Bonsoir à tous. J'aimerais poser une question toute bête et toute naïve: quels sont les critères d'une expérience spirituelle authentique? Parmi les témoignages recueillis, quels sont les points communs, quelles sont les constantes, et quelles leçons peut-on en tirer?

Bernard Amyr a écrit:

Bonsoir à tous. J'aimerais poser une question toute bête et toute naïve: quels sont les critères d'une expérience spirituelle authentique? Parmi les témoignages recueillis, quels sont les points communs, quelles sont les constantes, et quelles leçons peut-on en tirer?

Sujet, a priori, délicat.

Chacun vit sa vie et, tout en se déroulant sur Terre, cette vie est aussi un enrichissement (ou un appauvrissement !) spirituel.

Si l'on veut parler d'expérience extra-ordinaire, j'ai plusieurs témoignages.

Certains sont personnels ou le fait de l'un de mes proches; la plupart sont consignés dans des ouvrages divers.

Je ne sais si une constante existe .... ?

N'est-ce pas plutôt, comme toute "histoire d'amour", un vécu et un ressenti intime qui ne vaut que pour les personnes concernées !?

Sinon, pour tenter une réponse, je dirais que, peut-être, la constante serait que l'expérience, très forte et intense au moment où on la vit, s'estompe et devient quasiment irréelle, quand un certain temps s'est écoulé.
On fini par douter de sa réalité et de notre capacité à discerner entre le vécu, l'imaginaire et le rêve.

gilmig a écrit:

Bernard Amyr a écrit:

Bonsoir à tous. J'aimerais poser une question toute bête et toute naïve: quels sont les critères d'une expérience spirituelle authentique? Parmi les témoignages recueillis, quels sont les points communs, quelles sont les constantes, et quelles leçons peut-on en tirer?

Sujet, a priori, délicat.

Chacun vit sa vie et, tout en se déroulant sur Terre, cette vie est aussi un enrichissement (ou un appauvrissement !) spirituel.

Si l'on veut parler d'expérience extra-ordinaire, j'ai plusieurs témoignages.

Certains sont personnels ou le fait de l'un de mes proches; la plupart sont consignés dans des ouvrages divers.

Je ne sais si une constante existe .... ?

N'est-ce pas plutôt, comme toute "histoire d'amour", un vécu et un ressenti intime qui ne vaut que pour les personnes concernées !?

Sinon, pour tenter une réponse, je dirais que, peut-être, la constante serait que l'expérience, très forte et intense au moment où on la vit, s'estompe et devient quasiment irréelle, quand un certain temps s'est écoulé.
On fini par douter de sa réalité et de notre capacité à discerner entre le vécu, l'imaginaire et le rêve.

Il n'y a rien d'assuré, donc, et rien qui reste? Pour ce qui est de douter de notre propre discernement, est ce que c'est vraiement un doute ou plutôt de la prudence? Je pencherais pour cette dernière solution, mais ce n'est que mon avis.

la vie est une expérience, une chance de percer le voile qui sépare le visible à l'invisible de ma part on a tous entendu parler des expériences spirituels et le genre de vie que nous propose la plupart des religions du monde , beaucoup d'espoirs, d'idéales qui fais de nous des personnes plus introvertie qu'extrovertie nantis des rêves et d'idéaux mais incapables d'affronter la vie. les critères d'une vraie expérience spirituelle c'est si je peux essayer de répondre premièrement c'est qu'elle est insolite et répond à une interrogation ensuite nous donne une nouvelle vision de la vie.

Bernard Amyr a écrit:

Bonsoir à tous. J'aimerais poser une question toute bête et toute naïve: quels sont les critères d'une expérience spirituelle authentique? Parmi les témoignages recueillis, quels sont les points communs, quelles sont les constantes, et quelles leçons peut-on en tirer?

