Bonsoir à tous et toutes,
Concernant Garabandal :
Jusqu'à aujourd'hui les évêques de Santander ont maintenu un JUGEMENT NEGATIF. Un nouvel examen des faits a eu lieu à partir de 1988 non sous forme d'une enquête canonique mais d'une "étude interdisciplinaire" qui a réuni sociologues et théologiens. La conclusion a été la même que précédemment "non - constat du caractère surnaturel des dites apparitions " .
Source : Yves Chiron - Enquête sur les apparitions de la Vierge
Sujet verrouillé avec l'accord de notre frère Nicodème, l'Eglise ayant rendu un JUGEMENT NEGATIF.... Ce forum inter-religieux, ce forum de dialogue se veut néanmoins fidèle au Magistère et en obéissance à la Sainte Eglise Catholique. Ce débat serait stérile à mon sens.
Merci de votre compréhension.
COMMUNIQUÉ DE
L'ARCHEVÊCHÉ DE MONTRÉAL SUR
GARABANDAL
DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1967 page
532
Une propagande grandissante s'exerce, même
en notre milieu, au sujet de prétendues apparitions de la
Vierge qui auraient eu lieu à Garabandal, en Espagne.
L'autorité diocésaine de
Montréal n'encourage nullement cette propagande et recommande
plutôt la prudence au sujet des événements
qu'elle diffuse. Des informations récemment reçues de
l'évêché de Santander - diocèse dont
relève le village de Garabandal - indiquent qu'à
plusieurs reprises des avis officiels ont été
émis par l'évêque à ce sujet. Ces avis ont
été donnés à la suite d'enquêtes
ecclésiastiques soignées et ils affirment clairement
qu'il n'apparaît pas que les événements de
Garabandal aient un caractère de surnaturel.
(Église de Montréal,3
janvier 1967).
Nous rappelons la note de l'évêque
de Santander sur les apparitions de Garabandal, publiée dans
notre numéro du 17 octobre 1965, col. 1823.
GARABANDAL
DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1967 page
671
Au moment où nous mettons sou presse,
nous recevons le document ci-après qui nous est transmis par
l'évêché de Santander, et que nous traduisons de
l'espagnol :
Note officielle de
l'évêque de Santander
Les 30 août, 2, 7 et 27 septembre, ainsi que
le 11 octobre 1966, accompagné de M. le Vicaire
général, du "proviseur" de l'évêché
et du curé de San Sebastian de Garabandal, à la demande
des intéressées présentée au dit
curé, nous avons nous-mêmes recueilli les
déclarations faites par Conchita Gonzalez Gonzalez, Mari Loli
Mazon Gonzalez, Jacinta Gonzalez Gonzalez, et Mari Cruz Gonzalez
Madrazo, sur les faits qui se sont produits à San Sebastian de
Garabandal à partir du 18 juin 1961.
Il résulte des déclarations des
intéressées que :
1. Il n'y a eu aucune apparition, ni de la Sainte
Vierge, ni de l'archange saint Michel, ni de quelque autre personnage
céleste.
2. Il n'y a eu aucun message.
3. Tous les faits qui se sont produits dans ladite
localité ont une explication naturelle.
En publiant la présente note, nous ne
pouvons manquer de féliciter le clergé et les
fidèles du diocèse de Santander qui, à tout
moment et avec une obéissance filiale, ont suivi les
indications de la hiérarchie. Nous regrettons que cet exemple
n'ait pas été suivi par d'autres personnes qui, par
l'imprudence de leur conduite, ont semé la confusion et la
méfiance envers la hiérarchie, empêchant par une
redoutable pression sociale que ce qui avait commencé comme un
innocent jeu d'enfant puisse être démystifié par
les auteurs elles-mêmes de ce jeu.
Une fois de plus, il est bon de rappeler que les
vrais messages du ciel nous viennent par les paroles de
l'Évangile, du Pape, des Conciles et du magistère
ordinaire de l'Église.
A Santander, le 17 mars 1967.
VICENTE, évêque de
Santander.
(L'évêque de Santander est depuis
1965 Mgr Vicente Puchol Montis, qui a succédé à
Mgr Beitia Aldazabal, dont nous avions publié le jugement au
sujet des événements de Garabandal dans notre
numéro du 17 octobre 1965, col. 1.823.)
Lettre de la
Congrégation pour la doctrine de la foi
Toute la documentation relative à
l'affaire a été envoyée à la
Sacrée Congrégation pour la doctrine de la foi, en lui
faisant connaître le jugement définitif de
l'évêque de Santander, contenu dans la note qu'on vient
de lire. Voici la réponse de S. Em. le cardinal OTTAVIANI,
pro-préfet de ladite Congrégation, à Mgr Vicente
Puchol Montis, évêque de Santander.
Rome, le 7 mars 1967.
Excellence,
Par une lettre du mois d'octobre dernier, vous
avez fait parvenir à cette Sacrée Congrégation
les documents rédigés par la Commission
diocésaine, ainsi que les normes données par Votre
Excellence au sujet des "apparitions" que l'on dit avoir eu lieu
à Garabandal.
