Date d'inscription : 22/05/2010 Messages : 9 Pays : franceR E L I G I O N : Musulman
Sujet: Contre les salafistes Dim 31 Oct 2010, 3:42 am
Ali Dani
Contre les salafistes (1)
L’Islam a toujours été vainqueur. Mais les traces baveuses du serpent ont pénétré dans son cœur sain. Les harems, les trésors, le vin… Les chefs oubliaient leur mission d’assurer le salut au peuple.
Des sécessions ne tardèrent pas à éclater. La mort du troisième calife est un prétexte à un grand bain de sang entre son cousin et le calife Ali. C’est la première grande fitna. De plus, un groupe de Ali appelés les « dissidents » tourne l’épée contre le calife de Dieu. Plus tard, un sioniste anglais en Arabie inspire l’union entre le sabre et les idées wahhabites. Ainsi naît le wahhabisme. Doctrine qui traite tous les autres d’hérétiques musulmans à éliminer.
En 1979, une révolution naît. Pour le royaume d’Arabie, il n’y a plus de choix que de s’allier à l’Amérique. A partir de 1979, toute la région va être mise à feu et à sang pour contenir la Révolution. L’Amérique et les pays arabes du Golfe vont trouver un petit dictateur sanguinaire, Saddam qui en 30 ans va liquider son pays, l’Irak, dont 8 ans de guerre avec l’Iran. Des millions de morts, de blessés et des milliards de dettes… Comme pour le Calife Ali,les hypocrites sont perdus et Saddam se lance
contre les faibles monarchies du pétrole. Après une deuxième guerre du Golfe et un embargo, l’Irak est à genoux, c’est l’Amérique qui a toute la région à porter de canon. Le Grand Israël n’est plus qu’un rêve. Depuis la Révolution de 1979, nombreux sont les mouvements qui s’en inspirent. Les penseurs de l’Amérique et des puissances développent des groupes fanatiques anarchiques et terroristes avec, en général tête rasée, pantalon corsaire… Ils travaillent pour l’ennemi.
Ils font tout pour se distinguer de la communauté. Les chefs et les partis sont nombreux. Tout commence en 1992 en Algérie : GIA, GSPC, Ben laden, Zawahiri, Zarqawi… Ils sèment un terrorisme qui touche surtout les pays arabes et musulmans. Mais le peuple sait bien les siens : Hezbollah, Hamas, Iran… Des mouvements populaires contre des groupes apatrides.
Ils veulent maintenir les fidèles dans les ghettos. Après la haine contre les soufis et le chiisme, c’est le tour du sunnisme. Ils contestent la tradition des sages. Le wahhabisme d’Arabie a produit des monstres. Le salafisme, c’est la manifestation à l’extrême de la terreur qui traverse les siècles. Malheur aux ignorants ! Mort aux salafistes !
BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de FranceR E L I G I O N : Chrétienne
Sujet: Re: Contre les salafistes Dim 31 Oct 2010, 6:43 am
kankardes a écrit:
Ali Dani
Contre les salafistes (1)
L’Islam a toujours été vainqueur. Mais les traces baveuses du serpent ont pénétré dans son cœur sain. Les harems, les trésors, le vin… Les chefs oubliaient leur mission d’assurer le salut au peuple.
Des sécessions ne tardèrent pas à éclater. La mort du troisième calife est un prétexte à un grand bain de sang entre son cousin et le calife Ali. C’est la première grande fitna. De plus, un groupe de Ali appelés les « dissidents » tourne l’épée contre le calife de Dieu. Plus tard, un sioniste anglais en Arabie inspire l’union entre le sabre et les idées wahhabites. Ainsi naît le wahhabisme. Doctrine qui traite tous les autres d’hérétiques musulmans à éliminer.
En 1979, une révolution naît. Pour le royaume d’Arabie, il n’y a plus de choix que de s’allier à l’Amérique. A partir de 1979, toute la région va être mise à feu et à sang pour contenir la Révolution. L’Amérique et les pays arabes du Golfe vont trouver un petit dictateur sanguinaire, Saddam qui en 30 ans va liquider son pays, l’Irak, dont 8 ans de guerre avec l’Iran. Des millions de morts, de blessés et des milliards de dettes… Comme pour le Calife Ali,les hypocrites sont perdus et Saddam se lance
contre les faibles monarchies du pétrole. Après une deuxième guerre du Golfe et un embargo, l’Irak est à genoux, c’est l’Amérique qui a toute la région à porter de canon. Le Grand Israël n’est plus qu’un rêve. Depuis la Révolution de 1979, nombreux sont les mouvements qui s’en inspirent. Les penseurs de l’Amérique et des puissances développent des groupes fanatiques anarchiques et terroristes avec, en général tête rasée, pantalon corsaire… Ils travaillent pour l’ennemi.
Ils font tout pour se distinguer de la communauté. Les chefs et les partis sont nombreux. Tout commence en 1992 en Algérie : GIA, GSPC, Ben laden, Zawahiri, Zarqawi… Ils sèment un terrorisme qui touche surtout les pays arabes et musulmans. Mais le peuple sait bien les siens : Hezbollah, Hamas, Iran… Des mouvements populaires contre des groupes apatrides.
Ils veulent maintenir les fidèles dans les ghettos. Après la haine contre les soufis et le chiisme, c’est le tour du sunnisme. Ils contestent la tradition des sages. Le wahhabisme d’Arabie a produit des monstres. Le salafisme, c’est la manifestation à l’extrême de la terreur qui traverse les siècles. Malheur aux ignorants ! Mort aux salafistes !
Dans ce forum, on ne souhaite la mort de personne. Alors gardes-toi de faire ce genre de propagande, qui n'est pas non plus autorisé. .
Bernard Amyr .
Date d'inscription : 03/10/2010 Messages : 921 Pays : FranceR E L I G I O N : Sans, mais rosicrucien, laïc et républicain
Sujet: Re: Contre les salafistes Dim 31 Oct 2010, 7:39 am
Je ne savais pas que le salafisme s'en était pris aux soufis. De l'islam, je n'ai connaissance que du soufisme (et "connaissance",c'est un bien grand mot, en fait, je suis totalement profane en la matière). Je possède un ou deux articles sur les derviches tourneurs et sur le soufisme, et cela m'apparaît plutôt sympathique. Mais Yacoub m'a fait savoir que même le soufisme n'était pas sans reproches. Tout de même, s'en prendre à des gens qui ne demandent que d'approfondir leur quête spirituelle par ce moyen... Il n'y a donc aucun espoir? Cela dit, d'accord avec Ben Joseph, les menaces de mort ne servent à rien. Ce sont les idées extrêmes qu'il faut avant tout dénoncer.
littleslim nouveau membre
Date d'inscription : 08/11/2010 Messages : 72 Pays : TunisieR E L I G I O N : Islam
Sujet: Re: Contre les salafistes Jeu 11 Nov 2010, 12:27 pm
Bernard Amyr a écrit:
Mais Yacoub m'a fait savoir que même le soufisme n'était pas sans reproches.....
Eh bien mon cher, je te le dis, ce cher yacoub n'y connait rien, ni sur le soufisme, ni sur l'islam ==> Il pique un article par-ci une idée et par là et bref il croit avoir compris ...
Un musulman est un soufi par nature ==> Le musulman doit chercher à accéder à la paix spirituelle totale ==> Abu Hamid Ghazeli un des plus grand savants musulman était un soufi
SPIRITANGEL Co-Admin
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 10765 Pays : MONTREAL QUEBEC CANADAR E L I G I O N : CROYANT DI
Sujet: Re: Contre les salafistes Jeu 11 Nov 2010, 2:03 pm
[ Un musulman est un soufi par nature ==> Le musulman doit chercher à accéder à la paix spirituelle totale ]
1 - QUE DE CONNERIES P
2 - DANS LE TRES SAINT CORAN ALLAH NE PENSE QU'A EXTERMINER TOUS LES NON CROYANS PAR LES GUERRES TANT ET AUSSI LONGTEMPS QU'ILS NE SE SOUMETTENT PAS A L'ISLAM
3 - ET TU OSES NOUS PARLER DE SPIRITUALITE ?
4 - Je pense que je vais mourrir de rire
5 - JE te mets au defi de me trouver ca dans ton tres saint coran veridique
LOGIQUEMENT : SPIRITANGEL
littleslim nouveau membre
Date d'inscription : 08/11/2010 Messages : 72 Pays : TunisieR E L I G I O N : Islam
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 12:34 am
SPIRITANGEL a écrit:
2 - DANS LE TRES SAINT CORAN ALLAH NE PENSE QU'A EXTERMINER TOUS LES NON CROYANS PAR LES GUERRES TANT ET AUSSI LONGTEMPS QU'ILS NE SE SOUMETTENT PAS A L'ISLAM
Oui c'est ça cause toujours.
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 12:46 am
littleslim a écrit:
Eh bien mon cher, je te le dis, ce cher yacoub n'y connait rien, ni sur le soufisme, ni sur l'islam ==> Il pique un article par-ci une idée et par là et bref il croit avoir compris ...
Un musulman est un soufi par nature ==> Le musulman doit chercher à accéder à la paix spirituelle totale ==> Abu Hamid Ghazeli un des plus grand savants musulman était un soufi
Ghazali grand juriste de la charia, mort en 1111, a été l'adversaire acharné des philosophes C'est à cause de lui que la philosophie grecque est morte en terre d'islam. Ibn Rochd n'a eu de postérité qu'en Occident. Maintenant, il est récupéré par les islamistes qui se vantent de l'avoir dans leurs rangs alors qu'ils ont brûlé ses livres, exilé à Marrakech où des yaloueds le lapidaient chaque fois qu'il sortait de chez lui.
Quand au soufisme, l'islam christianisé, Marie Thérèse d'Urvoye, Sami Aldeeb ont en fait la critique. Je renvoie à leurs écrits. www.sami-aldeeb.com
littleslim nouveau membre
Date d'inscription : 08/11/2010 Messages : 72 Pays : TunisieR E L I G I O N : Islam
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 7:27 am
yacoub a écrit:
Ghazali grand juriste de la charia, mort en 1111, a été l'adversaire acharné des philosophes
Mais qu'est ce que ty connais ??? Abou Hamid Ghazeli était lui-même un philosophe. Le problème des occidentaux est qu'ils ne reconnaissent que les philosophes qui leur ressemblent ==> Ibn ochd était un philosophe influencé par philosophie greque ==> Ah voilà, celui là il est comme nous ==> il accepte celui là et il renie tout les autres ... Qu'est ce que vous connaissez du travail philosophique d'Alfarabi, Ibn Sina, Al-Kindi ==> Tout ceux là étaient des philosophes musulmans ....
Mais pire encore, ces occidentaux aime donner une image tronqué d'Ibn rochd ==> Il ya quelques années une OPA a été lancé sur Ibn rochd, un film a été produit sur lui montrant l(homme le philosophe, le rationnel) ==> Ils sont dis voilà un vrai rationaliste, loin de tout dogme religieux ... Seulement c'est tronqué, c'est une mascarade ==> Ibn Rochd, avant d'être philosophe, c'est avant tout un juriste musulman ==> Le Fiqh islamique était d'une importance capitale pour Ibn Rochd, il ne pouvait accepter de dire quelque chose qui serait anti-islamique, pour lui c'était capital.
yacoub a écrit:
il est récupéré par les islamistes ...
mais c'est qui les islamistes pour toi, c'est quoi cette utilisation abusive d'islamistes pour parler de musulmans !!! Mais c'est quoi ça.
yacoub a écrit:
www.sami-aldeeb.com
Oui voilà va lire sami aldeeb et ses critiques ... j'ai déjà dis qu'un musulman est soufi par nature.
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 7:35 am
Al Gazali, Un philosophe qui fait la Réfutation des Philosophes. Malgré la Réfutation de La Réfutation de Ibn Rochd, tout le monde s'accorde que la raison a déserté Dar El Islam à partir de ce livre et qu'Al Gazali a vaincu. Il n y a plus eu désormais que des commentaires de commentaires de commentaires du Saint Coran
littleslim nouveau membre
Date d'inscription : 08/11/2010 Messages : 72 Pays : TunisieR E L I G I O N : Islam
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 7:41 am
yacoub a écrit:
tout le monde s'accorde que la raison a déserté Dar El Islam
par tout le monde, tu parles certainement de toi et de certains orientalistes occidentaux j'imagine.
yacoub a écrit:
Il n y a plus eu désormais que des commentaires de commentaires de commentaires du Saint Coran
Après le 7ème siècle hégire, nous avons eu certes beaucoup qui ont passé leur temps à commenté les commentaires des commentaires des préfaces des livres écrit entre le 7ème et le 13ème siècle. Seulement depuis le 19ème siècle (le retour des réformateurs), tout ça a changé la dynamique des nouvelles idées est de retour ==> La raison est en pleine santé et n'a pas pour objectif d'évincer l'islam.
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 7:49 am
Seulement depuis le 19ème siècle (le retour des réformateurs), tout ça a changé la dynamique des nouvelles idées est de retour
Ce qui est fait au nom de l’islam partout dans le monde
par A.M.L Association du Manifeste des Libertés
SOUDAN Janvier 1985 : Mahmoud Mohammed Taha fut condamné à mort et pendu à Khartoum, à plus de 80 ans. Il avait écrit un livre sur l’histoire de l’islam où il défendait l’idée de séparation du politique et du religieux (« Un islam à vocation libératrice », L’Harmattan, 2002). Il défendait l’idée que le message spirituel du prophète, tel qu’il fut révélé à La Mecque, est universel, mais que toute la construction juridique élaborée à côté, dans un contexte historique précis, n’était plus en phase avec la vie des musulmans aujourd’hui. 1991 : Ajjabna Mohammed devient apostat : il est renvoyé de l’Université. Rejeté par sa famille, il tente de s’enfuir ; on le met en prison, où il subit des tortures pour revenir à l’islam.
