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Auteur | Message |
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Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219
| Sujet: Re: le rosaire Jeu 19 Aoû 2010, 8:37 am | |
| Oui bien sûr que Satan peut donner un message d'amour et dire de nous repentir!... C est un très bon hameçon pour tromper, puis ensuite lorsque l'on a mordu, il nous emmène petit à petit dans des chemins de plus en plus ténébreux!.,, Satan est très intelligent, très subtil et très séducteur!.... Si La Bible nous parle de faux prophètes, de faux docteurs, de faux apôtres de Christ, de faux Évangiles, c'est bien que Satan nous trompe en utilisant La Bible qu'il connait très bien puisqu'il cite un bout des Écritures...c'est pourquoi Jesus lui répond : "oui mais il est Écrit..." Cette vérité prononcée par Jesus va annuler le mensonge subtil de Satan!... Comprenez vous que cette apparition a d'abord endormi la vigilance des hommes, rassurés de voir que le message des Évangiles paraissait bien confirme, puis, petit à petit, les messages ont été bourrés d'erreur!
Déjà cette apparition dit "mon Fils"... Déjà je vous rappelle que Jesus a été fils de Marie le temps de son passage sur terre, puis il est retourné au ciel en tant que Dieu!: c'est pourquoi il dit à Marie : femme voici ton fils"... Pourquoi? ... Car Jesus allait retourner dans Sa Gloire à la droite du Père !
La Bible dit que la résurrection n'a pas commencé car cela renverse l'Evangile... Seul Dieu, le Père, le Fils et le Saint Esprit sont aux cieux... Les âmes ne sont pas encore ressuscitées puisqu'á la première résurrection les Chrétiens passeront tous devant le tribunal de Christ pour recevoir sa récompense (parabole des talents par exemple)... Au début, Marie soit disant apparue parle de son fils, qui pourtant n'est pas son fils puisque Dieu et Dieu n'a pas de mère!... Première hérésie!...on façonne une desse... Le dogme de l'ascension de Marie aux cieux apparaît! (pas de favoritisme .., pourquoi Marie aurait eu ce privilège !... Elle n'est qu'une femme choisie par Dieu comme Moise fut choisi .. Etc... Comme nous même avons été choisis!) Ensuite elle propose des médailles, donc images taillées soit disant bénéfiques!) C'est prêter un rôle à Marie qu'elle n'a pas du tout!... Elle n'a aucun rôle dans le salut!... Elle n'intercède pas pour nous!
Le propre d'être séduit, c'est de croire que c'est vrai!... Satan ne va pas venir en vous disant : @je suis Satan, je suis devenu gentil, suivez moi et je vous sauverai!... Qui le suivrait?... Personne!... Mais s'il utilise la contrefaçon, si il utilise l'Evangile à 99% et y instille 1% de mensonge, il a gagné!
Ne voyez vous pas cette idolâtrie incroyable envers Marie?... Pensez vous que Marie sera heureuse d'apprendre qu'on a utilisé son nom pour tromper les gens?... Ces serviteurs de Dieu qui, à l'époque savaient de par les Écritures ce qu'il en coutait de placer quelqu'un d'autre ou chose à la place ou à coté de Dieu?
Jesus est amour... Bien plus d'amour qu'aucun car c'est la nature de Dieu!.. A t on besoin d'une Marie le suppliant de nous faire miséricorde!... Aucun Sauvé n'intercède pour nous!... Tous attendent leur résurrection ... Ils sont certes dans la félicité mais bien loin de s'occuper de notre salut! C'est l'affaire des vivants le salut qui intercèdent auprès de Dieu et au nom de Jesus nous ayant donné plein accès auprès de Dieu pour les vivants...
Voilà ma réponse espérant qu'elle vous satisfera !.... |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219
| Sujet: Re: le rosaire Jeu 19 Aoû 2010, 9:18 am | |
| On entend régulièrement parler de toutes sortes d’apparitions de Marie qui aurait des messages à transmettre à toute l’humanité
Soyons-en sûr : au delà du charlatanisme, les « Marie » ou d’autres saints ne sont pas ceux qu’ils prétendent être et ne sont pas envoyés par Dieu. En effet, malgré la remarquable vie de nombre d’entre eux, ils sont morts et pas encore ressuscités. Selon la Parole de Dieu, ils ne peuvent communiquer avec les vivants ; cela leur est tout simplement impossible. Lisez le récit contenu dans Luc 16.19-31, surtout le verset 26 pour vous en convaincre.
Chercher à communiquer avec les morts est très grave… Ceux qui veulent entrer en relation avec les morts pratiquent ce qu’on appelle le spiritisme et la nécromancie. Ces choses sont formellement interdites par la Parole de Dieu. Lisez pour cela les textes suivants : Lév 19.31 ; 20.6 à 8 et 27 ; Deut 13.15 ; 18.20 à 22 ; Jér 23.16 ;31-32 ; 1 Chro 10.13 à 14 ; Es 8.19 à 22 ; 44.6 à 8 et 25.
Quand une « relation » s’établit, c’est avec des esprits démoniaques qui sont assez puissants et rusés pour apparaître sous les traits des défunts, en imitant leur voix.
C’est pourquoi la Bible dit qu’on ne peut atteindre Dieu que par Jésus-Christ, car…
Il était à la fois Dieu et homme, Il était sans péché, Il a expié nos péchés sur la croix Il peut nous sauver parfaitement Il est toujours vivant (parce que ressuscité corporellement) pour intercéder en notre faveur. Sur ces points, lisez Jean 14.6 ; 1 Timothée 2.5 et Hébreux 7.25.
Dans la Bible, Dieu nous a tout révélé : rien ne doit y être ajouté et rien ne doit y être retranché. Lisez Apo 22.18 à 19. Nous devons donc rejeter d’emblée tout ce qui a la prétention de compléter ou de modifier la Parole de Dieu.
http://cms.unpoissondansle.net/?p=3776
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| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219
| Sujet: Re: le rosaire Jeu 19 Aoû 2010, 9:23 am | |
| Les apparitions de Marie sont-elles de Dieu ou de Satan ?
Question 9: Mes amis me disent que les apparitions de la Vierge Marie sont en réalité des manifestations du diable, qui se fait passer pour un ange de lumière. Si cela était vrai, pourquoi ces apparitions nous demandent-elles de nous convertir et de revenir à son Fils Jésus ? Il me semble que Satan ne voudrait surtout pas que nous le fassions ! Comment ces apparitions pourraient-elles venir du Malin ?
Réponse: Vos amis pourraient certainement avoir raison ! Voici l'avertissement que nous donne la Bible: "Satan lui-même se déguise en ange de lumière" (2 Cor. 11:14). Cela signifie qu'il peut apparaître comme un messager de Dieu. Il nous faut donc admettre que certaines apparitions attribuées à Marie, pour ne pas dire toutes, peuvent être des apparitions du diable, qui se déguise pour tromper et séduire.
L'Eglise Catholique elle-même ne reconnaît pas officiellement comme authentiques toutes les apparitions attribuées à la Vierge Marie. Le Vatican approuve certaines apparitions, mais pas d'autres. Souvent, il ne publie aucune directive officielle. Comment donc savoir avec certitude si telle apparition est bien une apparition de Marie ? Pour le fidèle Catholique, la réponse est simple: il ne peut dépendre que de la décision du Vatican. Il doit donc faire confiance à la décision des autorités de l'Eglise, et non pas aux déclarations des apparitions. L'Eglise Catholique veut toujours garder ses fidèles dans la soumission à ce qu'elle décrète !
Beaucoup de Catholiques fervents attachent une grande importance aux apparitions de Marie. Il est donc d'autant plus important pour eux d'exercer leur discernement et de rester prudents, de peur d'être induits en erreur. Car le but du diable est de nous tromper et de nous induire en erreur. Il est suffisamment intelligent pour nous donner un message qui semble venir de Dieu. Il n'est donc pas surprenant qu'il puisse demander "de se convertir" et de "revenir au Fils de Dieu" !
Par ailleurs, vous ne devriez avoir aucune difficulté à reconnaître le caractère mensonger de certains messages, si vous connaissez la Parole de Dieu ! Par exemple, la prétendue Marie a donné un scapulaire lors d'une apparition. Sur ce scapulaire était écrit: "Tous ceux qui mourront en portant ce scapulaire ne connaîtront pas le feu éternel". Qu'en pensez-vous ? Accepteriez-vous de confier votre destinée éternelle à un tel message ? Croyez-vous vraiment que le fait de porter ce bout d'étoffe autour de votre cou vous garantisse le salut ? Ou préfèreriez-vous faire confiance à la Parole de Dieu, qui affirme que "Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle" ? (Jean 3:16).
Nous avons besoin d'un message qui vienne vraiment du Ciel. Nous avons besoin que Dieu réponde aux questions qui nous sont réellement vitales: "Que dois-je faire pour être sauvé ? Est-ce que Dieu nous a parlé ? Est-ce que Dieu nous a révélé ce que nous avons besoin de savoir ? Y a-t-il des informations importantes qui ne seraient pas dans la Bible ?" "Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ" (2 Timothée 3:15).
Si la Bible nous suffit (et elle nous suffit !), nous n'avons besoin d'aucun autre message. Nous ne devons rien ajouter au saint message de la Bible. N'oublions pas les avertissements de la Bible concernant les ruses du Malin !
Je vous conseillerai donc fortement de vous en tenir à ce qui est écrit dans les Ecritures. Elles sont pour nous un guide sûr pour le Ciel ! http://www.justforcatholics.org/fr09.htm Site que je ne connais pas.
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| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Jeu 19 Aoû 2010, 9:35 am | |
| Seizième apparition – jeudi 25 mars 1858
La nuit des 24 et 25 mars, Bernadette eut subitement envie de se rendre à la grotte. Elle s’y rend de bon matin avec quelques personnes ; le chef de la police les accompagne. Bernadette voit à nouveau la belle Dame. Elle assiste émerveillée à l’apparition. A trois reprises, elle demande à la Dame de lui révéler son nom. Cette fois, la belle Dame répond :
Je suis l'Immaculée Conception
Cette déclaration de la Sainte Vierge confirme la doctrine du pape Pie IX. Elle est « La Dame vêtue de soleil. » Notre-Dame avait déjà proclamé son Immaculée Conception à sœur Catherine Labouré à la rue du Bac en 1830.
...vous rendez vous compte que d'attribuer à Marie l'immaculée conception c est á dire sans péchés c'est lui attribuer une égalité avec Dieu en trois personnes?... Rien que cette déclaration me montre que cette apparition est une apparition du père du mensonge ou plutôt d' un esprit démoniaque . C'est flagrant!.
En plus demander la construction dune chapelle! Alors que le Temple de Dieu cd sont les croyants nés de nouveau c'est à dire ayant reçu une nouvelle nature!...
Actes 17:24 Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite point dans des temples faits de main d'homme;
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| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Jeu 19 Aoû 2010, 9:41 am | |
| Cela dit Marie est une femme remarquable qui devait être particulièrement droite, pieuse .... |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Jeu 19 Aoû 2010, 10:18 am | |
| - Sophiea37 a écrit:
- Oui bien sûr que Satan peut donner un message d'amour et dire de nous repentir!... C est un très bon hameçon pour tromper, puis ensuite lorsque l'on a mordu, il nous emmène petit à petit dans des chemins de plus en plus ténébreux!.,,
Satan est très intelligent, très subtil et très séducteur!.... Si La Bible nous parle de faux prophètes, de faux docteurs, de faux apôtres de Christ, de faux Évangiles, c'est bien que Satan nous trompe en utilisant La Bible qu'il connait très bien puisqu'il cite un bout des Écritures...c'est pourquoi Jesus lui répond : "oui mais il est Écrit..." Cette vérité prononcée par Jesus va annuler le mensonge subtil de Satan!... Comprenez vous que cette apparition a d'abord endormi la vigilance des hommes, rassurés de voir que le message des Évangiles paraissait bien confirme, puis, petit à petit, les messages ont été bourrés d'erreur! cependant moi je crois que l'amour mène vers la vie et que satan mène vers la mort donc a mon sens il ne peut demander a quelqu'un de se repentir ou bien parler d'amour cer ces mots devrait lui rester en travers de la gorge ensuite, de ce que je vois dans l'intercession, il n'y a rien qui contredit la Bible et surtout elle renforce l'unité de l'Eglise faisant participer les saints à nos prières - Citation :
- Déjà cette apparition dit "mon
Fils"... Déjà je vous rappelle que Jesus a été fils de Marie le temps de son passage sur terre, puis il est retourné au ciel en tant que Dieu!: c'est pourquoi il dit à Marie : femme voici ton fils"... Pourquoi? ... Car Jesus allait retourner dans Sa Gloire à la droite du Père ! je ne sais pas de quelle apparition, je ne connais pas les messages mot a mot mais seulement en globalité - Citation :
La Bible dit que la résurrection n'a pas commencé car cela renverse l'Evangile... Seul Dieu, le Père, le Fils et le Saint Esprit sont aux cieux... Les âmes ne sont pas encore ressuscitées puisqu'á la première résurrection les Chrétiens passeront tous devant le tribunal de Christ pour recevoir sa récompense (parabole des talents par exemple)... et les exemple tel qu'Abraham ? matt 22, 31 Quant à la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit, en ces termes : 32 Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob? Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants. " - Citation :
Ne voyez vous pas cette idolâtrie incroyable envers Marie?... Pensez vous que Marie sera heureuse d'apprendre qu'on a utilisé son nom pour tromper les gens?... Ces serviteurs de Dieu qui, à l'époque savaient de par les Écritures ce qu'il en coutait de placer quelqu'un d'autre ou chose à la place ou à coté de Dieu? ca c'est la plupart des gent qui n'ont pas compris ce qu'était l'intercession et qui pense que Marie est mise a la place du Christ, cela n'a jamais été le cas - Citation :
- C'est l'affaire des vivants le salut qui intercèdent auprès de Dieu et au nom de Jesus nous ayant donné plein accès auprès de Dieu pour les vivants...
qu'entends tu par vivant? si c'est vivant dans le sens de la chair , je ne suis pas d'accord avec toi pour moi nous sommes vivant de part notre âme donc toute les personnes mortes en Christ sont vivants conformément au passage de Matthieu cité au-dessus - Citation :
- Soyons-en sûr : au delà du charlatanisme, les « Marie » ou d’autres saints ne sont pas ceux qu’ils prétendent être et ne sont pas envoyés par Dieu. En effet, malgré la remarquable vie de nombre d’entre eux, ils sont morts et pas encore ressuscités. Selon la Parole de Dieu, ils ne peuvent communiquer avec les vivants ; cela leur est tout simplement impossible.
Lisez le récit contenu dans Luc 16.19-31, surtout le verset 26 pour vous en convaincre. si je comprend bien ton point de vue, pour toi tout ceux mort en Christ sont en enfer? matt 27, 50 Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l'esprit. 51 Et voilà que le voile du sanctuaire se fendit en deux, du haut en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, 52 les sépulcres s'ouvrirent et les corps de beaucoup de saints défunts ressuscitèrent.53. Et, sortis des sépulcres, après sa résurrection, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à beaucoup. - Citation :
- Chercher à communiquer avec les morts est très grave
les saints ne sont pas mort mais vivant - Sophiea37 a écrit:
Dans la Bible, Dieu nous a tout révélé : rien ne doit y être ajouté et rien ne doit y être retranché. Lisez Apo 22.18 à 19. Nous devons donc rejeter d’emblée tout ce qui a la prétention de compléter ou de modifier la Parole de Dieu.
cela est dit seulement pour le livre de l'apocalypse relis mieux le passage concerné bon je m'arrête la je continuerai demain il faut mettre au claire la résurrection de ceux mort en Christ, sinon c'est pas la peine d'aller plus loin on ne se comprendra pas. bonne nuit |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 12:49 am | |
| - Sophiea37 a écrit:
http://www.justforcatholics.org/fr09.htm Site que je ne connais pas.
ca n'est pas très judicieux de ta part... j'ai regardé et je pourrai répondre a chacune des accusations si tu veux me guider donne quelque chose dont tu connais le contenu - Citation :
- ...vous rendez vous compte que d'attribuer à Marie l'immaculée conception c est á dire sans péchés c'est lui attribuer une égalité avec Dieu en trois personnes?...
Rien que cette déclaration me montre que cette apparition est une apparition du père du mensonge ou plutôt d' un esprit démoniaque . C'est flagrant!. moi je ne conçoit pas que mon Dieu soit entré dans le sein d'une pécheresse - Citation :
En plus demander la construction dune chapelle! Alors que le Temple de Dieu cd sont les croyants nés de nouveau c'est à dire ayant reçu une nouvelle nature!... pourtant Christ a débarrassé les marchants du temple si réellement une église n'est rien au yeux de Dieu, penses tu qu'il se serait énervé de voir des brigants dedans? |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 12:57 am | |
| Oui les morts en Christ sont vivants par leur âme... Je parle de résurrection dans un corps glorifié semblable aux anges!
Pour ce qui est de Marie ... Elle est pécheresse comme nous tous car pas un homme n'est juste devant Dieu... Marie a porté Jesus... Porter en son sein... Mais non conçu par elle!...
Romains 5:12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,...
Dieu s'est fait homme en Jesus, mais il n'est pas né de l'homme parce que Dieu, Jesus, le Saint Esprit est incréé mais éternel... |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 1:15 am | |
| - Sophiea37 a écrit:
- Oui les morts en Christ sont vivants par leur âme... Je parle de résurrection dans un corps glorifié semblable aux anges!
matt 27, 52 les sépulcres s'ouvrirent et les corps de beaucoup de saints défunts ressuscitèrent.ca veut dire quoi ca? qu'il sont resté en enfer? - Sophiea37 a écrit:
Pour ce qui est de Marie ... Elle est pécheresse comme nous tous car pas un homme n'est juste devant Dieu... Marie a porté Jesus... Porter en son sein... Mais non conçu par elle!...
Romains 5:12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,...
Dieu s'est fait homme en Jesus, mais il n'est pas né de l'homme parce que Dieu, Jesus, le Saint Esprit est incréé mais éternel... et bien cela n'est pas ma croyance matt 1 18 Or la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, il se trouva, avant qu'ils eussent habité ensemble, qu'elle avait conçu par la vertu du Saint-Esprit. |
| | | astvadz .