Je reviens aussi sur le sujet et à ma première proposition: la vie qui'il nous est donné de vivre; voici un témoignage :

- - -Le crabe ou la noyade !
J’ai du mal à croire que je suis paralysée depuis 25 ans. Certains d'entre vous ont peut être vu le film de mon histoire : j'avais 17 ans et en plongeant imprudemment j'ai heurté le fond et me suis brisée la nuque. J'essayais de retenir ma respiration en espérant que quelqu'un viendrait à mon secours. Ma soeur était déjà arrivée sur la plage quand un crabe lui a mordu l'orteil. Alors elle s'est retournée et m'a crié : "Joni fait attention aux crabes". C'est ainsi qu'elle vit que je n'avais pas suivi et elle se mit à me chercher.
Je remercie Dieu pour ces crabes. Je suis convaincue que cela illustre la souveraineté de Dieu : il y avait peut être une chance sur un milliard que ma sœur soit mordue par un crabe juste à ce moment là.
Mais sur mon lit d'hôpital, je ne pouvais reconnaître la souveraineté de Dieu : au contraire j'étais furieuse contre Lui.
Comment ce qui m'arrivait pouvait prouver sa bonté ? N'aurait il pas pu mettre deux anges pour me garder ? Voilà de véritables questions. Vous êtes vous jamais demandé si le handicap met Dieu mal à l'aise ? Lorsqu'un enfant naît avec des malformations est-ce un hasard ? Qui contrôle toutes ces maladies et ces handicaps : est ce Dieu ou le diable ?

"Il m'arrive de frémir en pensant où j'en serais aujourd'hui si je ne m'étais pas fracturé la nuque. Je ne voyais pas, au début, pourquoi Dieu l'avait permis. Mais maintenant, je le comprends. Il reçoit tellement plus de gloire du fait que je suis paralysée que si j'étais en santé. Croyez-moi, vous ne saurez jamais combien je me sens riche. Si Dieu choisit de vous guérir en réponse à vos prières, c'est merveilleux, remerciez-le ! Mais s'il choisit de ne pas le faire, remerciez-le quand même. Vous pouvez être sûr qu'il a ses raisons...Ma paralysie m'a amenée tout près de Dieu et m'a apporté une guérison spirituelle que je n'échangerais pas contre cent ans d'activité sans infirmité."


Pour ceux qui veulent aller plus loin:http://www.lueur.org/textes/temoignage/surmonter_handicap.html


.

gilmig a écrit:

Bernard Amyr a écrit:

Bonsoir à tous. J'aimerais poser une question toute bête et toute naïve: quels sont les critères d'une expérience spirituelle authentique? Parmi les témoignages recueillis, quels sont les points communs, quelles sont les constantes, et quelles leçons peut-on en tirer?

Je reviens aussi sur le sujet et à ma première proposition: la vie qui'il nous est donné de vivre; voici un témoignage :

- - -Le crabe ou la noyade !
J’ai du mal à croire que je suis paralysée depuis 25 ans. Certains d'entre vous ont peut être vu le film de mon histoire : j'avais 17 ans et en plongeant imprudemment j'ai heurté le fond et me suis brisée la nuque. J'essayais de retenir ma respiration en espérant que quelqu'un viendrait à mon secours. Ma soeur était déjà arrivée sur la plage quand un crabe lui a mordu l'orteil. Alors elle s'est retournée et m'a crié : "Joni fait attention aux crabes". C'est ainsi qu'elle vit que je n'avais pas suivi et elle se mit à me chercher.
Je remercie Dieu pour ces crabes. Je suis convaincue que cela illustre la souveraineté de Dieu : il y avait peut être une chance sur un milliard que ma sœur soit mordue par un crabe juste à ce moment là.
Mais sur mon lit d'hôpital, je ne pouvais reconnaître la souveraineté de Dieu : au contraire j'étais furieuse contre Lui.
Comment ce qui m'arrivait pouvait prouver sa bonté ? N'aurait il pas pu mettre deux anges pour me garder ? Voilà de véritables questions. Vous êtes vous jamais demandé si le handicap met Dieu mal à l'aise ? Lorsqu'un enfant naît avec des malformations est-ce un hasard ? Qui contrôle toutes ces maladies et ces handicaps : est ce Dieu ou le diable ?

