous apprenne à accueillir le Verbe de Dieu :
« O Marie […] le Verbe ne descend pas en ton sein que tu n’aies donné ton consentement ; il attend à la porte de ta volonté qu’il te plaise d’ouvrir à celui qui désire venir en toi. Il ne serait jamais entré si tu ne lui avais pas ouvert par ta réponse : « je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». […] Preuve éclatante de la force et de la liberté de notre volonté. […] Ô mon âme, bien que créée sans que tu l’aies voulu, tu ne seras pas sauvée que tu n’y consentes, puisque Dieu frappe à la porte, il attend qu’avec Marie tu consentes à ouvrir. J’ai recours à toi, ô Marie, et je te prie [pour que la porte de mon cœur puisse s’ouvrir à lui]. » Catherine de Sienne : Oraison du 25 mars 1379
* Lc 2, 19.51
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Jeu 16 Mai 2024, 9:35 pm
Marie reçoit l'Esprit Saint - les épiclèses
« L’ange lui répondit : “L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.”» Évangile selon saint Luc 1, 35
MEDITATION
Au « comment cela va-t-il se faire ? » de Marie, l’ange avait répondu : « L’Esprit saint viendra sur toi ! » Or, Marie a reçu l’Esprit Saint non seulement une, mais deux fois !
Bien après l’Annonciation en effet, au jour de la Pentecôte, elle le recevra à nouveau avec tous les disciples réunis.
Toute messe est une Pentecôte et comme sur Marie, l’Esprit y descend toujours deux fois ! C’est ce qu’on appelle les épiclèses, du grec « appeler sur », puisque par deux fois le prêtre appelle l’Esprit Saint à descendre pour agir.
La première fois, c’est sur le pain et le vin afin qu’ils deviennent corps et sang de JESUS-Christ : « sanctifie ces offrandes en répandant sur elles ton Esprit ; qu’elles deviennent pour nous le corps et le sang de JESUS. »
La seconde fois qu’est invoqué l’Esprit à la messe, c’est sur l’assemblée des fidèles réunis afin qu’ensemble, ils forment le corps du Christ : « Humblement, nous te demandons qu’en ayant part au Corps et au Sang du Christ, nous soyons rassemblés par l’Esprit Saint en un seul corps. »
L’Esprit Saint, toujours, transfigure ! D’un simple morceau de pain, comme d’une modeste assemblée, il fait le corps du Christ ! Si nous nous demandons « comment cela va-t-il se faire ? », demandons plutôt « par qui cela va-t-il se faire ? » Par la grâce de l’Esprit !
Tenons-nous au cénacle avec Marie. Comme elle, laissons-nous couvrir par l’Esprit saint pour qu’à la suite des Apôtres, il transfigure nos trop timides annonces en joie d’annonciation !
Pour approfondir ce mystère, prions la Vierge Marie en méditant une dizaine de chapelet en lien avec les équipes du Rosaire*. Pour chaque « Je vous salue Marie », je complète ma prière par une clausule à l’Esprit Saint.
Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et JESUS, qui envoie l’Esprit Saint promis par le Père, le fruit de vos entrailles est béni.
…et JESUS, dont l’Esprit descend sur les apôtres comme des langues de feu, le fruit de vos entrailles est béni.
…et JESUS, dont l’Esprit rassemble les hommes, le fruit de vos entrailles est béni.
…et JESUS, dont l’Esprit se répand dans les cœurs, le fruit de vos entrailles est béni.
…et JESUS, dont l’Esprit maintient l’Eglise dans la vérité, le fruit de vos entrailles est béni.
…et JESUS, dont l’Esprit est à l’œuvre en tout homme qui aime, le fruit de vos entrailles est béni.
…et JESUS, dont l’Esprit diffuse l’amour dans les cœurs, le fruit de vos entrailles est béni.
…et JESUS, dont l’Esprit inspire toute prière, le fruit de vos entrailles est béni.
…et JESUS, qui nous veut assidus à la prière, le fruit de vos entrailles est béni.
