Originellement chacun de nous a les sanskars divins, ou qualités tels que : la Paix, Sérénité, Amour, Bonheur, Félicité, Sagesse , Connaissance, Pouvoir, Pureté. Ils sont comme des bijoux qui forment les substances de notre personnalité. Imaginez une boîte à bijoux dont l'intérieur est fait d'or et qui est incrustée de joyaux. Imaginez ensuite que quelqu'un la remplit avec de la poussière, de la saleté et des cailloux et d'autres ordures, recouvrant ainsi la beauté intérieure. Vous ne pouvez plus voir la richesse originale, bien qu’elle soit toujours là. Il en est de même pour nos qualités divines originelles. Elles ont été couvertes par nos sanskars (empreintes, personnalités) impurs ou négatifs dont les racines sont les vices tels que la colère, la haine, l'attachement, la cupidité, l'arrogance.... Ces derniers sont des sanskars acquis. Ils ne sont pas le ‘moi’ réel. Le Vrai Soi est constitué par les joyaux divins cachés à l'intérieur.

Aimé a écrit:

Originellement chacun de nous a les sanskars divins, ou qualités tels que : la Paix, Sérénité, Amour, Bonheur, Félicité, Sagesse , Connaissance, Pouvoir, Pureté. Ils sont comme des bijoux qui forment les substances de notre personnalité. Imaginez une boîte à bijoux dont l'intérieur est fait d'or et qui est incrustée de joyaux. Imaginez ensuite que quelqu'un la remplit avec de la poussière, de la saleté et des cailloux et d'autres ordures, recouvrant ainsi la beauté intérieure. Vous ne pouvez plus voir la richesse originale, bien qu’elle soit toujours là. Il en est de même pour nos qualités divines originelles. Elles ont été couvertes par nos sanskars (empreintes, personnalités) impurs ou négatifs dont les racines sont les vices tels que la colère, la haine, l'attachement, la cupidité, l'arrogance.... Ces derniers sont des sanskars acquis. Ils ne sont pas le ‘moi’ réel. Le Vrai Soi est constitué par les joyaux divins cachés à l'intérieur.

Il est vrai que l'homme semble avoir oublié ses origines, comme si un voile s'était posé sur sa conscience. Ne reste qu'une impression, confuse mais tenace, à la limite de la conscience et de l'inconscient. L'homme désire mais il ne sait pas encore trop ce qu'il désire, à moins qu'il ait tenté de lever un coin du voile et entr'aperçu une petite lumière au loin; soit par découverte fortuite, ou à l'aide d'un enseignement et d'une pratique éprouvés. Son travail consiste donc, une fois qu'il a pris la décision de se mettre en route, non à acquérir quelque chose, du moins au départ de sa quête, mais à se dépouiller de quelque chose, jusqu'à réaliser en lui ces qualités qui ne demandent qu'à arriver jusqu'à leur complète maturité. Nous sommes en quelque sorte notre propre jardin et notre propre jardinier.

Bonjour Bernard et merci,
C'est la même vision des choses, mais vous l'avez exprimé d'une manière plus poétique?
C'est comme si nous avons descendu la marche d'un escalier à chaque incarnation. Autant nous sommes restés longtemps avec la matière, autant la conscience du corps a renforcé son emprise sur nous et nous avons fini par oublié totalement notre état originel: nous sommes de même nature que notre Père, nous sommes des êtres spirituels. Nous avons eu plusieurs milliers d'années pour descendre, tandis que pour notre ascension, nous ne disposons que d'une "génération". Le moment actuel est le moment pour effectuer le saut périlleux, exécuté de façon corporelle par les dévots de l'Inde.

Aimé a écrit:

Bonjour Bernard et merci,
C'est la même vision des choses, mais vous l'avez exprimé d'une manière plus poétique?
C'est comme si nous avons descendu la marche d'un escalier à chaque incarnation. Autant nous sommes restés longtemps avec la matière, autant la conscience du corps a renforcé son emprise sur nous et nous avons fini par oublié totalement notre état originel: nous sommes de même nature que notre Père, nous sommes des êtres spirituels. Nous avons eu plusieurs milliers d'années pour descendre, tandis que pour notre ascension, nous ne disposons que d'une "génération". Le moment actuel est le moment pour effectuer le saut périlleux, exécuté de façon corporelle par les dévots de l'Inde.