Date d'inscription : 08/08/2010 Messages : 2067 Pays : apatride R E L I G I O N : Էջմիածնի_Մայր_Տաճար:catho
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 2:50 am | |
| Mon Dieu Voskeperan tu es attaqué par un nid de Guêpes ! Si le Christ n'était pas ressuscité je dirais qu'il va se retourner dans sa tombe ! Ce sont des gens qui, dans leur prétention , pensent qu'ils ont percé tout les mystères du ciel et de la terre ! ils récitent leur leçon mais leur coeur est sec ! ils auraient dû boire un peu de leur eau de baptême ! leur prétention finirait par anéantir ce qui reste de bonheur dans la foi . Ils se trémoussent sur leur chaise en poussant des "Seigneur" "Seigneur" . Ils forcent l'amour de Dieu !Ils s'habillent de blanc et montent sur les toits. Ils sont les gynécologues divins , les sages-femmes du ciel ! |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 3:13 am | |
| - astvadz a écrit:
- Mon Dieu Voskeperan tu es attaqué par un nid de Guêpes !
c'est moi qui engage la discussion donc je ne dirai pas ca ^^ - astvadz a écrit:
Ce sont des gens qui, dans leur prétention , pensent qu'ils ont percé tout les mystères du ciel et de la terre ! ils récitent leur leçon mais leur coeur est sec ! ils auraient dû boire un peu de leur eau de baptême ! leur prétention finirait par anéantir ce qui reste de bonheur dans la foi . Ils se trémoussent sur leur chaise en poussant des "Seigneur" "Seigneur" . Ils forcent l'amour de Dieu !Ils s'habillent de blanc et montent sur les toits. Ils sont les gynécologues divins , les sages-femmes du ciel ! ce qu'ils font ne me dérange pas car je pense réellement que leur foi est sincère cependant quand il condamne une église, c'est l'ensemble de ses membres qu'ils condamnent et il me parait évident qu'ils ne connaissent pas leur ainés, ils ne connaissent pas l'histoire de l'expansion des église et jugent sur des idée recu la plupart de leur contre argument vis a vis des dogmes, sont en vérité des argument contre la pensé des croyants qui je pense n'ont rien compris a but de ce dernier. je dis ca parce que j'ai compris bcp de chose durant cette année, je ne savais pas ce qu'était réellement l'intercession et le culte de Marie etc enfin bref que l'Amour du Christ soit notre lumière |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 4:35 am | |
| Oui ma foi est sincère et pour moi l'Eglise ce sont les chrétiens eux mêmes et non Une dénomination avec à sa tête un chef...et je ne prétends pas tout savoir, loin de là... Si vous me connaissiez en chair et en os, je ne pense pas que vous me traiteriez de prétentieuse!... Mais bon cela ne me vexe nullement .. Merci! Sophie |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 4:39 am | |
| Vous savez je ne converse généralement sur internet que deux ou trois fois par an... Je ne prétends pas enseigner... Mais j'ai des convictions et je parle par conviction... Je ne dialogue pas dans le sens de piquer un peu de telle opinion par ci ou par là... Il vaut mieux agir et Parler par convictions, que douter sans cesse... Quand nous nous trompons, Dieu nous remet sur le droit chemin...
Voilà !...
Que Dieu vous bénisse ! |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 4:46 am | |
| Néanmoins pour le culte à Marie c'est non et c'est DÉFINITIF ! Et au chef des catholiques non plus! et aux saints déclarés saints par les chefs des catholiques, non plus! Et la transubstantation, non, non ! Et la messe par un prêtre, non ... Et le pardon des péchés, non plus!... Et le salut par les oeuvres non plus...
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| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 5:09 am | |
| - jorgy a écrit:
- slt ,le rosaire je souhaite l'avoir en audio telechargeable
Tu es sur que tu es cotholique ? |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 6:05 am | |
| - Sophiea37 a écrit:
- pour moi l'Eglise ce sont les chrétiens eux mêmes et non
Une dénomination avec à sa tête un chef il en est de même pour moi - Citation :
...et je ne prétends pas tout savoir, loin de là... Si vous me connaissiez en chair et en os, je ne pense pas que vous me traiteriez de prétentieuse!... Mais bon cela ne me vexe nullement .. Merci! Sophie le seul reproche que je vous ai fait est que vous condamnez l'eglise catholique, par conséquent vous les condamnez tous, du premier jusqu'au dernier |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 8:18 am | |
| Pas vous mais quelqu'un a parlé de nid de guêpe, de science infuse... Bref peu importe...
Sachez que lorsque je me suis convertie je pensais aussi que le catholicisme était l'Eglise du salut!... En lisant la Bible et conduite par le Saint esprit que j'ai reçu lors de ma nouvelle naissance... J'ai pu être enseignée directement par Dieu et j'ai vu que cette église était dans l'erreur et qu'il y a des choses qui sont très éloignées de Dieu... Je ne condamne pas les catholiques sincères aimant Dieu mais je condamne les doctrines catholiques dont beaucoup d'entre elles sont vraiment le contraire de La Bible
Tout à l'heure j'ai écrit sans me relire... Je dis: "le pardon des péchés , non!" Je voulais dire : "le pardon des péchés par les prêtres, non!"... C'est Dieu qui pardonne... Par Jesus!... C est lui qui a été notre agneau parfait et il n'y a plus besoin de sacrificateurs pour apporter l'offrande pour le pardon!... Nous n'avons plus d'intermédiaires ... Dieu a fait sa demeure en nous, nous sommes le temple vivant de Dieu, les pierres vivantes qui forment l'Eglise dont Jesus est la Pierre angulaire ...
Je sais que parmi les dénominations , il y a des enfants de Dieu et Dieu éclairera certains s'ils le cherchent Lui de tous leur cœur... Mais croyez moi, celui à qui Dieu se révèle ne peut pas rester et faire un culte catholique... Car ce culte n'est pas celui que Dieu a ordonné... Le culte à Dieu est simple... On prie directement le Père, on intercède pour nos familles, tous ceux qui ne sont pas au Seigneur, on témoigne du salut en Jedus Christ, on chante des Cantiques à la gloire de Dieu, on fait du bien autour de soi, on lit et médite la Bible, on s'exhorte les uns les autres, on se réunit si possible et on prie et chante ensemble, on prend le pain et le vin en mémoire de Jesus.. Parce que Dieu nous l'a autorisé... Même en famille,,, ce n'est pas le pasteur qui a la toute puissance de la Saint cène... Néanmoins c'est un ancien qui est respecté en tant qu'ancien et sa charge est très grande. Mais chacun sert selon le don que Dieu lui communique... Parfois quelqu'un Parle en langues, l'autre traduit... Le don de prophétie peut être pour édifier l'Eglise entiers, encourager ou reprendre quelqu'un... Parfois il y a des gens guéris (je conviens que les guérisons sont rares de nos jours... Parce que peuxde chrétiens sont sérieux avec Dieu mais aussi à cause de l'incrédulité! )
Voyez vous Dieu est vivant... Il n'est pas mystérieux, ennuyeux, enflé de connaissances comme tous ces cardinaux, pontif etc...
Je sais qu il y a des prêtres supers, ayant du cœur ... Des fidèles aussi!... Mais quel gâchis!... Tout ce qu'ils auraient pu faire pour le Seigneur en se soumettant à Lui plutôt que se soumettre aux parole du pape!...ou de certains saints martyrs.... Vous savez ce n'est pas parve qu'on est martyr qu'on appartient au Seigneur!... Il y a des martyrs chez les musulmans aussi!...
Par exemple les musulmans sont pieux, très pieux... Et pourtant ils sont dans l'erreur puisqu'ils ont un faux Jesus!
Est ce que ce serait les détester que leur dire qu'ils se trompent ...Que Jesus est le salut?... Ils penseraient comme vous que je suis une guêpe qui veut condamner!!! C'est sur que je me ferais rejeter et passer pour une pharisienne, extrémiste,..,.
Mais c est notre mission d'annoncer le vrai Jesus et de dénoncer les hérésies! Si cela peut en sauver quelques uns!
Ce serait immonde de vivre le salut et de le garder pour soi en regardant les autres mourir!... Ce n'est pas ce que Dieu m'a mis dans le coeur!...
Alors je témoigne aux musulmans, aux catholiques, à certains protestants, à des Évangélistes aussi!... Parce que l'erreur est partout... Malheureusement et c'est avec chagrin que je le constate ...
J ai eu des chagrins terribles quand je me suis convertie... C'est comme si on passe de l'autre coté du miroir... On reçoit la vérité et on voit le monde qui se perd, sa famille, ses amis, les hommes en général... C'est terrible les débuts de conversion |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 12:51 pm | |
| - Sophiea37 a écrit:
Sachez que lorsque je me suis convertie je pensais aussi que le catholicisme était l'Eglise du salut!... En lisant la Bible et conduite par le Saint esprit que j'ai reçu lors de ma nouvelle naissance... J'ai pu être enseignée directement par Dieu et j'ai vu que cette église était dans l'erreur et qu'il y a des choses qui sont très éloignées de Dieu... Je ne condamne pas les catholiques sincères aimant Dieu mais je condamne les doctrines catholiques dont beaucoup d'entre elles sont vraiment le contraire de La Bible je ne pense pas qu'il y est une église du salut puisque comme tu l'as dis nous sommes l'Eglise bien que je soit baptisé suivant les rites de l'église apostolique arménienne je ne me consacre pas que à celle-ci, je n'ai aucun probleme a prendre la communion chez les catholique ou ailleurs je pense que l'oecuménisme est la vrai valeur du chrétien - Citation :
Tout à l'heure j'ai écrit sans me relire... Je dis: "le pardon des péchés , non!" Je voulais dire : "le pardon des péchés par les prêtres, non!"... C'est Dieu qui pardonne... Par Jesus!... C est lui qui a été notre agneau parfait et il n'y a plus besoin de sacrificateurs pour apporter l'offrande pour le pardon!... Nous n'avons plus d'intermédiaires ... Dieu a fait sa demeure en nous, nous sommes le temple vivant de Dieu, les pierres vivantes qui forment l'Eglise dont Jesus est la Pierre angulaire ... t'inquiète pas j'avais bien compris et je suis d'accord avec toi, je ne crois pas que le prêtre ai un quelconque pouvoir étant donné que le pardon des péchés ne peut être obtenu que par la repentance dc si celui qui se confesse n'est pas dans cette état rien ne lui sera pardonné. cependant moi je vois la dedans une aide pour les chrétiens, est-il facile de nos jour de trouver une personne de confiance à qui se confesser? car je ne sais plus qui est-ce, Jean ou Paul, nous demande de le faire un prêtre est sensé être la personne de confiance, celle qui pourra te guider dans ta vie spirituelle - Citation :
- Mais croyez moi, celui à qui Dieu se révèle ne peut pas rester et faire un culte catholique... Car ce culte n'est pas celui que Dieu a ordonné...
et bien ca, une personne dont la foi est fort profonde m'oblige a te contredire pourquoi? parce qu'il suit les cultes et donne du fruit, et comme je l'ai deja dis, un bon fruit ne peut venir que de l'Amour - Citation :
Le culte à Dieu est simple... On prie directement le Père, on intercède pour nos familles, tous ceux qui ne sont pas au Seigneur, on témoigne du salut en Jedus Christ, on chante des Cantiques à la gloire de Dieu, on fait du bien autour de soi, on lit et médite la Bible, on s'exhorte les uns les autres, on se réunit si possible et on prie et chante ensemble, on prend le pain et le vin en mémoire de Jesus.. Parce que Dieu nous l'a autorisé... Même en famille,,, ce n'est pas le pasteur qui a la toute puissance de la Saint cène... Néanmoins c'est un ancien qui est respecté en tant qu'ancien et sa charge est très grande. Mais chacun sert selon le don que Dieu lui communique... et bien je vit la même chose bien que toi tu le vois certainement sous un autre angle - Citation :
Voyez vous Dieu est vivant... Il n'est pas mystérieux, ennuyeux, enflé de connaissances comme tous ces cardinaux, pontif etc... mais ou est-il dit que ces derniers sont nos sauveurs? ces gens la ne sont pas vénéré, ils ont une fonction parcequ'il a bien fallu ordonné l'eglise afin de la protèger mtn est-ce la mauvaise méthode? peut-être... mais pour moi les premier chrétien ont eu leur raison de faire cela, c'est pour ca que je ne juge pas et je ne m'en mèle pas les loups déguisés en pasteur seront jugés en conséquence - Citation :
Je sais qu il y a des prêtres supers, ayant du cœur ... Des fidèles aussi!... Mais quel gâchis!... Tout ce qu'ils auraient pu faire pour le Seigneur en se soumettant à Lui plutôt que se soumettre aux parole du pape!...ou de certains saints martyrs.... et bien moi je ne suis pas soumis aucun pape et pour les martyrs, je ne vois pas de quoi tu parles, as tu des exemples? - Citation :
- Vous savez ce n'est pas parve qu'on est martyr qu'on appartient au Seigneur!... Il y a des martyrs chez les musulmans aussi!...
pour moi un martyr est quelqu'un qui meurt pour le nom du seigneur Jésus Christ et de ce fait il appartient au Seigneur - Citation :
- Par exemple les musulmans sont pieux, très pieux... Et pourtant ils sont dans l'erreur puisqu'ils ont un faux Jesus!
qu'est-ce que le fait d'être pieux à avoir avec l'amour de son prochain? et si réellement cette personne est rempli d'Amour, alors pour moi elle sera sauvé, parce qu'elle sera obligé d'accepter Christ quand il lui sera dévoilé - Citation :
- Est ce que ce serait les détester que leur dire qu'ils se trompent ...Que Jesus est le salut?...
Ils penseraient comme vous que je suis une guêpe qui veut condamner!!! C'est sur que je me ferais rejeter et passer pour une pharisienne, extrémiste,..,.
Mais c est notre mission d'annoncer le vrai Jesus et de dénoncer les hérésies! Si cela peut en sauver quelques uns! dénoncer quelque chose que l'on a pas compris est pour moi faussement condamné par exemple si je te demande de m'expliquer le culte des images, qu'en diras tu? - Citation :
- Ce serait immonde de vivre le salut et de le garder pour soi en regardant les autres mourir!... Ce n'est pas ce que Dieu m'a mis dans le coeur!...
j'ai bien compris ton intention et merci - Citation :
- Alors je témoigne aux musulmans, aux catholiques, à certains protestants, à des Évangélistes aussi!... Parce que l'erreur est partout... Malheureusement et c'est avec chagrin que je le constate ...
et donc? il faut se retirer de l'assemblé? - Citation :
J ai eu des chagrins terribles quand je me suis convertie... C'est comme si on passe de l'autre coté du miroir... On reçoit la vérité et on voit le monde qui se perd, sa famille, ses amis, les hommes en général... C'est terrible les débuts de conversion j'ai connu cette période |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Ven 20 Aoû 2010, 11:35 pm | |
| Le culte des images n'est pas biblique puisque Dieu nous a défendu de le représenter, que ce soit parti dune bonne intention n'annule pas La Parole qui commande (ordonne) de ne pas se faire de représentation de Dieu, Jesus est Dieu... De ne pas utiliser de choses quelconques, statues, images etc... Pour le culte à Dieu...
Nous sommes libres en Jesus, libérés du joug de devoir passer par des sacrificateurs, des prêtres pour notre salut!...
Il ne faut pas mélanger les pratiques de l'ancien testament qui étaient tous pratiqués parce que Jesus n'était pas encore venu... Et qui tous étaient des symboles de ce qui serait parfait c'est á dire Jesus... Abraham et son fils ... Préfiguration de Jesus La victime innocente donnée en sacrifice... Préfiguration de Jesus Le Temple, l'arche de l'alliance, les sacrificateurs etc... Étaient l'ombre des choses à venir...
On n'est plus sous la loi... On est dans une alliance plus excellente... Et le sacrificateur, c'est nous... Le temple du Saint Esprit c'est nous... C'est nous tous qui sommes convertis et nés de nouveau... Mais tous ne sont pas convertis même s ils croient l'être!...
Pourquoi faire confiance en des hommes qui ont fondé une religion et non au Seigneur qui guide chaque croyant personnellement ?,...
C'est dangereux de considérer comme Sacrés des dogmes proclamés par des hommes dans discernement ... Qui peut se proclamer Saint Père, que Dieu lui même ?... Qui peut se proclamer chef de l'Eglise si ce n'est Jesus Christ lui même ?...
2 Corinthiens 6:16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 2 Corinthiens 6:17 C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.
Comment pouvez vous être en désaccord avec les doctrines catholiques et rester?... Moi je ne peux rester si je n'adhère pas car est d'abord un mauvais témoignage pour ceux qui adhèrent... Et Dieu est vérité et n'aime pas le mensonge... On ne peut pas être vrai dans un culte si on n'adhère pas!...
Soit on choisit d'habiter avec Dieu et donc vivre dans la vérité et du coup on part car voyez vous il y a une dizaine de doctrines catholiques complètements hérétiques!
- un chef à la tête de l'Eglise de Dieu qui n'est pas Jesus Éphésiens 5:23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
-on appelle au sein de l'Eglise les hommes pères, et le comble Le Pape (Père de L'Eglise catholique), Saint Père ! Matthieu 23:8 Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Matthieu 23:9 Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Matthieu 23:10 Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ.
-on sacrifie Jesus à chaque messe et on dit que le vin se transforme en sang et le pain en corps !(transsubstantiation)! Hébreux 10:10 C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes. Hébreux 10:11 Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, Hébreux 10:12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu,
Hébreux 10:14 Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés
1 Corinthiens 11:25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. ( en mémoire de moi)
La sainte cène est un mémorial de ce que Jesus a fait pour nous... Il faut le faire dignement et s'être repenti et discerner que c'est un témoignage de l'alliance que Dieu fait avec nous à cause du sang versé par Jesus... C'est un acte spirituel!... Mais Jesus ne va pas souffrir et se resacrifier á chaque messe!... Le sacrifice il y a 2000 ans est suffisant pour nous sauver car c'est un acte éternel et parfait... Si Jesus devait souffrir à nouveau et se resacrifier son sacrifice serait imparfait... Voyez vous la différence?
-le pouvoir de pardonner les péchés par le prêtre Marc 2:7 Comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?
Marc 2:10 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés:
Psaume 130:4 Mais le pardon se trouve auprès de toi, Afin qu'on te craigne.
... Et il y en a d'autres , mais je n ai pas le temps de les énumérer ....
Cessez de donner pouvoir aux hommes sur vous et soyez libres en Jesus Christ ! Servez le Seigneur seul enesprit et vérité et dégagez vous de ce joug de servitude !... Ne soyez pas comme ces juifs qui brisaient le cœur de Paul!....
Romains 10:1 Frères, le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés. Romains 10:2 Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence: Romains 10:3 ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu; Romains 10:4 car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.
Galates 5:1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Galates 5:4 Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce.
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| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Sam 21 Aoû 2010, 2:35 am | |
| - Sophiea37 a écrit:
- Le culte des images n'est pas biblique puisque Dieu nous a défendu de le représenter, que ce soit parti dune bonne intention n'annule pas La Parole qui commande (ordonne) de ne pas se faire de représentation de Dieu, Jesus est Dieu...