Cette Sacrée Congrégation a
examiné soigneusement et attentivement toute la documentation,
y compris celle qui a été envoyée d'autres
lieux, et finalement elle est parvenue à la conclusion que
cette question avait déjà été
examinée minutieusement et tranchée par
vous-même, et que par conséquent il n'y a pas de raison
pour que cette Sacrée Congrégation intervienne.
Je remercie votre Excellence de la diligence et de
la prudence dont elle a fait preuve pour résoudre cette
affaire et je suis heureux de profiter de cette occasion pour vous
exprimer ma grande estime et mon affection.
A. card. OTTAVIANI,
pro-préfet.
GARABANDAL
DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1969 page
47
Nous avons déjà, à
plusieurs reprises, fait connaître la pensée de la
hiérarchie responsable au sujet d'événements
soi-disant surnaturels (apparitions de la Sainte Vierge et de saint
Michel) qui auraient eu lieu depuis 1961 à San Sebastian de
Garabandal, dans le diocèse de Santander, en Espagne (Cf. D.C.
1965, col. 1344, 1823 ; 1967, col. 532, 671*). Voici le dernier
communiqué qui a été publié à ce
sujet par l'évêché de Santander le 9 octobre 1968
:
A propos d'articles publiés
récemment dans certains quotidiens et revues à grande
diffusion au sujet des événements de San Sebastian de
Garabandal, le secrétariat de l'évêché de
Santander, à la demande de Mgr Jose Maria CIRARDA LACHIONDO,
évêque du diocèse, fait savoir ce qui suit
:
1. La hiérarchie de l'Église est
seule juge en cette question si délicate.
2. Trois évêques successifs, NN. SS.
Doroteo Fernandez, Eugenio Beitia et Vincente Puchol, ont
exprimé la pensée de l'Église sur ce point dans
cinq interventions datées des 26 août et 19 octobre
1961, 7 octobre 1962, 8 juillet 1965 et 17 mars 1967.
3. Ces deux premiers évêques furent
unanimes pour dire que "le caractère surnaturel
n'apparaît pas dans les phénomènes qui ont
été attentivement examinés" par la Commission
créée à cet effet. Quant au dernier
évêque, il a affirmé, après avoir
traité l'ensemble de la question avec le Saint-Siège :
"Tous les faits qui se sont produits dans cette localité ont
une explication naturelle."
4. Demeurent en vigueur les dispositions prises
par Mgr Beitia (Bulletin du diocèse, 1965, p. 181),en vertu
desquelles :
a) Est interdite aux prêtres toute
intervention, soit en participant ou en collaborant activement au
déroulement des événements, soit en y assistant
en simples spectateurs. Sont suspens dans ce diocèse de
Santander tous ceux qui y assistent sans l'autorisation expresse
donnée pour chaque cas par l'autorité diocésaine
;
b) Les fidèles sont priés
d'éviter que se développe, par leur présence
à San Sebastian de Garabandal, le climat créé
autour de ces événements ;
c) Il est rappelé à tous qu'en vertu
du canon 1399, n° 5, "sont interdits par le droit, les livres et
tracts qui rapportent de nouveaux miracles, apparitions,
révélations, visions ou prophéties, ou qui
introduisent de nouvelles dévotions, s'ils sont publiés
sans se conformer aux prescriptions des canons" On fait
remarquer que dans le diocèse de Santander, aucun imprimatur
n'a été donné à quelque livre, brochure,
article ou reportage que ce soit traitant de cette question, et qu'il
est interdit de publier tout article ou information qui n'aurait pas
au préalable été soumis à la censure du
diocèse.
5. Est digne d'éloge l'obéissance
filiale avec laquelle le clergé et les fidèles du
diocèse de Santander ont suivi les directives de leurs
évêques en cette matière, et tout
spécialement M. le curé de San Sebastian de Garabandal,
lequel ne fait que suivre les ordres donnés lorsqu'il interdit
à ceux qui en font la demande lors de leur visite à
cette paroisse, de célébrer la messe ou un culte
spécial.
6. On doit, par contre, vivement déplorer
l'obstination avec laquelle certains s'emploient à mener de
vastes campagnes publicitaires, en Espagne ou à
l'étranger, à organiser des visites aux lieux des
événements, et même à y édifier un
lieu de culte, que l'on est en train de construire contrairement
à la volonté de la hiérarchie diocésaine.
Tout cela entraîne une opposition rebelle contre le sens de
l'Église et s'inscrit clairement en faux contre le
caractère prétendument surnaturel des
événements de San Sebastian de Garabandal et du climat
créé autour d'eux ; la bonne foi demeurant sauve de
ceux qui, ignorant les dispositions de la hiérarchie, viennent
en ce lieu.
L'évêque de Santander espère
que tous les fidèles se conformeront strictement aux
prescriptions de ses prédécesseurs, qu'il
réitère et qui continuent à garder toute leur
vigueur.
Fait à Santander, le 9 octobre
1968.