IRAN 1946 : Assassinat de Ahmad Kasrawi, historien, juriste et linguiste accusé d’incroyance par les Fida’iyyani Islam, et assassiné sous une fatwa pour hérésie. 1946 (mars) : l’écrivain Ahmed Kusravi est assassiné par des membres des associations unionistes islamiques. 1981 : Saïd Soltanpour, poète et metteur en scène du théâtre, est exécuté en raison de ses convictions politiques. 1982 : Ata Nourian, homme de lettres et membre de l’Union des écrivains, est exécuté en 1982, en raison de ses convictions politiques. 1984 : Ali Dashti, auteur d’un livre très critique envers l’islam, meurt en prison de mauvais traitements à 83 ans. 1987 : Autodafé à l’Université d’Ispahan : 80 000 livres sont brûlés. 1989 (février) : Exécution des écrivains iraniens Amir Nikaiin, Monouchehr Behzadi, Djavid Misani, Abutorab Bagherazdeh. 1989 : Exécution des poètes iraniens Saïd Soltanpour et Rahman Hatefi. 14 février 1989 : « Les Versets sataniques », roman de Salman Rushdie, sont déclarés blasphématoires par Khomeyni, qui appelle au meurtre de l’auteur « ainsi que de tous les éditeurs » du roman. Trois millions de dollars sont offerts en récompense à celui qui donnera la mort de Rushdie (un million seulement si c’est un non-Iranien). Attentats en juillet 1991 contre le traducteur italien à Milan et le traducteur japonais à Tokyo. Attentat perpétré sur les ordres des services de renseignement de Téhéran le 29 mars 1989 contre le recteur de la Mosquée de Bruxelles et son adjoint, qui avaient déclaré que Rushdie devait être jugé et se repentir comme l’exige la juridiction. Cette fatwa est toujours en cours parce que déclarée irrévocable, le seul pouvant l’abroger, Khomeyni, étant mort. 1992 : Freydoun Farrokhzad, poète et homme de spectacle, est assassiné en Allemagne, en raison de ses activités artistiques considérées comme blasphématoires. 1993 : Un dessinateur satirique, Manouchehr Karimzadeh, est condamné à dix ans de prison pour avoir dessiné un footballeur dont le visage ressemblait vaguement à celui de Khomeyni. Le directeur du journal est fouetté, de même que le dessinateur ; les peines ont ensuite ét réduites (article du « New York Times »). 1994 : Saiidi Sirjani, écrivain, essayiste et romancier, est assassiné en prison pour avoir publié à l’étranger ses ouvrages interdits en Iran. 1994 (mai) : Arrestation de l’universitaire et militant des droits de l’homme E. Sahabi pour avoir participé à un colloque en Allemagne, jugé comme une « manifestation anti-révolutionnaire ». 1995 : Ahmad Miralai, homme de lettres et traducteur de la littérature étrangère en persan, est assassiné, en raison de ses activités littéraires. 1996 : Ghafar Hosseini, écrivain, est assassiné en raison de ses activités au sein de l’Union des écrivains en Iran. 1996 : Reza Mazlooman, journaliste et écrivain, est assassiné à Paris, en raison de ses écrits sur la période pré-islamique en Iran. 1996 : Ebrahim Zalzadeh, éditeur, est assassiné, en raison de ses activités d’édition. 1996 : Ahmad Tafazoli, chercheur et traducteur, est assassiné en raison de ses activités. 1998 : Pirouz Davani, journaliste, est enlevé et assassiné en raison de ses activités journalistiques. 1998 (novembre) : Majid Sharif, sociologue, journaliste et traducteur dans un journal progressiste interdit, est assassiné. 1998 (décembre) : Mohammad Mokhtari, poète et écrivain, est retrouvé étranglé. Il avait essayé de créer une association d’écrivains libres. 1998 (décembre) : Mohammad Jafar Pouyandeh, traducteur et écrivain, est retrouvé étranglé en raison de ses traductions et de ses activités au sein de l’Union des écrivains iraniens. 1998 (novembre) : Assassinat par des islamistes de deux intellectuels iraniens : Darius et Parvaneh Foruhar. 1998 : Hamid Pour Hajizadeh, poète, est assassiné avec son fils âgé de 9 ans en raison de ses écrits. 1999 (février) : Le religieux réformateur Hadi Khamenei est battu à Qom par des étudiants islamistes. 1999 (novembre) : Arrestation du rédacteur en chef d’une revue iranienne pour « injures aux valeurs de l’islam ». 1999 (novembre) : Condamnation du journaliste Chamsolvaezin à trois ans de prison pour propagande anti-islamique. 2000 (août) : Hassan Eshkevari, religieux iranien, est accusé d’apostasie, de blasphème et d’hérésie. 2003 : Zahra Kazemi, journaliste, est assassinée pendant sa détention, en raison de ses activités journalistiques. 2004 : Ahmad Bayat Mokhtari, poète et musicien, est enlevé et écrasé sous une voiture à Chiraz, en raison de ses activités artistiques. 2006 (janvier) : La journaliste de l’hebdomadaire « Tamadone Hormozgan » Elham Afrotan est emprisonnée le 23 janvier 2006. Selon des informations, la journaliste serait dans le coma suite à une tentative de « suicide ». Induite en erreur par le titre d’un article émanant d’un site Internet qui prônait la lutte contre le sida, l’équipe de rédaction en a fait une reprise dans sa page « santé ». Il s’agissait d’un article satirique comparant la venue de l’ayatollah Khomeyni au sida. Les journalistes ont été appréhendés à Bandar-Abbas, au sud du pays, après la publication de l’hebdomadaire. Les médias proches du pouvoir, les organisations gouvernementales et les écoles coraniques en ont profité pour organiser des manifestations, qui ont abouti à la mise à sac et à l’incendie du siège du journal. Depuis leur arrestation le 23 janvier, Elham Afrotan et six autres collaborateurs de son journal étaient harcelés afin d’avouer « qu’ils recevaient des ordres à l’étranger les incitant à insulter l’ayatollah Khomeyni ». Par ailleurs, Ali Afsahi, critique de cinéma et ancien rédacteur en chef de la revue culturelle et sportive « Cinama-Varzech » (suspendue en 2000), collaborateur d’Emadoldin Ebaghi, journaliste et fondateur d’une association de défense des droits des prisonniers d’opinion, a été arrêté le 12 février sans motif officiel. Le journaliste avait déjà été arrêté le 30 décembre 2000, et condamné à quatre mois de prison par le tribunal spécial du Clerg.
EGYPTE 1925 : Le cheikh d’Al-Azhar Ali Abd ar-Raziq est radié de l’université et interdit de publication par ses pairs pour avoir proposé une séparation entre la religion et l’État. 1925 : Interdiction du livre d’Ali Zbd ar-Raziq « Islam et principes de gouvernement » pour hérésie. 1926 : Interdiction du livre de Taha Hussein « Poésie pré-islamique ». Taha Hussein est expulsé en 1931 de l’Université par le ministre pour ses intérêts pour la littérature pré-islamique. 1981 : Interdiction du livre de Fikri Al Aqad « Histoire de la langue arabe ». L’auteur écrivait que certains mots du Coran étaient d’origine égyptienne. 1985 : « Les Milles et Une Nuits » sont condamnées par le Tribunal des mœurs du Caire, pour atteinte à la pudeur et pour corruption des mœurs des jeunes. Le tribunal ordonne la destruction de 3000 exemplaires saisis, l’emprisonnement de l’éditeur et de l’imprimeur. Une autodafé publique a lieu. 1990 : Nasr Abou Zeid, professeur d’Université, qui a « commencé à penser l’islam de l’intérieur et à présenter une voie profondément réformiste (« Critique du discours religieux », Actes Sud, Sindbad, 1999), est menacé de mort par les islamistes pour avoir voulu historiciser le Coran. Déclaré apostat le 14 juin 1995 par la Haute Cour égyptienne qui lui ordonne de se séparer de sa femme, il doit quitter l’Egypte et s’installer en Europe. Janvier 1992 : Une délégation de savants d’Al-Azhar demande la saisie de huit publications traitant de l’islam. 8 juin 1992 : L’intellectuel laïque Farag Foda est assassiné par les islamistes en juin 1992, après avoir publié « La vérité absente », et après que le cheikh de la mosquée d’Al-Azhar au Caire l’a déclaré quelques jours auparavant « apostat ». Les universitaires d’Al-Azhar condamnent les conditions du meurtre de Foda, mais ils estiment qu’il était un apostat, et qu’il méritait une mort légale. Décembre 1992 : Sur ordre d’Al-Azhar, « au nom de l’islam, religion de l’État », les œuvres de Foda, rééditées en hommage, sont interdites et saisies. 14 octobre 1994 : Nagib Mahfouz, 83 ans, le plus célèbre écrivain égyptien, Prix Nobel de littérature en 1988, est poignardé au Caire par un jeune intégriste, et gravement blessé à la gorge. Cette tentative d’assassinat a été revendiquée par Al-Djamaa al-Islamiya. En 1959, puis en 1988, juste après son prix Nobel, les romans de l’écrivain égyptien avaient été censurés par l’université Al-Azhar. 1997 : L’université Al-Azhar prépare l’interdiction de 196 livres pour des raisons morales et religieuses. 1997 : l’université Al-Azhar prépare l’interdiction du livre d’Al-Qimany « Dieu du Temps » pour dérision envers la religion puis hérésie de « réécriture de la tradition musulmane ». Le livre est saisi dans les imprimeries. 1998 : l’écrivain Ala’a Hamed est poursuivi pour « injure envers l’islam » dans un roman. Avril 2000 : L’écrivain syrien Haïdar Haïdar est devenu la cible des islamistes égyptiens pour son livre, « le Festin pour les Algue marines ». Son roman, édité pour la première fois en 1983 à Chypre, allait être réédité par le ministère de la culture en Egypte. Une campagne est menée contre le roman. C’est un journaliste du périodique « Ach-Chaab », organe du parti de l’Action, qui a lancé le premier cri de guerre dans un article intitulé : « Qui fait le serment de mourir avec moi ? Puissent vos mains être coupées ! Il ne reste plus que le Coran... Que se passera-t-il si nous disons que le premier ministre est de la ;;; ? » On demande la condamnation du ministre de la culture et des responsables de l’édition. On s’en prend aux personnages du roman, et le recteur d’Al-Azhar appelle à un cérémonial d’autodafé du roman dans un lieu public 2000 : « La liberté d’expression est bienvenue, mais tous les hommes de lettres doivent comprendre que cette liberté est restreinte par le respect de Dieu, du Prophète et des valeurs religieuses. » 2000 (mai) : Le président d’Al-Azhar dit des intellectuels qui critiquent la censure : « Ils veulent la liberté absolue, sans respecter les valeurs et la morale religieuse. » 17 mai 2000 : l’Académie des recherches islamiques, sous l’autorité d’Al-Azhar, émet une déclaration, diffusée par le bureau du Grand Imam de l’université, Mohammed Sayyid Tantaoui. Le roman est considéré comme contrevenant à l’islam - littéralement, pour « être sorti de ce qui est connu en matière de religion » (khuruj ‘amma hua maalum min ad-din). L’Académie a incriminé le ministère de la culture qui a entrepris la réédition de roman. Des milliers d’étudiants d’Al-Azhar ont manifesté. Suite à cette affaire, le ministère de la culture interrompt l’impression de trois autres romans condamnés pour atteinte à la pudeur. Janvier 2001 : Le diwan d’Abu Nuwas était exposé dans la foire du livre au Caire mais n’était pas à vendre. Agissant comme un Saint-Office pour la salubrité de la pensée, l’Académie azharite des recherches islamiques continue son œuvre censuriale : elle n’autorise pas la diffusion d’un livre sur « La femme dans la pensée de Khomeyni », fait appel au « Comité de la censure sur les œuvres artistiques » pour qu’il saisisse un livre intitulé « Appel à la réflexion et à la méditation du Coran et de la tradition du prophète, etc. » 2001 : Nawal Saadaoui fait l’objet d’une plainte formulée par les islamistes ; une audience est fixée pour le 18 juin 2001. Elle est reconnue coupable d’atteinte à la religion. Aujourd’hui, elle est menacée de mort par les intégristes. Déjà, en 1981, elle a été emprisonnée pour onze ans en raison de son engagement et de ses écrits féministes. 2001 : L’auteur Salaheddin Mohsen et la prédicatrice Manal Manea sont condamnés à trois ans de prison, pour athéisme et blasphème contre l’islam.
INDE 1989 (février) : Emeutes à Bombay contre « les Versets sataniques » : 12 morts.
BENGLADESH 1993 (24 septembre) : Un groupe d’islamistes du Bangladesh prononce une fatwa contre Taslima Nasreen, la condamnant pour blasphème. Sa tête est mise à prix. Sous la pression des manifestations islamistes, un mandat d’arrêt sera lancé contre elle en juin 1994. Médecin, écrivain (son dernier livre : « Rumeurs de haine ») née en 1962 au Pakistan oriental, devenu en 1971 le Bangladesh. Ses chroniques dans la presse, ses critiques de la condition faite aux femmes, de la religion et du pouvoir religieux, puis son livre « Lajja » en 1993, qui relate les exactions contre la minorité hindoue au Bangladesh au nom d’Allah, ont provoqué la haine des fondamentalistes musulmans. Lors du Salon du livre national, ses livres furent brûlés en public. Un comité « Détruisez Talisma » fut mis en place, et elle n’eut plus le droit de se rendre au salon du livre. Les fondamentalistes ont envahi les librairies qui vendaient ses livres et tout cassé. Après une campagne de haine sans précédent, le gouvernement a confisqué son passeport et lui a ordonné de cesser d’écrire si elle voulait garder son poste de médecin dans un hôpital public. Elle a été contrainte de s’exiler. Depuis lors, elle continue son combat pour la laïcité et pour la liberté des femmes.
PAKISTAN 1995 (avril) : Fatwa d’excommunication contre le poète Mohammed Alvi par le mufti Shabbir Siddiqi d’Ahamdabad, pour une phrase dans un poème écrit dix-sept ans auparavant : « O Dieu, si tu es trop occupé pour nous rendre visite, envoie un bon ange pour nous guider ». 1998 : Condamnation à mort d’Ayub Masih pour blasphème. 2000 (octobre) : L’universitaire pakistanais Younus Shaik est arrêté et condamné à la prison à vie pour ses écrits jugés blasphématoires.
SYRIE 1977 (février) : Le président de l’Université de Damas est assassiné sur le campus par des islamistes. 2004 : Nabil el-Fayadh, chercheur et écrivain, auteur de plusieurs ouvrages interdits en Syrie et dans la plupart des pays arabes, est arrêté par les services de renseignements le 30 octobre 2004 à Damas. Comme lors des précédentes interpellations, l’incarcération fait suite aux plaintes déposées par l’un des savants en religion les plus intégristes, Mohammed Saïd Ramadan el-Bouti, de l’Université de la Charia de Damas. Il a par ailleurs été menacé de mort à plusieurs reprises par le cheikh wahhabite Khatib Khodra.