De ne pas utiliser de choses quelconques, statues, images etc... Pour le culte à Dieu... Parlerai-je encore des images du Sauveur et des saints, contre lesquelles quelques-uns des nôtres, gens ignorants, témoignent de l’aversion ? Vous vous en scandalisez, regardant cette conduite comme une prescription imposée par nous à toute notre nation. Mais nous, ainsi que tous ceux qui suivent notre exemple, nous comprenons et nous enseignons qu’en présence de la croix qui a porté un Dieu, ce n’est pas à un objet matériel que nous rendons hommage, mais au Dieu invisible qui y a été attaché ; de même, dans l’image du Sauveur, ce n’est point une peinture matérielle que nous adorons, mais le Christ, qui est l’image de Dieu le Père, invisible 41. Nous honorons et glorifions les images des saints, en les regardant comme nos médiateurs et nos protecteurs auprès de Dieu : c’est-à-dire que nous offrons nos adorations à Dieu en les prenant pour intercesseurs ; car ce n’est qu’à l’image seule du Créateur, et non à des créatures, qu’est due l’adoration. L’image comme le nom sont une même chose, l’une étant une simple forme, et l’autre une simple appellation significative, l’une rappelant à l’oeil et l’autre à l’oreille l’idée d’une chose. Nous nous prosternons aussi devant les hommes, non seulement devant ceux qui en sont dignes, mais même devant ceux qui en sont indignes, en tant qu’ils portent en eux, pendant leur vie, l’image de la Divinité, c’est-à-dire, l’âme. Quand elle est séparée du corps, alors il n’appartient plus qu’aux corps des saints d’être honorés ; car, suivant ce qui est écrit, Dieu repose dans leurs ossements (Ps 33, 21.). Mais les corps de ceux qui ne sont point parvenus à la sainteté ne doivent point être l’objet d’un pareil hommage, car ils ne contiennent rien de divin en eux. Le nom et l’image seuls, abstraction faite de la substance, lors même qu’ils appartiendraient à des saints, tout comme à des personnes dénuées de sainteté, ne doivent point être honorés. Car le propre du Créateur seul est d’être présent en tous lieux par son essence ; c’est pourquoi son essence invisible est adorée dans son image visible et dans son nom. L’essence des êtres créés est contenue seulement dans le lieu où elle se trouve et non en tous lieux. Comme l’image visible d’une créature ne contient pas en soi son type invisible, ainsi que cela a lieu pour l’image du Créateur, il s’ensuit qu’il ne faut pas adorer l’image d’une créature humaine à l’égal de l’image de Dieu. Il y a sur ce point un témoignage de l’Apôtre qui dit que, par suite de cette pleine soumission du Fils, revêtu de notre nature, envers son Père, soumission qui alla jusqu’à la mort de la croix, le Père lui donna pour récompense un nom qui est au-dessus de tout nom 43. Comment ce nom est au-dessus de tout nom, c’est ce que l’Apôtre explique dans le même passage : Afin qu’au nom de Jésus, dit-il, tout genou fléchisse, dans le ciel, sur la terre et dans les enfers 44. Si donc le nom de Jésus-Christ est, comme son mage, au-dessus de tout nom et l’objet de l’adoration de tout ce qui existe dans le ciel et sur la terre, selon les paroles de l’Apôtre, par conséquent son nom doit être glorifié à l’égal de son image, ainsi que nous l’avons dit. Ainsi, il ne convient pas de regarder comme signes d’adoration l’image et le nom d’êtres d’une nature servile, à l’égal du nom et de l’image du Seigneur. Nous autres créatures, nous ne devons adorer seulement que l’image, reproduite par la peinture, de notre Créateur et Sauveur. Quant aux images des fidèles serviteurs de Dieu, qui par leur nature ont été serviteurs comme nous, il faut honorer et respecter ces images, suivant le mérite de ceux qu’elles représentent. Leur con-templation doit nous exciter à imiter la vie vertueuse de ceux dont elles nous rappellent les traits et à la prendre pour modèle, tout en réfléchissant sur les afflictions réelles qu’ils ont éprouvées. Que celui qui les méprise ne s’imagine point que ses dédains tombent sur une simple image matérielle, mais sur celui qu’elle représente, que ce soit celle du Seigneur lui-même ou de ses serviteurs. - Citation :
- Pourquoi faire confiance en des hommes qui ont fondé une religion et non au Seigneur qui guide chaque croyant personnellement ?,...
parce qu'elle a été faite pour Lui - Citation :
- C'est dangereux de considérer comme Sacrés des dogmes proclamés par des hommes dans discernement ... Qui peut se proclamer Saint Père, que Dieu lui même ?... Qui peut se proclamer chef de l'Eglise si ce n'est Jesus Christ lui même ?...
2 Corinthiens 6:16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 2 Corinthiens 6:17 C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.
parce que je ne vois pas une seul chose contraire a l'amour - Citation :
- Comment pouvez vous être en désaccord avec les doctrines catholiques et rester?...
Moi je ne peux rester si je n'adhère pas car est d'abord un mauvais témoignage pour ceux qui adhèrent... Et Dieu est vérité et n'aime pas le mensonge... On ne peut pas être vrai dans un culte si on n'adhère pas!... parce que quand je participe a l'eucharistie, j'ai au moins une personne qui pense comme moi or, Christ a dit "la ou deux ou trois se réunisse en mon Nom je suis la au milieu d'eux" je n'assiste pas a la messe catholique pour l'église catholique mais pour Christ - Citation :
- un chef à la tête de l'Eglise de Dieu qui n'est pas Jesus Éphésiens 5:23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
-on appelle au sein de l'Eglise les hommes pères, et le comble Le Pape (Père de L'Eglise catholique), Saint Père ! Matthieu 23:8 Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Matthieu 23:9 Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Matthieu 23:10 Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ. je me fou des titre que l'homme a attribué ca m'importe peu c'est la nature humaine qui a voulu ca étant donné l'incrédulité de certain c'est pour lutter contre le mal que l'homme a du mettre des titres, si ca se retourne contre eux c'est eux que ca regarde - Citation :
-on sacrifie Jesus à chaque messe et on dit que le vin se transforme en sang et le pain en corps !(transsubstantiation)! Hébreux 10:10 C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes. Hébreux 10:11 Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, Hébreux 10:12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu,
Hébreux 10:14 Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés
1 Corinthiens 11:25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. ( en mémoire de moi)
La sainte cène est un mémorial de ce que Jesus a fait pour nous... Il faut le faire dignement et s'être repenti et discerner que c'est un témoignage de l'alliance que Dieu fait avec nous à cause du sang versé par Jesus... C'est un acte spirituel!... Mais Jesus ne va pas souffrir et se resacrifier á chaque messe!... Le sacrifice il y a 2000 ans est suffisant pour nous sauver car c'est un acte éternel et parfait... Si Jesus devait souffrir à nouveau et se resacrifier son sacrifice serait imparfait... Voyez vous la différence? ou as tu lu que Christ se re-sacrifie à chaque messe? et si Christ n'est pas présent dans le pain et le vin comment accomplies tu cette parole? 53.Jésus leur dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. 54.Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 55.Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. 56.Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. 57.Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra aussi par moi. - Citation :
-le pouvoir de pardonner les péchés par le prêtre Marc 2:7 Comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?
Marc 2:10 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés:
Psaume 130:4 Mais le pardon se trouve auprès de toi, Afin qu'on te craigne.
... Et il y en a d'autres , mais je n ai pas le temps de les énumérer .... je t'ai deja donné mon point de vu la dessus - Citation :
- Cessez de donner pouvoir aux hommes sur vous et soyez libres en Jesus Christ !
Servez le Seigneur seul enesprit et vérité et dégagez vous de ce joug de servitude !... Ne soyez pas comme ces juifs qui brisaient le cœur de Paul!....
et bien moi je ne veux pas briser le coeur du Christ |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Sam 21 Aoû 2010, 1:42 pm | |
| Permettez moi de vous adresser quelques témoignages d'ancien catholiques fervents et pour cause, ils furent prêtres
A109 Témoignages de trois anciens prêtres catholiques convertis à Jésus-Christ Le Catholicisme Envoyer à un ami
Trois témoignages de conversion Trois anciens prêtres catholiques découvrent la vérité et sortent de l'esclavage! Ils témoignent de leur conversion à Jésus-Christ.
1. De la Tradition à la Vérité. Richard Peter Bennett
Né en Irlande d'une famille de huit enfants, j'ai eu une jeunesse comblée et heureuse. Mon père était Colonel dans l'armée irlandaise ; j'avais presque neuf ans quand il a pris sa retraite. En famille, nous aimions beaucoup jouer, chanter et faire du théâtre, tout cela dans le cadre du camp militaire de Dublin.
Nous étions une famille catholique irlandaise typique. Mon père s'agenouillait parfois de façon solennelle au chevet de son lit. Ma mère parlait à Jésus tout en cousant, en faisant la vaisselle ou même en fumant sa cigarette. Presque chaque soir, nous nous agenouillions au salon pour réciter le rosaire ensemble. Jamais il ne nous serait venu à l'idée de manquer la messe, même en cas de maladie grave. Ainsi, dès que j'ai eu cinq ou six ans, Jésus-Christ est devenu pour moi quelqu'un de tout à fait réel, comme Marie et tous les saints. Je comprends donc bien tous ceux qui sont originaires des pays européens traditionnellement catholiques, d'Amérique Latine, ou des Philippines, et qui mettent Jésus, Marie, Joseph et tous les autres saints dans le même sac.
On m'a inculqué le catéchisme à l'école des Jésuites de Belvédère, où j'ai suivi toute ma scolarité du primaire et du secondaire. Comme tout garçon élevé chez les Jésuites, j'étais capable dès l'âge de dix ans de réciter les cinq raisons qui font que Dieu existe et que le Pape est le chef de la seule Eglise véritable. Sortir les âmes du purgatoire était également une affaire sérieuse. Nous mémorisions les paroles suivantes : "C'est avoir une pensée sainte et saine que de prier pour les morts, afin qu'ils puissent être délivrés de leurs péchés", même si nous ne comprenions pas le sens de ces mots. On nous disait que le Pape, en tant que chef de l'Eglise, est l'homme le plus important au monde : ses paroles ont force de loi et les Jésuites constituent son bras droit. Même si la messe était dite en latin, je faisais de mon mieux pour y aller tous les jours, tant j'étais attiré par l'atmosphère mystérieuse qui l'entourait. On nous disait aussi que l'assiduité à la messe était le moyen le plus sûr de plaire à Dieu. On nous encourageait à prier les saints ; il existait des saints patrons pour toutes les circonstances possibles et imaginables. Je ne les invoquais guère, à l'exception de Saint Antoine, patron des objets perdus, car j'avais tendance à tout perdre.
Lorsque j'ai eu quatorze ans, je me suis senti appelé à devenir missionnaire. Cet appel n'a rien changé, cependant, à mon mode de vie à ce moment-là. De seize à dix-huit ans, j'ai vécu un temps d'épanouissement extrêmement agréable, remportant autant de succès sur le plan scolaire que sur les terrains de sport.
A cette époque, il me fallait souvent conduire ma mère à l'hôpital, où elle subissait un traitement. Un jour, en l'attendant, je suis tombé au cours d'une lecture sur les versets suivants de Marc 10. 29-30 : "Jésus répondit : en vérité, je vous le dis, il n'est personne qui ait quitté, à cause de moi et de l'Evangile, maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou terres, et qui ne reçoive au centuple, présentement dans ce temps-ci, des maisons, des frères des sœurs, des mères, des enfants et des terres, avec des persécutions et, dans le siècle à venir, la vie éternelle". N'ayant aucune idée du vrai message du salut, j'ai décidé que j'avais véritablement reçu un appel pour être missionnaire.
Mes essais pour mériter mon salut
J'ai quitté famille et amis en 1956 pour rejoindre l'Ordre de St Dominique. J'ai ensuite passé huit années à apprendre à être moine et à étudier les traditions de l'Eglise, la philosophie, la théologie de Thomas d'Aquin, et quelques notions bibliques selon l'optique de l'Eglise catholique romaine. Ma foi personnelle était, en quelque sorte, institutionnalisée et ritualisée à cause du système religieux dominicain. La sanctification, me disait-on, s'obtenait en obéissant aux lois de l'Eglise et de l'ordre dominicain. Bien souvent j'ai parlé avec Ambrose Duffy, directeur des étudiants, de la loi en tant que moyen de sanctification. Je ne voulais pas seulement devenir "saint" ; je voulais aussi avoir l'assurance de mon salut éternel. J'ai mémorisé une partie de l'enseignement du Pape Pie XII qui dit : "Le salut de beaucoup dépend des prières et des sacrifices offerts par le corps mystique du Christ dans cette intention." L'idée de "gagner le salut" par la souffrance et la prière est également le message fondamental de Fatima et de Lourdes ; j'ai donc recherché mon propre salut et celui des autres dans la souffrance et dans la prière.
Dans notre monastère dominicain de Tallaght à Dublin, je me livrais donc à des exploits pénibles afin de gagner des âmes : je prenais des douches froides en plein hiver et me flagellais le dos avec une chaînette d'acier. Le directeur des étudiants savait ce que je faisais ; sa vie austère était pour moi une source d'inspiration autant que les paroles du Pape. Avec rigueur et détermination, j'étudiais, je priais, je faisais pénitence, et j'essayais de respecter les Dix Commandements ainsi qu'une foule de règles et de traditions dominicaines.
Faste au-dehors, et vide au-dedans
En 1963, à l'âge de vingt-cinq ans, après avoir été ordonné prêtre de l'Eglise catholique romaine, j'ai suivi un cycle d'études sur Thomas d'Aquin à l'Université Angelicum à Rome. Là, j'ai commencé à éprouver des difficultés : c'était le faste au-dehors, et le vide au-dedans. Depuis des années, je m'étais fait, au travers de livres et d'images, une représentation du Saint-Siège et de la Ville Sainte. S'agissait-il bien de la même ville ? J'étais également choqué d'en voir qui venaient le matin à l'Université Angelicum tout en paraissant se désintéresser complètement de la théologie. Ils lisaient "Time" et "Newsweek" pendant les cours. Ceux qui s'intéressaient à l'enseignement ne le faisaient que pour obtenir un diplôme ou une situation dans l'Eglise catholique dans leur pays d'origine.
Un jour je suis allé au Colisée, pour me tenir à l'endroit même où tant de chrétiens avaient versé leur sang. Arrivé au Forum, je me suis dirigé vers l'arène. J'essayais de m'imaginer ces hommes et ces femmes qui connaissaient si bien le Christ que plutôt que de Le renier, ils consentaient avec joie à être brûlés vifs ou dévorés par les bêtes ; mais la joie de cette expérience a été ternie par de jeunes voyous qui, alors que je revenais prendre l'autobus, m'ont traité de "fumier" et "d'ordure". Je pressentais qu'ils le faisaient non pas parce qu'avais pris position pour le Christ comme les premiers Chrétiens, mais parce qu'ils voyaient en moi le système catholique romain. J'ai vite chassé ces pensées, mais les enseignements que j'avais reçus sur la gloire présente de Rome me semblaient maintenant vains et illusoires.
Peu après, j'ai passé deux heures en prière pendant la nuit devant le maître-autel de l'église de San Clemente. J'ai repensé à l'appel reçu dans ma jeunesse pour devenir missionnaire, ainsi qu'à la promesse de la récolte "au centuple" de Marc 10 : 29-30. J'ai décidé de ne pas passer mon diplôme de théologie, ce qui avait été mon ambition depuis le début de mes études sur Thomas d'Aquin. J'ai pris cette décision importante après avoir prié longuement, et j'étais sûr que c'était la bonne. Le prêtre qui devait diriger ma thèse ne voulait rien entendre, et pour me faciliter les choses, il m'a proposé de faire passer pour mienne une thèse écrite par quelqu'un d'autre quelques années auparavant. Ce serait comme si je l'avais rédigée moi-même, à condition que je la soutienne devant un jury. Cette proposition m'a donné la nausée. Je m'en suis tenu à ma décision, terminant mes études à l'Université au niveau ordinaire, sans le diplôme. Peu après, j'ai reçu l'ordre de me rendre sur l'île de La Trinité, aux Antilles, comme missionnaire.
L'orgueil, la chute, et une faim nouvelle
Je suis arrivé à La Trinité le premier octobre 1964. Pendant sept ans, j'ai goûté à la réussite en tant que prêtre de l'Eglise catholique romaine, m'acquittant de tous mes devoirs et attirant beaucoup de gens à la messe. Dès 1972, je me suis engagé dans le mouvement charismatique catholique. Lors d'une réunion de prière au mois de mars cette année-là, j'ai remercié le Seigneur de m'avoir fait si bon prêtre et Lui ai demandé, si telle était Sa volonté, de me rendre plus humble. Le soir même, dans un accident invraisemblable, j'ai eu une fracture à l'arrière du crâne et plusieurs blessures à la moelle épinière. C'est seulement plus tard que je l'ai compris : si je n'avais pas frôlé la mort d'aussi près, jamais je ne serais sorti de cet état d'autosatisfaction où je me complaisais avant l'accident. Les prières toutes faites et apprises par cœur s'avéraient parfaitement creuses, alors que dans ma douleur je criais vers Dieu.
Dans cette souffrance qui m'a tenaillé pendant des semaines après l'accident, j'ai commencé à trouver quelque réconfort dans la prière personnelle. J'ai cessé de dire le bréviaire, source officielle des prières du clergé catholique romain, ainsi que le rosaire. J'ai commencé à me servir de passages bibliques pour prier. Cela m'a pris beaucoup de temps : je ne savais pas me repérer dans la Bible ; l'enseignement que j'avais reçu, année après année, me portait à me méfier d'elle plutôt qu'à lui faire confiance. Ma formation en philosophie et en théologie scolastique ne m'aidait pas davantage, si bien qu'entrer dans la Bible pour y trouver le Seigneur, c'était un peu comme entrer dans une immense forêt sombre sans avoir de carte.
