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| Le Coran, contradictoire, est susceptible d'être modifié | |
| Auteur | Message |
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florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 09/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Le Coran, contradictoire, est susceptible d'être modifié Lun 3 Mai - 14:06 | |
| J'ai trouvé une traduction du Coran, la traduction de Kasimirski, préfacée par Mohammed Arkoun (Garnier-Flammarion) - on s'aperçoit que des versets sont en contradiction les uns avec les autres, lesquels faut-il retenir ?
L'itinéraire de Mahomet est complexe et sa prédication n'a pas été immédiatement acceptée par ses pairs. Bien au contraire. Il a été chassé de La Mecque et a dû s'exiler, en 622, à Yathrib, la future Médine.
Certains épisodes ont suscité des débats en raison de la période où ils se sont déroulés. C'est le cas de l'embuscade de Nakhla. Il s'agit de l'attaque d'une caravane mecquoise qui eut lieu pendant un mois sacré au cours duquel le sang ne doit pas couler. Mahomet avait-il prévu que l'opération se déroulerait sans effusion de sang ou bien a-t-il consciemment rompu la règle ? Nous n'avons pas de réponse, mais c'est dans ce contexte qu'intervient une révélation qui dit que « combattre pendant le mois sacré était certes grave » : « Ils t'interrogeront sur le mois sacré ; ils te demanderont si l'on peut faire la guerre dans ce mois. Dis-leur : La guerre dans ce mois est un péché grave ; mais se détourner de la voie de Dieu, ne point croire en lui, et à l'oratoire sacré, chasser de son enceinte ceux qui l'habitent, est un péché encore plus grave » (sourate II, la Génisse, verset 214).
La sourate II, la Génisse (versets 105, 106) évoque les rapports avec les juifs et les chrétiens. Mahomet voulait être reconnu par eux mais il s'est heurté à leur hostilité et n'a pas réussi à être considéré comme un prophète au même titre que Moïse et Jésus : « Ils disent : les juifs ou les chrétiens seuls entreront dans le paradis. C'est une de leurs assertions mensongères. Dis-leur : où sont vos preuves ? Apportez-les si vous êtes sincères. Loin de là, celui qui se sera livré entièrement à Dieu et qui aura pratiqué le bien trouvera sa récompense auprès de son Seigneur ; la crainte ne l'atteindra pas, et il ne sera point affligé ». Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'islam est la dernière révélation et que donc Mahomet, pour les musulmans, est le sceau des prophètes : « Mahomet n'est le père d'aucun de vous. Il est l'envoyé de Dieu et le sceau des prophètes. Dieu connaît tout » (sourate XXXIII, les Confédérés, verset 38). L'islam est donc, pour les musulmans, la plus accomplie des révélations : « Aujourd'hui j'ai mis le sceau à votre religion, et je vous ai comblés de la plénitude de ma grâce. Il m'a plu de vous donner l'islam pour religion » (sourate V, la Table, verset 5). La force de la révélation et l'expansion que connaîtra la nouvelle religion vont avoir d'importantes conséquences. Ainsi, un siècle après la mort du prophète, ce qui était « le petit Etat de Médine est devenu un empire arabo-musulman, s'étendant du sud de la Gaule aux rives de l'Indus », comme le note Louis Gardet dans L'Islam, religion et communauté .
Mais la lecture des sourates ne doit pas se faire en occultant le contexte dans lequel la révélation a eu lieu et surtout l'époque à laquelle elle s'est déroulée. Vouloir lire le texte sacré à la lettre, comme le font les intégristes, n'a pas de sens d'autant que de nombreux travaux d'interprétation du Coran ont vu le jour au cours des siècles. Seule l'étude de nombreux commentateurs peut aider à en appréhender le sens, mais cela n'est pas simple. La difficulté, pour les musulmans, tient au fait que le texte fait partie de Dieu et qu'à ce titre, il ne peut être l'objet de variantes car c'est la parole même de Dieu. En revanche, ce qui est admis c'est l'interprétation du texte. Ainsi, le principe de l' ijtihad (l'interprétation), est la capacité des oulémas à adapter la religion à l'esprit de l'époque et à répondre aux défis qui se posent. Les exégètes ont également réglé la question de la contradiction de certains versets entre eux en érigeant le principe de « l'abrogeant et de l'abrogé ». Ainsi, lorsque deux versets sont en contradiction, c'est le dernier révélé qui l'emporte : « Nous n'abrogerons aucun verset de ce livre, ni n'en ferons effacer un seul de ta mémoire sans le remplacer par un autre, meilleur ou pareil. Ne sais-tu pas que Dieu est tout-puissant ? » (sourate II, la Génisse, verset 100).
Aujourd'hui, le monde islamique manque d'esprit critique, ce qui laisse libre cours aux islamistes qui entendent revenir à une lecture littérale du texte sacré. De nombreux intellectuels musulmans appellent à un travail d'autocritique et de mise à jour qui permettrait de dépasser les contradictions dans lesquelles le monde arabo-musulman est enfermé, et d'entrer de dans la modernité sans vivre dans une nostalgie de l'âge d'or, à laquelle les islamistes se réfèrent en s'appuyant sur une interprétation archaïque du Coran.
Sources : Historia |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 09/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Le Coran, contradictoire, est susceptible d'être modifié Mar 4 Mai - 14:30 | |
| 106. Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas que Dieu est Omnipotent ? |
| | | lefidel nouveau membre
Date d'inscription : 01/05/2010 Messages : 87 Pays : france R E L I G I O N : islam
| Sujet: Re: Le Coran, contradictoire, est susceptible d'être modifié Mer 5 Mai - 21:59 | |
| - florence_yvonne a écrit:
- J'ai trouvé une traduction du Coran, la traduction de Kasimirski, préfacée par Mohammed Arkoun (Garnier-Flammarion) - on s'aperçoit que des versets sont en contradiction les uns avec les autres, lesquels faut-il retenir ?
