Sport et foi, sans langue de buis



Alors que la flamme olympique est arrivée à Marseille le 8 mai et entame son tour de France, l’Eglise catholique se mobilise elle aussi pour accompagner spirituellement le monde du sport à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Le sport et la foi partagent plus de valeurs qu’on ne croit, mais s’aiguillonnent aussi l’une l’autre. Quel rapport à notre corps, à la performance, au bien-être ? Mais aussi à l’effort, au défi, à l’esprit d’équipe ? Cette réflexion interroge autant les athlètes que les sportifs de l’ordinaire. 


La rédaction de KTO propose un dialogue sans langue de buis, avec Mgr Emmanuel Gobilliard (évêque de Digne et représentant de l’Église catholique pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024), Jason Nioka (diacre et responsable de la formation des aumôniers du Village Olympique de Saint-Denis), Elias Semaan (escrimeur paralympique franco-libanais) et Cécile Chuzel (déléguée diocésaine à l’Année Sport et Foi dans le diocèse de Saint-Denis). 


Une émission présentée par Etienne Loraillère. Pour contribuer au débat, envoyez vos questions et témoignages à sanslanguedebuis@ktotv.com

Messe d’ouverture de la trêve olympique à La Madeleine

Vendredi 19 juillet à 10h


Cette célébration sera présidée par Mgr Ulrich, archevêque de Paris, en présence de Mgr Celestino Migliore, Nonce Apostolique en France, et de Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne, représentant de l'Église catholique pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.


Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, sera également présent.

Le message du pape François pour les Jeux Olympiques

Le jeudi 25 juillet, à la veille du début des Jeux Olympiques de Paris 2024, a lieu une veillée de bénédiction des athlètes en la basilique-cathédrale de Saint-Denis. Une célébration à suivre en direct à 19h sur KTO et ktotv.com.

Pour prier pour les athlètes qui participent aux JO de Paris 2024, une veillée de bénédiction est organisée en la basilique-cathédrale de Saint-Denis le 25 juillet, la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux.


 Lors de cette célébration, une attention particulière sera accordée à l’équipe olympique des réfugiés, qui concoure sous le drapeau du Comité international olympique (CIO). Ces athlètes, 36 cette année, ont été forcés de quitter leur pays d’origine pour leur propre sécurité. Ils viennent notamment de Syrie, d’Iran, d’Afghanistan, d’Ethiopie ou d’Erythrée.

Veillée de bénédiction des athlètes olympiques à la basilique-cathédrale de Saint-Denis

Jeudi 25 juillet à 19h

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris va se tenir ce vendredi 26 juillet.

Si les organisateurs de Paris 2024 promettent un moment inédit, la cérémonie d'ouverture doit aussi respecter un protocole précis.

On vous détaille ce qu'il faut savoir sur ce moment qui ouvre la compétition.

Jeux Olympiques de Paris 2024



À quelques jours de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, les organisateurs promettent une cérémonie d'ouverture grandiose. Pour la première fois, cette traditionnelle fête qui ouvre la compétition sportive devrait se tenir en dehors d'un stade, sur la Seine. S'il s'agit d'une première, la cérémonie d'ouverture est aussi un moment qui doit respecter un protocole bien précis. On vous explique tout ce qu'il faut savoir sur ce temps qui célèbre le début des Jeux, mais qui est aussi un moyen pour le pays-hôte de marquer les esprits.

Un protocole strict

Les cérémonies olympiques évoluent d'une édition à une autre, mais sont régies par un protocole très strict, détaillé dans un guide du CIO et dans l'article 55 de la Charte olympique. Un encadrement strict, justifié pour éviter toute dérive politique lors de ce moment regardé par des millions de personnes.

Selon le protocole établi, la cérémonie débute par l'arrivée des athlètes par délégation. Elle est suivie par la proclamation par le chef d'État du pays hôte de l'ouverture des JO. Le drapeau olympique est hissé et l'hymne olympique est chantée. La cérémonie se poursuit ensuite par le serment d'un athlète du pays hôte puis par un discours de la part d'un responsable de l'organisation des JO.
Enfin, la flamme arrive, traditionnellement portée par un athlète dont l'identité est tenue secrète jusqu'au dernier moment. C'est lui qui allume la vasque, où le feu olympique brûle tout le long de la compétition. Jusqu'en 1988, le chant olympique était suivi d'un lâcher de colombes, symbole de paix, mais depuis les JO d'été de Séoul, en 1988, ce lâcher se déroule une fois la flamme allumée. En effet, lors de cette édition, plusieurs oiseaux s'étant rapprochés de la vasque olympique avaient été brûlés vifs lors de l'allumage de la flamme.

