Donner ou ne pas donner ses Sources !? ... LA PARABOLE DU PAPILLON.

Bonjour,

Je voudrais présenter mes excuses à ceux qui m'ont demandé mes Sources.
Il se trouve que je ne suis pas parvenu, pour certains, à retrouver leur message.
Toutefois, comme je m'attache aux "significations en filigrane" , il m'est venue une réflexion inspirée par cette parabole:

- - - C'est l'histoire d'une chrysalide, d'où le futur papillon doit se libérer et prendre son envol... Mais le trou par lequel il doit d'échapper est si petit...

Le futur papillon essaie, essaie... Mais à force d'essayer, il s'épuise, et retourne au fond de sa chrysalide...
Un jeune homme passant par là, observe la scène, et, plein de compassion, décide d'aider le futur papillon... L'occasion de faire une bonne action...

Ainsi sortit-il son canif, fit une entaille sur la paroi de la chrysalide, afin de permettre au papillon de se libérer, ce que le papillon fit...
Mais c'est un papillon tout rabougri, qui en est sorti, il est tombé à terre et ne put jamais en décoller, condamné à y ramper toute sa vie...

En fait, le trou minuscule de la chrysalide permet au futur papillon de produire une substance qui lui lubrifie ses ailes, et lui permet de prendre son envol dans les meilleures conditions dès qu'il parvient à s'échapper de sa chrysalide...

C'est comme pour nous, dans la Vie... parfois, ne voulons-nous pas aller trop vite, au risque de nous retrouver, ou de retrouver l'autre que l'on pensait aider, comme, hélas, ce papillon... ?

Alors, faut-il citer ses Sources au risque que l'autre s'en empare , juste pour mieux réfuter vos convictions et passe ainsi à coté de l'essence-même du Message pour avoir jugé le "contenu" à la forme du contenant ou ...à l'étiquette apposée par d'autres...!?

Un exemple en forme de parabole:

Si j'apprécie le "bon vin" et veut le partager avec mes invités:

- - - Avant de déboucher une bouteille de champagne, voire, mieux encore, une bouteille de "romanée-conti" (1 345 euros (hors taxes) pour un exemplaire du très beau millésime 2005!) , ou, pourquoi pas un " Mouton Rothschild 1945 " ( ce vin a été vendu jusqu'à 22.650 euros pièce ), je dois m'assurer au préalable que:

- Mon invité boit du vin
- Mon invité sait faire la différence entre du "Champomy" et du Champagne
- Mon invité sait faire la différence entre du "gros rouge qui tâche" et.... un "Romanée Conti, a fortiori, un "Mouton Rothschild 1945" ...!
- Mon invité sait boire avec modération ...

Quand est-on utile ?
Quand devient-on nuisible ?
... A l'image du jeune homme de la parabole ....!?

Vaste problème de conscience. Faut-il faire part de ses connaissances à qui le veut et disperser ses graines sans discernement, ou bien vaut-il mieux faire preuve de prudence, choisir l'interlocuteur (et sur quelles bases?), chercher le meilleur terrain pour les graines, faire un choix en prenant l'un et en rejetant l'autre? Il faut être extrêmement fort pour ne pas craindre les inévitables critiques qui ne manqueront pas de venir si on parle de tout à tous. Mais il y a aussi parmi la foule des gens prêts à comprendre et qui n'attendent qu'un mot parfois pour émerger un peu d'eux-mêmes.
Si un message doit avoir une portée universelle, alors il est nécessaire que tous en soient informés, quitte à ne pas être compris par tout le monde mais seulement par un petit groupe qui tablera sur le temps pour que ce message produise ses effets.
Maintenant, dans les cas individuels, il faut bien savoir à qui on a affaire, et prendre garde, sous couvert d'aider, à se faire en fait plaisir à soi-même. Plus que de la bonne volonté, il faut la plus extrême prudence. Le mieux est d'aider l'autre à trouver lui-même les réponses. Les références qu'on cite ne doivent être qu'une indication, une aide pour la culture générale ou la réflexion. Le reste du chemin est le sien, non le nôtre. De toute façon, si la recherche est sincère, on tombe toujours "par hasard" sur ce qui doit nous éclairer.