L'itinéraire de Mahomet est complexe et sa prédication n'a pas été immédiatement acceptée par ses pairs. Bien au contraire. Il a été chassé de La Mecque et a dû s'exiler, en 622, à Yathrib, la future Médine.
Certains épisodes ont suscité des débats en raison de la période où ils se sont déroulés. C'est le cas de l'embuscade de Nakhla. Il s'agit de l'attaque d'une caravane mecquoise qui eut lieu pendant un mois sacré au cours duquel le sang ne doit pas couler. Mahomet avait-il prévu que l'opération se déroulerait sans effusion de sang ou bien a-t-il consciemment rompu la règle ? Nous n'avons pas de réponse, mais c'est dans ce contexte qu'intervient une révélation qui dit que « combattre pendant le mois sacré était certes grave » : « Ils t'interrogeront sur le mois sacré ; ils te demanderont si l'on peut faire la guerre dans ce mois. Dis-leur : La guerre dans ce mois est un péché grave ; mais se détourner de la voie de Dieu, ne point croire en lui, et à l'oratoire sacré, chasser de son enceinte ceux qui l'habitent, est un péché encore plus grave » (sourate II, la Génisse, verset 214).
La sourate II, la Génisse (versets 105, 106) évoque les rapports avec les juifs et les chrétiens. Mahomet voulait être reconnu par eux mais il s'est heurté à leur hostilité et n'a pas réussi à être considéré comme un prophète au même titre que Moïse et Jésus : « Ils disent : les juifs ou les chrétiens seuls entreront dans le paradis. C'est une de leurs assertions mensongères. Dis-leur : où sont vos preuves ? Apportez-les si vous êtes sincères. Loin de là, celui qui se sera livré entièrement à Dieu et qui aura pratiqué le bien trouvera sa récompense auprès de son Seigneur ; la crainte ne l'atteindra pas, et il ne sera point affligé ». Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'islam est la dernière révélation et que donc Mahomet, pour les musulmans, est le sceau des prophètes : « Mahomet n'est le père d'aucun de vous. Il est l'envoyé de Dieu et le sceau des prophètes. Dieu connaît tout » (sourate XXXIII, les Confédérés, verset 38). L'islam est donc, pour les musulmans, la plus accomplie des révélations : « Aujourd'hui j'ai mis le sceau à votre religion, et je vous ai comblés de la plénitude de ma grâce. Il m'a plu de vous donner l'islam pour religion » (sourate V, la Table, verset 5). La force de la révélation et l'expansion que connaîtra la nouvelle religion vont avoir d'importantes conséquences. Ainsi, un siècle après la mort du prophète, ce qui était « le petit Etat de Médine est devenu un empire arabo-musulman, s'étendant du sud de la Gaule aux rives de l'Indus », comme le note Louis Gardet dans L'Islam, religion et communauté .
Mais la lecture des sourates ne doit pas se faire en occultant le contexte dans lequel la révélation a eu lieu et surtout l'époque à laquelle elle s'est déroulée. Vouloir lire le texte sacré à la lettre, comme le font les intégristes, n'a pas de sens d'autant que de nombreux travaux d'interprétation du Coran ont vu le jour au cours des siècles. Seule l'étude de nombreux commentateurs peut aider à en appréhender le sens, mais cela n'est pas simple. La difficulté, pour les musulmans, tient au fait que le texte fait partie de Dieu et qu'à ce titre, il ne peut être l'objet de variantes car c'est la parole même de Dieu. En revanche, ce qui est admis c'est l'interprétation du texte. Ainsi, le principe de l' ijtihad (l'interprétation), est la capacité des oulémas à adapter la religion à l'esprit de l'époque et à répondre aux défis qui se posent. Les exégètes ont également réglé la question de la contradiction de certains versets entre eux en érigeant le principe de « l'abrogeant et de l'abrogé ». Ainsi, lorsque deux versets sont en contradiction, c'est le dernier révélé qui l'emporte : « Nous n'abrogerons aucun verset de ce livre, ni n'en ferons effacer un seul de ta mémoire sans le remplacer par un autre, meilleur ou pareil. Ne sais-tu pas que Dieu est tout-puissant ? » (sourate II, la Génisse, verset 100).
Aujourd'hui, le monde islamique manque d'esprit critique, ce qui laisse libre cours aux islamistes qui entendent revenir à une lecture littérale du texte sacré. De nombreux intellectuels musulmans appellent à un travail d'autocritique et de mise à jour qui permettrait de dépasser les contradictions dans lesquelles le monde arabo-musulman est enfermé, et d'entrer de dans la modernité sans vivre dans une nostalgie de l'âge d'or, à laquelle les islamistes se réfèrent en s'appuyant sur une interprétation archaïque du Coran.
Sources : Historia -si tu a des sources des sites islamique on peut discuter mais si tu a ceux des sites islamophobes c'est archio-nul mais faire une distinction de verset il ne faut pas s'arreter la ou on veut il faut terminer le verset- c'est pas une traduction de coran c'est un essai de traduction il ya une grande difference comme c'est le cas de la bible originale" INJIL" |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 09/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Le Coran, contradictoire, est susceptible d'être modifié Jeu 6 Mai - 18:26 | |
| la revue Historia est islamophobe ? |
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| Sujet: Re: Le Coran, contradictoire, est susceptible d'être modifié | |
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| | | | Le Coran, contradictoire, est susceptible d'être modifié | |
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