Une cérémonie aux origines antiques

Comme l'organisation des Jeux olympiques modernes, la cérémonie d'ouverture s'inscrit dans des traditions anciennes. Durant l'Antiquité, les Jeux étaient organisés en l'honneur de Zeus. Les cérémonies étaient par conséquent régies par des rituels religieux, comme l'explique l'historien Sylvain Bouchet, dans sa thèse sur les cérémonies olympiques, avec notamment un serment prêté par les participants auprès du dieu grec. Ce serment se retrouve lors des cérémonies actuelles, "à la différence que les athlètes prêtent aujourd’hui serment sur le drapeau olympique et non sur les entrailles d’un animal sacrifié", note le CIO dans une feuille d'information sur la cérémonie d'ouverture. 
Les Jeux olympiques modernes se tiennent pour la première fois en 1896, à l'initiative de Pierre de Coubertin. Mais ce n'est que lors des JO de 1920, à Anvers, en Belgique, que sera institué le protocole qui régit encore la cérémonie d'ouverture aujourd'hui.

La Grèce, premier pays à défiler

En référence à l'invention des Jeux olympiques, c'est la Grèce qui est traditionnellement la première délégation d'athlètes à défiler. Suivent les différentes délégations dans l'ordre alphabétique du pays où se tient la compétition sportive. C'est la délégation du pays hôte qui ferme la marche. Même si pour la première fois depuis la tenue des Jeux olympiques modernes, la cérémonie d'ouverture des JO de Paris ne devrait pas se dérouler dans un stade, les délégations défileront bien en respectant cet ordre.

Ce sont entre 6000 à 7000 athlètes sur 10.500 au total qui défileront sur 85 bateaux. À noter que la cérémonie d'ouverture n'est pas obligatoire. Alors que cet événement est suivi dès le lendemain par les premières épreuves olympiques, certains sportifs font le choix de ne pas y assister.

Des tableaux artistiques et des surprises

Dans l'esprit de Pierre de Coubertin au lancement des Jeux olympiques modernes, cette compétition devait être à la fois la célébration du sport, mais aussi des arts. Aujourd'hui, cette mise en avant artistique ne se retrouve plus que lors de la cérémonie d'ouverture où le pays-hôte tente d'impressionner le monde, à grands renforts de tableaux composés de danses, de chants ou d'acrobaties. Ce fut par exemple le cas en 2008, à Pékin, édition durant laquelle 100 millions de dollars auraient été dépensés rien que pour la cérémonie. En point d'orgue, la flamme est arrivée dans le stade olympique, portée par le gymnaste Li Ning, qui, élevé par un câble, est arrivé sur le toit de l'enceinte pour y allumer la vasque.

Chaque édition tente ainsi de créer la surprise, déjouant l'institutionnalisation de la cérémonie, imposée par le CIO. En 1984, lors des Jeux olympiques de Los Angeles, le pilote Bill Suitor s'était projeté dans le ciel grâce à sa "Bell Rocket Belt", avant d'atterrir devant les spectateurs stupéfaits. En 2012, lors des JO de Londres, Daniel Craig, qui incarnait à l'époque James Bond, avait sécurisé l'arrivée en parachute de la Reine d'Angleterre au milieu du London Olympic Stadium, à la surprise générale.

Spoiler:

Capucine a écrit:

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris va se tenir ce vendredi 26 juillet.

Si les organisateurs de Paris 2024 promettent un moment inédit, la cérémonie d'ouverture doit aussi respecter un protocole précis.

On vous détaille ce qu'il faut savoir sur ce moment qui ouvre la compétition.

