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| Auteur | Message |
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Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7545 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Carême 2023 Mer 22 Fév 2023, 10:54 pm | |
| Carême 2023 : le pape François a un message pour vous ViDI Studio I ShutterstocLa rédaction d'Aleteia - publié le 17/02/23 Se "laisser conduite" par le Christ, "à l’écart et en hauteur", c’est l’appel qu’a lancé le pape François dans son message de Carême 2023 diffusé ce vendredi 17 février. Alors que les fidèles s’apprêtent à entrer en carême dans quelques jours, il les exhorte à entrer dans une démarche de "transfiguration personnelle".
« Le chemin ascétique du Carême, ainsi que le chemin synodal ont tous deux comme objectif une transfiguration personnelle et ecclésiale », enseigne le pape François dans son message de Carême 2023 diffusé ce 17 février. François souligne notamment le besoin pour les chrétiens de participer à la messe ou bien de lire la Bible, y compris avec l’aide d’internet. Il les invite aussi à ne pas se réfugier dans « une religiosité faite d’événements extraordinaires ».
Mercredi prochain, le 22 février, commencera le carême, un temps de 40 jours proposé par l’Église pour préparer les fidèles à la fête de Pâques qui célèbre la mort et la résurrection du Christ. Comme chaque année, le pape François envoie un message aux catholiques avant le Mercredi des Cendres afin de leur offrir une lecture de ce temps de conversion et de pénitence. Alors que l’Église catholique est entrée depuis 2021 dans une vaste réflexion sur son avenir à travers le Synode sur la synodalité, le pape François a choisi d’intituler cette année son message : « Ascèse de Carême, itinéraire synodal ».
- Citation :
Un chemin qui monte, qui exige effort, sacrifice, concentration, comme une excursion en montagne.
Car pour le pontife de 86 ans, il est « bon de réfléchir sur cette relation qui existe entre l’ascèse de Carême et l’expérience synodale », écrit-il dans ce texte de deux pages. Prenant l’image de la randonnée, le Pape voit dans les temps du carême et du synode « un chemin qui monte, qui exige effort, sacrifice, concentration, comme une excursion en montagne ». Il s’agit dans les deux cas de se « laisser conduire » par le Christ, « à l’écart et en hauteur », comme JESUS a pu le faire avec Pierre, Jacques et Jean dans le récit évangélique de la Transfiguration. Dans cet épisode, le Christ emmène ces trois disciples en haut du mont Thabor, en Galilée, pour une sorte de retraite spirituelle. Après l’effort de la marche, une fois arrivés au sommet, les trois disciples découvrent JESUS « transfiguré ». Citant l’Évangile de Matthieu, le Pape explique : « Son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière ».Cette manifestation est pour le pape François « le but du chemin », à savoir, contempler le Christ « dans sa gloire ». Et d’assurer que « la divine beauté de cette vision fut incomparablement supérieure à toute la fatigue que les disciples avaient pu accumuler pour monter au mont Thabor ». L’évêque de Rome en tire un enseignement pour le Carême et le Synode : « Il faut en montant tenir le regard bien fixé sur le sentier ; mais le panorama qui se déploie à la fin surprend et récompense par sa merveille ». S’il reconnaît que le processus synodal est « souvent ardu » et qu’il peut décourager certains, il assure que ce qui attend l’Église à la fin « est sans doute quelque chose de merveilleux et de surprenant, qui nous aidera à mieux comprendre la volonté de Dieu et notre mission au service de son Royaume ». L’écoute du ChristPour parvenir à ce « sommet », le Pape propose deux indications. D’abord : « écouter JESUS » à travers la lecture de l’Évangile et la participation à la liturgie. « Si nous ne pouvons pas toujours participer à la messe, lisons les lectures bibliques jour après jour, y compris avec l’aide d’internet », préconise le Pape. Il souligne aussi que l’écoute du Christ passe aussi à travers celle des « frères et des sœurs dans l’Église ».Enfin, il demande de « ne pas se réfugier dans une religiosité faite d’événements extraordinaires, d’expériences suggestives, par peur d’affronter la réalité avec ses efforts quotidiens ». Comme les disciples sont redescendus de la montagne, le pape François enjoint les catholiques à redescendre dans la plaine « et que la grâce dont nous aurons fait l’expérience nous soutienne pour être des artisans de synodalité dans la vie ordinaire de nos communautés ». Voici son message en intégralité :- Spoiler:
- Citation :
- Chers frères et sœurs !