Cette allégorie du jardinier, je l'ai empruntée à Jeanne Guesdon le 1er Grand-Maître (responsable de la juridiction francophone) de l'Amorc, donc je n'ai pas beaucoup de mérite. Je retiens votre observation de descente de marche en marche, ou phénomène d'involution, mais c'est notre désir, notre aspiration, notre "souvenir" d'un état supérieur, implanté au plus profond de nous, qui fait la différence. Au cours de mes nombreuses discussions, j'ai aussi retenu que pour la lumière d'une lampe brille, il fallait que le courant rencontre une certaine résistance. C'est donc par notre travail, par notre propre volonté que nous pouvons parvenir à faire briller cette lumière au plus profond de nous et autour de nous, pour peu que nous sachions ou que nous sentions où nous diriger, d'où l'utilité de toutes les voies spirituelle valables. Nous bénéficions des avancées de nos prédécesseurs et nous contribuons également à faire progresser notre prochain par notre propre rayonnement; parfois même sans nécessairement beaucoup parler.

Bonjour Bernard,

Vous avez raison , cela me rappelle les messages transmis récemment aux étudiants: "le service par les paroles ne suffisent plus, il faut maintenant renforcer le service par les pensées, les vibrations (rayonnement), le comportement et l'attitude."

Amicalement, Aimé

Aimé a écrit:

Bonjour Bernard,

Vous avez raison , cela me rappelle les messages transmis récemment aux étudiants: "le service par les paroles ne suffisent plus, il faut maintenant renforcer le service par les pensées, les vibrations (rayonnement), le comportement et l'attitude."