Jeux Olympiques de Paris 2024



À quelques jours de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, les organisateurs promettent une cérémonie d'ouverture grandiose. Pour la première fois, cette traditionnelle fête qui ouvre la compétition sportive devrait se tenir en dehors d'un stade, sur la Seine. S'il s'agit d'une première, la cérémonie d'ouverture est aussi un moment qui doit respecter un protocole bien précis. On vous explique tout ce qu'il faut savoir sur ce temps qui célèbre le début des Jeux, mais qui est aussi un moyen pour le pays-hôte de marquer les esprits.

Un protocole strict

Les cérémonies olympiques évoluent d'une édition à une autre, mais sont régies par un protocole très strict, détaillé dans un guide du CIO et dans l'article 55 de la Charte olympique. Un encadrement strict, justifié pour éviter toute dérive politique lors de ce moment regardé par des millions de personnes.

Selon le protocole établi, la cérémonie débute par l'arrivée des athlètes par délégation. Elle est suivie par la proclamation par le chef d'État du pays hôte de l'ouverture des JO. Le drapeau olympique est hissé et l'hymne olympique est chantée. La cérémonie se poursuit ensuite par le serment d'un athlète du pays hôte puis par un discours de la part d'un responsable de l'organisation des JO.
Enfin, la flamme arrive, traditionnellement portée par un athlète dont l'identité est tenue secrète jusqu'au dernier moment. C'est lui qui allume la vasque, où le feu olympique brûle tout le long de la compétition. Jusqu'en 1988, le chant olympique était suivi d'un lâcher de colombes, symbole de paix, mais depuis les JO d'été de Séoul, en 1988, ce lâcher se déroule une fois la flamme allumée. En effet, lors de cette édition, plusieurs oiseaux s'étant rapprochés de la vasque olympique avaient été brûlés vifs lors de l'allumage de la flamme.

Une cérémonie aux origines antiques

Comme l'organisation des Jeux olympiques modernes, la cérémonie d'ouverture s'inscrit dans des traditions anciennes. Durant l'Antiquité, les Jeux étaient organisés en l'honneur de Zeus. Les cérémonies étaient par conséquent régies par des rituels religieux, comme l'explique l'historien Sylvain Bouchet, dans sa thèse sur les cérémonies olympiques, avec notamment un serment prêté par les participants auprès du dieu grec. Ce serment se retrouve lors des cérémonies actuelles, "à la différence que les athlètes prêtent aujourd’hui serment sur le drapeau olympique et non sur les entrailles d’un animal sacrifié", note le CIO dans une feuille d'information sur la cérémonie d'ouverture. 
Les Jeux olympiques modernes se tiennent pour la première fois en 1896, à l'initiative de Pierre de Coubertin. Mais ce n'est que lors des JO de 1920, à Anvers, en Belgique, que sera institué le protocole qui régit encore la cérémonie d'ouverture aujourd'hui.

La Grèce, premier pays à défiler

En référence à l'invention des Jeux olympiques, c'est la Grèce qui est traditionnellement la première délégation d'athlètes à défiler. Suivent les différentes délégations dans l'ordre alphabétique du pays où se tient la compétition sportive. C'est la délégation du pays hôte qui ferme la marche. Même si pour la première fois depuis la tenue des Jeux olympiques modernes, la cérémonie d'ouverture des JO de Paris ne devrait pas se dérouler dans un stade, les délégations défileront bien en respectant cet ordre.

Ce sont entre 6000 à 7000 athlètes sur 10.500 au total qui défileront sur 85 bateaux. À noter que la cérémonie d'ouverture n'est pas obligatoire. Alors que cet événement est suivi dès le lendemain par les premières épreuves olympiques, certains sportifs font le choix de ne pas y assister.

Des tableaux artistiques et des surprises

Dans l'esprit de Pierre de Coubertin au lancement des Jeux olympiques modernes, cette compétition devait être à la fois la célébration du sport, mais aussi des arts. Aujourd'hui, cette mise en avant artistique ne se retrouve plus que lors de la cérémonie d'ouverture où le pays-hôte tente d'impressionner le monde, à grands renforts de tableaux composés de danses, de chants ou d'acrobaties. Ce fut par exemple le cas en 2008, à Pékin, édition durant laquelle 100 millions de dollars auraient été dépensés rien que pour la cérémonie. En point d'orgue, la flamme est arrivée dans le stade olympique, portée par le gymnaste Li Ning, qui, élevé par un câble, est arrivé sur le toit de l'enceinte pour y allumer la vasque.