Lors de ma nomination dans une nouvelle paroisse, plus tard au cours de la même année, j'ai retrouvé un prêtre dominicain qui avait été depuis longtemps un frère pour moi. Pendant près de deux ans, nous avons œuvré côte à côte, cherchant Dieu du mieux que nous pouvions, dans cette paroisse de Pointe-à-Pierre. Nous lisions, étudions, priions et mettions en pratique ce que nous avions appris de l'enseignement de l'Eglise. Nous avons établi des communautés dans plusieurs villages. Au sens où on l'entend dans le catholicisme romain, nous avons très bien réussi : beaucoup de gens venaient à la messe et l'on enseignait le catéchisme dans de nombreuses écoles, y compris les écoles d'état. J'ai continué, pour ma part, à étudier la Bible, mais cela n'avait que peu d'incidences sur notre travail : cela me montrait simplement combien peu je connaissais le Seigneur et Sa Parole. Le mouvement catholique charismatique se développait, et nous l'avons introduit dans presque tous nos villages. A cause de ce mouvement, quelques Chrétiens canadiens sont venus à La Trinité pour partager avec nous leur foi. Leurs messages m'ont beaucoup apporté, en particulier dans le domaine de la prière pour la guérison. Leur enseignement était surtout orienté vers l'expérience, mais il a été pour moi une bénédiction dans la mesure où il m'a poussé à accorder une profonde confiance à la Bible en tant que source d'autorité. Je me suis mis à rapprocher les passages bibliques les uns des autres, et même à citer des chapitres et des versets ! Les Canadiens citaient souvent Esaïe 53:5, "par ses meurtrissures nous avons la guérison". En étudiant Esaïe 53, j'ai découvert que le remède biblique au péché réside dans la mort par substitution : Christ est mort à ma place. Il était donc mauvais de tenter d'expier mes propres fautes, ou d'ajouter moi-même quelque paiement pour prix de mes péchés. "Si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce." (Romains 11: 6) "Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l'Eternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous" (Esaïe 53:6).
Je péchais souvent en m'irritant contre d'autres personnes ; j'avais parfois même des colères. Je demandais, bien sûr, pardon pour mes péchés, mais je n'avais pas encore compris que j'avais une nature de pécheur, cette nature que nous héritons tous d'Adam. La vérité selon les Ecritures, la voici : "Il n n'y a pas un seul juste, non, pas un seul "(Romains 3: 10) Et encore : " Car tous ont péché, et n'atteignent pas à la gloire de Dieu. " (Romains 3:23). L'Eglise catholique, elle, m'avait enseigné que la dépravation de la nature humaine avait été ôtée par le baptême reçu à ma naissance. Intellectuellement, je le croyais encore, mais au fond de mon cœur, je savais que ma nature dépravée n'avait pas encore été vaincue par Christ. C'est à ce moment-là que ce verset de Philippiens 3 : 10 est devenu le cri de mon cœur : "Mon but est de Le connaître, Lui, ainsi que la puissance de Sa résurrection ". Je comprenais que c'est uniquement par Sa puissance qu'on peut vivre en chrétien. J'ai fixé au tableau de bord de ma voiture et en d'autres endroits ce verset qui exprimait ma raison d'être. Dans Sa fidélité, le Seigneur a répondu à ce cri.
La question suprême
J'ai d'abord découvert que la Bible, Parole de Dieu, a une valeur absolue et qu'elle est exempte de toute erreur. On m'avait appris que la Parole n'avait qu'une valeur relative, et que dans bien des domaines sa véracité était discutable. En me servant de la Concordance de Strong, je me suis mis à étudier ce que la Bible dit d'elle-même. Cela m'a fait comprendre qu'elle est, au contraire, parfaitement fiable, qu'elle vient de Dieu et qu'elle enseigne des absolus. Les faits historiques qu'elle rapporte sont véridiques ; toutes les promesses de Dieu sont vraies, de même que les prophéties, et les commandements bibliques pour vivre selon la justice. "Toute Ecriture est inspirée de Dieu et est utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. " (2 Tim.3.16-17)
J'ai fait cette découverte lors d'une visite à Vancouver et à Seattle. C'était la première fois que je saisissais cette vérité et me sentais libre d'en parler. Devant à peu près quatre cents personnes dans une grande paroisse de Vancouver, j'ai proclamé, Bible en main, que la Bible, Parole de Dieu, est la source d'autorité suprême et absolue dans les toutes les questions concernant la foi et la conduite de la vie. Trois jours plus tard, l'archevêque de Vancouver, James Carney, m'a convoqué dans son bureau et m'a interdit de prêcher dans son évêché. Il m'a également dit que ma punition aurait pu être bien plus sévère si une lettre de recommandation de mon propre archevêque ne l'avait tempérée. Je suis revenu à La Trinité peu après.
Le conflit entre l'Eglise et la Bible
Lorsque j'étais encore prêtre de paroisse à Pointe-à-Pierre, on a demandé à Ambrose Duffy (l'homme qui m'avait donné une formation si sévère quand il était directeur des étudiants) de m'assister. C'était un retournement de situation. Après quelques difficultés initiales, nous avons fini par devenir bons amis. Je partageais avec lui ce que je découvrais. Il écoutait et faisait des commentaires avec beaucoup d'intérêt, voulant savoir ce qui me motivait. Je voyais en lui un canal de communication avec mes frères dominicains et même avec le personnel de mon archevêché.
Il est mort subitement d'une crise cardiaque, ce qui a été pour moi un immense chagrin. Je voyais en Ambrose l'homme qui aurait pu nous expliquer, à mes frères dominicains et à moi, la contradiction entre l'Eglise et la Bible, ainsi que les vérités avec lesquelles je me débattais si fort. J'ai prêché à son enterrement, mais mon désespoir restait profond.
J'ai continué à prier sur Philippiens 3:10 : "... Le connaître, Lui, ainsi que la puissance de Sa résurrection". Mais pour Le connaître mieux, je devais comprendre d'abord mon état de pécheur. J'ai vu dans la Bible (1 Tim : 2:5) que si mon rôle sacerdotal d'intermédiaire correspondait bien à la doctrine catholique romaine, il était parfaitement contraire à la doctrine biblique. J'aimais beaucoup être respecté, presque idolâtré. Je justifiais mon péché en me disant : "Après tout, si c'est ce qu'enseigne la plus grande Eglise au monde, qui suis-je pour le remettre en question ?" Cependant, mon conflit intérieur s'intensifiait. Je commençais à voir que c'était un péché de rendre un culte à la Vierge Marie, aux saints et aux prêtres. Et tout en acceptant de renoncer à invoquer la Vierge et les saints en tant que médiateurs, je n'arrivais pas à renoncer au sacerdoce, car j'y avais investi toute ma vie.
Les années de conflit intérieur
Marie, les saints et le sacerdoce n'étaient qu'une infime partie de l'immense combat auquel j'étais affronté. Qui donc était Seigneur de ma vie : Jésus-Christ et sa Parole, ou bien l'Eglise de Rome ? Cette dernière question, surtout, a fait rage en moi au cours de mes six dernières années en tant que prêtre de paroisse à Sangre Grande (1979-85). L'idée que l'Eglise catholique romaine est l'autorité suprême en matière de morale et de foi m'avait été inculquée dès ma plus tendre enfance. Apparemment, personne ne pouvait rien changer à cela. Non seulement Rome était l'autorité suprême, mais encore fallait-il toujours l'appeler : "notre Sainte Mère". Comment pouvais-je m'élever contre elle, tout en dispensant ses sacrements, moi qui devais être le garant de la fidélité de tout un peuple ?
En 1981, lors d'une session de renouveau spirituel dans une paroisse de la Nouvelle-Orléans, je suis allé jusqu'à renouveler ma consécration au service de l'Eglise catholique romaine. Pourtant, lorsque je suis retourné à La Trinité et que je me suis retrouvé face aux vrais problèmes de l'existence, je suis revenu vers l'autorité de la Parole de Dieu. La tension grandissait au-dedans de moi, en sorte que tantôt c'était l'Eglise romaine qui était pour moi l'autorité absolue, et tantôt c'était la Bible. Mon estomac m'a bien fait souffrir pendant ces années-là ; mes émotions étaient le reflet de ce conflit. J'aurais dû savoir qu'on ne peut servir deux maîtres à la fois, et que j'étais tenu, en tant que prêtre catholique, de placer l'autorité absolue de la Parole de Dieu plus bas que l'autorité suprême de l'Eglise de Rome.
Cette contradiction se retrouve dans ce que j'ai fait des quatre statues de l'église de Sangre Grande. J'ai enlevé et détruit les statues de St. François et de St Martin, du fait que le deuxième commandement de la loi de Dieu déclare dans Exode 20.4 : "Tu ne te feras pas de statue". Mais lorsque certaines personnes ont refusé d'abandonner les statues du Sacré-cœur et de la Vierge Marie, je les ai laissées en place à cause de l'autorité supérieure de l'Eglise catholique romaine, dont la loi, dans le Canon 1188, déclare : "La pratique consistant à montrer des images sacrées dans l'église pour la vénération des fidèles doit se perpétuer." Je ne voyais pas que c'était là une tentative de soumettre la Parole de Dieu à celle des hommes.
Des Chrétiens venus de l'autre côté de l'océan assistaient à la messe ; ils voyaient notre saint chrême, l'eau bénite, nos médailles, nos statues, nos vêtements sacerdotaux, nos rituels, et trouvaient que tout allait très bien ! Le style captivant de l'Eglise catholique, ses symboles, sa musique, son sens esthétique avaient quelque chose de fascinant. Le parfum de l'encens ne se borne pas à enchanter notre sens olfactif : il immerge la pensée dans un profond sentiment de mystère.
Le tournant
Un jour, une femme m'a interpellé. Elle est la seule personne à m'avoir interpellé pendant mes 22 ans de sacerdoce. "Vous autres catholiques romains, vous avez la forme extérieure de la piété, mais vous n'en avez pas la puissance", me dit-elle. Ces paroles m'ont troublé pendant assez longtemps, parce que j'aimais les cierges, les bannières, la musique folklorique, les guitares et les percussions. Aucun prêtre à La Trinité n'avait de vêtements liturgiques ni de bannières plus rutilants que les miens. C'était bien évident : je ne mettais pas en pratique les versets que j'avais sous les yeux.
En octobre 1985, la grâce de Dieu l'a emporté sur le mensonge que j'essayais de vivre. Je suis allé à la Barbade pour prier au sujet du compromis dans lequel je m'efforçais de demeurer, et où je me sentais bel et bien piégé. La Parole de Dieu est véritablement absolue. C'est à elle seule que je devais obéissance ; pourtant c'était au même Dieu que j'avais promis d'obéir à l'autorité suprême de l'Eglise catholique romaine. A la Barbade, j'ai lu un livre expliquant le sens de l'Eglise selon la Bible : elle est "la communauté des croyants". Dans le Nouveau Testament, on ne trouve pas la moindre trace d'une hiérarchie, il n'y a pas non plus de "clergé" au-dessus des "laïcs". Bien plutôt, comme le dit le Seigneur lui-même : "un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères" Matt 23.8). Considérer l'église comme une communauté, voilà qui me laissait libre de rejeter l'Eglise catholique romaine comme autorité suprême, pour dépendre seulement de Jésus-Christ, le Seigneur.
J'ai finalement compris que selon les critères bibliques, les évêques que je connaissais dans l'Eglise catholique romaine n'étaient pas des croyants. Ils étaient, pour la plupart, des hommes pieux, loyaux envers Rome et remplis de dévotion pour la Vierge Marie et le rosaire ; mais aucun d'entre eux ne comprenait que l'œuvre de salut était achevée, que l'œuvre de Christ est parfaite, et que nul ne peut ajouter quoi que ce soit au salut personnel parfait qu'offre le Christ. Ils prêchaient tous la confession des péchés et la repentance, la souffrance humaine, les actes religieux, "la solution humaine" plutôt que l'Evangile de la grâce. Par la grâce de Dieu, j'ai vu que ce n'était pas par l'Eglise de Rome ni par aucune sorte de mérite qu'on est sauvé. C'est "par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. " (Eph. 2 :8-9).
Nouvelle naissance à quarante-huit ans
J'ai quitté l'Eglise catholique romaine quand j'ai vu combien il est impossible de vivre en Jésus-Christ tout en restant fidèle à la doctrine catholique romaine. En quittant La Trinité en novembre 1985, j'avais seulement de quoi me rendre à la Barbade, une île voisine. Là, j'ai été hébergé chez un couple âgé ; j'ai prié pour recevoir un costume et l'argent nécessaire pour aller au Canada, puisque j'avais, en tout et pour tout, une centaine de dollars et des vêtements pour le climat tropical. Ces deux prières ont été exaucées sans que j'aie à faire connaître mes besoins à quiconque, sauf au Seigneur.
Venant de températures tropicales dans les trente degrés, j'ai débarqué dans la neige et la glace au Canada. Un mois après mon arrivée à Vancouver, je suis parvenu aux Etats-Unis. Je faisais confiance au Seigneur pour qu'Il S'occupe de tous mes besoins, puisque je repartais à zéro dans la vie, à quarante-huit ans, sans argent, sans carte de séjour, sans permis de conduire, ni personne pour me recommander, en dehors du Seigneur et de Sa Parole.
J'ai passé six mois chez un couple chrétien dans une ferme dans l'Etat de Washington. J'ai expliqué à mes hôtes que je venais de quitter l'Eglise catholique romaine, que j'avais accepté Jésus et Sa Parole dans la Bible comme étant entièrement suffisants ; et tout cela de façon "absolue, finale, définitive, et résolue". Pourtant, sans être le moins du monde impressionnés par mes quatre adjectifs, ils voulaient savoir s'il restait en moi quelque blessure ou quelque amertume. A travers la prière, et avec une immense compassion, ils se sont occupés de moi, sachant, pour avoir fait la même démarche, combien il est facile de laisser entrer l'amertume. Quatre jours après mon arrivée chez eux, par la grâce de Dieu, j'ai commencé à vivre la repentance et à voir se manifester le fruit du salut. J'avais non seulement à demander pardon au Seigneur pour mes nombreuses années de compromis, mais encore à accepter Sa guérison dans les domaines où j'avais été si profondément blessé. Bref, à l'âge de quarante-huit ans, sur l'autorité de la seule Parole de Dieu, par la grâce seule, j'ai accepté la mort de Christ qui est devenu notre substitut en Se donnant à notre place sur la croix. A Lui seul revient toute la gloire.
Une fois que j'ai été remis à neuf physiquement et spirituellement par ces deux chrétiens et leur famille, le Seigneur m'a donné une épouse, Lynn, elle aussi "née de nouveau" par la foi, douée de dispositions merveilleuses et d'une belle intelligence. Nous nous sommes rendus à Atlanta, en Georgie, où nous avons tous les deux trouvé du travail.
Un vrai missionnaire, avec un message véridique
En septembre 1988, nous avons quitté Atlanta pour être missionnaires en Asie. Ce fut une année riche et abondante dans le Seigneur comme je ne l'aurais jamais cru possible. Hommes et femmes en vinrent à connaître l'autorité de la Bible et la puissance de la mort et de la résurrection du Christ. J'étais stupéfait de voir combien la grâce du Seigneur peut agir efficacement, lorsque la Bible seule est utilisée pour présenter le Seigneur Jésus-Christ. Quel contraste avec les traditions de l'Eglise catholique romaine, qui comme des toiles d'araignée m'avaient obscurci l'esprit pendant près de vingt et un ans ! Tout missionnaire que j'étais, à La Trinité, je n'avais pas de message véridique.
Afin d'expliquer la vie abondante dont Jésus parlait et dont je profite à l'heure actuelle, il n'y a pas de mots plus expressifs que ceux de Romains 8 : 1-2 : "Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ Jésus, et qui marchent non selon la chair mais selon l'Esprit En effet, la loi de l'Esprit de vie en Christ Jésus m'a libéré de la loi du péché et de la mort. " Je ne suis pas seulement libéré du système catholique romain, : je suis devenu une nouvelle créature en Christ. C'est par la grâce de Dieu, et rien que par sa grâce, que je suis passé des œuvres mortes à la vie nouvelle.
Aujourd'hui
Ma tâche, celle que le Seigneur m'a préparée, est d'être évangéliste dans la région du Pacifique dans le Nord-Ouest des Etats-Unis. Ce que Paul disait de ses compatriotes Juifs, je peux le dire de mes chers frères catholiques romains : le désir et la prière de mon cœur est qu'ils soient sauvés. Je suis témoin qu'ils sont zélés pour Dieu, mais leur zèle est fondé sur la tradition de leur église plutôt que sur la Parole de Dieu. Si vous comprenez la dévotion et les terribles souffrances que certains de nos frères et sœurs des Philippines et de l'Amérique du sud vivent dans leur religion, vous pouvez comprendre le cri de mon cœur : "Seigneur, donne-nous cet amour qui saura comprendre la douleur et le tourment de ces frères et sœurs qui cherchent à Te plaire." En comprenant la douleur du cœur catholique romain, nous serons motivés pour leur présenter la Bonne Nouvelle de l'œuvre achevée du Christ sur la Croix.
Mon témoignage montre combien il m'a été difficile, en tant que catholique romain, d'abandonner la tradition ecclésiale. Mais lorsque le Seigneur le demande dans Sa Parole, nous devons capituler. La "forme extérieure de la piété" que manifeste l'Eglise catholique romaine fait qu'il est difficile de mettre le doigt sur le problème. Chacun doit parvenir à une conviction personnelle quant à l'autorité qui nous donne de connaître la vérité. Rome déclare que c'est uniquement sous son autorité que la vérité peut être connue. De par ses propres mots (Canon 212, Section 1), "Le Chrétien fidèle et conscient de sa responsabilité est tenu, par obéissance chrétienne, de suivre ce que les pasteurs sacrés, en tant que représentants du Christ, déclarent en tant que docteurs de la foi, ou décident en tant que chefs de l'Eglise." (Code de Droit Canon, fondé sur le Concile de Vatican II, promulgué par le Pape Jean Paul II, 1983). Et pourtant, d'après la Bible, c'est la Parole de Dieu elle-même qui est la source de vérité. C'est à cause de ces traditions d'hommes que les Réformateurs ont pris pour devise : "L'Ecriture seule, la foi seule, la grâce seule, dans le Christ seul, et à Dieu seul la gloire."
L'étape la plus difficile pour les bons catholiques que nous sommes, c'est de nous repentir des pensées de "mérite", de "gain", "d'être assez bon", afin d'accepter simplement, les mains vides, le cadeau de justice que nous trouvons en Jésus-Christ. Le refus d'accepter ce que Dieu commande est le même péché que celui des Juifs religieux du temps de Paul, qui "en ignorant la justice de Dieu, et en cherchant à établir leur propre justice, ne se sont pas soumis à la justice de Dieu" (Romains 10.3)
Repentez-vous et croyez en l'Evangile !
Vous pouvez prendre contact avec Richard Bennett par e-mail à l'adresse suivante :
Son site web se trouve à :
2. La vérité m'a libéré Toon Vanhuysse
C'est à Twevegem en Belgique que je suis né le 13 octobre 1940, au début de la Seconde Guerre Mondiale, de parents catholiques très pieux. Mon père était un homme très strict, mais aussi très aimable. Il avait de nombreux problèmes familiaux, dix enfants à charge et son propre travail ; pourtant il trouvait le temps de beaucoup travailler pour la paroisse. Il m'a également communiqué un profond sens de la justice. C'est avec joie, aussi, qu'il contribuait financièrement au développement des pays pauvres.
