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| Avortement : Clarification de la Congrégation pour la doctrine de la foi | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Avortement : Clarification de la Congrégation pour la doctrine de la foi Lun 13 Juil 2009, 8:09 pm | |
| Avortement : Clarification de la Congrégation pour la doctrine de la foi
Suite à l´article publié dans L'OR par Mgr Rino Fisichella
ROME, Vendredi 10 Juillet 2009 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous une mise au point de la Congrégation pour la doctrine de la foi, diffusée le 10 juillet dans L'Osservatore Romano, suite à l'article publié dans le quotidien du Saint-Siège par Mgr Rino Fisichella, président de l'Académie pontificale pour la vie, après l'avortement pratiquée sur une fillette de 9 ans au Brésil.
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Diverses lettres sont récemment parvenues au Saint-Siège, notamment de la part de hautes personnalités de la vie politique et ecclésiale, qui nous ont informé de la confusion créée dans plusieurs pays, surtout en Amérique Latine, suite à la manipulation et à l'instrumentalisation d'un article de Mgr Rino Fisichella, président de l'Académie pontificale pour la vie, sur les tristes événements concernant la « petite fille brésilienne ». Cet article, publié dans L'Osservatore Romano le 15 mars 2009, proposait la doctrine de l'Eglise, tout en tenant compte de la situation dramatique de cette enfant qui - comme cela a été révélé par la suite - a été accompagnée avec beaucoup de délicatesse pastorale par l'ancien archevêque de Olinda et Recife, Mgr José Cardoso Sobrinho. A ce sujet, la Congrégation pour la doctrine de la foi rappelle que la doctrine de l'Eglise sur l'avortement provoqué n'a pas changé et ne peut changer. Cette doctrine est exposée aux numéros 2270-2273 du Catéchisme de l'Eglise catholique en ces termes :
« La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de la conception. Dès le premier moment de son existence, l'être humain doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie (cf. CDF, instr. ‘Donum vitæ' 1, 1). Avant d'être façonné dans le ventre maternel, je te connaissais. Avant ta sortie du sein, je t'ai consacré (Jr 1, 5 ; cf. Jb 10, 8-12 ; Ps 22, 10-11). Mes os n'étaient point cachés devant toi quand je fus fait dans le secret, brodé dans les profondeurs de la terre (Ps 139, 15).
Depuis le premier siècle, l'Église a affirmé la malice morale de tout avortement provoqué. Cet enseignement n'a pas changé. Il demeure invariable. L'avortement direct, c'est-à-dire voulu comme une fin ou comme un moyen, est gravement contraire à la loi morale. Tu ne tueras pas l'embryon par l'avortement et tu ne feras pas périr le nouveau-né (Didaché 2, 2 ; cf. Barnabé, ep. 19, 5 ; Epître à Diognète 5, 5 ; Tertullien, apol. 9). Dieu, maître de la vie, a confié aux hommes le noble ministère de la vie, et l'homme doit s'en acquitter d'une manière digne de lui. La vie doit donc être sauvegardée avec soin extrême dès la conception : l'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables (GS 51, § 3).
La coopération formelle à un avortement constitue une faute grave. L'Église sanctionne d'une peine canonique d'excommunication ce délit contre la vie humaine. « Qui procure un avortement, si l'effet s'en suit, encourt l'excommunication latæ sententiæ » (CIC, can. 1398) « par le fait même de la commission du délit » (CIC, can. 1314) et aux conditions prévues par le Droit (cf. CIC, can. 1323-1324). L'Église n'entend pas ainsi restreindre le champ de la miséricorde. Elle manifeste la gravité du crime commis, le dommage irréparable causé à l'innocent mis à mort, à ses parents et à toute la société.
Le droit inaliénable à la vie de tout individu humain innocent constitue un élément constitutif de la société civile et de sa législation : « Les droits inaliénables de la personne devront être reconnus et respectés par la société civile et l'autorité politique. Les droits de l'homme ne dépendent ni des individus, ni des parents, et ne représentent pas même une concession de la société et de l'état ; ils appartiennent à la nature humaine et sont inhérents à la personne en raison de l'acte créateur dont elle tire son origine. Parmi ces droits fondamentaux, il faut nommer le droit à la vie et à l'intégrité physique de tout être humain depuis la conception jusqu'à la mort » (CDF, instr. ‘Donum vitæ' 3).
