*** Forum Religions *** - - - Dialogues inter-religieux- - -www.forum-religions.com - - - |
...BIENVENUE SUR LE FORUM, les membres du staff sont à votre disposition pour rendre votre visite sur ce site plus agréable... Règlement du forum à prendre en compte, vous le trouverez dans la section " vie du forum ". "Pour participer au forum, merci d'aller vous présenter dans la section ci-dessous" |
|
| Auteur | Message |
---|
Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Pourquoi prier ... ? Dim 02 Nov 2008, 4:10 am | |
| Pourquoi prier ?
Souviens-toi qu’en t’appelant à la suivre, le Seigneur Jésus t’a en même temps appelé à prier avec Lui. Au moment de te mettre en prière, demande-toi, ce que tu vas faire et pourquoi.
Tu dois prier avant tout parce que Dieu t’ayant fait pour Lui, c’est à Lui que tu dois retourner, et la prière est comme la pesanteur qui provoque et accélère ce mouvement de retour vers ton Seigneur et souverain Bien.
Tu dois prier parce que le Seigneur Jésus t’a aimé le premier et que tu l’aimes en retour : l’amitié appelle un dialogue intime dans lequel tu puisses exprimer ton amour et connaître Dieu par expérience et par amour. Il s’agit d’atteindre à une connaissance très simple, généralement obscure, au-delà de toute parole, ou les choses divines sont goûtées soit dans leur douceur, soit dans leur amertume. C’est pourquoi la prière se réduira parfois à n’être qu’un appel profond, comme une attente humble, silencieuse mais pleine de désir, de la science de Dieu que, seul, l’Esprit –Saint peut te communiquer.
Tu dois prier parce que tu es infiniment misérable et que, pour être totalement vrai, tu dois exprimer cette dépendance de ton être en suppliant le Seigneur de combler ton insuffisance par sa plénitude.
Enfin, tu dois prier parce que le Sauveur Jésus t’a appelé à travailler avec Lui au salut des hommes, non seulement par le partage de sa Croix, mais par une constante prière et en prenant ta part de sa prière au jardin des Oliviers. Tu as charge d’âmes : jamais tu n’en seras suffisamment convaincu. Rappelle-toi qu’en priant de toute ton âme et aux dépens de toi-même, tu fais le plus que tu peux pour sauver et sanctifier ces hommes dont Jésus a jugé bon de lier le sort spirituel à ta misérable coopération. C’est là une des grandes tâches de ta vie que rien et nul au monde ne peut te retirer ni t’empêcher d’accomplir.
Souviens-toi de ces choses, et va prier.
« Veillez et priez. »
L’enseignement évangélique sur la prière peut tenir en deux points essentiels :
Une promesse que Dieu viendra à notre rencontre quand et comme Il voudra, et c’est la part du travail de Dieu, la principale, car c’est pour nous un espoir qui ne peut être déçu que notre prière s’achèvera en Lui ; une invitation pressante à la persévérance, quoi qu’il arrive et malgré toutes les apparences défavorables, et cela est notre part de travail. Qu’avons-nous besoin d’en savoir plus ?
Pour apprendre à prier il faut donc simplement prier, beaucoup prier, et savoir recommencer indéfiniment de prier sans se lasser, même s’il n’y a pas de réponse, même s’il n’y a aucun résultat apparent. Jésus a tant insisté sur la persévérance parce qu’Il savait que ce nous serait difficile, à cause de notre besoin de changement et de nouveauté.
Pour nous aider à persévérer il faudra souvent nous souvenir des caractéristiques habituelles de la prière de foi.
N’attendez pas pour prier d’avoir envie de le faire. Vous cesseriez de prier au moment ou vous en avez le plus besoin. C’est une illusion dangereuse à laquelle un grand nombre doivent de s’être éloignés du Christ. Le désir de la prière ne peut naître que de la foi. Désirer prier est déjà un effet de la prière.
Qu’il vous suffise de savoir que Dieu vous attend. Dieu désire toujours vous voir prier même lorsque vous n’en avez pas envie, surtout peut-être à ce moment-là. N’oubliez jamais que moins vous prierez, plus vous ferez mal, et moins le désir vous en viendra.
Vous ne devez naturellement rien attendre en priorité de la prière pour vous-mêmes. C’est pour Dieu qu’il faut prier, non pour en tirer satisfaction, ni pour avoir le sentiment de bien prier. Je ne sache pas qu’il y ait dans le « Notre Père » aucune demande donc la réponse puisse nous apporter une satisfaction personnelle, ou même un résultat immédiatement perceptible. Il faut persévérer sans voir, et donc savoir recommencer pour rien, pour Lui. Si tout se passe bien ainsi, c’est dire qu’il vous faudra beaucoup de courage pour prier.
« Si vous avez une foi qui n’hésite pas… » - Pour me contacter, clic sur CONTACT au bas du forum, indiquer votre pseudo, - Vos messages doivent être en taille minuscule et de couleur noir en majorité, - La couleur rouge est destiné uniquement à la modération, - Nouveau sujet, vérifier dans "Recherche" s'il n'existe pas. Il faut qu'il soit bien étoffé, un titre explicite, bien détaillé avec des preuves fiables et vérifiables, - Si un message ne respecte pas la "charte" du forum, merci de cliquer sur . - |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Pourquoi prier ... ? Mar 11 Nov 2008, 7:00 pm | |
| « Si nous avons une foi qui n’hésite pas… »
La foi seule est capable de nous faire atteindre réellement Jésus, non par abstraction, mais dans la solidité d’une réalité perçue obscurément sur la Parole de Dieu. Il nous faut apprendre à supporter l’obscurité souvent si froide de la foi pure et y accrocher un amour donc Jésus nous a dit qu’il consistait à faire la volonté de son Père. Et cependant le meilleur de notre cœur et de notre affectivité d’homme ne saurait être absent d’un mystère d’amour qui n’a pas eu peur de l’Incarnation, des larmes, du cœur ouvert par la lance, du Corps et du Sang donnés en nourriture. Quel équilibre il nous faut garder dans notre manière d’aimer Dieu, d’aimer Jésus, d’aimer la Vierge notre Mère ! Tout centré sur la foi qui n’est pas opposée aux sens, mais au-delà, sans quoi Dieu n’aurait pas choisi de proposer à notre amour des « êtres visibles pour nous introduire à l’amour des choses invisibles », comme le dit si bien la préface de la Nativité et du Saint-Sacrement.