Bernard Amyr a écrit:: Vaste problème de conscience. Faut-il faire part de ses connaissances à qui le veut et disperser ses graines sans discernement, ou bien vaut-il mieux faire preuve de prudence, choisir l'interlocuteur (et sur quelles bases?), chercher le meilleur terrain pour les graines, faire un choix en prenant l'un et en rejetant l'autre? Il faut être extrêmement fort pour ne pas craindre les inévitables critiques qui ne manqueront pas de venir si on parle de tout à tous. Mais il y a aussi parmi la foule des gens prêts à comprendre et qui n'attendent qu'un mot parfois pour émerger un peu d'eux-mêmes.
Si un message doit avoir une portée universelle, alors il est nécessaire que tous en soient informés, quitte à ne pas être compris par tout le monde mais seulement par un petit groupe qui tablera sur le temps pour que ce message produise ses effets.
Maintenant, dans les cas individuels, il faut bien savoir à qui on a affaire, et prendre garde, sous couvert d'aider, à se faire en fait plaisir à soi-même. Plus que de la bonne volonté, il faut la plus extrême prudence. Le mieux est d'aider l'autre à trouver lui-même les réponses. Les références qu'on cite ne doivent être qu'une indication, une aide pour la culture générale ou la réflexion. Le reste du chemin est le sien, non le nôtre. De toute façon, si la recherche est sincère, on tombe toujours "par hasard" sur ce qui doit nous éclairer.

Bonjour,

C'est en effet le sens de mon propos: je n'ai pas besoin de citer mes sources pour que celui qui m'écoute ou me lit, ressente , en lui-même, si ce que je lui présente le touche, l'interpelle.

D'autant plus que, ma démarche (athée et matérialiste de naissance et d'éducation) est toujours restée rigoureuse: suivant d'abord mes intuitions, et "croisant" mes "rencontres" de façon à avoir, toujours, au moins deux autres "rencontres" qui confirmaient soit mes intuitions, soit les autres sources (totalement extérieures et sans relations entre elles, bien entendu !).

Ce qui fait que , si je choisis de citer "une" source, je ne fais, en réalité, que laisser dire par "un autre" qui l'a déjà dit mieux que moi ("tout a été dit cent fois, et beaucoup mieux que par moi", disait Boris Vian ) ce qui, en fait, "m'appartient".

Et, j'aurais tout aussi bien pu citer une autre source, totalement distincte et sans relation avec la première, pour dire la même chose .

J'aime beaucoup la démarche nécessaire pour réaliser une grille de Sudoku : il n'y a pas place pour UN SEUL élément incorrect, car cet élément incorrect ne sera jamais le seul à être incorrect !
Soit le tout se tient, soit, c'est que le tout est "bancale" au travers et à partir de la première erreur.

Ainsi de ma démarche spirituelle...

Je prépare un complément de réponse pour donner, quand-même des indications et des précisions.
Juste une chose déjà: je n'appartiens, "à rien ni à personne" !
Je ne fais ni partie d'une religion, ni d'une secte, ni d'un mouvement quels qu'ils soient.
Et, comme je le dis, ce que je cite n'est qu'une forme aboutie et accomplie de mes convictions que l'auteur exprime déjà mieux que je ne saurais le faire sans doute.
Si je choisis la formulation d' un auteur plutôt qu'un autre, il faut savoir que la formulation peut être différente (le "flacon") mais "l'essence" se retrouve, au moins, chez deux ou trois autres auteurs que j'aurais pu, tout aussi bien, citer.
Le tout, toujours avec l'éclairage de mon ressenti intuitif et...la rigueur d'un amateur de Sudoku !