« Dans le moment où une loi positive prive une catégorie d'êtres humains de la protection que la législation civile doit leur accorder, l'Etat en vient à nier l'égalité de tous devant la loi. Quand l'Etat ne met pas sa force au service des droits de tous les citoyens, et en particulier des plus faibles, les fondements même d'un état de droit se trouvent menacés... Comme conséquence du respect et de la protection qui doivent être assurés à l'enfant dès le moment de sa conception, la loi devra prévoir des sanctions pénales appropriées pour toute violation délibérée de ses droits » (CDF, instr. ‘Donum vitæ' 3)
Dans l'encyclique Evangelium vitae Jean-Paul II a réaffirmé cette doctrine par son autorité de Pasteur Suprême de l'Eglise : « Avec l'autorité conférée par le Christ à Pierre et à ses successeurs, en communion avec les Evêques - qui ont condamné l'avortement à différentes reprises et qui, en réponse à la consultation précédemment mentionnée, même dispersés dans le monde, ont exprimé unanimement leur accord avec cette doctrine -, je déclare que l'avortement direct, c'est-à-dire voulu comme fin ou comme moyen, constitue toujours un désordre moral grave, en tant que meurtre délibéré d'un être humain innocent. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite; elle est transmise par la Tradition de l'Eglise et enseignée par le Magistère ordinaire et universel » (n. 62).
En ce qui concerne l'avortement pratiqué dans certaines situations difficiles et complexes, l'enseignement clair et précis du pape Jean-Paul II demeure : « Il est vrai que de nombreuses fois le choix de l'avortement revêt pour la mère un caractère dramatique et douloureux, lorsque la décision de se défaire du fruit de la conception n'est pas prise pour des raisons purement égoïstes et de facilité, mais parce que l'on voudrait sauvegarder des biens importants, comme la santé ou un niveau de vie décent pour les autres membres de la famille. Parfois, on craint pour l'enfant à naître des conditions de vie qui font penser qu'il serait mieux pour lui de ne pas naître. Cependant, ces raisons et d'autres semblables, pour graves et dramatiques qu'elles soient, ne peuvent jamais justifier la suppression délibérée d'un être humain innocent » (Encyclique Evangelium vitae, n. 58).
Quant à la problématique de traitements médicaux déterminés afin de préserver la santé de la mère, il faut bien faire la distinction entre deux tenants et aboutissants différents : d'une part une intervention qui provoque directement la mort du fœtus, appelée parfois de manière inappropriée avortement « thérapeutique », qui ne peut jamais être licite puisqu'il s'agit du meurtre direct d'un être humain innocent ; d'autre part, une intervention en soi non abortive qui peut avoir, comme conséquence collatérale la mort de l'enfant : « Si, par exemple, la conservation de la vie de la future mère, indépendamment de son état de grossesse, requérait d'urgence une opération chirurgicale ou une autre action thérapeutique qui aurait pour conséquence accessoire, nullement voulue ou cherchée, mais inévitable - la mort de l'embryon, un tel acte ne pourrait plus être qualifié d'attentat direct à une vie innocente. Dans ces conditions, l'opération peut être licite, comme le serait d'autres interventions médicales similaires, pourvu toutefois qu'il s'agisse d'un bien de valeur élevée, comme la vie, et qu'il ne soit pas possible de renvoyer l'opération après la naissance de l'enfant, ni de recourir à un autre remède efficace (Pie XII, Discours au « Front de la Famille » et à l'Association des Familles nombreuses, 27 novembre 1951).