…et JESUS, dont l’Esprit nous entraîne à proclamer la Résurrection, le fruit de vos entrailles est béni.
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Dim 19 Mai 2024, 9:53 pm
Le vin changé en sang de l'Alliance nouvelle - la transsubstantiation
« Le maître du repas goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau.» Évangile selon saint Jean 2, 9
Invité à des noces à Cana de Galilée, JESUS changea l’eau en vin, accomplissant ainsi son premier miracle. Comment ne pas voir, dans ce changement de l’eau en vin à Cana, une figure de ce qui s’accomplit pour nous à chaque eucharistie : le changement du vin en sang du Christ ? Pour dire le changement qui s’opère lorsque le pain devient le corps et le vin, le sang du Christ, la théologie a forgé un mot : transsubstantiation. Mot unique pour un phénomène unique.
Quand nous communions, ce n’est plus du pain que nous recevons. Certes, les accidents du pain demeurent : sa taille, son goût, sa couleur et sa consistance, mais ce n’est plus substantiellement du pain, c’est le corps du Christ. On ne dit pas que le Christ devient pain. Ce n’est pas une « impanation » comme il a connu une incarnation. Pas davantage une consubstantiation comme si l’hostie consacrée était pour moitié du pain, et pour l’autre moitié Corps du Christ. Non, c’est une transsubstantiation : ça a toute l’apparence du pain, mais c’est le corps du Seigneur !
À la question : qu’est-ce que je vois ? Je réponds du pain. À la question : qu’est-ce que c’est ? Je réponds, dans la foi : le Corps du Christ. Devant un si grand mystère, comment ne pas reconnaître humblement, comme le fait saint Thomas d’Aquin dans son hymne Tantum Ergo au Saint-Sacrement, que la foi supplée ici nos sens déficients ?
En reprenant les mots de cet hymne, que je puisse discerner, au-delà des apparences souvent trompeuses, la présence réelle du Seigneur, non seulement dans son eucharistie, mais dans ma vie ordinaire. Voici pour notre prière le texte français du Tantum Ergo emprunté à l’hymne Pange Lingua de saint Thomas d’Aquin :
« Il est si grand, ce sacrement ! Adorons-le, prosternés. Que s’effacent les anciens rites Devant le culte nouveau ! Que la foi vienne suppléer Aux faiblesses de nos sens ! Au Père et au Fils qu’il engendre Louange et joie débordante, Salut, honneur, toute-puissance Et toujours bénédiction ! À l’Esprit qui des deux procède Soit rendue même louange. Amen. »
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Mar 21 Mai 2024, 10:01 pm
Marie prie son fils - les prières d'intercession de la messe
« On manqua de vin. La mère de JESUS lui dit : “Ils n’ont pas de vin."» Évangile selon saint Jean 2, 3
Si vous demandez à un enfant ce que l’on fait à la messe, il vous répondra certainement : « On prie. »
De fait, la messe, c’est fait de nombreuses prières, notamment toutes celles que le prêtre présente à l’autel pour l’Église, le monde et les fidèles défunts.
À Cana, Marie a prié son fils pour les manques des hommes : « Ils n’ont pas de vin. »
La prière de Marie est ici exemplaire : remarquons qu’à défaut d’être une demande, elle est plutôt un constat.
Elle n’exige rien de son fils, mais lui présente humblement une situation de manque. Elle ne lui donne aucun ordre, quand bien des prières que nous formulons disent en substance :
« Écoute Seigneur, ton serviteur parle ! » là où nous devrions plutôt dire : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ! »
Notons aussi que si elle est un constat, la prière de la Vierge Marie à Cana n’est pas pour autant l’expression d’un constat neutre, du genre : « il n’y a plus de vin », en forme de constat détaché et distant, un peu indifférent.
Non, Marie dit : « Ils n’ont plus de vin. » Ils ? Les hommes, l’humanité ! Marie intercède auprès de son fils comme une mère pleine de tendresse et de compassion pour les manques et les détresses de toute l’humanité.