Ma chère mère, qui est décédée il y a quelques années, était remplie de bonté. Elle était douce et discrète. N'est-ce pas là la plus belle parure qu'une femme puisse posséder ? (1 Pierre 3:3-4). Très compétente, elle s'occupait de sa famille avec zèle, et gérait toute sa maison malgré un léger handicap physique dont elle souffrait beaucoup, en silence. Elle plaçait toujours les autres au-dessus d'elle-même, et acceptait sa souffrance et ses difficultés sans se plaindre. Sa façon d'être nous a été bénéfique.
Ma mère n'attachait pas grande importance au comportement extérieur d'un croyant, mais elle entretenait, dans le secret, une relation droite avec Dieu.
La puissance de la Tradition
Pour mes parents, la Bible avait toujours été un livre interdit. Cependant Dieu, dans Sa toute-puissance, peut venir à bout de toute forteresse construite par le catholicisme romain dans le cœur et la pensée de l'homme. Je sais que ma mère craignait le Seigneur ; j'ai été élevé dans un grand respect pour Dieu, dans la crainte de la colère divine envers le péché.
Bien des fois, je m'en souviens, je suis allé au confessionnal après avoir accumulé les fautes et les péchés contre Dieu, ayant souffert sans répit de remords qui me privaient de toute paix tant que je n'avais pas été absous par le prêtre au confessionnal. L'absolution m'apportait libération et soulagement. Nous ignorions tout de l'Evangile de la grâce, du merveilleux message de la foi dans l'œuvre réconciliatrice de Jésus, par qui nous avons le pardon des péchés et la vie éternelle. Telle est la puissance de la Tradition dans le système catholique romain.
Considérons, par exemple, la confession. Le Bible dit : "Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés." (Actes 10:43). Pourtant, Rome excommunie tous les témoins de la Bible, comme le Concile de Trente le déclare sans ambages. D'une façon générale, la Tradition écarte les Ecritures. Comme la Parole de Dieu nous le demande, il nous faut faire preuve de prudence : en effet, nous sommes enclins à accepter ce que dicte la Tradition plus que ce que déclare la Bible. La Tradition crée de vrais problèmes.
La vocation missionnaire
J'ai commencé mes études secondaires au Collège de Waregem, étudiant le grec et le latin. En ce temps-là, la discipline était encore rigoureuse. Nous obéissions, nous apprenions. Ce fut une époque difficile pour moi : les pensionnaires ne rentraient chez eux que deux ou trois semaines par an.
Le service des pauvres m'attirait. Au cours de mes études, j'ai eu le temps de lire les récits de grands missionnaires, et la pensée m'est venue de les imiter. En 1959, je suis donc entré dans l'ordre des Pères Missionnaires Oblats de Marie à Korbecklo près de Louvain : là se trouvait le noviciat de l'Ordre. Ce fut là encore une année éprouvante, très difficile à vivre pour moi. On nous testait, on nous formait pour la vie monastique.
Des exercices spirituels sans valeur
Chaque jour, très tôt le matin, nous avions une réunion de prière avec lecture du bréviaire, méditation, messe, et dévotions à la Vierge. Pendant la journée, nous avions aussi des lectures spirituelles, le rosaire et un temps de lecture biblique. L'après-midi, nous nous livrions à des travaux manuels en silence. Parfois, le vendredi après-midi, nous devions nous flageller. Chaque novice avait son fouet et devait se flageller le dos, un peu comme pour expier ses péchés de la semaine.
C'est ainsi qu'on nous a formés à la vie monastique pendant toute une année. Nous ne nous rendions pas compte qu'en réalité tous ces exercices spirituels, tous ces efforts pour servir Dieu étaient sans valeur et ne servaient qu'à satisfaire la chair, comme nous l'enseigne Paul dans l'Epître aux Colossiens. Toutes ces méthodes prétendument saintes ne font qu'occulter le rôle de Jésus comme Médiateur : "Or ceux qui sont sous l'emprise de la chair ne peuvent plaire à Dieu." (Romains 8:8). Quelle grâce, ce repos qu'apporte l'œuvre salvatrice achevée de Jésus ! J'ai le désir de communiquer ce message à tous les prêtres et à tous ceux qui demeurent dans les monastères : "Repentez-vous, et croyez en l'Evangile !"
Cela m'attriste tellement de voir que les Catholiques romains ne savent pas faire la différence entre la vérité et les mensonges contenus dans les doctrines spirituelles de Rome : ces dernières sont profondément ancrées dans la pensée et dans l'esprit des gens. Je constate combien il est difficile de faire disparaître un mensonge quand j'évangélise de porte-à-porte avec une assemblée de chrétiens "nés de nouveau" à Münsterbilzen. En chacun de nous il existe une aversion profonde pour la vérité. La vérité de la Parole met en lumière notre état de pécheurs, notre perdition ; mais nous avons plutôt envie d'écouter les suggestions de notre propre cœur, que la Bible qualifie de "tortueux" et "d'incurable". Dans Jérémie 17:9 nous lisons :"Le cœur est tortueux par-dessus tout, il est incurable : qui peut le connaître ?"
Prêtre de l'Eglise de Rome
Après cette année de formation à la vie monastique, nous sommes allés au Centre d'Etudes de Gijzegem, village situé entre Aalst et Dendermonde. Après deux années d'études de philosophie et quatre ans de théologie, j'ai été ordonné prêtre le 20 février 1966. Cela a été l'événement le plus marquant de ma vie, bien sûr, le couronnement de mes études et de mon éducation.
Etre prêtre de l'Eglise de Rome ! Il n'y avait rien de plus élevé. Nous avions été choisis pour perpétuer le sacrifice de Jésus-Christ dans la vie présente, pour être les porteurs de la grâce de Dieu. J'en étais pleinement convaincu. Nous avions la prétention d'être en quelque sorte des "fabricants de bénédiction". Combien j'étais loin des Ecritures ! Il est honteux de rabaisser le sacrifice parfait et pleinement suffisant de Jésus en y ajoutant l'offertoire de la messe, tout en choisissant d'ignorer la profondeur et la puissance de Son sacrifice qui nous procure le salut éternel. L'Epître aux Hébreux est parfaitement claire à ce sujet.
J'ai suivi une année supplémentaire de préparation au Petit Séminaire des Pères de Waregem, une Ecole intermédiaire où l'on peut opter pour la vie monastique. Par la suite, on m'a demandé d'aller à Anvers et de m'engager dans une œuvre paroissiale avec une équipe de prêtres. Ma tâche était de travailler avec les jeunes.
Après un an de travail, j'ai quitté Anvers-Kiel, ayant été appelé par mon ordre à faire un travail comparable, cette fois dans une paroisse nouvellement établie à Houthalen-Est. Trois autres Pères et moi avons commencé à travailler en équipe. Je me posais sans cesse des questions sur leurs convictions, sur leur idéalisme. Il n'était question que de pouvoir humain ; c'était une construction humaine bâtie non sur le roc mais sur le sable. Notre vie n'était pas fondée sur la Parole de Dieu ; elle était donc un édifice bien instable, susceptible de s'effondrer du jour au lendemain, comme le dit la Bible. Combien il est important de fonder notre vie sur la Parole de Dieu !
Après dix ans de sacerdoce, ma vie spirituelle était pratiquement éteinte. Surtout quand j'étais en présence de besoins humains fondamentaux, j'étais bien obligé de considérer mon ministère officiel de prêtre catholique romain comme un échec. Aux grands malades, je ne pouvais pas apporter le réconfort de la Parole de Dieu. A ceux qui étaient chargés de culpabilité à cause de leurs fautes, je ne pouvais pas présenter le pardon et la réconciliation qui sont en Jésus-Christ : moi-même j'avais besoin de connaître Dieu et de recevoir Son pardon pour mes propres péchés. Voilà pourquoi ma propre vie spirituelle faisait penser à un tas d'ordures. La cause essentielle de mon échec était que je ne connaissais ni le Seigneur Jésus, ni les Ecritures. Stupéfaits, les gens demandent parfois comment un prêtre peut ne pas connaître l'Evangile et le Christ comme il se doit. Il est en effet profondément humiliant d'avoir à admettre cela. Pour nous, les Catholiques romains, Jésus est notre grand modèle, Il offre un exemple de droiture morale, de justice sociale et économique. C'est pourquoi je m'étais si profondément engagé dans les œuvres sociales, pour essayer, en quelque sorte, de ressembler à Jésus et de parvenir, si possible, au salut.
Une nouvelle naissance spirituelle
Par la grâce de Dieu, j'ai été amené à une renaissance spirituelle en Christ par les Ecritures divines. Naturellement, cela ne s'est pas fait sans douleur. A la lumière de l'Evangile, j'ai découvert qui j'étais : un être livré au péché, incapable de faire le bien, et enclin au mal. En moi, rien de bon ! Tel est le témoignage de la Bible ! Les Ecritures elles-mêmes affirment que j'étais dans l'incapacité absolue de me sauver moi-même, et inéluctablement destiné à la perdition, ainsi que Paul l'explique aux Ephésiens. Dans ma propre nature, Dieu ne trouve rien d'agréable, rien de bon. Qui l'aurait cru, après dix années de service zélé en tant que prêtre catholique romain ? D'un mot, Paul décrit toute cette diligence : "des ordures" (Phil. 3:8). Et moi qui croyais que toutes ces bonnes œuvres servaient à m'attirer la faveur de Dieu ! Je découvrais qu'au contraire, elles ne contribuaient qu'à me nuire : "car je le sais : ce qui est bon n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair. Car je suis à même de vouloir, mais non pas d'accomplir le bien," s'écrie Paul (Rom. 7:18). En-dehors de Jésus-Christ, le salut est impossible. Tous, nous avons besoin d'être conduits vers la grâce de Dieu : il n'y a pas d'autre moyen d'être sauvé.
La Bible ne transige pas sur ce point-là. Il n'existe pas de lieu intermédiaire entre la vérité et la fausseté. Ce qui n'est pas vérité est mensonge ! On est fortement tenté de prendre pour des justes les personnes pieuses qui fréquentent l'église, mais Dieu a brisé en moi cette croyance profonde et pernicieuse en l'auto-rédemption. Je crois qu'il n'existe absolument personne qui ait envie de vivre de la grâce seule. Nous nous accrochons toujours à un secret espoir de trouver "un bon fond" en nous-mêmes, et notre fierté nous retient de reconnaître qu'il n'en est rien. De la Bible se dégage une atmosphère de grâce souveraine : c'est donc par la grâce seule, par le moyen de la foi, que le pécheur est justifié. La collaboration des graciés est totalement exclue. Je me réjouis de ce que Dieu m'a révélé cette vérité. Il dit en effet : "Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres." (Jean 8:32).
3. Transformé par le Christ Benigno Zuniga
Quoique j'aie été prêtre pendant de nombreuses années, j'ai passé plus de cinquante ans dans les ténèbres spirituelles, car ma connaissance de Jésus-Christ était bien limitée et bien déformée. En fait, le véritable Christ de la Bible restait caché à mes yeux, occulté par de multiples couches d'enseignements religieux compliqués.
Je croyais qu'en dehors du catholicisme de l'Eglise de Rome, personne ne pouvait être sauvé, et que le Pape, représentant du Christ sur la terre, était infaillible. Je lui étais tellement attaché que j'aurais donné ma vie pour le défendre.
L'enseignement de l'Eglise
A l'âge de seize ans, après avoir reçu toute mon éducation chez les pères Jésuites, j'ai décidé de devenir moine. J'ai fait mes études au Pérou, en Equateur, en Espagne et en Belgique, et j'ai été ordonné prêtre. Pendant bien des années, j'ai enseigné dans des écoles catholiques, puis dans un séminaire ; ensuite j'ai servi en tant que Vice-Chancelier dans le tribunal ecclésiastique de mon diocèse. J'ai été aumônier dans l'armée, et prêtre dans deux des paroisses les plus importantes de mon pays.
Comme prêtre de paroisse, je me faisais fort de combattre les Protestants. Je les considérais comme des hérétiques et j'enseignais à mes fidèles que tous les Protestants étaient dépourvus de sens moral. Puisque certains d'entre eux faisaient constamment référence à l'autorité de la Bible, j'ai décidé d'écrire un livre en me servant des Ecritures pour dénoncer cette erreur-là.
L'enseignement de Dieu
J'ai soigneusement étudié la Bible, chapitre après chapitre, pendant trois ans. J'ai alors été terriblement ébranlé en découvrant que c'était moi qui étais dans l'erreur. Incapable de réfuter ces hérétiques, j'étais moi-même réfuté par ma propre Bible catholique. J'ai vu combien mes croyances catholiques m'avaient éloigné de ma Bible. Souvent, j'étais ému aux larmes de voir que j'avais si docilement adhéré à des pensées humaines au lieu de m'attacher à l'enseignement de Dieu.
Cette lecture de la Bible chapitre par chapitre a également eu pour effet d'aviver progressivement ma conscience. J'ai vu combien j'étais loin de Dieu. En tant que prêtre, je projetais une image de sainteté, mais en réalité je donnais prise à toutes sortes de péchés, et ma vie n'avait rien de céleste. Mes soutanes noires étaient bien à l'image des ténèbres de mon cœur. Rien ne me procurait cette paix à laquelle j'aspirais tant : ni les sacrements, ni les prières aux saints, ni la pénitence, ni l'eau bénite, ni la confession de mes péchés à un confesseur humain.
Transformé par le Christ
Prêtre plus que cinquantenaire, un jour j'ai enfin livré mon cœur à Dieu. Je me suis agenouillé devant Christ ; bien qu'invisible, Il est enfin devenu quelqu'un de vivant et de vrai pour moi. Conscient d'être moins que rien, le cœur brisé, je me suis repenti de L'avoir offensé par ma vie de péché. En esprit, j'ai vu la croix où Son Sang précieux a coulé pour me délivrer du châtiment que je méritais. A la suite de cette prière, le Christ a transformé ma vie. Il m'a appelé hors du tombeau de mes ténèbres spirituelles ; m'a conduit dans une expérience vivante, et m'a donné de Le connaître personnellement, tel qu'Il est.
Le secret de l'authenticité spirituelle est de rencontrer le Christ au travers d'une foi sincère et fervente. Là où le Christ règne sans partage dans un cœur, toutes les autres bénédictions spirituelles sont assurées par surcroît.
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| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Sam 21 Aoû 2010, 1:51 pm | |
| A057 Un changement radical Le Catholicisme Envoyer à un ami
Un prêtre catholique rencontre Jésus Témoignage de George Kucera
Aux yeux de l'Eglise catholique, je reste prêtre, "sacerdos per aeternam", (prêtre pour l'éternité). Mais est-ce vrai, puisque maintenant je rejette ce rôle ? Après avoir été prêtre catholique pendant seulement cinq ans, j'ai reporté ma fidélité sur la prêtrise de Jésus-Christ et sur elle seule, sans intermédiaire aucun, et pour toujours, car c'est lui qui est mort pour mes péchés. Pourquoi ce changement radical ?
Ayant reçu une éducation à la fois traditionnelle et rigoureuse dans une famille catholique, jamais je n'avais examiné en profondeur ma vie religieuse et le contenu de ma foi. J'allais à l'église sans trop penser à ce que je faisais, et je me soumettais de façon routinière aux préceptes des évêques. Ces derniers n'étaient-ils pas les véritables garants de la vérité, un "pont" entre Dieu et son peuple ?
Mon père, qui avait fait ses études chez les Jésuites, a veillé à ce que je reçoive une éducation très stricte. J'ai appris combien il était important de m'appliquer à l'école, d'obéir à mes parents, et avant tout, de mener une vie pieuse. Il fallait du courage pour confesser publiquement une foi religieuse quelle qu'elle fût dans mon pays natal, en République Tchécoslovaque, car les communistes persécutaient tous ceux qui manifestaient une vie spirituelle sous une forme ou une autre. L'Eglise catholique vivait dans l'illégalité. Le gouvernement interdisait la lecture des livres et des revues théologiques. Mon père, fervent catholique, a même été brièvement incarcéré à cause de sa foi. Malgré le danger, nous allions à l'église tous les dimanches, et chaque jour nous disions une prière avant les repas et avant d'aller nous coucher. Une fois par semaine, nous invoquions Marie en récitant le chapelet.
J'aimais servir la Messe ; l'odeur des cierges et de l'encens me plaisait, ainsi que les merveilleuses sonorités de l'orgue. Je me réjouissais de mériter le privilège d'être tout près de l'autel, là où le prêtre "offrait Jésus en sacrifice, sous les apparences du pain et du vin". Je trouvais tout cela mystérieux et passionnant. Pendant vingt-cinq ans j'ai eu des activités à l'église de l'Archevêché, un immense et magnifique édifice gothique. Je servais "la sainte messe", je tenais parfois l'orgue pendant les liturgies, je participais aux réunions de la paroisse, et je faisais des lectures bibliques. Jamais je n'oublierai les extraordinaires célébrations de Noël ou de Pâques. Souvent je me frayais un chemin dans la neige et le froid pour aller à l'église de bonne heure le matin, et je ne repartais que l'après-midi. Quand j'étais étudiant à l'Université, j'allais à la messe de six heures tous les matins.
A l'âge de vingt-huit ans, je travaillais comme informaticien. En tant que violoniste, je participais à des concerts publics ; mais j'ai décidé que l'idéal, pour ma vie, serait de me mettre au service de Dieu en faisant des études pour devenir professeur, car l'enseignement me plaisait beaucoup. Je souhaitais aussi conserver des activités musicales. Comme il était impossible de recevoir une formation de prêtre en République Tchécoslovaque, je me suis enfui : en passant par la Yougoslavie, j'ai gagné l'Italie, et là, avec le statut de réfugié, j'ai commencé des études de philosophie et de théologie à l'Université du Latran.
C'est une mission internationale catholique allemande qui a financé toutes mes études à Rome pendant cinq ans. Elle m'a beaucoup aidé. J'ai reçu tout ce dont j'avais besoin pour mes études, et pour être franc, je dois dire que j'ai pris plaisir à ce système de "vie en communauté". Il offrait beaucoup de confort et j'avais peu de responsabilités. Cependant, je voyais parfois la "puissance catholique" à l'œuvre dans la formation religieuse des futurs responsables d'église ; je voyais aussi l'hypocrisie qui s'attache à l'obéissance aveugle aux autorités. Mais j'ai fait de mes études de théologie mon centre d'intérêt exclusif, sans accorder beaucoup d'attention à ces questions importantes.
