Notre Mère et fondatrice, pour qui nous avons un immense amour et une immense gratitude dans nos cœurs, pour avoir donné vie à cette famille religieuse, c’est la Mère Marie José de l’Esprit Saint.
Notre Mère est née dans l’état du Brésil qu’on l’appelle : Esprit Saint, dans la petite ville de São Domingos do Norte. Cela nous ne considérons pas comme une coïncidence, mais comme la Providence Divine.
Ses parents, Mr. Henrique Rodrigues Santana (décédé à l’âge de 92) et Mme Adelina Radael Rodrigues, ont vécu avec une grande intensité le sacrement du mariage pendant 72 ans. Cette fidélité à Dieu, au sacrement et à l’Église ont été des exemples de vie pour notre Mère. Elle était la cadette de 3 frères et 2 sœurs ; toute petite, elle recevait dans l’ambiance familière une solide éducation morale et religieuse.
Mr. Henrique, honnête homme, volontaire, travailleur est principalement un grand entrepreneur. Il a été co-fondateur, avec deux autres compagnons, de la petite ville de São Domingos. Grâce à cela, une autoroute qui nous amène à cette ville porte son nom : Henrique Rodrigues Santana – ancienne autoroute du café.
Mme Adelina, Mère de famille, courageuse et laborieuse, a toujours mis beaucoup d’effort pour éduquer ses enfants dans les chemins de Dieu. Elle les a orientés vers la foi et leur a enseigné par ses exemples de vertus, qui aujourd’hui se manifestent à travers leurs gestes et attitudes.
Toute petite, à l’âge de 8 ans, notre Mère conduisait dans sa ville, dans la petite chapelle de São Domingos, construite par son père, des moments de prière avec la communauté. Elle organisait aussi des processions les jours de fêtes de l’Église. Son cœur s’inclinait déjà vers un don total au Seigneur.
Sa vie scolaire a commencé loin de ses parents. Elle a été interneau Collège « Divin Roi » à la ville de Colatina à l’état de l’Esprit Saint. Toujours en internat, elle a suivi des cours d’enseignante, au Collège « Sacré Cœur de Marie », dans la ville de Vitoria au Esprit Saint.
À ses efforts, à ses grands soins aux études et aussi à sa disponibilité pour aider ses maîtresses et amis, il a été rendu hommage par des médailles, qui étaient données aux élèves les plus appliquées du Collège.
Dans son cœur, il y avait une grande détermination pour servir le Seigneur pendant toute sa vie. Sa vocation a été discernée à travers beaucoup de prières et de directions spirituelles, faites avec des prêtres et l’évêque de son diocèse, à l’époque Mgr Joao Batista da Motta e Albuquerque.
À la fin de ses études, avec le consentement des ses parents, le 1er mai 1960, notre Mère a entré dans le Carmel de Sainte Thérèse au Rio de Janeiro. Elle est restée 21 ans dans ce Carmel, en étant toujours pour les sœurs un exemple de fidélité.
Quand elle a quitté son pays natal, Mgr Joao Batista da Motta e Albuquerque, lui a confié une mission : « celle d’apporter le Carmel dans l’état de L’Esprit Saint ». Toujours obéissante à l’Église et fidèle au Seigneur, notre Mère n’a jamais économisé ses efforts pour accomplir les missions qui lui ont été confiées.
Après toutes les demandes et formalités faites en accord avec le Vatican, est arrivé avec notre Mère à la ville de Vitoria à l’Esprit Saint, un groupe de sœurs, venues d’autres Carmel du Brésil, qui allait former la première communauté, une esquisse du Carmel à l’état de l’Esprit Saint. Elles se sont installées dans l’ancien Couvent de Saint François à Vitoria à l’Esprit Saint, jusqu’à la fin de la construction qui allait porter le nom de « Carmel de Nazareth », à Cariacica dans l’état de l’Esprit Saint.
Notre Mère s’est beaucoup impliquée dans le suivi de ces constructions, et elle a reçu beaucoup de soutien de toute la communauté, de la paroisse et aussi de ses proches.
Mais, à la fin de la construction du Carmel, l’appel du Seigneur a grandi dans le cœur de notre Mère, pour donner naissance à une nouvelle famille religieuse. Avant même de sortir du Carmel du Rio de Janeiro, elle sentait déjà en son cœur cet appel de Dieu – la fondation d’une nouvelle famille religieuse.
C’était le 30 juillet 1984. Après avoir reçu beaucoup de conseils et de soutien de ses supérieurs, parmi eux le prieur de l’ordre, à cette époque, le Frère Felipe Saens de Baranda, notre Mère a reçu l’autorisation de faire l’expérience de commencer une nouvelle famille religieuse pour l’Église. Ici commence l’histoire de la naissance de notre Institut.