ARABIE SAOUDITE En Arabie saoudite paraît un livre où un anathème général est lancé contre plus d’une centaine d’écrivains arabes morts et vivants : Salama Moussa, Shibli Shmmayyil, Naguib Mahfouz, Lufti as-Sayyid, Muhammad al-Jabiri, Shakir Shakir, Saïd Aql, Adonis... Ces auteurs sont toujours interdits dans ce royaume. 1992 (3 septembre) : Sur la grande place de la ville de Qatif, le poète Sadiq Melallah a été décapité au sabre. Son délit : blasphème et abjuration. 1993 : Une bande dessinée publiée dans le « Arab News » provoque l’arrestation de deux employés indiens ; selon les théologiens, elle remettait en cause l’existence de Dieu. Les deux hommes sont condamnés à 300 et 500 coups de fouet. Sous la pression internationale, ils sont pardonnés par le roi. 1993 mai : Emprisonnement pour quatre ans du professeur M. Al Awaji, intellectuel réformateur ; il est démis de ses fonctions et son passeport est confisqué. 2003 : Le quotidien « Al-Watan » relate l’agression dont a été victime l’un de ses journalistes, qui a requis l’anonymat. En pleine journée, à la sortie d’un restaurant, trois membres de la police religieuse (les « moutawa ») emmènent le jeune homme dans un poste de police où la torture est ouvertement pratiquée. Le chef du poste de police lui reproche d’avoir les cheveux longs et de travailler pour un journal d’« impies ». Outre les insultes et les humiliations, la police lui coupe les cheveux, en lui dessinant, comme à l’habitude, des trous au ras du crâne. Le journaliste se voit confisquer son agenda et une disquette sur laquelle se trouvaient ses reportages. 2003 (27 mai) : Le rédacteur en chef d’« Al-Watan », Jamal Khashoggi, est limogé, moins de deux mois après sa nomination, pour avoir autorisé la publication d’articles critiquant ouvertement l’establishment religieux, notamment les « moutawa » (police religieuse). Le gouvernement saoudien a cédé à la pression des religieux ultraconservateurs qui avaient condamné le journaliste, l’accusant notamment de « se moquer [...] des gens vertueux » et de « propager le mal et la corruption » et avaient appelé au boycott du journal. Après les attentats-suicides du 12 mai à Riyad, attribués au réseau Al-Qaeda et qui ont fait 34 morts, le journal avait servi de tribune pour les écrivains et intellectuels réformistes du royaume. 2003 (fin juillet) : Le grand mufti interdit à l’auteur réformiste Abdulaziz al-Qasim d’exprimer ses vues dans le quotidien « Al-Madina ». Cette interdiction s’inscrit dans une large campagne d’intimidation des médias saoudiens engagée après l’attentat du 12 mai à Riyad. Si la presse paragouvernementale se félicite, timidement, des quelques réformes politiques annoncées par les autorités, celles-ci et l’establishment religieux ultraconservateur n’ont de cesse de réduire au silence les voix contestatrices qui jugent ces réformes trop restreintes et leur adoption trop lente. D’après Ali Al-Ahmad, un dissident saoudien basé à Washington, une centaine de journalistes, écrivains et intellectuels réformateurs auraient été censurés ou interdits d’écrire dans les journaux du royaume entre juillet et novembre 2003. 2003 (29 juillet) : le journaliste Hussein Shobokshi n’est plus autorisé à publier dans le quotidien « Okaz », suite à un article dans lequel il disait rêver du jour où les Saoudiens auraient le droit de voter, de débattre des droits de l’homme et les femmes le droit de conduire. Cette interdiction aurait été signifiée au journal par le ministère de l’information. Quelques jours plus tard, sa rubrique dans un autre journal, « Arab News », est à son tour supprimée et son émission politique, diffusée sur la chaîne à capitaux saoudiens « Al-Arabiya », est rayée de la grille des programmes. En juillet toujours, la chronique de l’écrivain Dawoud al-Shirian dans le quotidien « Al-Hayat » est suspendue. L’éditorialiste Mansour al-Nogaidan du quotidien « Al-Riyad » est quant à lui mis en congé pour une durée indéterminée. Comme Hussein Shobokshi, il affirme avoir reçu plusieurs menaces de mort. Le Mouvement pour la réforme islamique en Arabie (MIRA), basé à Londres, s’est doté, en mai, d’une nouvelle chaîne de télévision, « Islah TV », diffusée par satellite. Fin août, la télévision cesse mystérieusement d’émettre. La fabrication des programmes, leur diffusion et l’émission du signal transitent via plusieurs pays européens. D’après Saad Al-Fagih, directeur du MIRA, de fortes pressions saoudiennes sur les différents opérateurs intervenant dans la diffusion de cette télévision sont à l’origine de cette interruption. L’opposant politique et porte-parole de « Islah TV », Saad Al-Fagih, avait été attaqué et blessé à coups de couteau par des inconnus qui s’étaient introduits chez lui à Londres, le 22 juin. Ils lui auraient dit en partant : « C’est un message du gouvernement. » Fin août, le ministre de l’information émet des directives interdisant la publication des articles de Wajeha al-Huwaider, du quotidien arabophone « Al-Watan » et du quotidien anglophone « Arab News ». Ce geste intervient suite à la parution, fin mai, d’un de ses articles traitant du sentiment de désillusion de certains citoyens saoudiens à l’égard de leur pays et de leur tendance à se tourner alors vers les Etats-Unis. Mohammed al-Harbi, enseignant, il est condamné à 750 coups de fouet, trois ans et quatre mois de prison, pour « atteinte à l’intégrité de l’islam ». Mohammed al-Souheimi, enseignant saoudien, est condamné à 300 coups de fouet, trois ans de prison et interdiction d’exercer pour apostasie.
KOWEIT Ahmed al-Baghdadi, enseignant d’université accusé de « dévalorisation de la religion », « d’insulte ou de dérision envers les préceptes de la religion » ou de « blasphème », est arrêté à plusieurs reprises. 1996 : l’« Arab Times » publie une bande dessinée américaine sur le viking Hagar ; il est représenté en prière et un voix sort des nuages pour dire après un long silence : « Pardon ? » ; une émeute est organisée contre le journal ; ses locaux sont détruits ; le directeur est poursuivi par la foule et reçoit des coups de feu. 2000 (janvier) : Deux femmes écrivains, Leyla ‘Uthman et ‘Alia Sha’ib, sont condamnées à un mois de prison pour outrage aux mœurs et à la religion.
JORDANIE 2000 (février) : Mossa Hawamda, poète, est accusé d’apostasie par un tribunal.
TURQUIE Turan Dursun, ancien mufti turc devenu athée, est assassiné par les islamistes. 1993 : Assassinat d’intellectuels et de poètes alévis et kurdes dans l’incendie d’un hôtel à Sivas, où une réunion se tenait avec le traducteur des « Versets sataniques » de Salman Rushdie. Le dessinateur satiriste Asaf Koçak, militant des droits de l’homme et adversaire des islamistes, y meurt. 1998 (décembre) : Le journaliste Nuredin Sirin est condamné à vingt mois de prison pour avoir écrit : « Nous devons soutenir les opprimés même s’ils sont athées. »
ALGERIE 1973 : En Algérie, assassinat par des islamistes, du poète Jean Sénac. 1993 : S’ouvre en Algérie une hécatombe des intellectuels et artistes : assassinatsdeDjilaliLiabès(sociologue),AhmedAsselah(directeurdesBeaux-Arts),M’hamedBoukhobza(sociologue),Salah Djebaïli (recteur de l’université Bab-Ezzouar à Alger), Youssef Sebti (poète et écrivain), Abdelkader Alloula (dramaturge et metteur en scène), Mahfoudh Boucebci (psychiatre), Salah Chouaki (inspecteur de l’Education nationale), Azzedine Medjoubi (dramaturge), Dilalli Belkhanchir (pédiatre), AbderahmaneFaredeheb(économiste),FerhatCherkit,YoussefFathallah,Lamine Lagoui, et Ziane Farrah (journalistes)... La liste est douloureusement longue. 26 mai 1993 : Tahar Djaout, écrivain, poète et rédacteur en chef du magasine « Ruptures », est assassiné. 31 juillet 1993 : Merzag Baghtache, journaliste et écrivain, est blessé dans un attentat. 3 août 1993 : Rabah Zenati, journaliste de télévision, est assassiné. 9 août 1993 : Abdelhamid Benmenni, journaliste à « Algérie-Actualités », est assassiné. 11 septembre 1993 : Saad Bakhtaoui, ancien journaliste d’« El-Minbar », est assassiné. 28 septembre 1993 Abderrahmane Chergou, écrivain et journaliste, un des animateurs du FAM (Front de l’Algérie moderne), est assassiné devant chez lui. 2000 : juin : Fatwa de mort contre le réalisateur algérienM.Zemmouri,auteur du film « 100 % Arabica » consacré au raï.
MAROC 1975(18décembre) : Omar Benjelloun,leaderdel’Unionsocialiste desforces populaires (USFP) et directeur du journal « Almouharrir », est poignardé à mort par un groupe faisant partie de La Jeunesse islamique.
FRANCE 1989 : Manifestation à Paris contre « les Versets sataniques ». 1989 (septembre) : demande de saisie des « Versets sataniques » à Paris ; appel rejeté. 1994 (janvier) : « Affaire Claudia Schiffer » qui défile avec une robe sur laquelle sont écrits des fragments de versets coraniques : scandale en France dans les organisations musulmanes et dans les pays musulmans ; Chanel s’excuse, fait brûler les trois robes, exige la restitution de toutes les images de la robe ; son PDG déclare « qu’en aucun cas son respect de la religion musulmane ne l’aurait porté à commettre un sacrilège ou à offenser la communauté musulmane ».
GRANDE-BRETAGNE 1989 : 20 000 manifestants à Londres contre « les Versets sataniques ».
CANADA Irshad Manji, journaliste et essayiste (« Musulmane, mais libre »), née ougandaise, de parents d’origine indienne, vivant au Canada, est régulièrement menacée de mort.
PAYS-BAS Theo Van Gogh, cinéaste, est assassiné par un islamiste marocain pour avoir réalisé un film, « Soumission ». Ayaan Hirsi Ali, députée hollandaise, d’origine somalienne, scénariste du film de Theo Van Gogh Soumission, est menacée de mort dans une lettre poignardée sur le corps du cinéaste assassiné. Cette lettre se termine par : Je suis certain, O Amérique, que tu périras Je suis certain, O Europe, que tu périras Je suis certain, O Hollande, que tu périras Je suis certain, O Hirshi Ali, que tu périras Je suis certain, O infidèle fondamentaliste, que tu périras »
littleslim nouveau membre
Date d'inscription : 08/11/2010 Messages : 72 Pays : TunisieR E L I G I O N : Islam
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 7:54 am
yacoub a écrit:
Je suis certain, O Amérique, que tu périras Je suis certain, O Europe, que tu périras Je suis certain, O Hollande, que tu périras Je suis certain, O Hirshi Ali, que tu périras Je suis certain, O infidèle fondamentaliste, que tu périras »
T'aurais juste dû donner le lien ou ta copié tout ça, au lieu de le polluer le forum.
Au moyen age, l'église prêchait pour les croisades et pourtant la bible ne prêché pas pour les croisades ... Tu PIGES. Ce qui est fait au nom de l'islam n'est pas toujours promut par l'islam. Tu PIGES.
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 8:00 am
Il y a des utilisateurs qui ne cliquent pas sur le lien C'est toi qui pollues ce site avec ta défense de l'islam barbare. Le jihad a commencé avant les croisades C'est l'islam qui a contaminé le christianisme avec sa violence sacrée et sacralisée. La violence est la forme supérieure de la prière chez le Noble Musulman.
littleslim nouveau membre
Date d'inscription : 08/11/2010 Messages : 72 Pays : TunisieR E L I G I O N : Islam
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 8:12 am
yacoub a écrit:
Le jihad a commencé avant les croisades
mais t'a aucune idée de ce que c'est que le Jihad !!!! pourquoi tu parles de choses que tu ne comprend pas ou que tu comprend mal.
yacoub a écrit:
C'est l'islam qui a contaminé le christianisme avec sa violence sacrée et sacralisée.
En fait non, l'islam a contaminé le christianisme par la raison ==> L'apparition des protestants est en fait une conséquence de l'influence des musulmans sur l'Europe ==> alors que le monde musulman vivait son épopée, l'Europe a été attiré par ce monde qui n'avait peur d'utiliser la raison dans la religion ==> Les pères du protestantisme ont tout été influencé par l'islam.
yacoub a écrit:
La violence est la forme supérieure de la prière chez le Noble Musulman.
n'importe quoi, que de la propagande.
yacoub a écrit:
La video YUOUTUBE
La grande Bretagne doit être fière de ne permettre aux musulmans de préserver son identité. ==> Une piscine pour les homme une autre pour les femmes c'est très bien.
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 8:14 am
Encore des mensonges à tire larigo Voici des témoignages des musulmans vrais qui ne cachent pas la volonté de faire le jihad
littleslim nouveau membre
Date d'inscription : 08/11/2010 Messages : 72 Pays : TunisieR E L I G I O N : Islam
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 8:18 am
yacoub a écrit:
Encore des mensonges à tire larigo
je l'ai déjà, le média occidentaux donne une chaise aux musulmans qui promouvoient la haine au lieu de donner une chaise pour les vrais musulmans qui promouvoient la paix (comme Yusuf Qaradhawi, ali jomaa, Tariq Ramadan)
BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de FranceR E L I G I O N : Chrétienne
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 8:19 am
Citation :
littleslim En fait non, l'islam a contaminé le christianisme par la raison ==> L'apparition des protestants est en fait une conséquence de l'influence des musulmans sur l'Europe ==> alors que le monde musulman vivait son épopée, l'Europe a été attiré par ce monde qui n'avait peur d'utiliser la raison dans la religion ==> Les pères du protestantisme ont tout été influencé par l'islam.
MENTEUR ET HYPOCRITE. QUE N'INVENTES-TU PAS. TU AS PLUS ENVIE DE DEFENDRE LE MENSONGE QUE LA VERITE
yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : franceR E L I G I O N : agnostique
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 8:25 am
C'est un protestant Jacques Ellul qui a démontré que les oulémas ont su berner les docteurs de l'Église et les ont amener à adopter la violence C'est dans la subverssion du christianisme et dans l'islam et le judéo-christianisme.