Chaque édition tente ainsi de créer la surprise, déjouant l'institutionnalisation de la cérémonie, imposée par le CIO. En 1984, lors des Jeux olympiques de Los Angeles, le pilote Bill Suitor s'était projeté dans le ciel grâce à sa "Bell Rocket Belt", avant d'atterrir devant les spectateurs stupéfaits. En 2012, lors des JO de Londres, Daniel Craig, qui incarnait à l'époque James Bond, avait sécurisé l'arrivée en parachute de la Reine d'Angleterre au milieu du London Olympic Stadium, à la surprise générale.

Spoiler:

https://www.medias-presse.info/analyse-de-la-ceremonie-sataniste-douverture-des-jo-de-paris/193813/

Dans un communiqué publié le lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques qui s’est déroulée sur la Seine vendredi 26 juillet, la Conférence des évêques de France a salué de «merveilleux moments de beauté, d'allégresse, riches en émotions». Toutefois, les évêques ont adressé leurs pensées «aux chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes».

Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican


C’était la cérémonie de tous les superlatifs. Une première cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques inédite sur la Seine, avec un défilé des délégations sportives sur 85 bateaux, de nombreux tableaux artistiques et des prestations des artistes du monde entier comme l’Américaine Lady Gaga ou la Canadienne Céline Dion.

«La cérémonie d’ouverture (…) a offert hier soir au monde entier de merveilleux moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués», a reconnu la Conférence des évêques de France. Toutefois, la cérémonie «a inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons profondément», ajoute-t-elle.
Au centre des critiques reprises sur les réseaux sociaux, une reproduction du tableau de «La Cène» de Léonard de Vinci par une dizaine d'hommes travestis.

La solidarité des autres confessions religieuses

Après la cérémonie, retransmise en mondovision, de nombreux responsables d’autres confessions religieuses ont exprimé leur solidarité à l’Église catholique française, rapporte le communiqué.

«Nous pensons à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes», ont assuré les évêques français. «Nous souhaitons qu’ils comprennent que la fête olympique se déploie très au-delà des partis pris idéologiques de quelques artistes», a ainsi poursuivi la conférence épiscopale française.


       
13/06/2024

L’exclusion de certains croyants

Le secrétaire général de la CEF, le père Hugues de Woillemont, a souligné sur le réseau social X la contradiction entre «l'inclusivité affichée et l'exclusion effective de certains croyants, il n'est pas nécessaire de blesser des consciences pour promouvoir la fraternité et la sororité».
Mgr François Touvet, président du Conseil pour la communication de la CEF, évêque coadjuteur du diocèse de Fréjus-Toulon, s'est «vivement associé» à ce communiqué de l'Église de France. Dans une publication sur les réseaux sociaux, il a déclaré «protester, comme beaucoup, contre cette injure scandaleuse et grave faite aux chrétiens du monde entier, sans oublier les autres outrances du spectacle».
Face aux demandes d’explications, Michaël Aloïsio, porte-parole du Comité d'organisation des JO de Paris 2024 a réagi ce samedi 27 juillet sur Franceinfo: «On assume de faire bouger les lignes».

   
À la fin de la cérémonie, le chaudron olympique s'est envolé dans les airs.

Unité et fraternité humaine

La CEF a achevé son communiqué en rappelant que le sport «est une merveilleuse activité qui réjouit profondément le cœur des athlètes et des spectateurs», et que l'olympisme est un «mouvemant au service de cette réalité d'unité et de fraternité humaine». 
C’est sur une note d’espérance, appréciée unanimement par les spectateurs, que s’est terminée la cérémonie d’ouverture, avec l'un des moments forts de la soirée: lorsque Céline Dion a conclu l’Hymne à l’amour d’Édith Piaf depuis le premier étage de la Tour Eiffel, laissant résonner dans la nuit parisienne les derniers mots de la chanson: «Dieu réunit ceux qui s’aiment».


https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2024-07/eveques-france-jeux-olympiques-scenes-derision-moquerie.html?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NewsletterVN-FR