Les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc concordent pour raconter l’épisode de la Transfiguration de JESUS. Dans cet événement, nous voyons la réponse du Seigneur à l’incompréhension manifestée par les disciples à son égard. Peu avant, en effet, un accrochage sérieux s’était produit entre le Maître et Simon-Pierre qui, après avoir professé sa foi dans le fait que JESUS est le Christ, le Fils de Dieu, avait repoussé son annonce de la passion et de la croix. JESUS l’avait repris avec force : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (Mt 16, 23). Et voici que « six jours après, JESUS prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne » (Mt 17, 1). L’Évangile de la Transfiguration est proclamé chaque année, le deuxième dimanche du Carême. Durant ce temps liturgique, en effet, le Seigneur nous prend avec lui et nous emmène à l’écart. Même si nos activités ordinaires requièrent que nous restions aux lieux habituels, en vivant un quotidien souvent répétitif et parfois ennuyant, pendant le Carême nous sommes invités à monter “sur une haute montagne” avec JESUS, pour vivre avec le Peuple saint de Dieu une expérience d’ascèse particulière. L’ascèse de Carême est un effort, toujours animé par la Grâce, pour surmonter nos manques de foi et nos résistances à suivre JESUS sur le chemin de la croix. Précisément ce dont avaient besoin Pierre et les autres disciples. Pour approfondir notre connaissance du Maître, pour comprendre et accueillir à fond le mystère du salut divin, réalisé dans le don total de soi par amour, il faut se laisser conduire par lui à l’écart et en hauteur, en se détachant des médiocrités et des vanités. Il faut se mettre en chemin, un chemin qui monte, qui exige effort, sacrifice, concentration, comme une excursion en montagne. Ces conditions sont également importantes pour le chemin synodal dans lequel nous nous sommes engagés, en tant qu’Église. Il nous sera bon de réfléchir sur cette relation qui existe entre l’ascèse de Carême et l’expérience synodale. Pour cette “retraite” sur le mont Thabor, JESUS emmène avec lui trois disciples, choisis pour être témoins d’un événement unique. Il veut que cette expérience de grâce ne soit pas solitaire, mais partagée, comme l’est, du reste, toute notre vie de foi. JESUS, on doit le suivre ensemble. Et c’est ensemble, comme Église pérégrinant dans le temps, que l’on vit l’année liturgique et, à l’intérieur de celle-ci, le Carême, en marchant avec ceux que le Seigneur a placés à nos côtés comme compagnons de voyage. Par analogie avec la montée de JESUS et des disciples au Thabor, nous pouvons dire que notre chemin de Carême est “synodal”, car nous l’accomplissons ensemble sur le même chemin, disciples de l’unique Maître. Bien plus, nous savons qu’il est lui-même la Voie, et donc, que ce soit dans l’itinéraire liturgique ou dans celui du Synode, l’Église ne fait rien d’autre que d’entrer toujours plus profondément et pleinement dans le mystère du Christ Sauveur. Et nous arrivons au moment culminant. L’Évangile raconte que JESUS « fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière » (Mt 17, 2). Voilà le “sommet”, le but du chemin. Au terme de la montée, lorsqu’ils sont sur la montagne avec JESUS, la grâce est donnée aux trois disciples de le voir dans sa gloire, resplendissant de lumière surnaturelle, qui ne venait pas du dehors, mais qui irradiait de Lui-même. La divine beauté de cette vision fut incomparablement supérieure à toute la fatigue que les disciples avaient pu accumuler pour monter au Thabor. Comme pour toute excursion exigeante en montagne, il faut en montant tenir le regard bien fixé sur le sentier ; mais le panorama qui se déploie à la fin surprend et récompense par son émerveillement. Le processus synodal apparaît lui aussi souvent ardu et nous pourrions parfois nous décourager. Mais ce qui nous attend à la fin est sans aucun doute quelque chose de merveilleux et de surprenant, qui nous aidera à mieux comprendre la volonté de Dieu et notre mission au service de son Royaume. L’expérience des disciples sur le Thabor s’enrichit encore quand, lorsqu’à côté de JESUS transfiguré apparaissent Moïse et Élie qui personnifient la Loi et les Prophètes (cf. Mt 17, 3). La nouveauté du Christ est l’accomplissement de l’Ancienne Alliance et des promesses ; elle est inséparable de l’histoire de Dieu avec son peuple et en révèle le sens profond. De même, le parcours synodal est enraciné dans la tradition de l’Église et, en même temps, ouvert à la nouveauté. La