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 Prophétie du livre de Daniel

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MessageSujet: Prophétie du livre de Daniel   Prophétie du livre de Daniel Icon_minipostedDim 08 Nov 2009, 5:50 am

Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair.
Livre de Daniel 7:5.

Les exégètes juifs (kabbale) s'entendent pour dire que les trois côte sont l'Afrique, l'Asie et l'Europe.

C'est la description d'un empire qui apparaitra avant l'arrivée du Messie.

Maintenant, quel serait cet empire et surtout, quand arrivera-t-il?


Dernière édition par unquebecois le Dim 08 Nov 2009, 6:41 am, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prophétie du livre de Daniel   Prophétie du livre de Daniel Icon_minipostedDim 08 Nov 2009, 5:59 am

unquebecois a écrit:
Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair.
Livre de Daniel 5:7.

Les exégètes juifs (kabbale) s'entendent pour dire que les trois côte sont l'Afrique, l'Asie et l'Europe.

C'est la description d'un empire qui apparaitra avant l'arrivée du Messie.

Maintenant, quel serait cet empire et surtout, quand arrivera-t-il?

Bonjour Unquebecquois,

Serait il possible que tu mettes les versets qui "entourent" ce verset pour avoir le contexte !

Merci ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Prophétie du livre de Daniel   Prophétie du livre de Daniel Icon_minipostedDim 08 Nov 2009, 6:43 am

Julienne a écrit:
unquebecois a écrit:
Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair.
Livre de Daniel 5:7.

Les exégètes juifs (kabbale) s'entendent pour dire que les trois côte sont l'Afrique, l'Asie et l'Europe.

C'est la description d'un empire qui apparaitra avant l'arrivée du Messie.

Maintenant, quel serait cet empire et surtout, quand arrivera-t-il?

Bonjour Unquebecquois,

Serait il possible que tu mettes les versets qui "entourent" ce verset pour avoir le contexte !

Merci ! Very Happy

désolé... j'avais fait une mauvaise référence en plus!
toutes mes excuses,c 'Est Daniel 7:5

Citation :
1 En l'an de Bélshasar, roi de Babèl, Daniél voit un rêve et des contemplations de sa tête sur sa couche. Alors il écrit le rêve. La tête des mots, il la dit.
2 Daniél répond et dit : Je contemplais dans les contemplations de la nuit, et voici, quatre souffles des ciels qui déferlent sur la Grande Mer.
3 Quatre animaux immenses montent de la mer, différents l'un de l'autre.
4 Le premier est comme un lion. Il a des ailes de vautour. J'étais à le voir, jusqu'à ce que ses ailes lui soient arrachées. Il s'élève de la terre, dressé sur ses pattes comme un homme et un coeur d'homme lui est donné.
5 Et voici un autre animal, un deuxième, semblable à un ours. Il se dresse d'un côté, trois côtes dans sa bouche, entre ses dents. Il lui est dit ainsi : "Lève-toi, mange beaucoup de chair"!
6 Après quoi, j'en vois un autre, semblable à une panthère. Il a sur son dos quatre ailes d'oiseau; l'animal a quatre têtes. Le gouvernement lui est donné.
7 Après quoi, je contemple dans les contemplations de la nuit; et voici un quatrième animal, terrible, terrifiant, très puissant, avec de grandes dents de fer. Il dévore, broie et foule le reste aux pieds. Il diffère de tous les animaux qui le précèdent. Il a dix cornes.
8 Je considère les cornes; voici, une autre corne, petite, sort au milieu d'elles, et trois des cornes précédentes sont arrachées de ses faces. Voici des yeux, tels des yeux d'homme, sur cette corne, et une bouche parle, grandiloquente. Le tribunal des ciels
9 Je contemple, jusqu'à ce que des trônes soient élevés. l'Ancien des jours est assis, son vêtement blanc comme neige, la chevelure de sa tête comme laine immaculée. Sur son trône, des langues de feu; et ses roues, un feu incandescent.
10 Un fleuve de feu jaillit et déferle en face de lui. Mille milliers le servent, et des myriades de myriades se tiennent en face de lui. Le tribunal siège, et les livres sont ouverts.
11 Je contemple : alors, à la voix des paroles grandiloquentes que disait la corne, je contemple, jusqu'à ce que l'animal soit tué et son corps perdu, livré à la brûlure du feu.
12 Le reste des animaux est écarté du gouvernement. Une prolongation de vie leur est donnée jusqu'au temps et à l'époque.
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MessageSujet: Re: Prophétie du livre de Daniel   Prophétie du livre de Daniel Icon_minipostedLun 09 Nov 2009, 10:03 am

Merci Unquebecois d'avoir mis ces versets en ligne...