Cérémonie de clôture des JO 2024 : au Stade de France, un épilogue enchanté après une quinzaine « Seine-sationnelle »


Tableaux poétiques et plus enlevés se sont succédé au cours d’une cérémonie de trois heures aux nombreuses surprises.
Le Monde



Le Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août 2024. DIMITAR DILKOFF / AFP



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https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/08/12/ceremonie-de-cloture-des-jo-2024-paris-clot-ses-jeux-au-stade-de-france_6277338_3242.html

Paris a clos, dimanche 11 août au soir, ses Jeux olympiques (JO) au terme de deux semaines de liesse populaire et de prouesses sportives, passant le relais à Los Angeles, qui accueillera la prochaine édition, en 2028. Epilogue de cette quinzaine, la cérémonie de clôture avait été imaginée par la même équipe artistique, dirigée par Thomas Jolly, que pour celle de l’ouverture, le vendredi 26 juillet, sur la Seine.

Lire aussi | JO 2024 : « Je crois que ça ne pouvait pas mieux se passer », se félicite Tony Estanguet, au lendemain de la cérémonie de clôture  


L’ovni de la chanson française Zaho de Sagazan et le chœur de l’Académie Haendel-Hendrix ont d’abord interprété Sous le ciel de Paris dans le jardin des Tuileries, devant la vasque olympique, tandis que le jour déclinait. Le nageur français Léon Marchand est alors apparu. L’anneau de sept mètres de diamètre a cessé de luire au moment où le quadruple médaillé d’or a saisi une lanterne abritant la flamme olympique posée à proximité.


"La chanteuse Zaho de Sagazan interprète « Sous le ciel de Paris » pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, dans le jardin des Tuileries, à Paris, le 11 août 2024.">  La chanteuse Zaho de Sagazan interprète « Sous le ciel de Paris » pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, dans le jardin des Tuileries, à Paris, le 11 août 2024. LOIC VENANCE / AFP  
Dans le même temps, au Stade de France, le drapeau de la France était porté par plusieurs militaires issus de divers corps de l’armée. Il a ensuite été hissé, alors que La Marseillaise était interprétée par la Maîtrise de Fontainebleau accompagnée par l’Orchestre Divertimento, dirigé par la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani.

  Les athlètes de toutes les délégations arrivent au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août 2024.">  Les athlètes de toutes les délégations arrivent au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août 2024. PETR DAVID JOSEK / AP 

Karaoké géant

Les porte-drapeaux de chacune des 205 délégations participantes sont ensuite entrés dans l’enceinte dionysienne ; pour la France, la cycliste Pauline Ferrand-Prévot et le joueur de rugby Antoine Dupont. Comme c’est l’usage depuis les Jeux de Melbourne, en 1956, les quelque 9 000 athlètes et accompagnants des différentes nations ont pénétré dans le stade, donnant libre cours à leur joie et à leur enthousiasme après le stress et la pression des épreuves, célébrant ce moment historique sous les applaudissements des 71 500 spectateurs. Cette gigantesque parade s’est alors transformée en karaoké géant, reprenant des chansons d’Aznavour ou de Queen en passant par Gala

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"La délégation bulgare au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août 2024.">  La délégation bulgare au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août 2024. ASHLEY LANDIS / AP

    

"La marathonienne néerlandaise Sifan Hassan médaillée d’or (au centre), l’Ethiopienne Tigist Assefa médaillée d’argent (à gauche) et la Kényane Hellen Obiri médaillée de bronze (à droite) reçoivent leurs médailles, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août 2024.">  La marathonienne néerlandaise Sifan Hassan médaillée d’or (au centre), l’Ethiopienne Tigist Assefa médaillée d’argent (à gauche) et la Kényane Hellen Obiri médaillée de bronze (à droite) reçoivent leurs médailles, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août 2024. FRANCK FIFE / AFP  
Comme le veut la tradition, les vainqueures du marathon ont été honorées lors de cette cérémonie. Mais les Jeux de Paris ont innové en récompensant les athlètes du marathon féminin, la Néerlandaise Sifan Hassan (en or), l’Ethiopienne Tigist Assefa (argent) et la Kényane Hellen Obiri (bronze).