Amicalement, Aimé

Je souhaiterais revenir sur ce sujet car j’ai retrouvé un article rédigé par un rosicrucien qui a pour titre « le stress et la santé ».
Il est un fait que les émotions ont une influence très importante sur notre santé. Notre cerveau comporte 2 hémisphères et on a pu découvrir que l’hémisphère gauche abritait aussi des émotions positives tandis que l’hémisphère droit correspondait aux émotions « négatives ». Ces hémisphères sont en relation avec l'hypothalamus, l'hippocampe et les amygdales cérébrales. L'hippocampe et les amygdales cérébrales sont des zones d'interconnexions très importantes entre l'hypothalamus, le cerveau cérébro-spinal et l'épiphyse. Des travaux entrepris sur les stimulations exercées au niveau du cerveau ont permis de découvrir au sein de ces zones, l'existence de circuits mis en jeu lors du stress. Ainsi, on dénombrerait actuellement quatre circuits majeurs: le circuit de la peur ou de l'assurance, celui des besoins ou des désirs, celui de l'abandon ou du dépassement, celui de la faiblesse ou du courage. Tous ces circuits suivent à peu près les mêmes voies. Après avoir franchi les zones de l'hippocampe et de l'hypothalamus, ils suivent les zones réticulées et s'orientent vers le système nerveux autonome. Selon que ces circuits sont influencés par les zones de l'hémisphère gauche ou par celles de l'hémisphère droit, ils deviennent positifs ou négatifs.
Indépendamment des quatre circuits précités, il en existe un pour la joie ou la tristesse, un pour la tempérance ou la colère, un autre pour l'espoir ou le désespoir, un autre encore pour l'optimisme ou le pessimisme. Grâce à ces différents circuits, chaque individu éprouve ou manifeste une réaction en réponse au stress et aux stimuli enregistrés par son cerveau.
Une émotion positive, de nature à engendrer la sérénité, stimule les fonctions du parasympathique, ce qui crée une économie de toutes les fonctions principales. Au contraire, si elle s'applique à des désirs et des passions plus physiques, elle met en jeu l'orthosympathique: le cœur et la respiration s'accélèrent, le sujet est prêt à répondre aux sollicitations du monde extérieur, ce qui consomme de l'énergie vitale.
Il se peut aussi, par exemple, que les circuits de la colère avec rancune n'induisent pas de réactions orthosympathiques, mais qu'ils déterminent un deuxième type de réactions d'adaptation mettant en jeu l'hypophyse et les glandes surrénales. Les réactions d'adaptation sont beaucoup plus progressives et de nature continue. Du fait de la sécrétion des corticoïdes par les surrénales, nous pouvons citer notamment la dégradation des protéines du système immunitaire, des muscles, des os et des vaisseaux sanguins, avec comme conséquences : diminution de la masse osseuse, avec tendance à la déminéralisation des lésions vasculaires des petits capillaires, une élévation de la tension artérielle, une prise de poids et surtout une baisse des défenses immunitaires.
Néanmoins, nous avons dans une certaine mesure la capacité de « choisir » la nature de nos pensées. Ainsi, une situation d'agression peut devenir positive si l'individu choisit sciemment de répondre par son cerveau gauche et par les circuits des aspirations positives. Ces circuits sont très intéressants à connaître, car ils permettent au Moi intérieur de développer des émotions constructives en empruntant la zone de l'hypothalamus. Certaines pratiques mystiques comme la visualisation, la méditation et la prière peuvent les mettre directement en jeu par l'intermédiaire de l'épiphyse, sans qu'il y ait nécessité d'un stress extérieur. Dans ces conditions, les émotions proviennent directement des niveaux les plus élevés de la conscience humaine, celle-ci communiant avec le Divin. L'énergie véhiculée par les centres psychiques à travers les plexus peut déterminer, au niveau de l'hypothalamus, une concentration énergétique qui, projetée sur les zones du cerveau gauche, est ressentie sous la forme d'émotions très élevées, tels l'amour, la compassion, la sérénité, etc. Il est donc très important pour notre équilibre de favoriser le développement de circuits réflexes induisant une communion entre l'Arne Universelle, le Moi intérieur et le Moi objectif. Au cours d'une telle communion, le système parasympathique semble particulièrement actif. Il économise alors l’énergie vitale et équilibre l'énergie psychique dans l'ensemble de nos organes pour en renforcer la régénération. Lorsqu'un sujet est entraîné à se relaxer et à méditer, il peut recevoir la réponse la mieux adaptée au stress de la vie quotidienne. On peut donc voir comment une pratique régulière apporte tant de bienfaits, physiques, mentaux et spirituels.
Pour finir, je laisse la parole à l’auteur de l’article :
« Ces quelques explications sur des découvertes récentes permettent de mieux comprendre comment les pensées et les émotions négatives telles que l'envie, la jalousie, la haine, la colère, la rancune, mais également les regrets, l'angoisse, la crainte et le pessimisme peuvent induire des circuits discordants pour l'équilibre du Moi intérieur et des centres psychiques. De telles pensées et de telles émotions créent des conditions néfastes pour l'organisme et empêchent l'énergie curative de s'écouler normalement par l'intermédiaire du système nerveux autonome. A l'inverse, des pensées positives comme l'altruisme, la générosité, le pardon, la tolérance, l'amitié, la fraternité et l'amour stimulent en nous certains centres psychiques et mettent en mouvement les circuits qui régénèrent l'ensemble de nos plexus, de nos organes et de nos cellules. En même temps, elles élèvent notre personnalité vers une plus grande harmonie avec le Divin et procurent une meilleure santé. Nous devons donc prendre particulièrement garde à nos pensées et ne jamais laisser les émotions négatives submerger trop longtemps notre conscience. »
Pardon si j'ai été un peu long mais l'article en valait la peine.

Bonjour Bernard,

Merci pour les explications techniques, bien que parfois, elles sont difficiles à saisir! C'est vrai que les pensées positives nous rendent heureux parce qu'elles sont en harmonie avec notre être intérieur.

Aimé a écrit:

Bonjour Bernard,

Merci pour les explications techniques, bien que parfois, elles sont difficiles à saisir! C'est vrai que les pensées positives nous rendent heureux parce qu'elles sont en harmonie avec notre être intérieur.

Effectivement, Aimé, ce sont des explications un peu "techniques", rédigées par un médecin, mais elles ont l'avantage de démontrer qu'une pratique spirituelle a des conséquences sur notre être physique et devrait encourager celles et ceux qui se posent encore des questions telles que "mais à quoi ça sert, tout ça?" Si cet article devait ne serait-ce qu'encourager toutes et tous à privilégier des pensées positives en chacun de nous, alors il n'aura pas été totalement inutile.

Merci Bernard et Aimé pour ce sujet, ce sujet est excellent.

Amitiées à vous deux, Mick.