Par ailleurs, dans le cadre de ma formation, d'autres aspects du catholicisme me sautaient souvent aux yeux. J'ai commencé à mémoriser le contenu du "Magistère de l'Eglise". "Magistère" veut dire "autorité pour enseigner". Cette autorité avait établi un enseignement immuable : nous ne pouvions aucunement en débattre, ni manifester le moindre désaccord. J'ai vu là une autre forme de communisme, une sorte de "communisme ecclésiastique" qui clamait en substance : "Tout ce qu'on vous dit, faites-le, et taisez-vous !" Ce refrain n'avait rien de nouveau pour moi : je ne l'avais que trop entendu dans le système totalitaire communiste. Tout cela m'a beaucoup fait souffrir. Cela m'a poussé à réfléchir.
Cette interdiction de réfléchir et d'agir m'a toujours beaucoup troublé, je dois le dire. Etant mathématicien, j'aime ce qui tombe juste ; j'aime qu'en fin de compte, on puisse attribuer une valeur spécifique à toutes les "inconnues". J'ai donc commencé à avoir des doutes en étudiant l'histoire des dogmes catholiques et la théologie de Thomas d'Aquin, qui repose entièrement sur la philosophie païenne d'Aristote. En fait, d'un point de vue catholique, j'avais trois "torts" : je me suis mis à lire la Bible, je me suis engagé dans une réflexion personnelle sur toutes les déclarations et toutes les pratiques de l'Eglise romaine, et j'ai commencé à désobéir à mes supérieurs.
Je me suis efforcé d'étudier par moi-même, et de chercher les réponses aux questions que je me posais. Je lisais volontiers la Bible, et surtout j'aimais en faire l'exégèse. Cela m'a fait comprendre que ma vie spirituelle était envahie par les rendez-vous, par la bureaucratie, et par toutes sortes de distractions. Les écrits du théologien et psychologue allemand Eugène Drewermann, sur l'incapacité de l'Eglise catholique à "guérir", confirmaient à mes yeux l'absurdité des pratiques catholiques obligatoires face au plan salvateur de Dieu. J'ai dû reconnaître mon incapacité à obéir à toutes les lois que doit observer un "saint prêtre" : il fallait dire chaque jour les longues prières du Bréviaire, célébrer jusqu'à trois ou quatre messes par jour, entendre les confessions, et diriger d'innombrables enterrements. A moins d'avoir soi-même été prêtre de paroisse à Rome, (où ne viennent à la messe que des personnes âgées ayant un besoin superstitieux de rendre un culte aux statues et de pleurer aux enterrements) on ne peut pas savoir à quel point j'ai souffert dans mon esprit. Il était absolument impossible de faire bouger quoi que ce soit ; j'ai tout de même essayé de changer un peu cette mentalité italienne. Mais cela se retournait toujours contre moi ; on ne manquait pas de dire que j'étais jeune et inexpérimenté, et que je venais de l'étranger.
Cela faisait à peu près trois ans que j'étais incapable de prononcer les paroles : "Je t'absous". Je les trouvais blasphématoires. J'ai commencé à réfléchir aux enseignements de la Bible : "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité." (1 Jean 1:9). "Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé." (Romains 10:13).
Quand j'observais l'Eglise catholique de l'intérieur, j'avais l'impression d'être dans un vaste supermarché, où tout s'achète à prix d'argent : les sacrements, les intercessions, le paradis pour un cher disparu, le pardon, et même la grâce ! Tout cela reposait sur le principe : "Tu dois !", et sur d'innombrables devoirs. Mais désormais j'étais en quête de la foi authentique selon Dieu, de la foi conforme aux Ecritures. Voici ce qu'enseigne la Parole de Dieu : "Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu." (Romains 5:1-2).
J'ai toujours été convaincu que tout chrétien est "prêtre", au sens où le proclame l'Ecriture sainte : "Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière." (1 Pierre 2:9). Je n'ai jamais accepté la distinction que fait le catholicisme entre les prêtres et les moines d'une part, et d'autre part les "laïcs" qui ne servent pas le Seigneur à plein temps. Sur ce point, ma pensée était déjà conforme à la Bible et je n'aurais donc probablement pas dû être ordonné prêtre. Mais voilà, j'hébergeais l'espoir de voir changer l'Eglise catholique, comme semblaient l'annoncer certains documents de Vatican II. Quant au "purgatoire", j'avais toujours eu des doutes à son sujet, même au temps où je me préparais à la prêtrise. Je voyais bien que c'était une notion purement philosophique au sujet de l'âme humaine, une notion étrangère à la Bible, parce que le Seigneur a dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie." (Jean 5:24).
En fin de compte, après avoir passé sept ans à lire la Parole de Dieu et à y réfléchir, après avoir relu l'histoire du développement des sacrements et des divers dogmes ecclésiaux, j'ai commencé à voir clair. Je me posais la question : "Combien de messes, et combien de souffrances me faut-il accumuler pour être sauvé ?" Cette question me hantait constamment, tout au long de chaque cérémonie. Puis en mai 1999, j'ai marqué un temps d'arrêt, et j'ai médité sur cette parole de la Bible : "Sans effusion de sang il n'y a pas de pardon." (Hébreux 9:22).
"Donnez-moi un point d'appui, et je soulèverai le monde", disait Archimède. Je vois où il est, ce point d'appui, ce point absolument fixe : il s'agit du Christ Jésus des Evangiles, du Fils de Dieu, mon Seigneur et Sauveur. Tout le reste est secondaire ! La structure compliquée de l'église hiérarchisée, les anciennes traditions humaines et les dogmes changeants sont à côté de la question.
J'avais l'habitude d'administrer les sacrements à des paroissiens fort âgés. Quel contraste avec les églises évangéliques où l'Evangile était vécu, où les jeunes chantaient pour le Seigneur avec beaucoup d'enthousiasme ! Après avoir personnellement connu les superstitions et les rituels complexes du catholicisme, j'ai trouvé sur ma route des gens qui vivaient dans la liberté de Christ, qui est la Vérité en personne. Je me suis souvenu de ce qu'il avait lui-même dit : "la vérité vous affranchira." (Jean 8:32).
Dès 1999, j'avais compris que j'étais devenu un problème pour le système catholique romain. A l'occasion d'activités musicales, j'ai fait la connaissance de deux missionnaires de l'Association des Baptistes Conservateurs (Conservative Baptist International Mission Organization). Tout comme certains autres prêtres, je savais me donner un air supérieur et audacieux, comme pour dire : "Le catholicisme possède la vérité : alors arrière de moi, espèce de protestant !" (Cela se dit encore aujourd'hui à Prague, où les catholiques restent fiers d'avoir fait brûler vif Jan Hus, il y environ six cents ans.) Chose étrange, j'avais encore à découvrir que non seulement ces missionnaires étaient la douceur et la courtoisie même, mais encore qu'ils mettaient en pratique l'Evangile de Christ dans les divers domaines de leur vie. Ramené à plus de modestie, j'ai commencé à les voir plus souvent. J'assistais aussi à leur culte du dimanche, quand j'arrivais à m'échapper du confessionnal entre deux messes. Ils m'ont offert de nombreux livres, que j'ai tous lus. Pourquoi donc ? C'est que jamais rien de semblable ne m'était encore arrivé, et tout à coup, je me sentais porté dans une autre direction…
Quelle beauté dans la simplicité et la véracité de cette source unique, accessible à tous : les saintes Ecritures ! Béni soit le Saint-Esprit qui m'a ouvert les yeux ! Ce sont les Ecritures qui m'ont appris la foi personnelle dans le Seigneur. C'est lui qui m'a trouvé, et le sang qu'il a versé sur la croix me procure le pardon de mes péchés. Il la fallait, cette intervention souveraine du Saint-Esprit, car spirituellement parlant, j'étais mort. Dès lors, cette parole de l'Apôtre Paul devenait vraie pour moi : "En effet, la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort." (Romains 8:2). Etant donné qu'il y a un lien direct entre la rédemption opérée par Christ et le ministère du Saint-Esprit, je vois maintenant qu'au temps de ma prêtrise je commettais une erreur de nature à damner les âmes, quand je donnais au baptême des nouveaux nés la place qui doit revenir à l'action directe du Saint-Esprit. En effet, comme le dit l'Ecriture, "Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit." (Jean 3:6). L'intervention du Saint-Esprit était absolument indispensable pour que je vienne à Christ en tant que pécheur ; et c'est ce même Saint-Esprit qui applique la rédemption de Christ à tout pécheur qui met sa foi en Christ seul pour être sauvé.
Oui, les voies de Dieu sont insondables, et le Seigneur Dieu est infiniment grand. Quand on a quarante ans, on reste capable de rêver un peu ; cependant, une chose est certaine : les transformations qui sont survenues dans ma vie n'ont rien à voir avec un goût pour l'aventure. En fait, dans sa grâce, Dieu a répondu à ma quête de la Vérité, et à mon désir de connaître le sens de l'Evangile.
J'ai été baptisé en juillet 1999. Par cet acte symbolique, j'ai pris l'engagement de suivre mon Seigneur et seul Sauveur, en marchant dans l'obéissance, dans une relation personnelle avec lui. C'est lui qui m'a appelé à croire et à me faire baptiser. Enfin cette parole se réalisait dans ma vie : "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira." (Jean 8:32).
Je rends grâce au Seigneur de m'avoir appelé, car il m'a tiré du sommeil et mis à cœur de le chercher. Je lui rends grâce de m'avoir donné le courage et la force de tout quitter en faisant confiance à Jésus-Christ, le Seigneur et le Sauveur qui m'appelle par mon nom. Avec lui, toutes choses sont possibles, et rien n'est impossible ! Je remercie le Seigneur Jésus-Christ de m'avoir aidé à trouver le bon chemin qui me permet de vivre selon la Vérité, au lieu de mener une existence pleine de zèle religieux et de "mérites", mais où règne la mort spirituelle. Je remercie les missionnaires rencontrés, et leurs merveilleuses familles. Cela est certain, Dieu les a mis sur mon chemin au bon moment ; ils ont ajouté les quelques gouttes qui me font dire : "ma coupe déborde". Que Dieu vous bénisse tous, pour toutes vos bontés ! Aujourd'hui, je peux proclamer avec joie : "Voici, Dieu est ma délivrance, je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien ; car l'Eternel, l'Eternel est ma force et le sujet de mes louanges ; c'est lui qui m'a sauvé." (Esaïe 12:2).
Par-dessus toutes choses je loue le Dieu Souverain, qui m'a sauvé par sa grâce, et qui m'a purifié et racheté par le sang précieux de Christ. Que sans cesse je puisse le servir, en exprimant ma gratitude, mon amour, et mon admiration sans bornes pour ce Seigneur Dieu tout-puissant.
C'est avec joie et reconnaissance que j'annonce le message de l'Evangile. Le Seigneur Jésus-Christ est prêt à accueillir tout pécheur qui s'approche de lui. Lui seul est capable de vous réconcilier avec le Père. Il est là, et il accepte de vous accueillir. La révélation qu'il vous accorde par l'Ecriture sainte est celle de la vérité et de l'amour dans son Saint-Esprit. Parmi ceux d'entre nous qui avons passé de longues années dans une religion fabriquée par l'homme, beaucoup entendons retentir à nos oreilles ces paroles terribles qui sortent de sa bouche : "Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux." (Matthieu 7:21) Aucun de ceux qui se bornent à reconnaître l'autorité de Christ, à croire à sa divinité, à ses perfections et à sa rédemption, n'aura la moindre part dans le salut de Dieu s'ils s'en tiennent là. Seuls y entreront ceux qui auront fait la volonté du Père. Prenez garde, ne vous appuyez pas sur des rituels ; que votre foi soit en Christ à l'exclusion de tout autre. Des multitudes ont été trompées et ont péri pour l'éternité parce qu'elles se sont appuyées sur un mensonge. Le Seigneur Jésus a montré on ne peut plus clairement la volonté du Père quand il a déclaré : "L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé." (Jean 6:29).
En lui, en Christ Sauveur et Seigneur, George Kucera.
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| | | Sophiea37 .
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| Sujet: Re: le rosaire Sam 21 Aoû 2010, 2:06 pm | |
| A412 La Transsubstantiation. Le Catholicisme Envoyer à un ami
Article de Richard Bennett. Il s'agit d'une doctrine fondamentale du Catholicisme. Qu'en dit la Bible ? Source http://www.bereanbeacon.org/languages/francais.htm
Richard Bennett est un ancien prêtre Catholique qui a compris les erreurs de l'Eglise Catholique en trouvant le salut par la foi en Jésus-Christ seul. Son site Internet, "Berean Beacon", comprend une page en Français, comportant de nombreux articles et témoignages de conversions d'anciens prêtres et religieuses Catholiques.
L'Eglise Catholique enseigne que l'hostie ronde et blanche faite de pain azyme contient le Christ avec Son âme et Sa divinité. D'après cette Eglise, il faut donc rendre à l'hostie le culte qui est dû au Dieu Très Saint, et à Lui seul. Comment Rome explique-t-elle la transsubstantiation, par laquelle le pain et le vin sont censés devenir le Corps et le Sang de Christ ? Le "Catéchisme Catholique" contient un exposé officiel de cette doctrine :
"Par la consécration s'opère la transsubstantiation du pain et du vin dans le Corps et le Sang du Christ. Sous les espèces consacrées du pain et du vin, le Christ Lui-même, vivant et glorieux, est présent de manière vraie, réelle et substantielle, Son Corps et Son Sang, Son âme et Sa divinité" (Catéchisme, § 1413. Voir note 1).
D'après cet enseignement, le Christ Jésus serait réellement présent sous les formes tangibles du pain et du vin. Le catholicisme insiste beaucoup sur cette doctrine, qui a des retombées pratiques dans la vie quotidienne des Catholiques : il faut donc examiner cet enseignement à la lumière du principe que nous a donné l'Apôtre Jean : "Tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair n'est point de Dieu. Or, c'est là celui de l'antichrist" (1 Jean IV:3, tr. Ostervald).
Voilà donc une doctrine selon laquelle "sous les espèces consacrées du pain et du vin, le Christ Lui-même, vivant et glorieux, est présent". "Son Corps et son Sang, son âme et sa divinité" sont là, nous dit-on, sous les apparences du pain et du vin. Cette proclamation claire et délibérée nous présente un Christ qui au lieu d'être "venu en chair", vient sous la forme des ces éléments inanimés que sont le pain et le vin. La vérité révélée tout entière réside dans la doctrine concernant la Personne de Christ. Présenter un autre Christ, qui n'est pas "venu en chair", mais dans des éléments inanimés, c'est délibérément s'opposer au Christ véritable, et manifester l'esprit de l'antichrist. On a là un abominable esprit anti-chrétien, qui s'élève contre le Fils de Dieu et le témoignage donné par Dieu le Père au sujet de Son Fils. Il faut bien remarquer qu'en grec le mot "antichrist" ne veut pas seulement dire "contre Christ", mais aussi "qui remplace Christ", ce qui est encore plus significatif. C'est justement le cas de cette doctrine qui présente "un Christ de pain et de vin". Elle tente d'usurper Sa puissance et Sa fonction de Prophète, de Sacrificateur et de Roi, et de Le remplacer par un "Christ" contrôlé par l'homme, un "Christ" que le prêtre fait venir par une parole, par un commandement. Ce faux Christ prend alors une place centrale et devient objet d'adoration à la place de l'Unique Seigneur, du "souverain sacrificateur qui s'est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme" (Hébreux 8 :1-2). Cet enseignement papal au sujet d'un "Christ de pain et de vin" s'élève contre le véritable Seigneur Jésus-Christ : par présomption, on installe d'autres éléments à la place de Christ. L'Ecriture nous avait prévenus : il fallait nous attendre à une opposition de ce genre. Cette contrefaçon ne doit pas être pour nous une occasion de chute, mais plus nous voyons se réaliser les paroles de Christ, plus nous devons être convaincus de leur véracité.
Les origines historiques de cette doctrine.
Les racines de l'idée de "transsubstantiation" remontent à la période postérieure au deuxième Concile de Nicée, qui en 787 déclara officiellement qu'il convenait de vénérer des images du Christ. D'après John Dowling, "C'est vraisemblablement Paschase Radbert qui, au neuvième siècle, a produit cette monstruosité au cours de ses méditations mélancoliques dans sa cellule de moine. C'était le début du neuvième siècle ; ce Bénédictin, futur abbé de Corbie en France, préconisa une doctrine selon laquelle les éléments de la communion subissaient une transformation réelle. En 831 il publia un traité sur le Corps et le Sang du Christ. Quinze ans plus tard, il en présenta une édition soigneusement revue et augmentée au roi de France, Charles le Chauve. Cette doctrine de Paschase peut se résumer en deux propositions : premièrement, après la consécration du pain et du vin de la communion, seules les apparences visibles du pain et du vin demeurent, et le corps et le sang du Seigneur sont réellement présents sur l'autel. Deuxièmement, le corps et le sang de l'Eucharistie appartiennent au même corps qui est né de la Vierge, a souffert sur la croix, et a été ressuscité des morts. A l'époque, beaucoup s'étonnèrent de cette nouvelle doctrine de Paschase, surtout de sa deuxième proposition. Raban Maur, l'évêque d'Auxerre Héribald, et d'autres encore combattirent cet enseignement, mais pas de la même manière ni pour les mêmes motifs. Charles le Chauve ordonna donc au célèbre Bertram et à l'Irlandais Jean Scot Erigène de formuler en termes clairs cette doctrine que Paschase avait si gravement corrompue… Scot soutint invariablement que le pain et le vin étaient des symboles du corps et du sang de Christ, et que ces derniers étaient absents, non pas présents. Aucun autre théologien de l'époque ne semble avoir eu de position bien arrêtée sur ce point. Une chose est sûre, cependant : aucun de ces théologiens n'a alors adopté cette doctrine de la transsubstantiation, jusqu'alors inconnue. Personne, au cours de ce débat, n'a défendu ni même fait mention d'un culte à rendre au pain et au vin : cela aurait été une énorme superstition, inacceptable même au neuvième siècle. Mais les prêtres papistes du dix-neuvième siècle n'hésitent pas à la préconiser et à la pratiquer" (voir note 2).
C'est en 1215, sous le règne du Pape Innocent III, que le Concile du Latran adopta officiellement la doctrine de la "transsubstantiation". Aujourd'hui, Rome continue d'enseigner cette tradition médiévale, en ces termes :
"On a toujours eu dans l'Eglise [Catholique Romaine] cette conviction, que déclare le saint Concile de nouveau : par la consécration du pain et du vin s'opère le changement de toute la substance du pain en la substance du Corps du Christ notre Seigneur et de toute la substance du vin en la substance de son Sang : ce changement, l'Eglise Catholique l'a justement et exactement appelé transsubstantiation." (Catéchisme, § 1376).
Ce que signifie la transsubstantiation.