tradition est source d’inspiration pour chercher des voies nouvelles, en évitant les tentations opposées de l’immobilisme et de l’expérimentation improvisée. Le chemin ascétique du Carême, ainsi que le chemin synodal ont tous deux comme objectif une transfiguration, personnelle et ecclésiale. Une transformation qui, dans les deux cas, trouve son modèle dans celle de JESUS et se réalise par la grâce de son mystère pascal. Pour que cette transfiguration puisse s’accomplir en nous cette année, je voudrais proposer deux “sentiers” à suivre pour monter avec JESUS et parvenir avec Lui à destination. Le premier fait référence à l’impératif que Dieu le Père adresse aux disciples sur le Thabor, alors qu’ils contemplent JESUS transfiguré. La voix venant de la nuée dit : « Écoutez-le » (Mt 17, 5). La première indication est donc très claire : écouter JESUS. Le Carême est un temps de grâce dans la mesure où nous nous mettons à l’écoute de Celui qui parle. Et comment nous parle-t-il ? Avant tout dans la Parole de Dieu que l’Église nous offre dans la Liturgie : ne la laissons pas tomber dans le vide. Si nous ne pouvons pas toujours participer à la messe, lisons les Lectures bibliques jour après jour, y compris avec l’aide d’internet. En plus des Écritures, le Seigneur nous parle à travers les frères, surtout par les visages et par les histoires de ceux qui ont besoin d’aide. Mais je voudrais ajouter aussi un autre aspect, très important dans le processus synodal : l’écoute du Christ passe aussi à travers l’écoute des frères et des sœurs dans l’Église, cette écoute réciproque qui est l’objectif principal durant certaines phases, mais qui, de toute façon, demeure toujours indispensable dans la méthode et dans le style d’une Église synodale. En entendant la voix du Père, « les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. JESUS s’approcha, les toucha et leur dit : “Relevez-vous et soyez sans crainte”. Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, JESUS, seul » (Mt 17, 6-8). Voilà la seconde indication pour ce Carême : ne pas se réfugier dans une religiosité faite d’événements extraordinaires, d’expériences suggestives, par peur d’affronter la réalité avec ses efforts quotidiens, ses duretés et ses contradictions. La lumière que JESUS montre aux disciples est une anticipation de la gloire pascale, vers laquelle il faut aller, en le suivant “Lui seul”. Le Carême est orienté vers Pâques : la “retraite” n’est pas une fin en soi, mais elle nous prépare à vivre avec foi, espérance et amour, la passion et la croix, pour parvenir à la résurrection. De même, le parcours synodal ne doit pas non plus nous faire croire que nous sommes arrivés quand Dieu nous donne la grâce de certaines expériences fortes de communion. Là encore, le Seigneur nous répète : « Relevez-vous et soyez sans crainte ». Redescendons dans la plaine et que la grâce dont nous saurons fait l’expérience nous soutienne pour être des artisans de synodalité dans la vie ordinaire de nos communautés. Chers frères et sœurs, Que l’Esprit Saint nous fasse vivre ce Carême dans l’ascèse avec JESUS, pour faire l’expérience de sa splendeur divine et, ainsi fortifiés dans la foi, poursuivre ensemble le chemin avec Lui, gloire de son peuple et lumière des nations. Rome, Saint-Jean-de-Latran, 25 janvier 2023, fête de la Conversion de Saint Paul. FRANÇOIS
source Ateleia |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7545 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Carême 2023 Mer 22 Fév 2023, 10:57 pm | |
| Carême 2023 : chaque jour, une émotion à convertir en vertu OneLineStock I ShutterstockMichel Martin-Prével, cb - publié le 21/02/23 Le père Michel Martin-Prével invite à "évangéliser" ses émotions, en les identifiant, pua conversion du cœur passe aussi par la conversion de ses émotions. Le is en les transformant en vertu. Chaque jour du Carême, Aleteia donne des pistes pour visiter une émotion, positive ou négative, en regard d’une vertu qui la concerne. L’objectif ? Grandir sur le chemin de la sainteté.
La pâte humaine est faite de péchés, mais aussi d’émotions, de sentiments et de vertus. Si certaines de nos émotions sont positives et peuvent s’épanouir en vertus, d’autres sont au contraire négatives et sont visées par l’Evangile pour être sauvées par une vertu particulière. Pourquoi ne pas mettre à profit ce temps de carême pour se convertir depuis l’intérieur de notre monde émotionnel – concept très à la mode – parfois envahissant, mais toujours en attente d’être visité par le Seigneur ?
