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| Sujet: SAINT CLEMENT-MARIE HAUFBAUER Sam 15 Aoû 2009, 7:42 am | |
| Saint Clément Hofbauer
Saint Clément Hofbauer naquit le jour de la fête de S. Étienne, le 26 décembre 1751. Sa famille demeurait à Tasswitz en Moravie, maintenant partie orientale de la République Tchèque. A sa naissance on lui donna le nom de Hansl (Jean).
Jeune servant de messe, il rêvait de devenir prêtre. Ce rêve devint réalité malgré la pauvreté de sa famille. Il étudia le latin au presbytère de sa paroisse. Son curé était un prêtre âgé d'une grande bonté. Celui-ci remarqua très tôt la possibilité d'une vocation à la prêtrise chez le jeune Hofbauer. Ce prêtre mourut lorsque Hansl n'avait que quatorze ans. Ses études furent interrompues à ce moment-là. Suivit pour Hansl une période de travail. D'abord apprenti boulanger, puis, en 1770, il travailla comme boulanger au monastère des Prémontrés à Bruck. Ce genre de vie sacerdotale ne lui plut peu. Il rêvait toujours de la vie d'ermite.
Au cours d'un voyage en Italie, en 1771, il visita Tivoli et l'ermitage du sanctuaire de Notre-Dame de Quintiliolo. L'évêque du lieu lui permit de revêtir l'habit d'ermite à ce sanctuaire. C'est là que Hansl Hofbauer prit le nom de Clément-Marie. Il ne resta que six mois à Quintiliolo. Il retourna à Bruck, au monastère des Prémontrés. Là, il se remit à l'étude du latin. Ses études de philosophie terminées, il se vit bloqué par un décret de l'Empereur qui imposait un quota au monastère de Bruck.
Après deux ans de vie d'ermite, il rencontra à Vienne deux dames qui devinrent ses bienfaitrices. Grâce à leur aide, il put entrer à l'Université de Vienne. Clément avait alors vingt-neuf ans. Son rêve de la prêtrise était toujours vivant.
En 1784, au cours d'un pèlerinage, accompagné de Thaddeus Huebl, tous deux décidèrent d'entrer en communauté. Les deux séminaristes furent acceptés au noviciat rédemptoriste de Saint-Giuliano en Italie. Le jour de la fête de Saint Joseph, le 19 mars 1785, Clément Hofbauer et Thaddeus Huebl firent profession dans la Congrégation du Très Saint Rédempteur. Enfin le rêve de Clément devenait réalité.
Varsovie et S. Bennon
Devant quitter son pays à cause de la situation politique du moment, les deux Rédemptoristes trouvèrent refuge en Pologne, à Varsovie. Ils arrivèrent à Varsovie en février 1787. Varsovie comptait une population de 124,000 habitants. La pratique religieuse diminuée, la pauvreté généralisée et le manque d'éducation, tels furent les obstacles qui les firent souffrir beaucoup pendant les 21 années qu'ils passèrent dans cette ville. Avec leurs compagnons Rédemptoristes, ils se dévouèrent pour le Seigneur et les fidèles de Pologne.
Au cours de leur voyage, Peter Kunzmann (devenu Emmanuel) s'était joint à eux. Il connaissait déjà Clément, ayant travaillé avec lui comme boulanger. Emmanuel devint le premier frère rédemptoriste hors de l'Italie. A leur arrivée, le délégué apostolique leur confia l'église de S. Bennon ainsi que la population de langue allemande de Varsovie.
Clément se dévoua aussi auprès des jeunes abandonnés. Bientôt, il leur offrit le Refuge de l'Enfant-Jésus. Il dut mendier afin de pouvoir les nourrir et les habiller. Grâce à l'aide de nobles dames de Varsovie, dès 1791, quatre ans seulement après leur arrivée, les Rédemptoristes agrandirent le refuge des enfants et ouvrirent un pensionnat pour jeunes filles. A mesure que l'œuvre grandissait, les bienfaiteurs aussi croissaient, venant de toutes les classes de la société. Quand même, Clément dut continuer à demander des aumônes.
A Saint-Bennon, Clément et son équipe de cinq prêtres et de trois frères rédemptoristes commencèrent ce qu'ils appelèrent une Mission Perpétuelle. Chaque jour, les cinq messes étaient accompagnées de sermons prêchés soit en allemand ou en polonais. On y célébrait aussi les visites au Saint Sacrement, le Chemin de la Croix, les Vêpres et l'Office de Vierge Marie. De plus, les prêtres étaient toujours disponibles pour le sacrement du pardon. La fréquentation des sacrements s'améliora nettement. En 1800, on notait déjà que plus de cent mille personnes chaque année participaient aux sacrements. Vingt et un prêtres et sept frères rédemptoristes desservaient S. Bennon. De plus, il y avait cinq novices et quatre séminaristes rédemptoristes.
Malgré leur apostolat, les prêtres Rédemptoristes demeuraient des "étrangers" dans un pays qui connaissait toujours la guerre. De plus, les forces du mal, la franc-maçonnerie en particulier, leur nuisaient constamment. L'événement le plus pénible pour Clément fut l'assassinat brutal du Père Thaddeus Huebl. Ce dernier avait été confrère de classe de Clément. Il était aussi un ami très cher. Malgré son recours au roi de La Saxe qui gouvernait la Pologne à ce moment-là, malgré tout le bien que les Rédemptoristes faisaient autour d'eux, les jacobins et les franc-maçons obtinrent un décret ordonnant l'expulsion des Rédemptoristes. Ce décret fut signé le 9 juin 1808.
Vienne, un nouveau départ
En septembre 1808, Clément revint à Vienne où il demeura jusqu'à sa mort, 13 ans plus tard. Pendant l'invasion de l'Autriche par Napoléon, Clément fut aumônier d'hôpital prenant soin des soldats blessés. C'est là que l'archevêque de Vienne remarqua son grand zèle. Il lui donna alors une église italienne à Vienne. Il y demeura quatre ans, puis, en juillet 1813, il fut nommé aumônier des Sœurs Ursulines. Religieuses et laïques perçurent vite toute la profondeur de la foi de Clément. Prédicateur et confesseur, il savait communiquer la bonté de Dieu à ses fidèles.
Vienne, ville de culture par excellence, permit à Clément d'attirer à lui cette élite intellectuelle. Plusieurs d'entre eux devinrent Rédemptoristes. Cependant, les épreuves le guettaient encore. Parce qu'il avait communiqué avec son Supérieur Général de Rome, il fut menacé d'expulsion. Mais l'Empereur reconnut son mérite et lui permit d'établir la Congrégation en Autriche.
Clément Hofbauer décéda le 15 mars 1820, année même de la fondation rédemptoriste à Vienne. Léon XIII le béatifia le 29 janvier 1888. Canonisé par Pie X le 20 mai 1909, celui-ci lui décerna le titre d'Apôtre et de Patron de Vienne.
J'aime beaucoup ce saint il fut accepté au noviciat des rédemptoristes un 19 mars, fête de St Joseph... Je suis consacrée a St Joseph depuis l'enfance et j'ai fait ma communion solennelle le 19 mars 1961 avant-concile donc ! j'accepte certes les valeurs du Concile Vatican II |
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