SPIRITANGEL Co-Admin
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 10765 Pays : MONTREAL QUEBEC CANADAR E L I G I O N : CROYANT DI
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 9:12 am
yacoub a écrit:
Seulement depuis le 19ème siècle (le retour des réformateurs), tout ça a changé la dynamique des nouvelles idées est de retour
Ce qui est fait au nom de l’islam partout dans le monde
par A.M.L Association du Manifeste des Libertés
SOUDAN Janvier 1985 : Mahmoud Mohammed Taha fut condamné à mort et pendu à Khartoum, à plus de 80 ans. Il avait écrit un livre sur l’histoire de l’islam où il défendait l’idée de séparation du politique et du religieux (« Un islam à vocation libératrice », L’Harmattan, 2002). Il défendait l’idée que le message spirituel du prophète, tel qu’il fut révélé à La Mecque, est universel, mais que toute la construction juridique élaborée à côté, dans un contexte historique précis, n’était plus en phase avec la vie des musulmans aujourd’hui. 1991 : Ajjabna Mohammed devient apostat : il est renvoyé de l’Université. Rejeté par sa famille, il tente de s’enfuir ; on le met en prison, où il subit des tortures pour revenir à l’islam.
IRAN 1946 : Assassinat de Ahmad Kasrawi, historien, juriste et linguiste accusé d’incroyance par les Fida’iyyani Islam, et assassiné sous une fatwa pour hérésie. 1946 (mars) : l’écrivain Ahmed Kusravi est assassiné par des membres des associations unionistes islamiques. 1981 : Saïd Soltanpour, poète et metteur en scène du théâtre, est exécuté en raison de ses convictions politiques. 1982 : Ata Nourian, homme de lettres et membre de l’Union des écrivains, est exécuté en 1982, en raison de ses convictions politiques. 1984 : Ali Dashti, auteur d’un livre très critique envers l’islam, meurt en prison de mauvais traitements à 83 ans. 1987 : Autodafé à l’Université d’Ispahan : 80 000 livres sont brûlés. 1989 (février) : Exécution des écrivains iraniens Amir Nikaiin, Monouchehr Behzadi, Djavid Misani, Abutorab Bagherazdeh. 1989 : Exécution des poètes iraniens Saïd Soltanpour et Rahman Hatefi. 14 février 1989 : « Les Versets sataniques », roman de Salman Rushdie, sont déclarés blasphématoires par Khomeyni, qui appelle au meurtre de l’auteur « ainsi que de tous les éditeurs » du roman. Trois millions de dollars sont offerts en récompense à celui qui donnera la mort de Rushdie (un million seulement si c’est un non-Iranien). Attentats en juillet 1991 contre le traducteur italien à Milan et le traducteur japonais à Tokyo. Attentat perpétré sur les ordres des services de renseignement de Téhéran le 29 mars 1989 contre le recteur de la Mosquée de Bruxelles et son adjoint, qui avaient déclaré que Rushdie devait être jugé et se repentir comme l’exige la juridiction. Cette fatwa est toujours en cours parce que déclarée irrévocable, le seul pouvant l’abroger, Khomeyni, étant mort. 1992 : Freydoun Farrokhzad, poète et homme de spectacle, est assassiné en Allemagne, en raison de ses activités artistiques considérées comme blasphématoires. 1993 : Un dessinateur satirique, Manouchehr Karimzadeh, est condamné à dix ans de prison pour avoir dessiné un footballeur dont le visage ressemblait vaguement à celui de Khomeyni. Le directeur du journal est fouetté, de même que le dessinateur ; les peines ont ensuite ét réduites (article du « New York Times »). 1994 : Saiidi Sirjani, écrivain, essayiste et romancier, est assassiné en prison pour avoir publié à l’étranger ses ouvrages interdits en Iran. 1994 (mai) : Arrestation de l’universitaire et militant des droits de l’homme E. Sahabi pour avoir participé à un colloque en Allemagne, jugé comme une « manifestation anti-révolutionnaire ». 1995 : Ahmad Miralai, homme de lettres et traducteur de la littérature étrangère en persan, est assassiné, en raison de ses activités littéraires. 1996 : Ghafar Hosseini, écrivain, est assassiné en raison de ses activités au sein de l’Union des écrivains en Iran. 1996 : Reza Mazlooman, journaliste et écrivain, est assassiné à Paris, en raison de ses écrits sur la période pré-islamique en Iran. 1996 : Ebrahim Zalzadeh, éditeur, est assassiné, en raison de ses activités d’édition. 1996 : Ahmad Tafazoli, chercheur et traducteur, est assassiné en raison de ses activités. 1998 : Pirouz Davani, journaliste, est enlevé et assassiné en raison de ses activités journalistiques. 1998 (novembre) : Majid Sharif, sociologue, journaliste et traducteur dans un journal progressiste interdit, est assassiné. 1998 (décembre) : Mohammad Mokhtari, poète et écrivain, est retrouvé étranglé. Il avait essayé de créer une association d’écrivains libres. 1998 (décembre) : Mohammad Jafar Pouyandeh, traducteur et écrivain, est retrouvé étranglé en raison de ses traductions et de ses activités au sein de l’Union des écrivains iraniens. 1998 (novembre) : Assassinat par des islamistes de deux intellectuels iraniens : Darius et Parvaneh Foruhar. 1998 : Hamid Pour Hajizadeh, poète, est assassiné avec son fils âgé de 9 ans en raison de ses écrits. 1999 (février) : Le religieux réformateur Hadi Khamenei est battu à Qom par des étudiants islamistes. 1999 (novembre) : Arrestation du rédacteur en chef d’une revue iranienne pour « injures aux valeurs de l’islam ». 1999 (novembre) : Condamnation du journaliste Chamsolvaezin à trois ans de prison pour propagande anti-islamique. 2000 (août) : Hassan Eshkevari, religieux iranien, est accusé d’apostasie, de blasphème et d’hérésie. 2003 : Zahra Kazemi, journaliste, est assassinée pendant sa détention, en raison de ses activités journalistiques. 2004 : Ahmad Bayat Mokhtari, poète et musicien, est enlevé et écrasé sous une voiture à Chiraz, en raison de ses activités artistiques. 2006 (janvier) : La journaliste de l’hebdomadaire « Tamadone Hormozgan » Elham Afrotan est emprisonnée le 23 janvier 2006. Selon des informations, la journaliste serait dans le coma suite à une tentative de « suicide ». Induite en erreur par le titre d’un article émanant d’un site Internet qui prônait la lutte contre le sida, l’équipe de rédaction en a fait une reprise dans sa page « santé ». Il s’agissait d’un article satirique comparant la venue de l’ayatollah Khomeyni au sida. Les journalistes ont été appréhendés à Bandar-Abbas, au sud du pays, après la publication de l’hebdomadaire. Les médias proches du pouvoir, les organisations gouvernementales et les écoles coraniques en ont profité pour organiser des manifestations, qui ont abouti à la mise à sac et à l’incendie du siège du journal. Depuis leur arrestation le 23 janvier, Elham Afrotan et six autres collaborateurs de son journal étaient harcelés afin d’avouer « qu’ils recevaient des ordres à l’étranger les incitant à insulter l’ayatollah Khomeyni ». Par ailleurs, Ali Afsahi, critique de cinéma et ancien rédacteur en chef de la revue culturelle et sportive « Cinama-Varzech » (suspendue en 2000), collaborateur d’Emadoldin Ebaghi, journaliste et fondateur d’une association de défense des droits des prisonniers d’opinion, a été arrêté le 12 février sans motif officiel. Le journaliste avait déjà été arrêté le 30 décembre 2000, et condamné à quatre mois de prison par le tribunal spécial du Clerg.
EGYPTE 1925 : Le cheikh d’Al-Azhar Ali Abd ar-Raziq est radié de l’université et interdit de publication par ses pairs pour avoir proposé une séparation entre la religion et l’État. 1925 : Interdiction du livre d’Ali Zbd ar-Raziq « Islam et principes de gouvernement » pour hérésie. 1926 : Interdiction du livre de Taha Hussein « Poésie pré-islamique ». Taha Hussein est expulsé en 1931 de l’Université par le ministre pour ses intérêts pour la littérature pré-islamique. 1981 : Interdiction du livre de Fikri Al Aqad « Histoire de la langue arabe ». L’auteur écrivait que certains mots du Coran étaient d’origine égyptienne. 1985 : « Les Milles et Une Nuits » sont condamnées par le Tribunal des mœurs du Caire, pour atteinte à la pudeur et pour corruption des mœurs des jeunes. Le tribunal ordonne la destruction de 3000 exemplaires saisis, l’emprisonnement de l’éditeur et de l’imprimeur. Une autodafé publique a lieu. 1990 : Nasr Abou Zeid, professeur d’Université, qui a « commencé à penser l’islam de l’intérieur et à présenter une voie profondément réformiste (« Critique du discours religieux », Actes Sud, Sindbad, 1999), est menacé de mort par les islamistes pour avoir voulu historiciser le Coran. Déclaré apostat le 14 juin 1995 par la Haute Cour égyptienne qui lui ordonne de se séparer de sa femme, il doit quitter l’Egypte et s’installer en Europe. Janvier 1992 : Une délégation de savants d’Al-Azhar demande la saisie de huit publications traitant de l’islam. 8 juin 1992 : L’intellectuel laïque Farag Foda est assassiné par les islamistes en juin 1992, après avoir publié « La vérité absente », et après que le cheikh de la mosquée d’Al-Azhar au Caire l’a déclaré quelques jours auparavant « apostat ». Les universitaires d’Al-Azhar condamnent les conditions du meurtre de Foda, mais ils estiment qu’il était un apostat, et qu’il méritait une mort légale. Décembre 1992 : Sur ordre d’Al-Azhar, « au nom de l’islam, religion de l’État », les œuvres de Foda, rééditées en hommage, sont interdites et saisies. 14 octobre 1994 : Nagib Mahfouz, 83 ans, le plus célèbre écrivain égyptien, Prix Nobel de littérature en 1988, est poignardé au Caire par un jeune intégriste, et gravement blessé à la gorge. Cette tentative d’assassinat a été revendiquée par Al-Djamaa al-Islamiya. En 1959, puis en 1988, juste après son prix Nobel, les romans de l’écrivain égyptien avaient été censurés par l’université Al-Azhar. 1997 : L’université Al-Azhar prépare l’interdiction de 196 livres pour des raisons morales et religieuses. 1997 : l’université Al-Azhar prépare l’interdiction du livre d’Al-Qimany « Dieu du Temps » pour dérision envers la religion puis hérésie de « réécriture de la tradition musulmane ». Le livre est saisi dans les imprimeries. 1998 : l’écrivain Ala’a Hamed est poursuivi pour « injure envers l’islam » dans un roman. Avril 2000 : L’écrivain syrien Haïdar Haïdar est devenu la cible des islamistes égyptiens pour son livre, « le Festin pour les Algue marines ». Son roman, édité pour la première fois en 1983 à Chypre, allait être réédité par le ministère de la culture en Egypte. Une campagne est menée contre le roman. C’est un journaliste du périodique « Ach-Chaab », organe du parti de l’Action, qui a lancé le premier cri de guerre dans un article intitulé : « Qui fait le serment de mourir avec moi ? Puissent vos mains être coupées ! Il ne reste plus que le Coran... Que se passera-t-il si nous disons que le premier ministre est de la ;;; ? » On demande la condamnation du ministre de la culture et des responsables de l’édition. On s’en prend aux personnages du roman, et le recteur d’Al-Azhar appelle à un cérémonial d’autodafé du roman dans un lieu public 2000 : « La liberté d’expression est bienvenue, mais tous les hommes de lettres doivent comprendre que cette liberté est restreinte par le respect de Dieu, du Prophète et des valeurs religieuses. » 2000 (mai) : Le président d’Al-Azhar dit des intellectuels qui critiquent la censure : « Ils veulent la liberté absolue, sans respecter les valeurs et la morale religieuse. » 17 mai 2000 : l’Académie des recherches islamiques, sous l’autorité d’Al-Azhar, émet une déclaration, diffusée par le bureau du Grand Imam de l’université, Mohammed Sayyid Tantaoui. Le roman est considéré comme contrevenant à l’islam - littéralement, pour « être sorti de ce qui est connu en matière de religion » (khuruj ‘amma hua maalum min ad-din). L’Académie a incriminé le ministère de la culture qui a entrepris la réédition de roman. Des milliers d’étudiants d’Al-Azhar ont manifesté. Suite à cette affaire, le ministère de la culture interrompt l’impression de trois autres romans condamnés pour atteinte à la pudeur. Janvier 2001 : Le diwan d’Abu Nuwas était exposé dans la foire du livre au Caire mais n’était pas à vendre. Agissant comme un Saint-Office pour la salubrité de la pensée, l’Académie azharite des recherches islamiques continue son œuvre censuriale : elle n’autorise pas la diffusion d’un livre sur « La femme dans la pensée de Khomeyni », fait appel au « Comité de la censure sur les œuvres artistiques » pour qu’il saisisse un livre intitulé « Appel à la réflexion et à la méditation du Coran et de la tradition du prophète, etc. » 2001 : Nawal Saadaoui fait l’objet d’une plainte formulée par les islamistes ; une audience est fixée pour le 18 juin 2001. Elle est reconnue coupable d’atteinte à la religion. Aujourd’hui, elle est menacée de mort par les intégristes. Déjà, en 1981, elle a été emprisonnée pour onze ans en raison de son engagement et de ses écrits féministes. 2001 : L’auteur Salaheddin Mohsen et la prédicatrice Manal Manea sont condamnés à trois ans de prison, pour athéisme et blasphème contre l’islam.
INDE 1989 (février) : Emeutes à Bombay contre « les Versets sataniques » : 12 morts.
BENGLADESH 1993 (24 septembre) : Un groupe d’islamistes du Bangladesh prononce une fatwa contre Taslima Nasreen, la condamnant pour blasphème. Sa tête est mise à prix. Sous la pression des manifestations islamistes, un mandat d’arrêt sera lancé contre elle en juin 1994. Médecin, écrivain (son dernier livre : « Rumeurs de haine ») née en 1962 au Pakistan oriental, devenu en 1971 le Bangladesh. Ses chroniques dans la presse, ses critiques de la condition faite aux femmes, de la religion et du pouvoir religieux, puis son livre « Lajja » en 1993, qui relate les exactions contre la minorité hindoue au Bangladesh au nom d’Allah, ont provoqué la haine des fondamentalistes musulmans. Lors du Salon du livre national, ses livres furent brûlés en public. Un comité « Détruisez Talisma » fut mis en place, et elle n’eut plus le droit de se rendre au salon du livre. Les fondamentalistes ont envahi les librairies qui vendaient ses livres et tout cassé. Après une campagne de haine sans précédent, le gouvernement a confisqué son passeport et lui a ordonné de cesser d’écrire si elle voulait garder son poste de médecin dans un hôpital public. Elle a été contrainte de s’exiler. Depuis lors, elle continue son combat pour la laïcité et pour la liberté des femmes.