Très difficile à interpréter, faudra que je lise cela à tête reposée.

Pour l'heure mes yeux se ferment , je les lirai demain Sleep

Contente de t'accueillir parmi nous comme modérateur,

Félicitations

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Bonne nuit à demain.
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MessageSujet: Re: Prophétie du livre de Daniel   Prophétie du livre de Daniel Icon_minipostedLun 09 Nov 2009, 5:03 pm

Julienne a écrit:
Merci Unquebecois d'avoir mis ces versets en ligne...

Très difficile à interpréter, faudra que je lise cela à tête reposée.

Pour l'heure mes yeux se ferment , je les lirai demain Sleep

Contente de t'accueillir parmi nous comme modérateur,

Félicitations

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Bonne nuit à demain.

merci beaucoup.

Je vais essayer d'être un modérateur qui modère... modérément

albino Sleep
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MessageSujet: Re: Prophétie du livre de Daniel   Prophétie du livre de Daniel Icon_minipostedLun 09 Nov 2009, 10:42 pm

Bonjour Unquebecois, je suis sûre que tu vas exceller aussi dans ce domaine ! Very Happy albino
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MessageSujet: Re: Prophétie du livre de Daniel   Prophétie du livre de Daniel Icon_minipostedMar 10 Nov 2009, 1:50 am

L’Esprit de Dieu ne nous y présente pas simplement l’histoire ou les visions de personnages païens, Nébucadnetsar et d’autres, mais les communications faites au prophète lui-même de la part de Dieu. De là vient que le sujet prédominant des pensées de l’Esprit est ce qui est relatif aux Juifs, objets de la faveur spéciale de Dieu à cette époque là, et plus particulièrement ce que Dieu tient en réserve pour eux pour le jour de la bénédiction qui est bien proche. Daniel était le canal approprié pour de telles révélations. En conséquence, l’Esprit reprend le sujet des quatre grands empires Gentils, aussi bien que celui du cinquième empire, le royaume des cieux, qui doit être introduit par le Seigneur Jésus. Mais les choses sont présentées ici d’un point de vue différent, quoiqu’en parfaite harmonie avec ce qui précède. Ici ce n’est point une grande statue commençant par ce qui est splendide, l’or et l’argent, et descendant par une détérioration manifeste et progressive au ventre et aux cuisses d’airain, puis aux jambes et aux pieds d’argile. Ici nous avons des bêtes sauvages féroces. Elles représentent bien les mêmes puissances, mais sous un autre angle. La statue convenait fort bien pour une présentation faite au grand chef de l’empire Gentil, de leurs mutations et relations respectives ; mais maintenant, voici le point de vue de Dieu sur ces mêmes puissances, ainsi que leurs relations avec son peuple.



Cette simple considération nous donne la clé des différentes manières selon lesquelles ces puissances sont dépeintes. Dans les détails, nous trouverons la sagesse habituelle de ce qui procède de la pensée de Dieu.



Dans sa vision, le prophète voit une masse d’eau agitée par les vents des cieux. De cette mer troublée sortent quatre bêtes sauvages, successivement ; car il est évident qu’il en est des empires présentés ici comme de ceux figurés par les métaux du chapitre 2 : ils ne sont pas contemporains, mais ils se succèdent l’un à l’autre pour gouverner le monde, selon la providence de Dieu. «La première était comme un lion, et elle avait des ailes d’aigle». Sans aucun doute, nous avons là l’empire de Babylone. Ce n’est pas non plus nouveau de voir le Saint Esprit appliquer à Nébucadnetsar la figure d’un lion ou celle d’un aigle. Jérémie l’avait déjà fait : «Le lion est monté de son fourré, et le destructeur des nations s’est mis en chemin» (Jérémie 4:7). Ézéchiel, comme Jérémie, l’a aussi représenté sous la figure d’un aigle. En Jérémie 49:19, 22, il est même mentionné à la fois sous l’image du lion et de l’aigle. Dans la vision de Daniel, le Saint Esprit réunit les deux figures dans un même symbole pour représenter d’une manière appropriée ce que l’empire babylonien était dans la pensée de Dieu.