Quant à la responsabilité des responsables de santé, il faut rappeler les paroles de Jean-Paul II : « Leurs professions en font des gardiens et des serviteurs de la vie humaine. Dans le contexte culturel et social actuel, où la science et l'art médical risquent de faire oublier leur dimension éthique naturelle, ils peuvent être parfois fortement tentés de se transformer en agents de manipulation de la vie ou même en artisans de mort. Face à cette tentation, leur responsabilité est aujourd'hui considérablement accrue ; elle puise son inspiration la plus profonde et trouve son soutien le plus puissant justement dans la dimension éthique des professions de santé, dimension qui leur est intrinsèque et qu'on ne peut négliger, comme le reconnaissait déjà l'antique serment d'Hippocrate, toujours actuel, qui demande à tout médecin de s'engager à respecter absolument la vie humaine et son caractère sacré » (Encyclique Evangelium vitae, n. 89). |
| | | Invité Invité
| Sujet: ATTENTION PERSONNES SENSIBLES !!!!!!!!!!!!!!!!!! Lun 13 Juil 2009, 8:18 pm | |
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Dernière édition par Julienne le Lun 20 Juil 2009, 11:17 pm, édité 2 fois (Raison : post édité pour vidéo trop choquante) |
| | | Invité Invité
| Sujet: AVERTISSE MENT AUX PERSONNES SENSIBLES CETTE VIDEO POURRAIT VOUS CHOQUER Lun 13 Juil 2009, 8:25 pm | |
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Dernière édition par Julienne le Lun 20 Juil 2009, 11:21 pm, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: AVERTISSE MENT AUX PERSONNES SENSIBLES CETTE VIDEO POURRAIT VOUS CHOQUER Lun 13 Juil 2009, 8:34 pm | |
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Dernière édition par Julienne le Lun 20 Juil 2009, 11:24 pm, édité 2 fois |
| | | Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Re: Avortement : Clarification de la Congrégation pour la doctrine de la foi Lun 13 Juil 2009, 10:41 pm | |
| Bonjour ma Soeur.
Avortement = Crime !!
Sauf en cas de nécéssité. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Avortement : Clarification de la Congrégation pour la doctrine de la foi Mar 14 Juil 2009, 1:32 am | |
| - Gilbert a écrit:
- Bonjour ma Soeur.
Avortement = Crime !!
Sauf en cas de nécéssité. Bonjour Mon Frère ! Je me suis demandée si j'avais bien fait de mettre ces vidéos, j'ai pas envie que quelqu'un tombe dans les pommes !!!! Sauf en cas de nécessité, il y a des cas où l'Eglise autorise il me faudra vérifier et rechercher. (ces cas sont extrêmement rares...). Je vais quitter le forum un moment , juste le temps d'aller à la pharmacie chercher un médicament pour Nathan qui est commandé, le lui administrer Et je reviens vers vous tous
Dernière édition par Julienne le Mar 14 Juil 2009, 3:17 am, édité 3 fois |
| | | saufi .
Date d'inscription : 16/11/2008 Messages : 1235 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Avortement : Clarification de la Congrégation pour la doctrine de la foi Mar 14 Juil 2009, 1:35 am | |
| Le commendement est clair: te ne tueras point. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Avortement : Clarification de la Congrégation pour la doctrine de la foi Mar 14 Juil 2009, 1:39 am | |
| - saufi a écrit:
- Le commendement est clair: te ne tueras point.
Oui Saufi tout à fait le commandement est clair, je vais à la pharmacie maintenant pas loin de chez moi, je reviens sur le forum ma Soeur bien-aimée j'espère que ce médicament est arrivé on m'a certifié la livraison. A bientôt Julienne |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Avortement : Clarification de la Congrégation pour la doctrine de la foi Mar 14 Juil 2009, 3:13 am | |
| Questions Essentielles Quelle est la position de fond de l’Eglise sur l’avortement ? Pourquoi l’église est contre l’avortement ? En cas de viol, pourquoi imposer de garder l’enfant ? Pourquoi donner la vie à un enfant handicapé, sachant qu’il va souffrir ?