PAKISTAN 1995 (avril) : Fatwa d’excommunication contre le poète Mohammed Alvi par le mufti Shabbir Siddiqi d’Ahamdabad, pour une phrase dans un poème écrit dix-sept ans auparavant : « O Dieu, si tu es trop occupé pour nous rendre visite, envoie un bon ange pour nous guider ». 1998 : Condamnation à mort d’Ayub Masih pour blasphème. 2000 (octobre) : L’universitaire pakistanais Younus Shaik est arrêté et condamné à la prison à vie pour ses écrits jugés blasphématoires.
SYRIE 1977 (février) : Le président de l’Université de Damas est assassiné sur le campus par des islamistes. 2004 : Nabil el-Fayadh, chercheur et écrivain, auteur de plusieurs ouvrages interdits en Syrie et dans la plupart des pays arabes, est arrêté par les services de renseignements le 30 octobre 2004 à Damas. Comme lors des précédentes interpellations, l’incarcération fait suite aux plaintes déposées par l’un des savants en religion les plus intégristes, Mohammed Saïd Ramadan el-Bouti, de l’Université de la Charia de Damas. Il a par ailleurs été menacé de mort à plusieurs reprises par le cheikh wahhabite Khatib Khodra.
ARABIE SAOUDITE En Arabie saoudite paraît un livre où un anathème général est lancé contre plus d’une centaine d’écrivains arabes morts et vivants : Salama Moussa, Shibli Shmmayyil, Naguib Mahfouz, Lufti as-Sayyid, Muhammad al-Jabiri, Shakir Shakir, Saïd Aql, Adonis... Ces auteurs sont toujours interdits dans ce royaume. 1992 (3 septembre) : Sur la grande place de la ville de Qatif, le poète Sadiq Melallah a été décapité au sabre. Son délit : blasphème et abjuration. 1993 : Une bande dessinée publiée dans le « Arab News » provoque l’arrestation de deux employés indiens ; selon les théologiens, elle remettait en cause l’existence de Dieu. Les deux hommes sont condamnés à 300 et 500 coups de fouet. Sous la pression internationale, ils sont pardonnés par le roi. 1993 mai : Emprisonnement pour quatre ans du professeur M. Al Awaji, intellectuel réformateur ; il est démis de ses fonctions et son passeport est confisqué. 2003 : Le quotidien « Al-Watan » relate l’agression dont a été victime l’un de ses journalistes, qui a requis l’anonymat. En pleine journée, à la sortie d’un restaurant, trois membres de la police religieuse (les « moutawa ») emmènent le jeune homme dans un poste de police où la torture est ouvertement pratiquée. Le chef du poste de police lui reproche d’avoir les cheveux longs et de travailler pour un journal d’« impies ». Outre les insultes et les humiliations, la police lui coupe les cheveux, en lui dessinant, comme à l’habitude, des trous au ras du crâne. Le journaliste se voit confisquer son agenda et une disquette sur laquelle se trouvaient ses reportages. 2003 (27 mai) : Le rédacteur en chef d’« Al-Watan », Jamal Khashoggi, est limogé, moins de deux mois après sa nomination, pour avoir autorisé la publication d’articles critiquant ouvertement l’establishment religieux, notamment les « moutawa » (police religieuse). Le gouvernement saoudien a cédé à la pression des religieux ultraconservateurs qui avaient condamné le journaliste, l’accusant notamment de « se moquer [...] des gens vertueux » et de « propager le mal et la corruption » et avaient appelé au boycott du journal. Après les attentats-suicides du 12 mai à Riyad, attribués au réseau Al-Qaeda et qui ont fait 34 morts, le journal avait servi de tribune pour les écrivains et intellectuels réformistes du royaume. 2003 (fin juillet) : Le grand mufti interdit à l’auteur réformiste Abdulaziz al-Qasim d’exprimer ses vues dans le quotidien « Al-Madina ». Cette interdiction s’inscrit dans une large campagne d’intimidation des médias saoudiens engagée après l’attentat du 12 mai à Riyad. Si la presse paragouvernementale se félicite, timidement, des quelques réformes politiques annoncées par les autorités, celles-ci et l’establishment religieux ultraconservateur n’ont de cesse de réduire au silence les voix contestatrices qui jugent ces réformes trop restreintes et leur adoption trop lente. D’après Ali Al-Ahmad, un dissident saoudien basé à Washington, une centaine de journalistes, écrivains et intellectuels réformateurs auraient été censurés ou interdits d’écrire dans les journaux du royaume entre juillet et novembre 2003. 2003 (29 juillet) : le journaliste Hussein Shobokshi n’est plus autorisé à publier dans le quotidien « Okaz », suite à un article dans lequel il disait rêver du jour où les Saoudiens auraient le droit de voter, de débattre des droits de l’homme et les femmes le droit de conduire. Cette interdiction aurait été signifiée au journal par le ministère de l’information. Quelques jours plus tard, sa rubrique dans un autre journal, « Arab News », est à son tour supprimée et son émission politique, diffusée sur la chaîne à capitaux saoudiens « Al-Arabiya », est rayée de la grille des programmes. En juillet toujours, la chronique de l’écrivain Dawoud al-Shirian dans le quotidien « Al-Hayat » est suspendue. L’éditorialiste Mansour al-Nogaidan du quotidien « Al-Riyad » est quant à lui mis en congé pour une durée indéterminée. Comme Hussein Shobokshi, il affirme avoir reçu plusieurs menaces de mort. Le Mouvement pour la réforme islamique en Arabie (MIRA), basé à Londres, s’est doté, en mai, d’une nouvelle chaîne de télévision, « Islah TV », diffusée par satellite. Fin août, la télévision cesse mystérieusement d’émettre. La fabrication des programmes, leur diffusion et l’émission du signal transitent via plusieurs pays européens. D’après Saad Al-Fagih, directeur du MIRA, de fortes pressions saoudiennes sur les différents opérateurs intervenant dans la diffusion de cette télévision sont à l’origine de cette interruption. L’opposant politique et porte-parole de « Islah TV », Saad Al-Fagih, avait été attaqué et blessé à coups de couteau par des inconnus qui s’étaient introduits chez lui à Londres, le 22 juin. Ils lui auraient dit en partant : « C’est un message du gouvernement. » Fin août, le ministre de l’information émet des directives interdisant la publication des articles de Wajeha al-Huwaider, du quotidien arabophone « Al-Watan » et du quotidien anglophone « Arab News ». Ce geste intervient suite à la parution, fin mai, d’un de ses articles traitant du sentiment de désillusion de certains citoyens saoudiens à l’égard de leur pays et de leur tendance à se tourner alors vers les Etats-Unis. Mohammed al-Harbi, enseignant, il est condamné à 750 coups de fouet, trois ans et quatre mois de prison, pour « atteinte à l’intégrité de l’islam ». Mohammed al-Souheimi, enseignant saoudien, est condamné à 300 coups de fouet, trois ans de prison et interdiction d’exercer pour apostasie.
KOWEIT Ahmed al-Baghdadi, enseignant d’université accusé de « dévalorisation de la religion », « d’insulte ou de dérision envers les préceptes de la religion » ou de « blasphème », est arrêté à plusieurs reprises. 1996 : l’« Arab Times » publie une bande dessinée américaine sur le viking Hagar ; il est représenté en prière et un voix sort des nuages pour dire après un long silence : « Pardon ? » ; une émeute est organisée contre le journal ; ses locaux sont détruits ; le directeur est poursuivi par la foule et reçoit des coups de feu. 2000 (janvier) : Deux femmes écrivains, Leyla ‘Uthman et ‘Alia Sha’ib, sont condamnées à un mois de prison pour outrage aux mœurs et à la religion.
JORDANIE 2000 (février) : Mossa Hawamda, poète, est accusé d’apostasie par un tribunal.
TURQUIE Turan Dursun, ancien mufti turc devenu athée, est assassiné par les islamistes. 1993 : Assassinat d’intellectuels et de poètes alévis et kurdes dans l’incendie d’un hôtel à Sivas, où une réunion se tenait avec le traducteur des « Versets sataniques » de Salman Rushdie. Le dessinateur satiriste Asaf Koçak, militant des droits de l’homme et adversaire des islamistes, y meurt. 1998 (décembre) : Le journaliste Nuredin Sirin est condamné à vingt mois de prison pour avoir écrit : « Nous devons soutenir les opprimés même s’ils sont athées. »
ALGERIE 1973 : En Algérie, assassinat par des islamistes, du poète Jean Sénac. 1993 : S’ouvre en Algérie une hécatombe des intellectuels et artistes : assassinatsdeDjilaliLiabès(sociologue),AhmedAsselah(directeurdesBeaux-Arts),M’hamedBoukhobza(sociologue),Salah Djebaïli (recteur de l’université Bab-Ezzouar à Alger), Youssef Sebti (poète et écrivain), Abdelkader Alloula (dramaturge et metteur en scène), Mahfoudh Boucebci (psychiatre), Salah Chouaki (inspecteur de l’Education nationale), Azzedine Medjoubi (dramaturge), Dilalli Belkhanchir (pédiatre), AbderahmaneFaredeheb(économiste),FerhatCherkit,YoussefFathallah,Lamine Lagoui, et Ziane Farrah (journalistes)... La liste est douloureusement longue. 26 mai 1993 : Tahar Djaout, écrivain, poète et rédacteur en chef du magasine « Ruptures », est assassiné. 31 juillet 1993 : Merzag Baghtache, journaliste et écrivain, est blessé dans un attentat. 3 août 1993 : Rabah Zenati, journaliste de télévision, est assassiné. 9 août 1993 : Abdelhamid Benmenni, journaliste à « Algérie-Actualités », est assassiné. 11 septembre 1993 : Saad Bakhtaoui, ancien journaliste d’« El-Minbar », est assassiné. 28 septembre 1993 Abderrahmane Chergou, écrivain et journaliste, un des animateurs du FAM (Front de l’Algérie moderne), est assassiné devant chez lui. 2000 : juin : Fatwa de mort contre le réalisateur algérienM.Zemmouri,auteur du film « 100 % Arabica » consacré au raï.
MAROC 1975(18décembre) : Omar Benjelloun,leaderdel’Unionsocialiste desforces populaires (USFP) et directeur du journal « Almouharrir », est poignardé à mort par un groupe faisant partie de La Jeunesse islamique.
FRANCE 1989 : Manifestation à Paris contre « les Versets sataniques ». 1989 (septembre) : demande de saisie des « Versets sataniques » à Paris ; appel rejeté. 1994 (janvier) : « Affaire Claudia Schiffer » qui défile avec une robe sur laquelle sont écrits des fragments de versets coraniques : scandale en France dans les organisations musulmanes et dans les pays musulmans ; Chanel s’excuse, fait brûler les trois robes, exige la restitution de toutes les images de la robe ; son PDG déclare « qu’en aucun cas son respect de la religion musulmane ne l’aurait porté à commettre un sacrilège ou à offenser la communauté musulmane ».
GRANDE-BRETAGNE 1989 : 20 000 manifestants à Londres contre « les Versets sataniques ».
CANADA Irshad Manji, journaliste et essayiste (« Musulmane, mais libre »), née ougandaise, de parents d’origine indienne, vivant au Canada, est régulièrement menacée de mort.
PAYS-BAS Theo Van Gogh, cinéaste, est assassiné par un islamiste marocain pour avoir réalisé un film, « Soumission ». Ayaan Hirsi Ali, députée hollandaise, d’origine somalienne, scénariste du film de Theo Van Gogh Soumission, est menacée de mort dans une lettre poignardée sur le corps du cinéaste assassiné. Cette lettre se termine par : Je suis certain, O Amérique, que tu périras Je suis certain, O Europe, que tu périras Je suis certain, O Hollande, que tu périras Je suis certain, O Hirshi Ali, que tu périras Je suis certain, O infidèle fondamentaliste, que tu périras »
1 - ET PUIS...ON FAIT " QUOI " avec : " il n'y a pas de contraintes en religion " ?
2 - C'est pas l'islam qui dit ca ?
3 - ET tous ces assassinats...proviennent TOUS d'une toute petite minorite ?
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Date d'inscription : 02/11/2010 Messages : 707 Pays : CaucaseR E L I G I O N : étranger
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 10:35 am
SPIRITANGEL a écrit:
yacoub a écrit:
Seulement depuis le 19ème siècle (le retour des réformateurs), tout ça a changé la dynamique des nouvelles idées est de retour
Ce qui est fait au nom de l’islam partout dans le monde
par A.M.L Association du Manifeste des Libertés
SOUDAN Janvier 1985 : Mahmoud Mohammed Taha fut condamné à mort et pendu à Khartoum, à plus de 80 ans. Il avait écrit un livre sur l’histoire de l’islam où il défendait l’idée de séparation du politique et du religieux (« Un islam à vocation libératrice », L’Harmattan, 2002). Il défendait l’idée que le message spirituel du prophète, tel qu’il fut révélé à La Mecque, est universel, mais que toute la construction juridique élaborée à côté, dans un contexte historique précis, n’était plus en phase avec la vie des musulmans aujourd’hui. 1991 : Ajjabna Mohammed devient apostat : il est renvoyé de l’Université. Rejeté par sa famille, il tente de s’enfuir ; on le met en prison, où il subit des tortures pour revenir à l’islam.