Quand nous présentons nos demandes à la messe, les joignant ainsi à celles qui sont formulées à l’autel, puissions-nous nous laisser inspirer par la Vierge de Cana !
Si nos prières nous semblent toujours aussi maladroites, confions-les à Marie, elle saura comment les dire à son fils !
Pour approfondir ce mystère, relisons ce texte de Jean-Paul II sur le Rosaire :
« Par son intercession maternelle, Marie intervient pour soutenir la prière que le Christ et l'Esprit font jaillir de notre cœur. La prière de l'Église est comme portée par la prière de Marie. En effet, si JESUS, l'unique médiateur, est la voie de notre prière, Marie, qui est pure transparence du Christ, nous montre la voie, et c'est à partir de cette coopération singulière de Marie à l'action de l'Esprit Saint que les Églises ont développé la prière à la sainte Mère de Dieu, en la centrant sur la personne du Christ manifestée dans ses mystères. Aux noces de Cana, l'Évangile montre l'efficacité de l'intercession de Marie qui se fait auprès de JESUS le porte-parole des besoins de l'humanité : "Ils n'ont plus de vin » (Jn 2, 3)." »
Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae, 2002, n°16
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Jeu 23 Mai 2024, 9:00 pm
Marie invite à faire ce que dit son fils - la participation active de tous les fidèles à la messe
« La mère de JESUS dit à ceux qui servaient : “Tout ce qu’il vous dira, faites-le.”» Évangile selon saint Jean 2, 5
À Cana, le miracle a pu avoir lieu parce que Marie a mis les serviteurs de la noce en contact avec son fils, afin qu’il les fasse agir promptement. À Cana, JESUS aurait pu agir seul, mais il a voulu dépendre du bon vouloir des hommes. Pour paraphraser saint Augustin, on peut dire que : « le Dieu qui nous a créés sans nous ne nous sauvera pas sans nous ». Le but de la messe, en effet, n’est pas de faire de nous des spectateurs passifs d’une liturgie, si belle soit-elle, mais de nous rendre participants à ce qui se déroule à l’autel, comme le dit si bien une invocation de la messe : « que l’Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire ».
À toute messe, nous offrons nos prières et nos humbles demandes, mais plus fondamentalement, à la suite de JESUS, il s’agit de s’offrir soi-même, de devenir nous-mêmes une éternelle offrande à la gloire du Père.
Quelle diligence dans l’exécution d’une telle tâche de la part des serviteurs de Cana, puisqu’à l’injonction de Marie et sur l’ordre donné par son fils, ils remplirent les six jarres destinées aux ablutions rituelles des Juifs, et ce, jusqu’au bord !
À la messe, offrons sans compter l’eau de notre vie ordinaire, JESUS saura la changer en vin délicieux et si cette eau est celle de nos larmes, JESUS la changera en vin d’allégresse des noces éternelles.
Moi aujourd’hui, comment vais-je offrir ma vie à JESUS pour qu’il fasse surgir la joie en ce monde ?
Pour mieux comprendre comment participer activement à la messe, écoutons cette exhortation du Concile Vatican II :
« L’Église se soucie d’obtenir que les fidèles n’assistent pas à ce mystère de la foi qu’est l’eucharistie, comme des spectateurs étrangers et muets. Le comprenant dans ses rites et ses prières, ils participent de façon consciente, pieuse et active à l’action sacrée. Formés par la Parole de Dieu, qu’ils se restaurent à la table du Corps du Seigneur et rendent grâce à Dieu. Offrant la victime sans tache, non seulement par les mains du prêtre, mais aussi en union avec lui, qu’ils apprennent à s’offrir eux-mêmes. De jour en jour, qu’ils soient consommés, par la médiation du Christ, dans l’unité avec Dieu et entre eux pour que Dieu soit tout en tous. »
Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium, 1963, n°48
Capucine MODERATION
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Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Dim 26 Mai 2024, 10:14 pm
Marie salue Elisabeth - le geste de paix
Après avoir été saluée par l’ange et s’être élancée en Visitation, Marie salue à son tour Élisabeth et échange avec elle des paroles de paix. Si la grâce nous traverse, elle habite aussi les autres. Marie l’a bien compris, puisqu’en partant en Visitation elle ne se replie pas sur le souci de sa propre maternité naissante, mais se préoccupe de celle de sa vieille cousine bientôt parturiente. Toute messe nous convie à ce décentrement-là.