Mais, outre ces symboles de la grandeur et de la rapidité des conquêtes qu’allait faire la bête babylonienne, nous trouvons dans la description du prophète l’indice d’un changement remarquable qui allait affecter cette bête, et dont, humainement parlant, on ne voyait alors aucun indice. Mais tout est découvert aux yeux de Dieu, et son intention, en donnant la prophétie, est que son peuple voie à l’avance ce qu’il voit lui-même. Dans la parfaite sagesse et la parfaite bonté de sa nature, Dieu a trouvé bon d’accorder une mesure de connaissance de l’avenir selon qu’il juge convenable à sa gloire ; et un enfant obéissant écoute et garde la parole de son Père.



Puis il fait connaître au prophète l’humiliation qui devait atteindre l’empire de Babylone. Il n’allait pas être entièrement détruit comme nation, mais sous peu, il allait perdre sa position de puissance dirigeante dans le monde. C’est le sens des ailes arrachées à la bête, laquelle se dresse ensuite sur ses pieds comme un homme, ce qui lui ôte sa force, bien sûr. Si une telle attitude est parfaitement adaptée pour l’homme, il est évident que, pour une bête féroce, c’est plutôt une humiliation. En harmonie avec cela, nous lisons aussi qu’«un coeur d’homme lui fut donné». C’est une sorte de contraste avec ce qui arriva à Nébucadnetsar, à qui fut donné un coeur de bête. Ce roi orgueilleux ne regardait pas vers Dieu, ce qui est évidemment le devoir sacré de toute âme d’homme. Celui qui ne reconnaît pas que Dieu lui a donné l’existence, veille sur lui et le comble de bienfaits chaque jour, celui-là n’est pas proprement un homme. Dieu réclame l’obéissance de la conscience, et cela seul peut opérer la conversion du coeur. Nébucadnetsar nous montre l’homme occupé de lui-même. Le don même que Dieu lui avait fait de la domination universelle avait été perverti par la puissance de Satan, au point que c’était son moi qui était le centre de ses pensées, non pas Dieu. Selon l’expression vigoureuse de l’Écriture, son coeur n’était pas un coeur d’homme, regardant en haut, et reconnaissant un Être au-dessus de lui ; mais c’était un coeur de bête, regardant en bas, et ne cherchant que son plaisir et la satisfaction de ses instincts. Tel était le cas de Nébucadnetsar, et c’est pourquoi il fut l’objet personnel d’un jugement très solennel. Mais la miséricorde de Dieu intervint après un certain temps d’humiliation, et il fut restauré comme roi. C’était là un signe avant-coureur de la condition où les puissances Gentiles allaient être réduites pour n’avoir pas reconnu le vrai Dieu ; mais c’était aussi un témoignage à leur restauration et à leur bénédiction futures, lorsque, bientôt, ces puissances reconnaîtront le royaume des cieux. Dans le cas de notre chapitre, le lion tomba dans un état de faiblesse après avoir eu la puissance comme bête. Cela eut lieu effectivement quand Babylone perdit sa suprématie dans le monde, ce qui semble bien être le sens de la dernière partie du verset. Nous avons donc d’abord Babylone dans la plénitude de sa puissance, et ensuite le grand changement opéré à son égard lorsqu’elle fut dépouillée de l’empire du monde.

Au verset suivant (v. 5), vous trouvez une description de l’empire des Perses qui avait été représenté dans la grande statue par «la poitrine, et les bras d’argent». «Et voici une autre, une seconde bête, semblable à un ours, et elle se dressait sur un côté». Trait remarquable qui, à première vue, peut ne pas paraître bien clair, mais qui se trouve expliqué par cette considération que ce n’était pas un empire aussi uniforme que celui de Babylone. Il était composé de deux peuples réunis sous un seul chef. Voici un autre trait remarquable : celui de ces deux royaumes qui était inférieur à l’autre prédomina. Les Perses prévalurent sur les Mèdes. C’est ainsi que nous avons vu, dans le chapitre 5, Darius le Mède prendre le royaume ; mais Cyrus lui succéda bientôt, et à partir de ce moment ce furent toujours les Perses qui gouvernèrent, non pas les Mèdes.