IRAN 1946 : Assassinat de Ahmad Kasrawi, historien, juriste et linguiste accusé d’incroyance par les Fida’iyyani Islam, et assassiné sous une fatwa pour hérésie. 1946 (mars) : l’écrivain Ahmed Kusravi est assassiné par des membres des associations unionistes islamiques. 1981 : Saïd Soltanpour, poète et metteur en scène du théâtre, est exécuté en raison de ses convictions politiques. 1982 : Ata Nourian, homme de lettres et membre de l’Union des écrivains, est exécuté en 1982, en raison de ses convictions politiques. 1984 : Ali Dashti, auteur d’un livre très critique envers l’islam, meurt en prison de mauvais traitements à 83 ans. 1987 : Autodafé à l’Université d’Ispahan : 80 000 livres sont brûlés. 1989 (février) : Exécution des écrivains iraniens Amir Nikaiin, Monouchehr Behzadi, Djavid Misani, Abutorab Bagherazdeh. 1989 : Exécution des poètes iraniens Saïd Soltanpour et Rahman Hatefi. 14 février 1989 : « Les Versets sataniques », roman de Salman Rushdie, sont déclarés blasphématoires par Khomeyni, qui appelle au meurtre de l’auteur « ainsi que de tous les éditeurs » du roman. Trois millions de dollars sont offerts en récompense à celui qui donnera la mort de Rushdie (un million seulement si c’est un non-Iranien). Attentats en juillet 1991 contre le traducteur italien à Milan et le traducteur japonais à Tokyo. Attentat perpétré sur les ordres des services de renseignement de Téhéran le 29 mars 1989 contre le recteur de la Mosquée de Bruxelles et son adjoint, qui avaient déclaré que Rushdie devait être jugé et se repentir comme l’exige la juridiction. Cette fatwa est toujours en cours parce que déclarée irrévocable, le seul pouvant l’abroger, Khomeyni, étant mort. 1992 : Freydoun Farrokhzad, poète et homme de spectacle, est assassiné en Allemagne, en raison de ses activités artistiques considérées comme blasphématoires. 1993 : Un dessinateur satirique, Manouchehr Karimzadeh, est condamné à dix ans de prison pour avoir dessiné un footballeur dont le visage ressemblait vaguement à celui de Khomeyni. Le directeur du journal est fouetté, de même que le dessinateur ; les peines ont ensuite ét réduites (article du « New York Times »). 1994 : Saiidi Sirjani, écrivain, essayiste et romancier, est assassiné en prison pour avoir publié à l’étranger ses ouvrages interdits en Iran. 1994 (mai) : Arrestation de l’universitaire et militant des droits de l’homme E. Sahabi pour avoir participé à un colloque en Allemagne, jugé comme une « manifestation anti-révolutionnaire ». 1995 : Ahmad Miralai, homme de lettres et traducteur de la littérature étrangère en persan, est assassiné, en raison de ses activités littéraires. 1996 : Ghafar Hosseini, écrivain, est assassiné en raison de ses activités au sein de l’Union des écrivains en Iran. 1996 : Reza Mazlooman, journaliste et écrivain, est assassiné à Paris, en raison de ses écrits sur la période pré-islamique en Iran. 1996 : Ebrahim Zalzadeh, éditeur, est assassiné, en raison de ses activités d’édition. 1996 : Ahmad Tafazoli, chercheur et traducteur, est assassiné en raison de ses activités. 1998 : Pirouz Davani, journaliste, est enlevé et assassiné en raison de ses activités journalistiques. 1998 (novembre) : Majid Sharif, sociologue, journaliste et traducteur dans un journal progressiste interdit, est assassiné. 1998 (décembre) : Mohammad Mokhtari, poète et écrivain, est retrouvé étranglé. Il avait essayé de créer une association d’écrivains libres. 1998 (décembre) : Mohammad Jafar Pouyandeh, traducteur et écrivain, est retrouvé étranglé en raison de ses traductions et de ses activités au sein de l’Union des écrivains iraniens. 1998 (novembre) : Assassinat par des islamistes de deux intellectuels iraniens : Darius et Parvaneh Foruhar. 1998 : Hamid Pour Hajizadeh, poète, est assassiné avec son fils âgé de 9 ans en raison de ses écrits. 1999 (février) : Le religieux réformateur Hadi Khamenei est battu à Qom par des étudiants islamistes. 1999 (novembre) : Arrestation du rédacteur en chef d’une revue iranienne pour « injures aux valeurs de l’islam ». 1999 (novembre) : Condamnation du journaliste Chamsolvaezin à trois ans de prison pour propagande anti-islamique. 2000 (août) : Hassan Eshkevari, religieux iranien, est accusé d’apostasie, de blasphème et d’hérésie. 2003 : Zahra Kazemi, journaliste, est assassinée pendant sa détention, en raison de ses activités journalistiques. 2004 : Ahmad Bayat Mokhtari, poète et musicien, est enlevé et écrasé sous une voiture à Chiraz, en raison de ses activités artistiques. 2006 (janvier) : La journaliste de l’hebdomadaire « Tamadone Hormozgan » Elham Afrotan est emprisonnée le 23 janvier 2006. Selon des informations, la journaliste serait dans le coma suite à une tentative de « suicide ». Induite en erreur par le titre d’un article émanant d’un site Internet qui prônait la lutte contre le sida, l’équipe de rédaction en a fait une reprise dans sa page « santé ». Il s’agissait d’un article satirique comparant la venue de l’ayatollah Khomeyni au sida. Les journalistes ont été appréhendés à Bandar-Abbas, au sud du pays, après la publication de l’hebdomadaire. Les médias proches du pouvoir, les organisations gouvernementales et les écoles coraniques en ont profité pour organiser des manifestations, qui ont abouti à la mise à sac et à l’incendie du siège du journal. Depuis leur arrestation le 23 janvier, Elham Afrotan et six autres collaborateurs de son journal étaient harcelés afin d’avouer « qu’ils recevaient des ordres à l’étranger les incitant à insulter l’ayatollah Khomeyni ». Par ailleurs, Ali Afsahi, critique de cinéma et ancien rédacteur en chef de la revue culturelle et sportive « Cinama-Varzech » (suspendue en 2000), collaborateur d’Emadoldin Ebaghi, journaliste et fondateur d’une association de défense des droits des prisonniers d’opinion, a été arrêté le 12 février sans motif officiel. Le journaliste avait déjà été arrêté le 30 décembre 2000, et condamné à quatre mois de prison par le tribunal spécial du Clerg.
EGYPTE 1925 : Le cheikh d’Al-Azhar Ali Abd ar-Raziq est radié de l’université et interdit de publication par ses pairs pour avoir proposé une séparation entre la religion et l’État. 1925 : Interdiction du livre d’Ali Zbd ar-Raziq « Islam et principes de gouvernement » pour hérésie. 1926 : Interdiction du livre de Taha Hussein « Poésie pré-islamique ». Taha Hussein est expulsé en 1931 de l’Université par le ministre pour ses intérêts pour la littérature pré-islamique. 1981 : Interdiction du livre de Fikri Al Aqad « Histoire de la langue arabe ». L’auteur écrivait que certains mots du Coran étaient d’origine égyptienne. 1985 : « Les Milles et Une Nuits » sont condamnées par le Tribunal des mœurs du Caire, pour atteinte à la pudeur et pour corruption des mœurs des jeunes. Le tribunal ordonne la destruction de 3000 exemplaires saisis, l’emprisonnement de l’éditeur et de l’imprimeur. Une autodafé publique a lieu. 1990 : Nasr Abou Zeid, professeur d’Université, qui a « commencé à penser l’islam de l’intérieur et à présenter une voie profondément réformiste (« Critique du discours religieux », Actes Sud, Sindbad, 1999), est menacé de mort par les islamistes pour avoir voulu historiciser le Coran. Déclaré apostat le 14 juin 1995 par la Haute Cour égyptienne qui lui ordonne de se séparer de sa femme, il doit quitter l’Egypte et s’installer en Europe. Janvier 1992 : Une délégation de savants d’Al-Azhar demande la saisie de huit publications traitant de l’islam. 8 juin 1992 : L’intellectuel laïque Farag Foda est assassiné par les islamistes en juin 1992, après avoir publié « La vérité absente », et après que le cheikh de la mosquée d’Al-Azhar au Caire l’a déclaré quelques jours auparavant « apostat ». Les universitaires d’Al-Azhar condamnent les conditions du meurtre de Foda, mais ils estiment qu’il était un apostat, et qu’il méritait une mort légale. Décembre 1992 : Sur ordre d’Al-Azhar, « au nom de l’islam, religion de l’État », les œuvres de Foda, rééditées en hommage, sont interdites et saisies. 14 octobre 1994 : Nagib Mahfouz, 83 ans, le plus célèbre écrivain égyptien, Prix Nobel de littérature en 1988, est poignardé au Caire par un jeune intégriste, et gravement blessé à la gorge. Cette tentative d’assassinat a été revendiquée par Al-Djamaa al-Islamiya. En 1959, puis en 1988, juste après son prix Nobel, les romans de l’écrivain égyptien avaient été censurés par l’université Al-Azhar. 1997 : L’université Al-Azhar prépare l’interdiction de 196 livres pour des raisons morales et religieuses. 1997 : l’université Al-Azhar prépare l’interdiction du livre d’Al-Qimany « Dieu du Temps » pour dérision envers la religion puis hérésie de « réécriture de la tradition musulmane ». Le livre est saisi dans les imprimeries. 1998 : l’écrivain Ala’a Hamed est poursuivi pour « injure envers l’islam » dans un roman. Avril 2000 : L’écrivain syrien Haïdar Haïdar est devenu la cible des islamistes égyptiens pour son livre, « le Festin pour les Algue marines ». Son roman, édité pour la première fois en 1983 à Chypre, allait être réédité par le ministère de la culture en Egypte. Une campagne est menée contre le roman. C’est un journaliste du périodique « Ach-Chaab », organe du parti de l’Action, qui a lancé le premier cri de guerre dans un article intitulé : « Qui fait le serment de mourir avec moi ? Puissent vos mains être coupées ! Il ne reste plus que le Coran... Que se passera-t-il si nous disons que le premier ministre est de la ;;; ? » On demande la condamnation du ministre de la culture et des responsables de l’édition. On s’en prend aux personnages du roman, et le recteur d’Al-Azhar appelle à un cérémonial d’autodafé du roman dans un lieu public 2000 : « La liberté d’expression est bienvenue, mais tous les hommes de lettres doivent comprendre que cette liberté est restreinte par le respect de Dieu, du Prophète et des valeurs religieuses. » 2000 (mai) : Le président d’Al-Azhar dit des intellectuels qui critiquent la censure : « Ils veulent la liberté absolue, sans respecter les valeurs et la morale religieuse. » 17 mai 2000 : l’Académie des recherches islamiques, sous l’autorité d’Al-Azhar, émet une déclaration, diffusée par le bureau du Grand Imam de l’université, Mohammed Sayyid Tantaoui. Le roman est considéré comme contrevenant à l’islam - littéralement, pour « être sorti de ce qui est connu en matière de religion » (khuruj ‘amma hua maalum min ad-din). L’Académie a incriminé le ministère de la culture qui a entrepris la réédition de roman. Des milliers d’étudiants d’Al-Azhar ont manifesté. Suite à cette affaire, le ministère de la culture interrompt l’impression de trois autres romans condamnés pour atteinte à la pudeur. Janvier 2001 : Le diwan d’Abu Nuwas était exposé dans la foire du livre au Caire mais n’était pas à vendre. Agissant comme un Saint-Office pour la salubrité de la pensée, l’Académie azharite des recherches islamiques continue son œuvre censuriale : elle n’autorise pas la diffusion d’un livre sur « La femme dans la pensée de Khomeyni », fait appel au « Comité de la censure sur les œuvres artistiques » pour qu’il saisisse un livre intitulé « Appel à la réflexion et à la méditation du Coran et de la tradition du prophète, etc. » 2001 : Nawal Saadaoui fait l’objet d’une plainte formulée par les islamistes ; une audience est fixée pour le 18 juin 2001. Elle est reconnue coupable d’atteinte à la religion. Aujourd’hui, elle est menacée de mort par les intégristes. Déjà, en 1981, elle a été emprisonnée pour onze ans en raison de son engagement et de ses écrits féministes. 2001 : L’auteur Salaheddin Mohsen et la prédicatrice Manal Manea sont condamnés à trois ans de prison, pour athéisme et blasphème contre l’islam.
INDE 1989 (février) : Emeutes à Bombay contre « les Versets sataniques » : 12 morts.
BENGLADESH 1993 (24 septembre) : Un groupe d’islamistes du Bangladesh prononce une fatwa contre Taslima Nasreen, la condamnant pour blasphème. Sa tête est mise à prix. Sous la pression des manifestations islamistes, un mandat d’arrêt sera lancé contre elle en juin 1994. Médecin, écrivain (son dernier livre : « Rumeurs de haine ») née en 1962 au Pakistan oriental, devenu en 1971 le Bangladesh. Ses chroniques dans la presse, ses critiques de la condition faite aux femmes, de la religion et du pouvoir religieux, puis son livre « Lajja » en 1993, qui relate les exactions contre la minorité hindoue au Bangladesh au nom d’Allah, ont provoqué la haine des fondamentalistes musulmans. Lors du Salon du livre national, ses livres furent brûlés en public. Un comité « Détruisez Talisma » fut mis en place, et elle n’eut plus le droit de se rendre au salon du livre. Les fondamentalistes ont envahi les librairies qui vendaient ses livres et tout cassé. Après une campagne de haine sans précédent, le gouvernement a confisqué son passeport et lui a ordonné de cesser d’écrire si elle voulait garder son poste de médecin dans un hôpital public. Elle a été contrainte de s’exiler. Depuis lors, elle continue son combat pour la laïcité et pour la liberté des femmes.
PAKISTAN 1995 (avril) : Fatwa d’excommunication contre le poète Mohammed Alvi par le mufti Shabbir Siddiqi d’Ahamdabad, pour une phrase dans un poème écrit dix-sept ans auparavant : « O Dieu, si tu es trop occupé pour nous rendre visite, envoie un bon ange pour nous guider ». 1998 : Condamnation à mort d’Ayub Masih pour blasphème. 2000 (octobre) : L’universitaire pakistanais Younus Shaik est arrêté et condamné à la prison à vie pour ses écrits jugés blasphématoires.
SYRIE 1977 (février) : Le président de l’Université de Damas est assassiné sur le campus par des islamistes. 2004 : Nabil el-Fayadh, chercheur et écrivain, auteur de plusieurs ouvrages interdits en Syrie et dans la plupart des pays arabes, est arrêté par les services de renseignements le 30 octobre 2004 à Damas. Comme lors des précédentes interpellations, l’incarcération fait suite aux plaintes déposées par l’un des savants en religion les plus intégristes, Mohammed Saïd Ramadan el-Bouti, de l’Université de la Charia de Damas. Il a par ailleurs été menacé de mort à plusieurs reprises par le cheikh wahhabite Khatib Khodra.