Si, au début de la célébration, Dieu nous a adressé des paroles de salutation, à la fin, il nous invite à nous tourner les uns vers les autres, moins pour nous saluer que pour échanger entre nous un geste de paix.
Ce geste, le prêtre nous invite à le poser juste avant de communier, comme s’il exprimait le but ultime de toute eucharistie : former ensemble un seul corps. « Devenez ce que vous recevez », chantons-nous parfois à la messe. Si nous communions au même pain devenu Corps du Christ, c’est pour former ensemble le Corps du Christ, son Église !
C’est donc bien le fait de recevoir le Corps du Christ qui fonde la communion et la solidarité des chrétiens entre eux. Nous ne sommes pas unis parce que nous nous aimons bien, que nous avons les mêmes idées ou les mêmes sensibilités, mais parce que communiant au même pain, nous sommes unis par la charité du Christ. Sans lui, il n’est pas de communion véritable et de paix durable.
Frères et sœurs, osons la Visitation les uns vis-à-vis des autres. Dans la charité du Christ, à la suite de Marie et d’Élisabeth, donnons-nous la paix !
Pour mieux comprendre le mystère du Corps du Christ, écoutons saint Augustin :
« Si vous voulez comprendre ce qu’est le corps du Christ, écoutez saint Paul, qui dit aux fidèles : Vous êtes le Corps du Christ, et chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps (1 Co 12, 17). Donc, si c’est vous qui êtes le corps du Christ et ses membres, c’est votre mystère qui se trouve sur la table du Seigneur, et c’est votre mystère que vous recevez. On vous dit : « le corps du Christ », et vous répondez « Amen ». Soyez donc membres du corps du Christ, pour que cet amen soit véridique.
Pourquoi donc ce corps est-il dans le pain ? Ici encore, écoutons l’apôtre Paul qui, en parlant de ce sacrement, nous dit : Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul Corps (1 Co 10, 17). Comprenez cela et soyez dans la joie : unité, vérité, piété, charité ! Un seul pain : qui est ce pain unique ? Un seul corps, nous qui sommes multitude. Rappelez-vous qu’on ne fait pas du pain avec un seul grain, mais avec beaucoup. »
Sermon 272, ed. des Mauristes 5, 1103-1104
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7539 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Mar 28 Mai 2024, 9:40 pm
Marie, nouvelle arche d'alliance - la communion fait du fidèle un tabernacle
Au jour de la Visitation, à peine Marie est-elle arrivée devant Élisabeth, que le petit Jean-Baptiste tressaille d’allégresse dans le sein de sa mère. Tel le roi David qui avait dansé de joie devant l’Arche d’alliance entrant à Jérusalem, Jean-Baptiste tressaille d’allégresse devant Marie, nouvelle Arche d’alliance.
Alors que l’Arche d’alliance ne contenait que des tables de pierre, celles de la Loi, Marie porte en elle un être de chair, le Verbe de Dieu. La Vierge Marie, portant en elle celui qui porte tout, est ainsi le premier tabernacle de l’histoire. Le fidèle qui communie à la messe devient théophore, porteur de Dieu lui aussi, et tabernacle du Dieu vivant, tout comme la Vierge Marie.