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Arthur Cadre, homme-caoutchouc et « golden voyageur » de la cérémonie de clôture des JO de Paris  


Après un hommage au « marathon pour tous  » – une épreuve ouverte au grand public qui s’est tenue dans la nuit de samedi à dimanche – et un remerciement aux volontaires, la cérémonie a ensuite pris un tour plus sombre, dystopique, imaginant que les Jeux avaient disparu dans un futur lointain. Incarnant un « golden voyageur » (« un voyageur d’or »), le danseur et contorsionniste Arthur Cadre vêtu d’un costume doré est comme descendu du ciel dans un stade plongé dans l’obscurité, pour exhumer les vestiges des Jeux olympiques

Piano suspendu dans les airs

C’est ensuite suspendu dans les airs que le pianiste Alain Roche a interprété l’hymne d’Apollon sur un piano à queue couché à la verticale, accompagné du chanteur lyrique franco-suisse Benjamin Bernheim.
"Le « golden voyageur » descend du ciel durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024.">  Le « golden voyageur » descend du ciel durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024. OLI SCARFF / AFP         

Alain Roche joue au piano, suspendu dans les airs, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août 2024.">  Alain Roche joue au piano, suspendu dans les airs, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août 2024. NATACHA PISARENKO / AP  
Peu à peu, cent dix performeurs issus du parkour, du street show, de la breakdance, du cirque, sans oublier les gymnastes de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, ont joué les explorateurs de ce monde digne de la science-fiction aux côtés d’Arthur Cadre, fil rouge de cette histoire. D’immenses anneaux abandonnés ont pris vie et se sont animés sous les mouvements des acrobates dans un ballet chorégraphique avant de monter dans les airs.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés JO 2024 : parmi les circassiens de la cérémonie de clôture, une troupe de pompiers acrobatiques  

Après ce tableau poétique, Phoenix, un groupe français issu de l’électro-rock très apprécié aux Etats-Unis, a assuré la bande-son, avec ses plus grands titres. Les rejoignant sur scène, la chanteuse belge Angèle a accompagné Kavinsky sur Nightcall, rendu célèbre par le film Drive (qui se déroule dans les rues de… Los Angeles), dans un moment suspendu. Puis ce fut le duo Air, compagnons de toujours de la French touch, qui a interprété son mélancolique Playground Love avec le groupe versaillais.

  
« golden voyageur » et les explorateurs, durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024.">  Le « golden voyageur » et les explorateurs, durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024. WIKUS DE WET / AFP         
Une pyramide humaine, durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024.">  Une pyramide humaine, durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024. ANUSHREE FADNAVIS / REUTELa chanteuse belge Angèle, durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024.">  La chanteuse belge Angèle, durant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024. JUNG YEON-JE / AFP  
Durant deux semaines, sans aucun accroc d’organisation, « Paris est redevenu une fête, et la France s’est retrouvée », s’est ensuite félicité le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, Tony Estanguet. Ces Jeux ont transformé les Français, « peuple d’irréductibles râleurs » en « supporteurs déchaînés », a-t-il poursuivi

Red Hot Chili Peppers, Billie Eilish, Snoop Dogg et Dr. Dre

« Je déclare les Jeux de Paris 2024 clos », a finalement lancé, conformément à la tradition, le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, trois heures après le début du spectacle. Ce dernier a salué des JO « sensationnels » à l’atmosphère inégalable. « Ce furent des Jeux sensationnels du début à la fin, ou, oserai-je dire, ce furent des Jeux olympiques Seine-sationnels du début à la fin », a lancé le dirigeant du mouvement olympique, qui quittera son poste en juin 2025 après douze ans de mandat.

   
"Tom Cruise descend du toit du Stade de France, lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024.">  Tom Cruise descend du toit du Stade de France, lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024. PHIL NOBLE / REUTERS 

Après la transmission du drapeau olympique entre les maires des deux métropoles – Anne Hidalgo pour Paris et Karen Bass pour Los Angeles –, et l’hymne américain – interprété par la chanteuse américaine H.E.R. –, l’acteur Tom Cruise, l’homme des Mission impossible, a symboliquement relié Paris 2024 et Los Angeles 2028.