ARABIE SAOUDITE En Arabie saoudite paraît un livre où un anathème général est lancé contre plus d’une centaine d’écrivains arabes morts et vivants : Salama Moussa, Shibli Shmmayyil, Naguib Mahfouz, Lufti as-Sayyid, Muhammad al-Jabiri, Shakir Shakir, Saïd Aql, Adonis... Ces auteurs sont toujours interdits dans ce royaume. 1992 (3 septembre) : Sur la grande place de la ville de Qatif, le poète Sadiq Melallah a été décapité au sabre. Son délit : blasphème et abjuration. 1993 : Une bande dessinée publiée dans le « Arab News » provoque l’arrestation de deux employés indiens ; selon les théologiens, elle remettait en cause l’existence de Dieu. Les deux hommes sont condamnés à 300 et 500 coups de fouet. Sous la pression internationale, ils sont pardonnés par le roi. 1993 mai : Emprisonnement pour quatre ans du professeur M. Al Awaji, intellectuel réformateur ; il est démis de ses fonctions et son passeport est confisqué. 2003 : Le quotidien « Al-Watan » relate l’agression dont a été victime l’un de ses journalistes, qui a requis l’anonymat. En pleine journée, à la sortie d’un restaurant, trois membres de la police religieuse (les « moutawa ») emmènent le jeune homme dans un poste de police où la torture est ouvertement pratiquée. Le chef du poste de police lui reproche d’avoir les cheveux longs et de travailler pour un journal d’« impies ». Outre les insultes et les humiliations, la police lui coupe les cheveux, en lui dessinant, comme à l’habitude, des trous au ras du crâne. Le journaliste se voit confisquer son agenda et une disquette sur laquelle se trouvaient ses reportages. 2003 (27 mai) : Le rédacteur en chef d’« Al-Watan », Jamal Khashoggi, est limogé, moins de deux mois après sa nomination, pour avoir autorisé la publication d’articles critiquant ouvertement l’establishment religieux, notamment les « moutawa » (police religieuse). Le gouvernement saoudien a cédé à la pression des religieux ultraconservateurs qui avaient condamné le journaliste, l’accusant notamment de « se moquer [...] des gens vertueux » et de « propager le mal et la corruption » et avaient appelé au boycott du journal. Après les attentats-suicides du 12 mai à Riyad, attribués au réseau Al-Qaeda et qui ont fait 34 morts, le journal avait servi de tribune pour les écrivains et intellectuels réformistes du royaume. 2003 (fin juillet) : Le grand mufti interdit à l’auteur réformiste Abdulaziz al-Qasim d’exprimer ses vues dans le quotidien « Al-Madina ». Cette interdiction s’inscrit dans une large campagne d’intimidation des médias saoudiens engagée après l’attentat du 12 mai à Riyad. Si la presse paragouvernementale se félicite, timidement, des quelques réformes politiques annoncées par les autorités, celles-ci et l’establishment religieux ultraconservateur n’ont de cesse de réduire au silence les voix contestatrices qui jugent ces réformes trop restreintes et leur adoption trop lente. D’après Ali Al-Ahmad, un dissident saoudien basé à Washington, une centaine de journalistes, écrivains et intellectuels réformateurs auraient été censurés ou interdits d’écrire dans les journaux du royaume entre juillet et novembre 2003. 2003 (29 juillet) : le journaliste Hussein Shobokshi n’est plus autorisé à publier dans le quotidien « Okaz », suite à un article dans lequel il disait rêver du jour où les Saoudiens auraient le droit de voter, de débattre des droits de l’homme et les femmes le droit de conduire. Cette interdiction aurait été signifiée au journal par le ministère de l’information. Quelques jours plus tard, sa rubrique dans un autre journal, « Arab News », est à son tour supprimée et son émission politique, diffusée sur la chaîne à capitaux saoudiens « Al-Arabiya », est rayée de la grille des programmes. En juillet toujours, la chronique de l’écrivain Dawoud al-Shirian dans le quotidien « Al-Hayat » est suspendue. L’éditorialiste Mansour al-Nogaidan du quotidien « Al-Riyad » est quant à lui mis en congé pour une durée indéterminée. Comme Hussein Shobokshi, il affirme avoir reçu plusieurs menaces de mort. Le Mouvement pour la réforme islamique en Arabie (MIRA), basé à Londres, s’est doté, en mai, d’une nouvelle chaîne de télévision, « Islah TV », diffusée par satellite. Fin août, la télévision cesse mystérieusement d’émettre. La fabrication des programmes, leur diffusion et l’émission du signal transitent via plusieurs pays européens. D’après Saad Al-Fagih, directeur du MIRA, de fortes pressions saoudiennes sur les différents opérateurs intervenant dans la diffusion de cette télévision sont à l’origine de cette interruption. L’opposant politique et porte-parole de « Islah TV », Saad Al-Fagih, avait été attaqué et blessé à coups de couteau par des inconnus qui s’étaient introduits chez lui à Londres, le 22 juin. Ils lui auraient dit en partant : « C’est un message du gouvernement. » Fin août, le ministre de l’information émet des directives interdisant la publication des articles de Wajeha al-Huwaider, du quotidien arabophone « Al-Watan » et du quotidien anglophone « Arab News ». Ce geste intervient suite à la parution, fin mai, d’un de ses articles traitant du sentiment de désillusion de certains citoyens saoudiens à l’égard de leur pays et de leur tendance à se tourner alors vers les Etats-Unis. Mohammed al-Harbi, enseignant, il est condamné à 750 coups de fouet, trois ans et quatre mois de prison, pour « atteinte à l’intégrité de l’islam ». Mohammed al-Souheimi, enseignant saoudien, est condamné à 300 coups de fouet, trois ans de prison et interdiction d’exercer pour apostasie.
KOWEIT Ahmed al-Baghdadi, enseignant d’université accusé de « dévalorisation de la religion », « d’insulte ou de dérision envers les préceptes de la religion » ou de « blasphème », est arrêté à plusieurs reprises. 1996 : l’« Arab Times » publie une bande dessinée américaine sur le viking Hagar ; il est représenté en prière et un voix sort des nuages pour dire après un long silence : « Pardon ? » ; une émeute est organisée contre le journal ; ses locaux sont détruits ; le directeur est poursuivi par la foule et reçoit des coups de feu. 2000 (janvier) : Deux femmes écrivains, Leyla ‘Uthman et ‘Alia Sha’ib, sont condamnées à un mois de prison pour outrage aux mœurs et à la religion.
JORDANIE 2000 (février) : Mossa Hawamda, poète, est accusé d’apostasie par un tribunal.
TURQUIE Turan Dursun, ancien mufti turc devenu athée, est assassiné par les islamistes. 1993 : Assassinat d’intellectuels et de poètes alévis et kurdes dans l’incendie d’un hôtel à Sivas, où une réunion se tenait avec le traducteur des « Versets sataniques » de Salman Rushdie. Le dessinateur satiriste Asaf Koçak, militant des droits de l’homme et adversaire des islamistes, y meurt. 1998 (décembre) : Le journaliste Nuredin Sirin est condamné à vingt mois de prison pour avoir écrit : « Nous devons soutenir les opprimés même s’ils sont athées. »
ALGERIE 1973 : En Algérie, assassinat par des islamistes, du poète Jean Sénac. 1993 : S’ouvre en Algérie une hécatombe des intellectuels et artistes : assassinatsdeDjilaliLiabès(sociologue),AhmedAsselah(directeurdesBeaux-Arts),M’hamedBoukhobza(sociologue),Salah Djebaïli (recteur de l’université Bab-Ezzouar à Alger), Youssef Sebti (poète et écrivain), Abdelkader Alloula (dramaturge et metteur en scène), Mahfoudh Boucebci (psychiatre), Salah Chouaki (inspecteur de l’Education nationale), Azzedine Medjoubi (dramaturge), Dilalli Belkhanchir (pédiatre), AbderahmaneFaredeheb(économiste),FerhatCherkit,YoussefFathallah,Lamine Lagoui, et Ziane Farrah (journalistes)... La liste est douloureusement longue. 26 mai 1993 : Tahar Djaout, écrivain, poète et rédacteur en chef du magasine « Ruptures », est assassiné. 31 juillet 1993 : Merzag Baghtache, journaliste et écrivain, est blessé dans un attentat. 3 août 1993 : Rabah Zenati, journaliste de télévision, est assassiné. 9 août 1993 : Abdelhamid Benmenni, journaliste à « Algérie-Actualités », est assassiné. 11 septembre 1993 : Saad Bakhtaoui, ancien journaliste d’« El-Minbar », est assassiné. 28 septembre 1993 Abderrahmane Chergou, écrivain et journaliste, un des animateurs du FAM (Front de l’Algérie moderne), est assassiné devant chez lui. 2000 : juin : Fatwa de mort contre le réalisateur algérienM.Zemmouri,auteur du film « 100 % Arabica » consacré au raï.
MAROC 1975(18décembre) : Omar Benjelloun,leaderdel’Unionsocialiste desforces populaires (USFP) et directeur du journal « Almouharrir », est poignardé à mort par un groupe faisant partie de La Jeunesse islamique.
FRANCE 1989 : Manifestation à Paris contre « les Versets sataniques ». 1989 (septembre) : demande de saisie des « Versets sataniques » à Paris ; appel rejeté. 1994 (janvier) : « Affaire Claudia Schiffer » qui défile avec une robe sur laquelle sont écrits des fragments de versets coraniques : scandale en France dans les organisations musulmanes et dans les pays musulmans ; Chanel s’excuse, fait brûler les trois robes, exige la restitution de toutes les images de la robe ; son PDG déclare « qu’en aucun cas son respect de la religion musulmane ne l’aurait porté à commettre un sacrilège ou à offenser la communauté musulmane ».
GRANDE-BRETAGNE 1989 : 20 000 manifestants à Londres contre « les Versets sataniques ».
CANADA Irshad Manji, journaliste et essayiste (« Musulmane, mais libre »), née ougandaise, de parents d’origine indienne, vivant au Canada, est régulièrement menacée de mort.
PAYS-BAS Theo Van Gogh, cinéaste, est assassiné par un islamiste marocain pour avoir réalisé un film, « Soumission ». Ayaan Hirsi Ali, députée hollandaise, d’origine somalienne, scénariste du film de Theo Van Gogh Soumission, est menacée de mort dans une lettre poignardée sur le corps du cinéaste assassiné. Cette lettre se termine par : Je suis certain, O Amérique, que tu périras Je suis certain, O Europe, que tu périras Je suis certain, O Hollande, que tu périras Je suis certain, O Hirshi Ali, que tu périras Je suis certain, O infidèle fondamentaliste, que tu périras »
1 - ET PUIS...ON FAIT " QUOI " avec : " il n'y a pas de contraintes en religion " ?
2 - C'est pas l'islam qui dit ca ?
3 - ET tous ces assassinats...proviennent TOUS d'une toute petite minorite ?
LOGIQUEMENT : SPIRITANGEL
Des leçons ??????!!!!!!
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gilmig Membre Actif
Date d'inscription : 23/09/2008 Messages : 5161 Pays : FranceR E L I G I O N : VÉRITÉ* AUTHENTICITÉ
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 10:41 am
Quand chacun aura détruit, pierre après pierre, la maison de l'autre, que restera-t-il !? Alors que chacun pourrait intervenir avec le seul soucis d'édifier, pas de détruire ...!
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Bernard Amyr .
Date d'inscription : 03/10/2010 Messages : 921 Pays : FranceR E L I G I O N : Sans, mais rosicrucien, laïc et républicain
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 11:07 am
yacoub a écrit:
littleslim a écrit:
Eh bien mon cher, je te le dis, ce cher yacoub n'y connait rien, ni sur le soufisme, ni sur l'islam ==> Il pique un article par-ci une idée et par là et bref il croit avoir compris ...
Un musulman est un soufi par nature ==> Le musulman doit chercher à accéder à la paix spirituelle totale ==> Abu Hamid Ghazeli un des plus grand savants musulman était un soufi
Ghazali grand juriste de la charia, mort en 1111, a été l'adversaire acharné des philosophes C'est à cause de lui que la philosophie grecque est morte en terre d'islam. Ibn Rochd n'a eu de postérité qu'en Occident. Maintenant, il est récupéré par les islamistes qui se vantent de l'avoir dans leurs rangs alors qu'ils ont brûlé ses livres, exilé à Marrakech où des yaloueds le lapidaient chaque fois qu'il sortait de chez lui.
Quand au soufisme, l'islam christianisé, Marie Thérèse d'Urvoye, Sami Aldeeb ont en fait la critique. Je renvoie à leurs écrits. www.sami-aldeeb.com
Je ne suis pas aussi érudit que vous tous. Comme je le disais, pour le soufisme, je ne possède qu'un ou deux articles sur le soufisme et les derviches, des histoires de Nasrudine, et des citations d' Avicenne, Averroes, Al Ghazali et Rûmi, un extrait d'un ouvrage de Eva de Vitray .En général, le sujet est vu sous un angle positif. Au vu des renseignements que j'ai trouvé ici, je me dois aussi d'aborder un versant plus critique si je veux me faire une idée à peu près exacte du soufisme et c'est pourquoi je fais appel à votre savoir, sans parti-pris, et le plus sereinement possible. Je suis allé faire un tour sur le site et au mot "soufisme", je n'ai rien trouvé. Pour "Al Ghazali", le sablier rame. Je referai un tour plus tard.
SPIRITANGEL Co-Admin
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 10765 Pays : MONTREAL QUEBEC CANADAR E L I G I O N : CROYANT DI
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 11:07 am
[ Des leçons ??????!!!!!! ]
1 - AHHH MAIS OUI.... :regret: QUE JE SUIS CON :regret:
2 - Bien sure...cette video " efface tous les crimes de l'islam ? "
3 - MAIS OUI vous avez raison puisque je suis catholique + chretien + temoins de jehovah + mormon + pentecotiste + adventiste du 7 eime jours + quoi encore
4 - You'r barking up the wrong tree
IRONIQUEMENT : SPIRITANGEL
Bernard Amyr .
Date d'inscription : 03/10/2010 Messages : 921 Pays : FranceR E L I G I O N : Sans, mais rosicrucien, laïc et républicain
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 11:08 am
yacoub a écrit:
littleslim a écrit:
Eh bien mon cher, je te le dis, ce cher yacoub n'y connait rien, ni sur le soufisme, ni sur l'islam ==> Il pique un article par-ci une idée et par là et bref il croit avoir compris ...
Un musulman est un soufi par nature ==> Le musulman doit chercher à accéder à la paix spirituelle totale ==> Abu Hamid Ghazeli un des plus grand savants musulman était un soufi
Ghazali grand juriste de la charia, mort en 1111, a été l'adversaire acharné des philosophes C'est à cause de lui que la philosophie grecque est morte en terre d'islam. Ibn Rochd n'a eu de postérité qu'en Occident. Maintenant, il est récupéré par les islamistes qui se vantent de l'avoir dans leurs rangs alors qu'ils ont brûlé ses livres, exilé à Marrakech où des yaloueds le lapidaient chaque fois qu'il sortait de chez lui.