Rome soutient que la transsubstantiation consiste en une transmutation du pain et du vin, censés devenir alors l'âme et la divinité de Christ Jésus le Seigneur. La substance des éléments sacramentaux deviendrait le corps et le sang véritables du Seigneur. Sous les apparences du pain, l'hostie contiendrait donc le corps, l'âme et la divinité mêmes du Seigneur. Après la consécration, il ne resterait absolument rien de la substance du pain et du vin. Tout, sauf l'aspect extérieur, serait transformé en Christ et en Sa divinité, avec toutes Ses perfections, et en Son humanité avec toutes Ses composantes : l'âme, le corps, le sang, les os, la chair, les nerfs, les muscles, les tendons, les veines. L'Eglise de Rome déclare :
"Le mode de présence du Christ sous les espèces eucharistiques est unique. Il élève l'Eucharistie au-dessus de tous les sacrements et en fait 'comme la perfection de la vie spirituelle et la fin à laquelle tendent tous les sacrements'. Dans le très saint sacrement de l'Eucharistie sont 'contenus vraiment, réellement et substantiellement le Corps et le Sang conjointement avec l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, et par conséquent, le Christ tout entier'"(Catéchisme, § 1374).
Ce dogme déclare donc que le Seigneur n'est pas seulement dans la totalité de la substance de ce qui semble être du pain, mais qu'Il est contenu tout entier dans chaque parcelle de ce pain quand il est rompu. Toute la divinité et toute l'humanité du Seigneur seraient contenues dans chaque miette de ce pain, et dans chaque goutte de ce vin. Voici l'enseignement catholique officiel :
"La présence eucharistique du Christ commence au moment de la consécration et dure aussi longtemps que les espèces subsistent. Le Christ est tout entier présent dans chacune des espèces et tout entier dans chacune de leurs parties, de sorte que la fraction du pain ne divise pas le Christ." (Catéchisme, § 1377).
D'après les décrets de Rome, donc, Christ Jésus le Seigneur est contenu tout entier dans le pain, et tout entier dans le vin. Le fidèle est tenu de croire que le Seigneur est dans chaque particule de l'élément. Le Christ Jésus le Seigneur serait présent tout entier, sans division aucune, dans les innombrables hosties, sur des myriades d'autels. C'est absurde et parfaitement irrationnel. Une partie du Christ serait égale au Christ tout entier ; une parcelle de Lui équivaudrait au tout. Comble de l'illogisme, cette même substance physique du Christ, Son corps et Son sang, peut être présente en bien des lieux à la fois ; et plusieurs substances du même Christ, par exemple six hosties sur une même patène, peuvent se trouver au même endroit. Si on croit cette légende qui nous vient du haut moyen âge, la transsubstantiation donnerait à l'homme le pouvoir de créer le Créateur. Il n'y aurait pas un seul Christ Jésus dans le pain : quand on rompt ce pain qui est censé être notre Créateur et notre Seigneur, il y aurait un Créateur et un Seigneur de plus dans chaque fragment. C'est le summum de l'illogisme et de la bizarrerie. Pensons à ces paroles de Christ : "Si quelqu'un vous dit alors : le Christ est ici, ou, il est là, ne le croyez pas" (Marc XIII:21). Nous respectons un seul et unique corps du Seigneur Jésus-Christ : "Il est à la droite de Dieu, depuis qu'il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances lui ont été soumis" (1 Pierre III :22). Lorsque le Christ Jésus, le Seigneur, descendra physiquement sur la terre, il ne se conformera pas aux machinations des hommes, mais "comme l'éclair resplendit et brille d'une extrémité du ciel à l'autre, ainsi sera le Fils de l'homme en son jour" (Luc XVII:24).
Une tentative de rabaissement le Seigneur.
La transsubstantiation entache de vulgarité la doctrine catholique de "la Sainte Communion". Cet enseignement romain est une affreuse tentative destinée à rabaisser le Seigneur. Selon cette doctrine, les prêtres de Rome ont le pouvoir de créer le corps du Christ Jésus avec Sa divinité à chaque messe. En fait, si l'on examine bien ce que dit le prêtre à chaque messe, cela veut dire qu'au moins deux Christs sont créés. On dit que le Christ tout entier est dans l'hostie, c'est-à-dire dans le pain, et que le Christ tout entier est dans le vin.
"En premier lieu, le saint concile enseigne et professe ouvertement et sans détour que dans le vénérable sacrement de la sainte Eucharistie, après la consécration du pain et du vin, notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est vraiment, réellement, et substantiellement contenu sous l'apparence de ces réalités sensibles." (Concile de Trente, Session XIII, 11 octobre 1551, Chapitre 1. Voir note 3).
Si le prêtre versait le vin goutte à goutte, d'après cet enseignement romain, Christ serait tout entier présent dans chacune des gouttes. Si on tient compte du fait que l'on dit des messes sur des milliers d'autels en même temps dans le monde, on en arrive à dire que le Christ est présent sur tous ces autels à la fois. Par une parole d'autorité, le prêtre, nous assure-t-on, a fait descendre Christ sur l'autel. Ce pouvoir prodigieux que le prêtre est censé détenir a pour but d'humilier le Christ encore bien plus que lorsqu'Il est venu sur la terre pour la première fois. Quand le Christ s'est véritablement fait homme, il a pris une chair semblable à la nôtre afin de mourir sur la croix pour ceux qui croiraient en Lui. Mais dans la messe romaine, il n'est même plus un homme, Il serait un morceau de pain. C'est une humiliation ridicule qui Le déshonore complètement. D'après Rome, le Christ Jésus prend la forme du pain et du vin, forme sous laquelle il ne peut ni marcher ni parler. Le voilà réduit à une condition inférieure à celle des animaux, à l'état d'objet inanimé. Ces paroles du prophète Esaïe s'appliquent aux prêtres de Rome : "Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, et leurs plus belles œuvres ne servent à rien ; elles le témoignent elles-mêmes : elles n'ont ni la vue, ni l'intelligence, afin qu'ils soient dans la confusion" (Esaïe 44 :9).
Le fonctionnement supposé de la transsubstantiation.
La transsubstantiation est donc le processus par lequel le pain et le vin seraient transformés pour devenir le corps et le sang "véritables" de Christ. Ce terme veut dire qu'une substance est changée en une autre, tout en conservant le même aspect extérieur, appelé "accident". Thomas d'Aquin (13e siècle) explique ce que cela veut dire. En 1551 le Concile de Trente a prononcé une malédiction éternelle sur tous ceux qui ne croient pas à la transsubstantiation. Le Catholique qui professe cette doctrine croit que la substance du corps de Jésus est localisée en des centaines de milliers d'endroits au même instant. Thomas d'Aquin, cet éminent théologien catholique, s'est débattu avec les contradictions internes de cette doctrine. Il a eu recours à la physique du philosophe païen Aristote pour la justifier. En des termes difficiles à comprendre, il a déclaré ce qui suit, citant Aristote :
"Ces paroles comme on vient de le voir, réalisent par leur signification la conversion du pain au corps du Christ… Car 'les mots sont les signes des idées', comme dit Aristote. C'est pourquoi, de même que la conception de l'intellect pratique ne présuppose pas la réalité de ce que l'on conçoit mais la réalise, ainsi la vérité de notre proposition ne présuppose pas la réalité, mais la produit. Tel est le rapport qui existe entre le verbe de Dieu et les réalités produites par ce verbe. Or cette conversion ne s'accomplit pas graduellement mais instantanément, comme on l'a vu." (Voir note 4).
Thomas d'Aquin consent à discuter des difficultés inhérentes à cette doctrine. A la question : "Cette proposition est-elle fausse : 'Le corps du Christ est fait de pain' ?" il répond ainsi :
"Et d'abord il est évident que le pouvoir de passer au terme opposé découle de ce qu'il y a un sujet : c'est pourquoi nous disons : le blanc peut être noir, ou : l'air peut être feu… Mais dans la conversion eucharistique comme dans la création, parce qu'il n'y a aucun sujet, on ne dit pas que l'un des termes puisse être l'autre, que le non-être puisse être l'être, ou que le pain puisse être le corps du Christ. Et pour la même raison, on ne peut dire à proprement parler que 'avec du non-être, on fait de l'être', ou 'avec le pain, on fait le corps du Christ', parce que la préposition 'avec' évoque une cause consubstantielle, et cette consubstantialité des termes dans les transformations naturelles tient à la communauté du sujet qui les réunit." (Voir note 5).
Loquace, Thomas d'Aquin s'appuie sur la physique et la métaphysique d'Aristote pour éviter de tomber dans l'absurdité. Il se livre à une rationalisation : "A condition que, par le mot 'pain', on ne signifie pas la substance du pain, mais de manière plus générale 'ce que renferment les espèces du pain'." Un tel raisonnement était acceptable en ce temps-là. On pensait alors que tout objet physique comportait une "substance" et un "accident" (c'est-à-dire d'un aspect extérieur). Mais la physique moderne démontre que c'était une vision erronée. La physique actuelle discrédite le moyen par lequel Thomas d'Aquin a cru pouvoir éviter l'illogisme, invalidant du même coup sa conclusion.
Les effets supposés de la transsubstantiation.
L'enseignement de Rome sur la transsubstantiation contrecarre la vérité biblique et le témoignage de nos sens ; il défie même toute raison. Pourtant, Rome s'y accroche ; pour elle, la messe, au cours de laquelle le corps "véritable" du Christ serait rendu présent occupe une place centrale dans la foi catholique. Elle résume cet enseignement ainsi :
"C'est par la conversion du pain et du vin au Corps et au Sang du Christ que le Christ devient présent en ce sacrement." (Catéchisme, § 1375).
Du point de vue biblique, cela revient à nier ces paroles du Christ et de l'Apôtre Paul : "Toutes les fois que vous mangez ce pain" (1 Corinthiens 11 :26), "si quelqu'un mange de ce pain" (Jean VI:51) ; "Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain…" (1 Corinthiens 28). Le démonstratif "ce" limite le sens de l'élément à celui de "pain". C'est la seule explication possible.
L'Eglise Romaine ne se contente pas de proclamer que dès que le prêtre a prononcé les paroles de la consécration, la substance véritable du corps de Jésus est présente sur ses autels. Elle va jusqu'à commander formellement de rendre à cet élément le culte qui est dû au Dieu véritable. Voici ce qu'elle enseigne :
"Il ne devrait faire de doute pour personne que tous les fidèles doivent rendre à ce très saint sacrement l'adoration qui est due au Dieu véritable", comme cela a toujours été la coutume dans l'Eglise Catholique. Le fait que le Christ a institué ce sacrement pour qu'il soit mangé ne diminue en rien cette adoration." (Voir note 6).
C'est là d'un enseignement officiel de l'Eglise Catholique, revendiquant pour l'élément du pain l'adoration qui n'appartient en fait qu'à Dieu. Les fidèles sont tenus de rendre à l'hostie le culte que Dieu seul doit recevoir. Dans l'Eglise Catholique, il y a des congrégations de religieuses qui se consacrent à l'adoration de l'hostie, et se relaient pour cela jour et nuit. Certains Catholiques pieux passent des heures à genoux devant l'hostie, l'adorant, lui adressant des prières, et, à ce qu'ils disent, recevant un réconfort pour s'être tenus "dans la présence de Jésus".
En novembre 2002 un ancien Catholique m'a fait part d'un tourment, lié au fait que jadis il avait adoré l'hostie. Il avait l'impression de ne pas être encore bien dégagé de ces mystères obscurs auxquels il avait participé. Dans sa jeunesse, m'a-t-il dit, il fréquentait parfois les bars et buvait un bon coup, ce qui le plongeait dans un état d'euphorie. Mais il trouvait un réconfort bien plus puissant encore en allant passer une heure ou deux en présence de l'hostie, qu'il adorait comme si elle était Dieu. De retour chez lui après ces temps d'"adoration", il se sentait bien mieux que lorsqu'il était allé au bar. Ce récit me touche car il montre bien les implications pratiques du catholicisme. Il procure une fausse tranquillité, une fausse satisfaction. L'idolâtrie procure en effet quelque satisfaction quand les sentiments religieux atteignent une certaine intensité. Ce n'est pas très différent de ce que j'avais vu faire à Trinidad par les adeptes du culte vaudou. Au cours des cérémonies du vaudou, ils étaient dans un état d'effervescence phénoménale, puis leur existence quotidienne reprenait son cours habituel. Ils étaient tout aussi méchants qu'avant. Mais la Bible dit : "Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul" (Matthieu IV:10).
Le culte véritable, et les conséquences de l'idolâtrie.
Le culte véritable doit être rendu à Dieu en esprit et en vérité : un tel culte procure la paix et produit une vie authentiquement chrétienne. Lors du dernier repas, le Seigneur a donné des ordres clairs et précis : "Prenez, mangez : ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi." (1 Corinthiens 11 :24, tr. Ostervald). "Prenez, mangez" ne veut pas dire "rendez un culte et adorez". Adorer l'élément, c'est se placer sous la colère de Dieu, comme l'affirme Sa Parole. Dieu dit que les idolâtres Le haïssent, même s'ils font semblant de L'aimer. L'Ecriture nous assure qu'il châtiera leur iniquité : "Je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et gardent mes commandements" (Exode 20 :5-6). Si on repère sur une carte du monde les nations les plus catholiques, et qu'on étudie ensuite leurs conditions économiques, sociales et morales, on a le cœur brisé. Parmi les mauvais fruits de l'idolâtrie, on trouve la pauvreté extrême, l'agitation sociale, l'immoralité, et bien d'autres maux.
Il faut que les Chrétiens adorent vraiment le Seigneur en esprit et en vérité, comme Il l'a commandé : "Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité" (Jean 4 :24). Ordonner qu'on adore un élément, c'est de l'idolâtrie. Elle est absurde et impie, cette doctrine qui impose d'adorer un élément fait pour être mangé et pour passer dans l'estomac. Reporter sur le pain de la communion l'adoration qui est due au seul Dieu véritable, c'est un crime d'idolâtrie épouvantable. Si le corps du Christ Jésus avait l'aspect du pain, sans pourtant être du pain, on aurait un mensonge manifeste, totalement en désaccord avec Sa Personne !
La prétendue puissance qui émane des éléments.
Malgré la clarté de l'Ecriture Sainte, Rome proclame avec insistance que les éléments sont véritablement le corps et le sang du Christ. De plus, elle dit que de ces éléments se dégage une puissance agissante :
"La communion nous sépare du péché. Le Corps de Christ que nous recevons dans la communion est "livré pour nous," et le sang que nous buvons est "versé pour la multitude en rémission des péchés." (Catéchisme § 1393).
Voilà ce que les prêtres prêchent constamment. Voilà ce que j'ai entendu tout au long de mon enfance et de mon adolescence. Parmi ceux qui se sont rendus coupables de pé********* svp utiliser un synonyme soft, Le staff., d'homosexualité et d'autres formes d'immoralité, se trouvent des hommes qu'on peut qualifier de "prêtres catholiques pieux". Cela démontre que la "Sainte Communion" ne sépare personne du péché ; elle procure bien plutôt un sentiment redoutable de fausse sécurité à ceux qui s'enfoncent de plus en plus dans les péchés de la chair et de l'esprit.
Affirmer que de simples éléments qui sont là pour témoigner du Seigneur deviennent une cause agissante, c'est de la sorcellerie. C'est placer son espérance dans un objet physique, dans le pain, et non dans le Christ Jésus Lui-même, Lui qui est à la droite du Père, dans toute Sa gloire et Sa majesté.
Au sujet de ces mêmes éléments, Rome enseigne aussi : "Par la même charité qu'elle allume en nous, l'Eucharistie nous préserve des péchés mortels futurs" (Catéchisme, § 1395). Le catholicisme apprend à ses fidèles à considérer des objets physiques comme des canaux de la grâce de Dieu, comme si l'objet physique était investi d'un pouvoir surnaturel. C'est d'ailleurs caractéristique de la mentalité catholique : "Forces qui sortent" du Corps du Christ, toujours vivant et vivifiant, actions de l'Esprit Saint à l'œuvre dans son Corps qui est l'Eglise, les sacrements sont "les chefs d'œuvre de Dieu" dans la nouvelle et éternelle alliance", dit le Catéchisme. (§ 1116).
De telles doctrines tombent sous la malédiction éternelle promise à ceux qui pervertissent l'Evangile de Christ. Les paroles de Christ sont "Esprit et vie" (Jean 6 :63). C'est déjà grave de proposer d'ingérer la chair de Christ ; mais c'est encore bien pire d'enseigner que "l'Eucharistie nous préserve des péchés mortels futurs" (Catéchisme, § 1116). Ce sont là des paroles trompeuses, séductrices, donnant à croire que l'antique culte de quelque idole peut procurer la vie. C'est d'autant plus exécrable que la doctrine qui prétend préserver de péchés graves est intrinsèquement blasphématoire.
Conclusion : la foi véritable dans le Seigneur.
Il est impératif de connaître le Christ Jésus par la foi ; d'avoir, si je puis m'exprimer ainsi, "dévoré" par la foi la substance même du Messie, du Fils de l'homme. Ne pas "manger" ainsi par la foi véritable, c'est ne pas avoir la vie éternelle en nous, ni aujourd'hui, ni jamais ; c'est ne pas connaître le Seigneur dans la lumière et la vérité du Saint-Esprit. Le Seigneur nous presse de comprendre ceci : Il ne nous suggère pas, mais nous commande de croire en Lui ; la foi n'est pas un idéal auquel nous pouvons espérer parvenir un jour ; elle est au contraire notre nourriture et notre boisson ; elle est notre vie, notre justice ; elle est la révélation des perfections de Jésus-Christ dans la vie du Chrétien. Tel est le message puissant et dynamisant de notre Sauveur et de notre Dieu.
Si vous ne l'avez pas encore fait, avant d'aller plus loin, laissez monter de votre cœur un cri vers Lui pour Lui demander le don de Sa grâce, dans un élan de cette foi agissante qui Lui dit : "Oui, Seigneur, je crois que Tu es le Fils de Dieu. Je Te reçois, et je me repose sur Ta Personne, sur l'identité la plus profonde qui soit, participant par la foi à ce que Tu as accompli par Ta vie parfaite et par Ta mort parfaite. Seigneur, Ton œuvre et Ta mort font désormais partie de ce que je suis. Merci des paroles que Tu as prononcées, elles sont la Vérité, et je les reçois."