Dans notre vie donnée aux hommes et volontairement attentive à leurs soucis quotidiens, à leurs travaux, à leurs souffrances, à leurs besoins, ne sommes-nous pas tout présents aux choses et aux êtres visibles ? C’est dans un tel contexte d’une vie souvent bien bousculée que doit se développer en nous un amour authentique du Christ, actuellement invisible pour nous, mais qui nous a donné des signes sensibles de son amour dans le Pain consacré, le Livre de l’Evangile, la Parole de la hiérarchie de l’Eglise. Jamais nous en saurons assez cultiver notre foi pour la rendre vivante, forte habituellement sous-jacente à nos décisions à nos jugements, à notre prière surtout. Notre sensibilité devrait normalement soutenir ou exprimer notre foi, mais la foidoit savoir avec autant de sécurité se passer d’elle et la dépasser ou l’entraîner dans le mouvement même de l’amour dont elle est la source. Nous devons être des hommes de foi, aussi bien dans le travail que dans la prière, dans l’hospitalité que dans le silence. Vous devez, chacun dans votre ligne propre, mettre les énergies et les richesse du cœur et du tempérament au service de la foi. Nous ferons ceci en aimant. J’ai supplié Jésus pour que nous soyons de vrais vivants dans notre foi : apprendre à regarder toute chose, tout être, toute situation avec les yeux du Seigneur sur terre, et réagir en toutes circonstance avec la force de son Amour.
« Ou est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »
La continuité de la présence à Dieu n’est pas dans la conscience actuelle, explicite, surtout par la voie d’idées ou d’images, de cette Présence, mais elle réside dans la vigilance de l’amour. L’attention imaginative ou intellectuelle n’est qu’un moyen d’obtenir cette vigilance. Le cœur doit veiller, et il peut veiller, lors même que l’homme se livre tout entier à son œuvre pour la bien faire.
« Que ton règne vienne, que ton Nom soit sanctifié. »
Il y a deux manières d’agir sur le monde. La première est immédiate dans le temps et le lieu, et elle nous appartient bien en propre : elle est le fruit de notre intelligence, de notre intervention de notre volonté, du travail de nos mains. Elle est un besoin vital ; tous les hommes désirent et s’y livrent, chacun dans la mesure de ses capacités et de son idéal. L’autre manière d’agir sur le monde ne peut se trouver qu’après avoir été comme perdue dans le renoncement à toute action immédiate. Alors un telle action est dans limites dans le temps et l’espace, en profondeur et en étendue. Elle seule nous laisse continuellement inassouvis dans un ambition grandissante d’agir en tout lieu ou il y a des hommes, dans l’espérance qu’une telle action s’amplifie et se poursuive éternellement. Le désir aussi absolu d’une action illimitée dans le temps et l’espace est le signe d’une vocation contemplative, et ne peut s’assouvir que dans la coopération à agir même de Dieu. Toute activité extérieure, même apostolique, laisse alors insatisfait. Une telle association à l’action toute-puissante du Christ ne peut être que le fruit de l’amour qui contemple. Pour maintenir en sa propre vie cette hiérarchie de valeurs, il faut maintenir le regard intérieur de la foi fixé sur les réalités qui fondent cette action et rendent possible un amour aussi exclusif. Tout est enfermé dans l’amour : oui, mais ce qui distingue la manière d’aimer d’un contemplatif, c’est que son amour doit être capable, non seulement de lui inspirer par le courage d’une activité immédiate et visible de charité, mais aussi le courage, autrement difficile, d’une fidélité à un apostolat invisible dont la réalisation suppose un degré de détachement, sinon plus total, du moins plus profond, en ce sens qu’il doit porter sur l’action elle-même. On ne peu suivre fidèlement un tel chemin sans une foi vivante, renforcée par la grâce d’une connaissance contemplative de Jésus, de sa Croix sur le Calvaire et de Celle qui, dans le cœur de chacun de nous, continue d’opérer l’œuvre du salut des hommes.
L’amitié avec Jésus
Vous en pourrez pas être des pauvres comme le veut Jésus, vous ne pourrez pas avoir le courage de prendre sur vous la peine des travailleurs et des malades, vous ne saurez pas aimer avec un cœur suffisamment humble et fraternel, si vous n’êtes pas unis à Jésus. C’est dans la contemplation de son « Bien-Aimé Frère et Seigneur Jésus » que Charles de Foucault puise ce besoin impérieux de lui ressembler en toute chose. - Pour me contacter, clic sur CONTACT au bas du forum, indiquer votre pseudo, - Vos messages doivent être en taille minuscule et de couleur noir en majorité, - La couleur rouge est destiné uniquement à la modération, - Nouveau sujet, vérifier dans "Recherche" s'il n'existe pas. Il faut qu'il soit bien étoffé, un titre explicite, bien détaillé avec des preuves fiables et vérifiables, - Si un message ne respecte pas la "charte" du forum, merci de cliquer sur . - |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|