Ceci est donc une nouvelle preuve de ce que nous avons dit plus haut, que nous n’avons réellement aucun besoin de l’histoire pour comprendre la prophétie. C’est pour avoir méconnu cette vérité, que beaucoup de gens sont plongés dans l’incertitude. Nous pouvons recourir à l’histoire comme par hommage rendu à la prophétie ; mais la confirmation par l’histoire de l’accomplissement de la prophétie est une chose très différente de son interprétation. La prophétie, comme toute l’Écriture, n’est expliquée que par l’Esprit de Dieu ; Lui n’a pas besoin de laisser la Parole écrite ni de recourir à l’aide de l’homme pour expliquer ce qu’il a inspiré. Il n’y a que l’Auteur de l’Écriture qui soit réellement capable de l’expliquer. Je ne devrais pas avoir besoin d’insister sur cela, vu que c’est un principe de vérité élémentaire, mais aujourd’hui, on n’a jamais eu autant besoin d’insister sur les principes élémentaires de la vérité.



L’Écriture nous fournit donc ici ce fait manifeste que, tandis que le second empire se composait de deux parties, et que les Mèdes formaient la branche la plus ancienne de l’empire, c’est néanmoins Cyrus le Perse qui allait prédominer. C’était là le côté sur lequel la bête se tenait. «Elle avait trois côtes dans sa gueule, entre ses dents» ; signe bien clair, à mon avis, de la rapacité extraordinaire qui a caractérisé l’empire Perse. Si nous voyions devant nous différents animaux selon un panorama, et que l’un d’eux soit représenté en train de dévorer beaucoup de proies, n’aurions nous pas tout de suite à l’esprit l’idée d’un appétit singulièrement vorace ? Tels étaient les Perses, qui eurent maintes fois à tenir tête à des soulèvements causés par leurs extorsions et leur cruauté. Il est vrai que, par leur moyen, la providence de Dieu opéra en faveur des Juifs ; mais cela ne faisait qu’un contraste d’autant plus marqué avec leurs habitudes ordinaires ; tandis que les Perses étaient extrêmement durs envers les autres peuples, ils se montrèrent doux et favorables à l’égard d’Israël ; mais, je le répète, ce n’était qu’une exception. En général, leur vrai caractère était bien dépeint par l’image d’une bête féroce et avide. C’est ce qu’on a avec l’ours ayant trois côtes dans sa gueule, entre les dents — une illustration directe de ses penchants voraces. «Et on lui dit ainsi : Lève-toi, mange beaucoup de chair». Ces paroles expliquent la vision ; elles sont une allusion évidente à leurs habitudes pillardes.



En troisième lieu, vient un léopard avec quelques traits remarquables, bien qu’il ne faille pas chercher de la régularité ou de l’homogénéité dans les descriptions. Chaque figure illustre certaines vérités ; mais si on veut harmoniser formellement tous les détails, on n’y arrive pas. Ainsi, pour ce léopard, rien dans la nature n’y ressemble ; mais Dieu emprunte à diverses choses existant séparément des traits qu’Il combine pour donner une idée de ce qu’était ce nouvel empire. Aussi, tandis que le léopard est déjà remarquable par son agilité dans la poursuite de ses proies, il est rajouté, en vue de faire penser à quelque chose d’extraordinaire, qu’il avait «quatre ailes d’oiseau sur son dos». Si jamais il y a eu un cas où l’impétuosité du courage dans la poursuite de grands desseins ait été unie à la rapidité d’exécution de conquêtes en série, c’est à coup sûr dans l’histoire d’Alexandre le Grand qu’on le trouve. Le royaume grec ou macédonien porte un caractère de rapidité qu’aucun autre n’a jamais eu ; c’est pour cette raison qu’il est symbolisé d’un côté par le léopard et de l’autre par les quatre ailes d’oiseau.



Mais de plus, «la bête avait quatre têtes ; et la domination lui fut donnée». Ce trait ne nous montre pas simplement Alexandre, mais aussi ses successeurs. Les quatre têtes signalent la division de son royaume en quatre parties après sa mort. Nous avons donc ici des symboles de l’empire grec non seulement dans son état d’origine, mais aussi dans ses états ultérieurs. C’était vraiment l’empire lui-même qui était divisé en quatre. Il n’y a pas eu exactement quatre parties seulement, car à un certain moment, les généraux d’Alexandre se sont divisés, et six d’entre eux régnèrent sur six parties différentes ; mais peu à peu elles se ramenèrent à quatre. Nous l’apprenons par le chapitre suivant, et nous n’avons nul besoin de recourir à l’histoire pour cela.