Quoi que j’aie pu faire ou que les autres aient pu me faire, Dieu ne dédaigne pas de venir habiter en moi. Mon cœur ne me semble qu’étable impure et indigne pour accueillir le Dieu vivant ? Qu’importe puisqu’il est né sur la paille qui sent l’animal ! Quel que soit mon intérieur, à chaque eucharistie, il me dit, comme à Zachée : « Aujourd’hui, il me faut demeurer chez toi ! »
Et quelle allégresse pour celui que le Verbe habite ! Marie n’a-t-elle pas gravi les montagnes de Judée avec l’agilité du chamois pour parvenir jusqu’à Jérusalem ? C’est comme si celui qu’elle porte la rendait plus légère !
Après avoir communié, il n’y a plus qu’à se laisser porter, transporter. Comme Marie, laissons-nous habiter par le Dieu vivant : il sera présent dans nos multiples visitations quotidiennes !
Pour devenir des tabernacles du Dieu vivant, prions la Vierge Marie avec la petite Thérèse : « Ô Mère bien-aimée, malgré ma petitesse Comme toi, je possède en moi le Tout-Puissant, Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse, Le trésor de la Mère appartient à l’enfant. Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie, Tes vertus, ton amour ne sont-ils pas à moi ? Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche hostie, JESUS, ton doux agneau, croit reposer en toi. » Sainte Thérèse de l’Enfant-JESUS, « Pourquoi je t’aime, ô Marie » PN54, Œuvres complètes, p.751
Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7539 Pays : FranceR E L I G I O N : catholique
Sujet: Re: Cap sur le mois de Marie ! Jeu 30 Mai 2024, 9:34 pm
Marie se hâte de servir - la messe, mission de service
C’est en toute hâte que Marie s’est rendue chez sa cousine Élisabeth pour la servir pendant les trois derniers mois de sa grossesse. À peine a-t-elle prononcé son Fiat et accueilli JESUS en elle qu’elle se fait servante du Seigneur en servant sa vieille cousine. Jamais un service rendu ne devrait être différé par celui qui vient de communier ! Le Amen de toutes nos communions n’est-il pas le Fiat de Marie à l’Annonciation ? À Marie, il fut demandé de croire que celui qu’elle enfanterait était le Fils de Dieu. À celui qui communie, il est demandé de croire qu’à travers le pain qu’il voit, c’est le corps du Christ qu’il reçoit.
Fiat ou Amen, c’est le même acte de foi qui conduit au service. À peine avons-nous dit Amen à la messe qu’il nous faut continuer à honorer le Seigneur en celui qui en a le plus besoin. Comme le dit saint Jean Chrysostome : « Tu veux honorer le corps du Seigneur ? Ne le méprise pas lorsqu’il est nu ! » Comment savons-nous si nous avons reçu comme il convient l’eucharistie du Seigneur ? Nous n’en sommes pas juges !
Le seul critère qui nous soit accessible, c’est notre empressement à servir et à aimer nos frères. Marie, en se hâtant de servir Élisabeth, vit déjà du mouvement d’abaissement de son fils lorsque, lavant les pieds de ses disciples au soir du Jeudi saint, il institua l’eucharistie. Avec Marie, entrons dans ce mouvement d’abaissement et souvenons-nous que l’eucharistie n’est pas qu’un sacrement à recevoir et à contempler, mais surtout à vivre et à imiter !
Pour approfondir le lien entre la participation à la messe et la charité active, écoutons saint Jean Chrysostome :
« Tu veux honorer le corps du Christ ? Ne le méprise pas lorsqu’il est nu. Ne l’honore pas ici, dans l’église, par des tissus de soie, tandis que tu le laisses dehors souffrir du froid et du manque de vêtements. Car celui qui a dit « Ceci est mon corps », et qui l’a réalisé en le disant, c’est lui qui a dit : « Vous m’avez vu avoir faim, et vous ne m’avez pas donné à manger », et aussi : « Chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait » (Matthieu 25). Quel avantage y a-t-il à ce que la table du Christ soit chargée de vases d’or, tandis que lui-même meurt de faim ? Commence par rassasier l’affamé, et avec ce qui te restera, tu orneras son autel ».
Homélie sur l’Evangile de Matthieu 50, 3-4, Patrologie grecque, 58, 508-509