Profitons de ce carême pour transformer les émotions positives et combattre ou réprimer les émotions négatives, selon les règles d’un bon combat spirituel. JESUS lui-même a connu le chagrin, la joie, l’appréhension ou l’étonnement, la compassion et l’angoisse, la tristesse et l’admiration.
Ne confondons pas les émotions et les sentiments. Ainsi l’émotion d’appréhension, forme amoindrie de la peur, en face d’un chien menaçant, engendre un sentiment d’insécurité ou d’angoisse et appelle au courage. La gaîté peut devenir sentiment de joie profonde, avant d’être la joie, comme vertu à cultiver. Une émotion peut devenir un sentiment et inversement. Un sentiment de peur engendre tremblement ou frayeur. Une vertu, par réitération des actes, convertit une émotion positive mais insatisfaisante. Par exemple, une anticipation-réflexe devient un sentiment de sécurité puis la vertu de vigilance, relevant de la prudence ou encore une émotion de joie à la vue d’un cadeau, devient sentiment de reconnaissance puis vertu de gratitude.
- Citation :
Appelées « passions » au XVIIe siècle, les émotions appellent un travail de l’intelligence sur l’affectivité, de la grâce sur la nature.
Chaque émotion possède une forme atténuée ou majorée. Par exemple, la peur se situe entre l’appréhension et la terreur, la colère entre la contrariété et la rage. Appelées « passions » au XVIIe siècle, les émotions appellent un travail de l’intelligence sur l’affectivité, de la grâce sur la nature. Ne les tuons pas, comme beaucoup de psychothérapies nous le recommandent, mais laissons-les vivre dans l’enclos de la raison, gouvernées par l’intérieur. Le bonheur humain se construit ainsi en laissant la grâce transformer la nature, la nature de nos émotions, en les contraignant ou en les élevant. C’est le propre et la grandeur de l’homme. Que ce carême chaque jour nous aide à visiter une émotion, en regard d’une vertu qui la concerne, pour en sortir grandi sur le chemin de la sainteté, c’est-à-dire du bonheur.source : Ateleia |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7545 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Carême 2023 Mer 22 Fév 2023, 11:07 pm | |
| Carême 2023 : convertir la contrariété en patience Simple Line I ShutterstockMichel Martin-Prével, cb - publié le 22/02/23 La conversion du cœur passe aussi par la conversion de ses émotions. Durant ce Carême, le père Michel Martin-Prével invite à "évangéliser" ses émotions, en les identifiant, puis en les transformant en vertu. Aujourd’hui, Aleteia donne des pistes pour passer de la contrariété à la patience.
La journée se déroule normalement, quand un petit malheur vous tombe dessus : une contravention dans la boîte aux lettres, un projet stimulant confié à un collègue plutôt qu’à vous, un conjoint qui vous a dit quelque chose de désagréable. Votre moral chute d’un coup et des pensées négatives vous envahissent. Que faire ? Si on ne peut pas contrôler cette émotion, on peut agir sur sa durée et sur l’interprétation de la situation.
Vivre une contrariété, c’est subir un déplaisir causé par une opposition qui attriste. Son synonyme est agacement, mécontentement, insatisfaction, et son contraire, insouciance, réjouissement, satisfaction. Les raisons peuvent être très diverses : personnes, objets, situation, soi-même. Elle provoque irritation, frustration et colère, intérieure ou extériorisée, et souvent nous désarçonne et nous fait perdre notre maîtrise de nous-même, fruit de l’Esprit Saint.
Parce que la contrariété nous trouve souvent non préparé, elle surprend, et peut conduire sans la patience à des interprétations trop rapides et fausses. Le remède consiste à changer d’interprétation en quittant l’émotion pour se concentrer sur des faits, dans le réel, et passer à autre chose, en recherchant une attitude positive , à changer un mal en un bien, à en tirer une expérience constructive, à chercher une gratitude à noter dans l’événement. Là commence le chemin de la vertu de patience, parce que la raison, plus lente que l’émotion, doit faire son chemin de discernement.
Parce que la contrariété est une forme atténuée de la colère, voire son antichambre, elle peut entraîner au péché capital de colère et souvent par ses effets elle va nous établir contre la charité. Le combat consiste à fuir l’objet de la contrariété, à remettre à plus tard ce qui ne peut se faire tout de suite, à combattre sans présomption, dans l’acceptation, voire la soumission, et surtout dans la patience qui réveille la vertu de force. Les contrariétés participent alors à renforcer notre détermination vers le bien.
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| Sujet: Re: Carême 2023 | |
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