Sans aucun doute, tout ce qui est fait ou science doit confirmer la parole de Dieu ; mais en face d’eux, cette parole n’a pas à prouver qu’elle est divine. Autrement, qu’adviendrait-il de ceux qui ne comprennent rien à la science ou à l’histoire ? Les personnes qui s’adonnent beaucoup à l’une ou à l’autre en vue de confirmer les Écritures, n’ont jamais glané que de misérables épis, en comparaison de la moisson si riche qu’on peut faire dans l’Écriture. C’est tout autre chose, si se nourrissant de la Parole, et croissant dans la connaissance de l’Écriture, on est placé devant ce que les hommes en disent au cours de l’accomplissement de nos obligations. Il n’y a rien, même dans les découvertes les plus récentes de la science, qui ne rende involontairement hommage à l’Écriture. Le croyant qui se base fermement sur l’Écriture, qui compte sur Dieu et fait usage de tous les moyens de Sa parole et de Son Esprit, a un réel avantage : sa confiance est en Dieu, et non dans les découvertes ou les pensées des hommes. L’homme qui cherche ici-bas est exposé à toute l’incertitude et à tous les brouillards de ce bas monde. Mais celui qui s’éclaire à la lumière de la parole de Dieu, possède un soleil plus brillant qu’en plein midi ; aussi ne court-il pas le risque de s’égarer, pour autant qu’il reste soumis à cette lumière. Et l’Esprit de Dieu peut et veut produire en nous cette soumission. De fait, nous errons tous plus ou moins ; mais la faute n’en est point à quelque défaut entachant la parole de Dieu, ni à quelque manque de puissance du Saint Esprit pour enseigner. Toutes nos erreurs proviennent du manque d’une foi simple en la perfection de l’Écriture et en la direction bénie de l’Esprit qui aime à nous conduire dans toute la vérité.



Avec le verset suivant (v. 7), commence une autre vision ; car les six premiers versets constituent une même section ou vision, et les deux sont introduites par les mêmes mots : «Je vis dans les visions de la nuit». Daniel contemple d’abord les quatre bêtes d’une manière générale ; et si quelques détails sont donnés, c’est sur les trois premières. Mais la quatrième est évidemment celle qui occupait d’une façon plus particulière la pensée du Saint Esprit, et en conséquence le prophète y revient : «Après cela je vis dans les visions de la nuit, et voici une quatrième bête, effrayante et terrible et extraordinairement puissante, et elle avait de grandes dents de fer». Ici, évidemment, la prophétie nous donne une figure du quatrième empire, ou empire romain. Je ne veux pas aborder maintenant les nombreuses preuves qui l’établissent. Parmi les lecteurs de ces pages, il ne s’en trouvera guère pour combattre la pensée que les quatre empires bien connus correspondent à la statue du chapitre 2 et aux bêtes du chapitre 7. Quelques-uns l’ont bien nié, mais c’est une idée tellement bizarre, qu’il n’y a pas lieu de s’y arrêter.



Ceci étant admis, la quatrième bête représente donc ouvertement l’empire romain. Ce qui le caractérise sous le rapport politique, c’est une force à laquelle rien ne résiste. Il est figuré par un monstre sans pareil dans la nature. L’Apocalypse nous le décrit plus complètement, parce que l’empire romain étant établi alors, et sa destinée future menant jusqu’à la fin du temps, il devenait l’objet exclusif de l’attention — c’était véritablement la bête. C’est pourquoi le chapitre 13 nous en fournit une description, et nous l’y trouvons représenté comme «un léopard, ses pieds comme ceux d’un ours, et sa bouche comme la bouche d’un lion». Et cette créature composite se distingue encore (v. 1) par le fait qu’elle a sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes. C’était la puissance sous laquelle, en ce même temps, Jean souffrait dans l’île de Patmos ; et comme de plus grandes souffrances étaient en réserve pour le peuple de Dieu, ainsi que des blasphèmes contre Dieu, nous ne nous étonnons pas d’avoir une description détaillée de cette puissance.