L’enfant encore à naître, dès l’instant de sa conception, alors qu’il n’est encore qu’un tout petit embryon a droit à la même dignité (qui commence par le droit à la vie) que toutes les personnes humaines. Si l’on ne peut pas définir l’instant à partir duquel l’ovule fécondé est pleinement un personne humaine, il n’y a pas d’autre solution acceptable que de lui donner dès l’instant de la fécondation tous les droits d’un personne humaine.
Ce n’est que depuis octobre 2003 que le sénat américain a interdit la barbarie qui autorisait à tuer l’enfant jusqu’à la fin de l’accouchement.
L’Eglise est contre l’avortement car elle est toujours pour la vie et la protège inconditionnellement, surtout là où elle est la plus faible, fragile et vulnérable. C’est ce qu’elle fait tout au long de l’existence (malades, personnes handicapées, vieillards...).
L’Eglise est donc contre l’avortement car c’est un meurtre. Et plus la personne assassinée est faible, plus le meurtre et coupable. Or, nul n’est plus faible qu’un embryon.
Lors du drame d’un viol, on ne répare pas les souffrances en tuant un innocent. Personne n’a demandé à ce qu’il vienne, pas même lui (aucun enfant ne le fait), mais cela ne saurait justifié qu’on s’en débarrasse parce qu’il dérange.
Il est utopique de chercher à avoir un monde sans guerre, injustice, violence, exclusion, torture, tant qu’on laissera se dérouler cette première des guerres, violence, injustice, exclusion, torture. Surtout qu’elle touche ici à ceux qui n’ont pas même leurs cris pour se défendre La femme qui a déjà subi le traumatisme du viol n’a pas besoin qu’on y ajoute celui de l’avortement. C’est toujours une blessure d’une incroyable profondeur (contrairement à ce que prétendent beaucoup qui ont intérêt dans la question), car elle touche à la faculté de transmettre la vie qui est dans l’essence même de l’identité de la femme. On peut comprendre que la femme après avoir accouché ne puisse pas élever cet enfant qui lui rappelle son traumatisme. Cependant de nombreuses associations proposent de trouver des famille d’accueil qui vont l’accompagner pendant sa grossesse et qui sont prêtes à garder l’enfant si, une fois le premier choc passé, elle ne se sent toujours pas capable de le garder.
Mère Térésa rappelait courageusement devant le Sénat Américain : "Quand l’enfant devient l’ennemi no 1, alors tout homme est susceptible d’être mon ennemi à abattre. Que tous ceux qui ne peuvent garder leur enfant me le confient"
L’enfant qui viendra après celui qui aura été avorté risque d’être marqué par cet avortement précédent, car le lieu de sa croissance, qui aurait toujours du être le berceau de la vie, aura été marqué par la mort. De plus, à un niveau parfaitement inconscient, il saura que sa mère en aura rejeté un autre, avec tous les traumatismes que ça implique (ce point : à ne jamais dire en mission devant une classe par respect pour celles qui dans la classes auraient connu ce drame. Pas de cette manière).
Il est faux de prétendre qu’un enfant handicapé est forcément malheureux. Ils sont souvent très joyeux. Et si il est vrai qu’il va souffrir, ça ne justifie aucunement qu’on le tue. Car nous passons tous par la souffrance à des degrés divers, sans que ça nous ôte le droit de vivre. La dignité de la personne handicapée, qui n’est aucunement atteinte par son handicap, interdit qu’on s’en débarrasse. Il est à noter que les personnes qui prétextent le bien de la personne handicapée pour justifier sa suppression sont rarement honnêtes : il s’agit de leur propre bien être, qui exige de ne pas avoir à s’occuper d’un plus faible, d’un "non-productif".
On ne peut pas dire que l’Eglise considère l’avortement comme un péché extrêmement grave sans également rappeler que rien n’est au delà de la miséricorde de Dieu, que tout peut être pardonné si ce pardon et demandé d’un cœur sincère. Redisons aussi que nous savons bien que la plupart des femmes qui ont avorté ne l’ont pas fait de gaieté de cœur, mais ne sachant que faire d’autre, parfois avec des pressions immenses de la part de leurs familles et du corps médical.
Source : catholique.org |
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