"Il m'arrive de frémir en pensant où j'en serais aujourd'hui si je ne m'étais pas fracturé la nuque. Je ne voyais pas, au début, pourquoi Dieu l'avait permis. Mais maintenant, je le comprends. Il reçoit tellement plus de gloire du fait que je suis paralysée que si j'étais en santé. Croyez-moi, vous ne saurez jamais combien je me sens riche. Si Dieu choisit de vous guérir en réponse à vos prières, c'est merveilleux, remerciez-le ! Mais s'il choisit de ne pas le faire, remerciez-le quand même. Vous pouvez être sûr qu'il a ses raisons...Ma paralysie m'a amenée tout près de Dieu et m'a apporté une guérison spirituelle que je n'échangerais pas contre cent ans d'activité sans infirmité."


Pour ceux qui veulent aller plus loin:http://www.lueur.org/textes/temoignage/surmonter_handicap.html


.

Très beau témoignage. Pas de lumière fulgurante, pas d'enlèvement ni de transport... Fruit d'une longue réflexion ou lâcher prise, qui peut savoir? Ne pas chercher l'extraordinaire mais le découvrir dans l'ordinaire, peut-être?

C'est bizzare, mais je suis en train de penser au texte de François d'Assise :"Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix" et qui se trouve dans le fameux livre de poche que je n'arrive toujours pas à trouver, #@&! de moi!

Le maître-mot de tout cela, c'est la conscience, finalement. La conscience au quotidien. Peut-être passons-nous à côté de pas mal de choses faute d'en être suffisemment conscients. Savons-nous bien ouvrir nos sens sur autre chose que le trivial?
"Ferme mes oreilles à toute calomnie. Garde ma langue de toute malveillance.... Revêts-moi de ta beauté, seigneur, et qu' au long de ce jour, je te révèle" (Ca c'est une autre prière de François d'Assise. Je cite de mémoire). La conscience, finalement, mais aussi la vigilance et le choix de nos pensées et de nos paroles, pour ne pas se laisser envahir pas des émotions et des pensées discordantes.

gilmig a écrit:

Bernard Amyr a écrit:

Le maître-mot de tout cela, c'est la conscience, finalement. La conscience au quotidien. Peut-être passons-nous à côté de pas mal de choses faute d'en être suffisemment conscients. Savons-nous bien ouvrir nos sens sur autre chose que le trivial?
"Ferme mes oreilles à toute calomnie. Garde ma langue de toute malveillance.... Revêts-moi de ta beauté, seigneur, et qu' au long de ce jour, je te révèle" (Ca c'est une autre prière de François d'Assise. Je cite de mémoire). La conscience, finalement, mais aussi la vigilance et le choix de nos pensées et de nos paroles, pour ne pas se laisser envahir pas des émotions et des pensées discordantes.

Bonjour,

Je trouve Ces Paroles très sévères, mais elles vont dans ce sens:

- - - "Pour la dernière fois je vous le crie en vous avertissant : accordez-vous, ne laissez pas une seule heure s'écouler avant de tuer en vous-mêmes, toute rancoeur et toute envie, l'autosatisfaction, la manie d'avoir toujours raison et le vouloir-mieux-savoir ! Tendez votre main pour la réconciliation pour aider autrui, également appelé ! Dans tous les cas, il est un chemin vers l'harmonie. Personne ne doit plus croire que, là où l'harmonie vient à être troublée, la faute provient toujours uniquement d'autrui.Il n'en est pas ainsi; bien au contraire, que chacun de vous soit intimement convaincu que la faute demeure exclusivement en lui-même, et non chez autrui ! C'est à vous de faire les premiers pas pour tout concilier, et pas à autrui ! Vous verrez, alors, combien il est facile d'écarter tant de choses du chemin, qui jusqu'alors vous paraissaient insurmontables.
Là où la mauvaise humeur peut encore surgir, la base n'est pas bonne; celui-là n'a pas reconnu Dieu dans Son infaillible Grandeur, ni la grâce ancrée dans la distinction consistant à vous permettre de Le servir, LUI, l'ETERNEL, le TOUT-PUISSANT, comme vous le devez, ce qu'un jour l'humanité entière vous enviera !
Vivez donc seulement en pleine harmonie. C'est votre devoir de rendre ainsi sacré le terrain."

Je les vois surtout comme une exhortation à ne pas rester centré sur soi-même, sur notre petit égo, et à savoir se remettre en question. Que de bêtises on commet à cause de ces manies-là. Gardons-nous de toute forme de fanatisme, même au nom de nos plus belles idées.