Elle apparaît ici comme «une quatrième bête, effrayante et terrible et extraordinairement puissante, et elle avait de grandes dents de fer : elle dévorait et écrasait ; et ce qui restait, elle le foulait avec ses pieds». Autrement dit, c’était une puissance sans pareil pour faire des conquêtes et s’agrandir, et pour fouler et gâter pour les autres ce qu’elle n’incorporait pas à sa propre substance. «Elle était différente de toutes les bêtes qui étaient avant elle». Cet empire maintenait un sentiment profond de la volonté de l’homme — de la volonté du peuple ; il combinait certains éléments républicains avec un despotisme de fer aussi absolu qu’aucun despotisme ayant jamais dominé dans ce monde. Chacun de ces deux principes, l’élément despotique et l’élément républicain fonctionnaient de manière distincte, mais en harmonie apparente.



Mais ce n’est pas tout. La bête a un autre caractère très marqué : «elle avait dix cornes». Il n’en était pas ainsi dans les autres empires. Après la mort de son fondateur, l’empire grec se partagea progressivement entre quatre chefs ; mais le trait particulier de l’empire romain, c’est d’avoir dix cornes. Il n’y a pas à chercher de développement historique dans cette vision, autrement les dix cornes ne seraient pas apparu dans la bête romaine quand le prophète la vit pour la première fois : en fait ce n’est qu’après plusieurs siècles d’existence comme empire que Rome a eu plus d’un chef. Il est évident que l’Esprit de Dieu, dès la toute première apparition de la bête, introduit ses caractères de la fin, non point ceux de son commencement. Elle était forte et orgueilleuse, elle dévorait, elle foulait à ses pieds ce qui restait, elle était différente de toutes les autres. Rome a pu réaliser tous ces traits sous le règne des Césars ; mais alors, elle n’avait pas dix cornes. Impossible de prétendre les trouver avant la dislocation de l’empire ; et après, l’empire romain a plutôt cesser d’exister pour parler avec exactitude. Le titre d’empereur a pu être maintenu, mais c’était une coquille vide. Comment pourrait-on considérer cette prophétie comme accomplie, puisqu’aussi longtemps que l’empire a existé dans sa forme non divisée, il n’y a pas eu de cornes, et qu’inversement, l’empire, comme tel, a cessé d’exister une fois qu’il s’est disloqué en plusieurs royaumes distincts ? Comment concilier ces deux faits ? Car il ressort clairement de ce que nous lisons ici qu’une bête est tout autre chose qu’une corne. La bête représente l’unité impériale. Or à Rome, tant que l’empire a subsisté, il n’y a pas eu dix cornes, et lorsque les royaumes distincts sont apparus, l’unité impériale a disparu.



Comment se fait-il donc que la prophétie réunit ces deux choses ? À mon avis, l’Esprit de Dieu visait à l’avance la dernière phase de l’empire romain, quand ces deux traits apparaîtront de nouveau, mais cette fois, réunis. Cette dernière phase se termine par un jugement divin, selon qu’il est écrit un peu plus bas : «Je vis jusqu’à ce que les trônes furent placés (*), et que l’Ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine pure ; son trône était des flammes de feu ; les roues du trône, un feu brûlant». Il est évident que nous avons là une figure de la gloire divine dans l’exercice du jugement ; ce n’est pas simplement quelque voie de la providence de Dieu sur la terre, mais c’est bien le processus de jugement que Dieu va mettre en place. «Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et des myriades de myriades se tenaient devant lui. Le jugement s’assit, et les livres furent ouverts». Quelque soit la période à laquelle on estime que ces choses auront lieu, il est manifeste qu’il s’agit de jugement divin. «Je vis alors, à cause de la voix des grandes paroles que la corne proférait, — je vis jusqu’à ce que la bête fut tuée ; et son corps fut détruit et elle fut livrée pour être brûlée au feu». La corne à laquelle il est fait ici allusion est la onzième, celle qui s’éleva parmi les dix. C’était cette petite corne qui commença par de petits commencements ; puis, d’une manière ou de l’autre, elle trouva le moyen d’arracher trois des premières cornes, et ultérieurement, elle devint le guide et le gouverneur de la bête tout entière. «Je vis alors, à cause de la voix des grandes paroles que la corne proférait», non pas «jusqu’à ce que la corne fut renversée», mais «jusqu’à ce que la bête fut tuée». De sorte que cela implique que cette petite corne était parvenue à gouverner toute la bête.

Voici une interprétation de ce texte que j'ai trouvée sur www.bibliquest.org

Seule, je ne sais pas interpréter ce texte si énigmatique Very Happy
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