Quand au soufisme, l'islam christianisé, Marie Thérèse d'Urvoye, Sami Aldeeb ont en fait la critique. Je renvoie à leurs écrits. www.sami-aldeeb.com
Je ne suis pas aussi érudit que vous tous. Comme je le disais, pour le soufisme, je ne possède qu'un ou deux articles sur le soufisme et les derviches, des histoires de Nasrudine, et des citations d' Avicenne, Averroes, Al Ghazali et Rûmi, un extrait d'un ouvrage de Eva de Vitray .En général, le sujet est vu sous un angle positif. Au vu des renseignements que j'ai trouvé ici, je me dois aussi d'aborder un versant plus critique si je veux me faire une idée à peu près exacte du soufisme et c'est pourquoi je fais appel à votre savoir, sans parti-pris, et le plus sereinement possible. Je suis allé faire un tour sur le site et au mot "soufisme", je n'ai rien trouvé. Pour "Al Ghazali", le sablier rame. Je referai un tour plus tard.
BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de FranceR E L I G I O N : Chrétienne
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 11:23 am
Quel rapport entre le soufisme et le salafisme ?
Bernard Amyr .
Date d'inscription : 03/10/2010 Messages : 921 Pays : FranceR E L I G I O N : Sans, mais rosicrucien, laïc et républicain
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 11:36 am
C'est parce qu'au début de ce fil, on a parlé des persécutions des salafistes à propos du soufisme, et après votre mise en garde à Kankardes; et de fil en aiguille, tout a un peu été mélangé. Il faudrait peut-être déplacer une partie des réponses concernant le soufisme vers le sujet correspondant si c'est possible (et supprimer mon message en trop). Cela peut-il se faire?
BNZ .
Date d'inscription : 02/11/2010 Messages : 707 Pays : CaucaseR E L I G I O N : étranger
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 11:40 am
SPIRITANGEL a écrit:
[ Des leçons ??????!!!!!! ]
1 - AHHH MAIS OUI.... :regret: QUE JE SUIS CON :regret:
2 - Bien sure...cette video " efface tous les crimes de l'islam ? "
3 - MAIS OUI vous avez raison puisque je suis catholique + chretien + temoins de jehovah + mormon + pentecotiste + adventiste du 7 eime jours + quoi encore
4 - You'r barking up the wrong tree
IRONIQUEMENT : SPIRITANGEL
Par cette video spirit, son but n'était pas de jouer aux encheres de celui qui trouve , le plus grand massacre perpetré par l'une ou l'autre religion, NON, je voulait surtout te faire voir, que tout se que font les hommes de religion n'est pas forcement en phase avec celle-ci, que se soit des soit-disant "musulman" ou "chrétien" ou autre...
Dieu de tout les LIvres ne dit jamais de faire ce que "yacoub" a cité ou la video que posté... ces hommes là seront jugés par Dieu, mais vous en citant celà vous jugez Dieu au lieu de juger ces hommes là....
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BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de FranceR E L I G I O N : Chrétienne
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 12:02 pm
Citation :
BNZ nous dit:
Des leçons ??????!!!!!!
Des leçons pour toi aussi !
Pensant bouter les Juifs hors d'Israël le mufti de Jérusalem s'est allié avec les nazis ISLAM RELIGION DE TOLERANCE ET DE PAIX, AIMANT ET PROTEGEANT LES JUIFS.... ?
SPIRITANGEL Co-Admin
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 10765 Pays : MONTREAL QUEBEC CANADAR E L I G I O N : CROYANT DI
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 12:49 pm
CITATION FRAGMENTE POUR MIEUX REPLIQUER :
[ Par cette video spirit, son but n'était pas de jouer aux encheres de celui qui trouve , le plus grand massacre perpetré par l'une ou l'autre religion, NON,]
1 - HUMMMM comment concillier cette citation avec : [ Des leçons ??????!!!!!! ]
[ je voulait surtout te faire voir, que tout se que font les hommes de religion n'est pas forcement en phase avec celle-ci, que se soit des soit-disant "musulman" ou "chrétien" ou autre...
Dieu de tout les LIvres ne dit jamais de faire ce que "yacoub" a cité ou la video que posté... ces hommes là seront jugés par Dieu, mais vous en citant celà vous jugez Dieu au lieu de juger ces hommes là.... ]
2 - Remarques que moi etant qu'exterieur a vos religions et a vos livres
3 - Je percois le probleme comme ceci :
4 - TOUT ce que je reproche a l'islam est " EGALEMENT " RETROUVE DANS l'A.T.
5 - SAUF QUE : Le nouveau testament est arrive sur terre avec un message d'amour et de paix contrairement a l'ancien testament dans lequel [l'A.T.]nous ne trouvons que guerres et lois stupides.
6 - Maintenant ...MOI....je crois que MOHAMET a pris ce qui fesait son affaire dans l'ancien testament pour se donner le droit de conquerir la terre tout comme CONSTANTIN l'a fait [ personnellement je pense que c'etait son idole en tant que conquerant et qu'il voulait l'imiter et le surpasser ]
7 - Parce que nous savons tous que Mohamet a fait des guerres de conquetes et c'est pour cette raison qu'il avait des troubles de comportement parmis ses troupes qui ne cherchaient qu'a deserter : JUSTEMENT PARCE QU'IL N'ETAIT PLUS QUESTION DE " DEFENSE " MAIS D'ATTAQUE POUR CONQUERIR! ! !
8 - ALORS....il a fait du coran une bible divine qui punissait ceux qui ne suivaient pas le chemin d'allah et qui en meme temps RECOMPENSAIT SES valeureux guerriers avec de belles hourris s'ils mourraient en martyr sur le champs de bataille.
9 - Ceci est la vrai histoire du coran et le tout est tres logique en plus
10 - ET si tu lis bien le coran avec un " OEIL NEUTRE " [ce qui est presque IMPOSSIBLE pour un bon musulman ] tu verrais que le coran est tout a fait logique
11 - OMAR a compris cela lui....et c'est pour cette raison qu'il a INVENTE les abrogations divines....[ faut avoir du front tout autour de la tete pour faire une telle chose.... enfin] pour effacer les traces TROP EVIDENTES des lois guerrieres de MOHAMET
12 - DE toute facon..OMAR se devait de faire quelque chose parce que le DIEU ALLAH etait trop guerrier et ne pensait qu'a exterminer tous les juifs et chretiens de la planete....c'etait tellement evident qu'un enfant de cinquieme l'aura reconnu.
13 - DONC...OMAR y a insere un DIEU ALLAH qui est tout le contraire du premier
14 - Et c'est ca qui m'a frappe en plein front lorsque j'ai lu le coran pour la premiere fois 15 - Je me disais : mais c'est pas possible de changer du tout au tout si subitement comme ca ???????un dieu cruel et deux minutes apres un dieu doux comme un agneau et qui ne ferait pas de mal a une mouche...
16 - C'est qu ' OMAR a voulu qu'il ressemble a JESUS du nouveau testament et a voulu ainsi ADOUCIR les mauvais temperemments du premier dieu-allah guerrier jusqu'au bout des ongles et qui ne pardonne pas.... 17 - LA PREUVE ? VOUS DITES ?
18 - ALLAH A DIT QU'IL FALLAIT TRAQUER LES INFIDELES JUSQU'A TEMPS QU'ILS NE SE SERONT PAS TOUS SOUMIS A ALLAH ET QU'ILS NE RECONNAISSENT PAS MOMO COMME SON PROPHETE......
19 - UN DIEU...UN ETRE SUPREME.....n'a pas a dire qu'il faut croire en son prophete....
20 - SEUL UN HUMAIN.....a le front de se faire passer pour ALLAH pour s'approprier les droit de juger de DIEU LUI-MEME ...
21 - A REFLECHIR......POUR CEUX QUI ONT ENCORE UNE PARCELLE DE CERVELLE INTACTE.
22 - DONC avec les abrogations OMAR y a insere les pensees de JESUS tout en desavouant la trinite [ qu'elle soit reelle ou non n'a pas d'importance ici ]
23 - Parce que Mohamet n'a pas juge necessaire , ou n'a pas eu le BESOIN du nouveau testament ou n'a pas voulu s'en servir [ car trop doux et trop pardonneur ] pour remettre a leur place ses guerriers indisciplines .
24 - Mohamet n'etant PLUS dans le portrait....OMAR a voulu continuer a se servir du coran comme livre DIVIN....et a voulu le rendre plus credible avec ses abrogations
25 - Mais juste le fait de dire que ces abrogations viennent de DIEU......lui enleve toute divinite....a mes yeux a moi en tous les cas.
26 - Il y a des limites a IMPUTER N'IMPORTE QUOI a DIEU .
27 - Je me demande ENCORE AUJOURD'HUI......" POURQUOI " OMAR a decide d'ecrire le coran par chapitres DECROISSANT EN LONGUEUR ?????????????????
28 - PS : CA NE SERAIT PAS POUR MELER LES GENS POUR QU'ILS NE VOIENT PAS LES INCOREHENCES DU CORAN SI LES CHAPITRS ETAIENT INSERE A LEUR PLACE EN TANT QUE SUITE LOGIQUE PAR DATE OU AUTRE OU PAR EVENEMENTS ?
29 - Par contre je ne vois PAS la raison LOGIQUE de les placer du plus long au plus court....si ce n'est que pour camoufler la verite historique.
LOGIQUEMENT : SPIRITANGEL
littleslim nouveau membre
Date d'inscription : 08/11/2010 Messages : 72 Pays : TunisieR E L I G I O N : Islam
Sujet: Re: Contre les salafistes Ven 12 Nov 2010, 2:16 pm
BenJoseph a écrit:
Pensant bouter les Juifs hors d'Israël le mufti de Jérusalem s'est allié avec les nazis ISLAM RELIGION DE TOLERANCE ET DE PAIX, AIMANT ET PROTEGEANT LES JUIFS.... ?
je viens de regarder la Video Islam et Nazisme ==> et je peux te dire que certains évènements sont omis et l'histoire est tronqué.
premièrement: Pour ceux qui s'y connaissent ils reconnaitront qu'il y a deux versions complètement différentes qui sont racontées dans ce reportage sur l'histoire de Mohammed Amin al-Husseini .
La première version est raconté par les arabes, la deuxième est raconté par les sionistes.
Pour les arabes: Mohammed Amin al-Husseini voulait libérer la Palestine de la colonisation. Pour les sionistes: Mohammed Amin al-Husseini voulait débarrasser la Palestine des juifs qui vivaient en paix avec les musulmans *avant sa venue à lui*
==> Comme quoi ils veulent faire croire que c'est les musulmans qui ont provoqué la guerre entre sionistes et palestiniens ==> Cette histoire st complètement tronqué et falsifié.
Premièrement: L'histoire que Mohammed Amin al-Husseini détestait les turcs et avaient une dent contre eux est absolument fausse Il ne détestait pas les turcs ==> Le problème en ce temps c'est qquel eempire ottomane était corrompu jusqu'au plus de l'échelle ==> Et c'est à cause de la corruption dont est cet empire qu'il s'est fait colonisé et que Jérusalem s'est faite coloniser à son tour. ==> Alors le Grand mufti voulait cesser cette occupation, il était évident qu'il ne pourrait pas le faire avec les ottomans alors il décidait de se joindre aux britanniques qui lui ont fait croire qu'on l'aiderait à faire deguerpiller les sionistes de Palestine et ce en débarrassant la Palestine de l'empire ottoman. Le Grand Mufti a vite compris après un temps que les britanniques n'avaient pas de tel plans et qu'en réalité, on était entrain de jouer avec lui comme une poupé ==> les britanniques voulaient se débarrasser de l'empire ottoman tout court pour qu'elle puisse avoir plein contrôle sur la Palestine, plus que ça les britanniques avaient pour plan d'aider plus des ionistes à entrer en Palestine. ==> Il a très enlevé l'uniforme britannique pour devenir le chef d'une entité indépendante promouvant le pan-arabisme.
Deuxièmement: Les problèmes entre sionistes et palestiniens n'ont pas commencé avec cet imam comme veut le faire croire ce reportage. Il y avait biensur des juifs qui vivaient en Palestine en paix avec les palestiniens, seulement le grand Mufti n'été pas entrain de se révoler contre les juifs, non il était entrain de se révoler contre les milliers sionistes qui entraient illégalement en Palestine et qui entrain de prendre le contrôle de la région. Il n'avait pas de problèmes avec les juifs il avait des problèmes avec les sionistes qui étaient entrain de coloniser la Palestine.
Troisièmement: Le Grand Mufti disait lui-même qu'il n'avait pas de sympathie envers l'idéologie Nazie, que le motif de cette rencontre et de cette alliance étaient purement stratégique ==> l'ennemi de mon ennemi est mon ami. L'allemagne en même ennemi des britanniques (qui étaient entrain de le traquer puiqu'il s'est retourné contre elles ... il faut savoir que c'était tous des pays colonisateurs qui cherchaient leur propre intérêts) et des juifs (et come je l'ai dis, il n'avait pas de problème avec les juifs parce qu'ils sont juifs, ils avaient un problème avec les juifs pour leur ambition d'établir un état central qui les aide à propager leurs intentions sionistes et destructrices sur le monde. ==> La Palestine est le pays des palestiniens et les juifs veulent voler ce pays aux paletiniens.... Mais il faut aussi dire qu'au même moment où Hitler est entrain de promettre au Mufti qu'il va l'aider contre eux, au même moment, Hitler était entrain de passer un marché avec les sionistes ==> Ils leurs avaient dis si mous livriez tout les juifs qui veulent rester en Allemagne, je vous aiderez à créer l'état d'Israël en Palestine. ==> En fait la vérité, c'est que les sionistes ont vendu les juifs d'Allemagne à Hitler pour que ce dernier les aide à établir l'état d'Israël sur une terre volé à son peuple palestinien.
quatrièmement: Et n'oublions pas biensur les fameuses sequences pro-sionistes dans ce reportage ==> Dire dans le reportage qu'enfin les juifs ont pu retourner chez eux ==> C'est du foutage de gueule. Utiliser un argument religieux légitimer la colonisation de la Palestine par l'entité sioniste est tout simple ignoble.
==> Ce que vous n'avez pas encore compris mon cher Ben-Joseph, c'est que toutes ces video qui sont propagés sur le net et partagés à grande échelle, c'est tout simplement de la pure propagande ==> Tout les arguments anti-islam dans toutes ces videos sont sujettes à caution. n'a jamais collaboré avec les britanniques ==> au contraire ses premières positions