La chair et le sang du Fils de l'homme représentent le Rédempteur et Son sacrifice. Si vous êtes bien convaincu(e) qu'en dehors de Lui vous êtes voué(e) à la mort éternelle, alors vous avez part à Celui qui est la Vie éternelle ! "Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen ! |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 1:14 am | |
| je vais te répondre par rapport au prêtre j'en ai lu qu'un et en sautant des ligne
son problème n'est pas le mien
un chrétien ne doit pas être lié a une église, il doit être lié au Christ en étant lié au Christ il prend la liberté de le glorifier la ou il veut quand je prend part à l'eucharistie, penses tu que je m'inquiète de ce que les autres croient ou pense?
l'important c'est ce que moi je crois
si toi tu te dis appartenir a une église tu es moins libre que moi
et c'est pour ca que je ne rejette pas l'église catholique, si je la rejette je m'enlève une liberté
des bons croyants il y en a partout, je ne vais pas m'interdire de loué le seigneur avec eux sous prétexte que le pape a décrété ceci ou cela
on ne va pas à l'église pour le pape ou autre mais pour Christ
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| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 2:00 am | |
| Je ne fais pas partie d'une assemblée de chrétiens.., moi non plus je ne sais pas ce qu'ils sont en réalité,,, Mais nous partageons la croyance que La Bible est notre Boussole...
Si tu te sens bien et au clair dans cette dénomination bien que ce soit très anti biblique leur culte,..que te dire de plus?...
Bonne journée
Sophie |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 3:04 am | |
| concernant la Transsubstantiation je ne peux rien affirmer, mais je sais qu'en y prenant part NOUS devenons le corps du Christ et c'est tout ce qui compte - Sophiea37 a écrit:
Si tu te sens bien et au clair dans cette dénomination bien que ce soit très anti biblique leur culte, dans l'assemblé des juifs il n'y avait pas que les prêtres, les pharisiens et tout ceux qui ont condamné le Christ, il y avait ceux qui on cru en Dieu je te dis ca parce que je trouve qu'une partie de l'église actuel se comporte comme eux (ils ne le cherche pas vraiment) seul Dieu scrute les coeurs, Il sauvera ceux qui croient en Lui comme Il l'a promis - Citation :
- ..que te dire de plus?...
prie pour moi ca sera suffisant - Citation :
Bonne journée
Sophie de même |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 4:43 am | |
| Si tu veux que je prie le Seigneur pour toi c'est avec le plus grand plaisir ...
Tu ne deviens pas le corps de Christ parce que tu prends la Sainte Cène mais tu fais partie du corps de Christ et ceci dd façon permanente si tu as cru au fils de Dieu en tant que rédempteur ...
Le salut s'obtient pas la foi et non par les œuvres (donner sa dime, boire le vin, faire pénitence et se faire souffrir)... Les œuvres sont le fruits de ce que tous les hommes font pour mériter la Grace du salut (comme Caïn) et ce sont des œuvres mauvaises selon Dieu
Le fruits d'avoir cru au Seigneur et d'être né de nouveau (avoir reçu un esprit tout neuf à l'image de Christ) ce sont des œuvres que Dieu a préparées à l'avance .... Et ce sont les œuvres de Dieu ... Seules celles ci sont un témoignage d'être chrétien...
Tout dépends de la motivation de nos œuvres : plaire à Dieu ? (impossible) ou bien laisser Dieu agir en nous?
Ainsi toutes ces traditions d' église pour plaire au Seigneur sont vaines et sont des œuvres mauvaises pour Dieu
Ce n'est pas PARCE QUE tu vas venir t'assembler et prier, prendre la sainte cène et te repentir, et donner ton argent et te soumettre à des règles.... que t'y vas être sauvé...
C'est A CAUSE du fait que tes œuvres d'homme sont vaines et que tu t'en répands, reconnaissant que SEUL Jesus est tout suffisant pour te sauver que Dieu va pouvoir travailler en toi, t'amener à une vraie repentance (douloureuse) mais nécessaire, à la nouvelle naissance (recevoir le Saint Esprit dans un esprit que Dieu te redonne à neuf... C'est pourquoi Dieu te vois comme une nouvelle créature merveilleuse, sans péchés...)... Et alors là, et là seulement tu vas faire partie du corps de Christ ,.. Et tu vas avoir un désir de prier avec tes frères nés de nouveau (une partie bien sur)... Tu vas vouloir témoigner, être généreux (dans la sagesse quand même)... Et tu vas commencer à porter du fruit pour Dieu .., tu vas petit à petit abandonner des choses grossières au début (des pèchés bien visibles ) puis ensuite plus cachés en toi, plus subtilement noyés dans une apparence de bien alors que c est mauvais... De Grace en Grace ( et non d'efforts en efforts humains) Dieu te donne la force et le désir de changer ceci ou cela...
Tu ne deviens pas le corps de Christ en buvant le pain (et d'ailleurs rares sont les prêtres qui font boire la coupe de vin Aux fidèles... Pourquoi donc?)
Je suis bien loin de ressembler au Seigneur, mais j'y tends, ne me retournant pas en arrière mais en avant ...dans la confiance que Dieu finira son œuvre en moi...
Lis bien le sujet de la transsubstantiation qui est un dogme décrété bien longtemps après les apôtres (cela voudrait dire donc que tous ceux qui prenaient le vin et le pzin en mémoire du sacrifice de Jesus ne pouvaient pas faire partie du corps de Christ ?)
Quand Jesus dit de manger son corps et son Sang, il parle de la foi en son sacrifice qui nourrit ton âme... Car Jesus est le pain du ciel ! C'est spirituel et il faut le prendre avec grand respect car à l époque Paul je crois mettait en garde les chrétiens de ne pas prendre le pain et le vin, symbole de l'œuvre de Christ comme sils cassaient la croute!... Il est vrai que c'est un Acte spirituel et il peut se passe des guérisons pendant la Sainte Cène!... Mais ce n'est pas Jesus qui descent en chair et en os et sang dans le verre et dans le pain!... C est comme le cannibalisme ... Le vin est le symbole du sang... Le sang c'est la vie, l âme ... C'est une force spirituelle... Mais il est justement défendu de boire les animaux avec le sang... Car l'âme est dans le sang (frais)...beaucoup de sorciers tirent le pouvoir de magie de ces pratiques... Les satanistes aussi (parfois duvsg humain)
Ceci est fait... En mémoire de Jesus...
Voici un passage qui montre que ceci est spirituel :
Deutéronome 8:3 Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel.
La manne qui descendait du ciel était un symbole de la venue future de Jesus... Et c'est La Parole de Dieu , qui annonçe Jesud dans l'AT et de Jesus lui même qui dit qu'il est le pain... C'est cette nourriture de l'âme (la Parole de Dieu) qui va te purifier de jour en jour et te nourrir ...
Jesus donne toujours des symboles qu'il ne faut pas prendre à la lettre mais que Sieu révèle par l'Esprit...
L homme n'est sauvé que par la foi ... La foi grandit quand les mensonges partent et la vérité entre en nous... C'est un processus permanent tant que nous vivons sur terre...
Ne crois pas mais sois en sur parce que Dieu te l'aura révélé!
Merci!
Que Dieu te bénisse
Sophie
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| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 5:12 am | |
| Parfois il vaut mieux s isoler un temps des frères et prier, demander des explications à Dieu sur tels ou tels passages que foncer tête baissée... C'est vrai que Dieu tient compte de temps d'ignorance et pardonne... Car beaucoup agissent par ignorance pensant bien faire!... Mais Dieu dit quand même que ce qu'on fait contre Dieu même par ignorance, si on ne s'en repend pas , nous amène en Enfer!... Avec Satan, si tu signes un pacte avec lui et que tu ne le sais pas... Lui il a le contrat avec ta signature ! ... Et tu as passé contrat quand même, que tu aies été dupé ou non!... Pour un culte au Seigneur c'est pareil... Si on fait un culte abominable pour Lui, croyant Lui plaire, et qu'on persiste dans cette voie, on est un aveugle ... Qui va sans le savoir vers un chemin de perdition ...
Apocalypse 3:17 Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, Apocalypse 3:18 je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Apocalypse 3:19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.
Psaume 81:13 (81:14) Oh! si mon peuple m'écoutait, Si Israël marchait dans mes voies!
Jérémie 18:15 Cependant mon peuple m'a oublié, il offre de l'encens à des idoles; Il a été conduit à chanceler dans ses voies, à quitter les anciens sentiers, Pour suivre des sentiers, des chemins non frayés.
Conclusion :
Il vaut mieux ne pas suivre ceux qui croient voir... Car s'ils sont aveugles ils ne vous conduiront pas vers la lumière ....
Merci!
Sophie
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| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 5:21 am | |
| tu crois en la sainte Trinité ou bien est-ce une hérésie pour toi? |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 6:22 am | |
| - Sophiea37 a écrit:
- Si tu veux que je prie le Seigneur pour toi c'est avec le plus grand plaisir ...
merci - Citation :
- Tu ne deviens pas le corps de Christ parce que tu prends la Sainte Cène mais tu fais partie du corps de Christ et ceci dd façon permanente si tu as cru au fils de Dieu en tant que rédempteur ...
qu'est ce que le corps du Christ pour toi? pour moi ce sont les fidèles dans l'assemblé, participer à l'eucharistie, recevoir l'hostie, c'est unir mes prières aux leurs en souvenir du sacrifice de Jésus pour notre rédemption en recevant l'hostie je reçoit Jésus (réellement ou pas, Jésus l'a fait et je reçoit le pain et le vin comme lui l'a donné a ses disciples) ce qui me lie aux autres en Lui - Citation :
- Le salut s'obtient pas la foi et non par les œuvres (donner sa dime, boire le vin, faire pénitence et se faire souffrir)... Les œuvres sont le fruits de ce que tous les hommes font pour mériter la Grace du salut (comme Caïn) et ce sont des œuvres mauvaises selon Dieu
Le fruits d'avoir cru au Seigneur et d'être né de nouveau (avoir reçu un esprit tout neuf à l'image de Christ) ce sont des œuvres que Dieu a préparées à l'avance .... Et ce sont les œuvres de Dieu ... Seules celles ci sont un témoignage d'être chrétien... je peux très bien dire que les oeuvres sont ce que les hommes font par la grace de Dieu t'es allé un peu vite sur ce sujet matt 25 31 Or quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, il s'assiéra alors sur son trône de gloire, 32 et toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les uns d'avec les autres, comme le pasteur sépare les brebis d'avec les boucs, 33 et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. 34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : " Venez, les bénis de mon Père : prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la création du monde. 35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; 36 nu, et vous m'avez vêtu; j'ai été malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus à moi. " 37 Alors les justes lui répondront : " Seigneur, quand vous avons-nous vu avoir faim, et vous avons-nous donné à manger; avoir soif, et vous avons-nous donné à boire? 38 Quand vous avons-nous vu étranger, et vous avons-nous recueilli; nu, et vous avons-nous vêtu? 39 Quand vous avons-nous vu malade ou en prison, et sommes-nous venus à vous? " 40 Et le Roi leur répondra : " En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. " 41 Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : " Allez-vous-en loin de moi, les maudits, au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 42 Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; 43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; nu, et vous ne m'avez pas vêtu; malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité." 44 Alors eux aussi lui répondront : " Seigneur, quand vous avons-nous vu avoir faim, ou avoir soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne vous avons-nous pas assisté? " 45 Alors il leur répondra : " En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait. " 46 Et ceux-ci s'en iront au supplice éternel, et les justes à la vie éternelle. " la foi ne suffi pas, si tu n'agis pas selon elle, ca ne sert a rien, c'est l'Amour qui fait agir et pour moi un vraie chrétien est reconnu selon ses oeuvres n'est ce pas nos actes qui seront nos juge? - Citation :
- Tout dépends de la motivation de nos œuvres : plaire à Dieu ? (impossible) ou bien laisser Dieu agir en nous?
Ainsi toutes ces traditions d' église pour plaire au Seigneur sont vaines et sont des œuvres mauvaises pour Dieu la tu te trompes si je donne parce que j'aime, je l'ai fait pourquoi? parce que je veux plaire? ou parce que ca me fait plaisir de donner? tu le dis toi même, ca dépend de la motivation, dans la dîme tu peux très bien voir l'autre point de vu qui est de donner parce que le seigneur te fait agir ainsi si je prend part au corps et au sang du Christ ca n'est pas pour plaire mais par Amour pour Christ la célébration de l'eucharistie est donner en mémoire de son sacrifice, ne pas y assister serait le renier tu vois dans ces tradition bcp pense comme toi mais qui a dis qu'il fallait penser comme cela? - Citation :
- Ce n'est pas PARCE QUE tu vas venir t'assembler et prier, prendre la sainte cène et te repentir, et donner ton argent et te soumettre à des règles.... que t'y vas être sauvé...
C'est A CAUSE du fait que tes œuvres d'homme sont vaines et que tu t'en répands, reconnaissant que SEUL Jesus est tout suffisant pour te sauver que Dieu va pouvoir travailler en toi, t'amener à une vraie repentance (douloureuse) mais nécessaire, à la nouvelle naissance (recevoir le Saint Esprit dans un esprit que Dieu te redonne à neuf... C'est pourquoi Dieu te vois comme une nouvelle créature merveilleuse, sans péchés...)... Et alors là, et là seulement tu vas faire partie du corps de Christ ,.. Et tu vas avoir un désir de prier avec tes frères nés de nouveau (une partie bien sur)... Tu vas vouloir témoigner, être généreux (dans la sagesse quand même)... Et tu vas commencer à porter du fruit pour Dieu .., tu vas petit à petit abandonner des choses grossières au début (des pèchés bien visibles ) puis ensuite plus cachés en toi, plus subtilement noyés dans une apparence de bien alors que c est mauvais... De Grace en Grace ( et non d'efforts en efforts humains) Dieu te donne la force et le désir de changer ceci ou cela... tout ca je peux le faire en continuant d'assister a l'eucharistie et c'est ce que je fais - Citation :
Tu ne deviens pas le corps de Christ en buvant le pain (et d'ailleurs rares sont les prêtres qui font boire la coupe de vin Aux fidèles... Pourquoi donc?) pas chez les arméniens - Citation :
- Lis bien le sujet de la transsubstantiation qui est un dogme décrété bien longtemps après les apôtres (cela voudrait dire donc que tous ceux qui prenaient le vin et le pzin en mémoire du sacrifice de Jesus ne pouvaient pas faire partie du corps de Christ ?)
Quand Jesus dit de manger son corps et son Sang, il parle de la foi en son sacrifice qui nourrit ton âme... Car Jesus est le pain du ciel ! C'est spirituel et il faut le prendre avec grand respect car à l époque Paul je crois mettait en garde les chrétiens de ne pas prendre le pain et le vin, symbole de l'œuvre de Christ comme sils cassaient la croute!... Il est vrai que c'est un Acte spirituel et il peut se passe des guérisons pendant la Sainte Cène!... Mais ce n'est pas Jesus qui descent en chair et en os et sang dans le verre et dans le pain!... C est comme le cannibalisme ... Le vin est le symbole du sang... Le sang c'est la vie, l âme ... C'est une force spirituelle... Mais il est justement défendu de boire les animaux avec le sang... Car l'âme est dans le sang (frais)...beaucoup de sorciers tirent le pouvoir de magie de ces pratiques... Les satanistes aussi (parfois duvsg humain)
je t'ai donné mon point de vu - Citation :
- Ne crois pas mais sois en sur parce que Dieu te l'aura révélé!
la patience est maître de la foi - Citation :
- Que Dieu te bénisse
Sophie
pareillement |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 9:22 am | |
| Le corps de Christ c'est l'ensemble des enfants de Dieu...chaque enfant de Dieu est un membre du corps, et l'ensemble forme le corps de Christ... C'est Christ la tête... Ceux ci sont aussi appelés l'Eglise, la fiancée... Ce song les membres de ce corps qui deviendront l'Epouse de Christ aux noces de l'Agneau.,. Dieu a préparé plusieurs demeures Tout le monde n'aura pas ce privilège de faire partie de l épouse....
Tous les sauvés ne feront pas partie de l'épouse
Pour ce qui est de la Trinité, Dieu est trois personnes distinctes formant un seul Dieu... Étaient ils déjà 3 en un ou déjà 3 personnes, tout laisse à penser qu'il était déjà 3 personnes distinctes.,, trois bougies et une seule flamme pour imagerie Je le pense parce que Dieu dit :@créons l'homme á notre image... L'homme est un mais il est en 3 parties distinctes : esprit, âme , corps De plus Dieu dit "nous"
Par contre le Fils est soumis au Père, le Saint Esprit est soumis à Jesus qu'il glorifie et au Père aussi, jamais lui même! Et Jesus glorifie le Père!... Et pourtant ils sont égaux, car Dieu en 3 Cela fait penser à la famille terrestre que Dieu a créé : Dieu a créé Adam, la femme est tirée d'Adam, elle est une partie d'Adam, la chair de sa chair... Les enfants sont une partie du père et de la mère... Pour moi la famille est l'image de la Trinité de Dieu.., il y a une hiérarchie mais ils sont une unité... Voilà pourquoi l'alliance du mariage (entre parenthèses) est indissoluble ! Voilà pourquoi aussi la femme est soumise (tout en étant égale de l'homme) et les enfants soumis aux deux...ceci est un autre sujet!.. Voilà comment je vois les choses !...
Quelques versets qui me viennent en rapport avec cela : Genèse 3:22 L'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
1 Corinthiens 15:28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui- même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
1 Corinthiens 15:28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
Éphésiens 5:24 Or, de même que l'Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.
Actes 1:16 Hommes frères, il fallait que s'accomplît ce que le Saint Esprit, dans l'Écriture, a annoncé d'avance, par la bouche de David, au sujet de Judas, qui a été le guide de ceux qui ont saisi Jésus.
( le Saint Esprit était déjà distinct de la personne de Dieu )
Romains 8:29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères.
Colossiens 1:15 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
Jesus est né de Dieu donc une partie de Lui... Il est celui qui n'a pas èté créé ....
Voilà comment je conçois la Trinité de Dieu
Bonne soirée
Sophie
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| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 9:24 am | |
| J'ai un correcteur automatique qui parfois corrige en mettant d'autres mots... Alors ne vous étonnez pas si un mot bizarre qui n'a rien à voir se trouve dans mon texte !
J'écris sur iPhone... Long et pas évident ! |
| | | voskeperan Membre_Actif
Date d'inscription : 04/05/2010 Messages : 655 Pays : france R E L I G I O N : chrétien (contre la division)
| Sujet: Re: le rosaire Dim 22 Aoû 2010, 10:16 am | |
| - Sophiea37 a écrit:
- J'ai un correcteur automatique qui parfois corrige en mettant d'autres mots... Alors ne vous étonnez pas si un mot bizarre qui n'a rien à voir se trouve dans mon texte !
J'écris sur iPhone... Long et pas évident ! tkt j'arrive a deviner si y a un probleme^^ merci de prendre du temps pour ce qui est de la trinité tu vas pouvoir te faire des amis sur le forum... mais sinon de ce fait, tu ne conteste pas l'enseignement des fondateurs de l'église au 4siecle nan? bonne nuit |
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