Le gros mensonge de la tolérance religieuse dans l’islamSalem Ben Ammar
« Nulle contrainte en religion ! » (S.2, V.56) hululent les rapaces de mauvais augure déferlant sur l’espace médiatique comme des nuées de sauterelles dévastatrices arabisées à chaque fois que les leurs fauchent des vies humaines hurlant Allah Akbar, qui se gardent comme il est de coutume de citer la suite du verset , « Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle [Satan] tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. « . Ce verset controversé, ambigu, inepte et surtout inapproprié dans le contexte des crimes terroristes portant la signature de l’islam, a non seulement le goût d’un plat insipide et périmé depuis la période mecquoise (610-622), mais également insultant à la mémoire des victimes. Leurs assassins n’ont fait que suivre les prescrits coraniques. Allah ordonne, disculpe et endosse la responsabilité des tueries et les terroristes exécutent (S.8, V.17). Il ne s’agit pas d’atteintes à la liberté religieuse dans le cas d’espèce dans la mesure où ces exactions abominables ne soulèvent absolument pas la question de la tolérance dans l’islam, il s’agit de crimes contre le droit à la vie qui trouvent leur justification dans les textes fondateurs eux-mêmes.
L’islam est en guerre totale permanente contre l’humanité non-soumise à ses lois : « Il m’a été ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent qu’il n’y dieu que Dieu. Qui dit cela, je respecterais sa vie et ses biens, sauf ce que de droit, en dehors de quoi il ne devra rendre compte qu’à Dieu. » Un Hadith rapporté par Abû Hurayra qui se suffit de lui-même quant à la nature velléitaire et belliciste de l’idéologie musulmane.
.Ces rapaces lugubres qui font de leur mauvaise foi un argument pour enfumer l’opinion, seraient mieux avisés de lire avec humanité et objectivité leurs versets coraniques.
L’islam ne contraint personne disent-ils mais ils doivent préciser qu’il met en péril la paix et la sécurité dans le monde, qu’il veut s’imposer par la force du sabre (S.9 V113) et ne tolère la différence jusqu’à ce que la mort s’en suive(S.9, V.29). Ils pensent qu’il leur suffit de brandir cet argument fallacieux pour innocenter l’islam dans sa lourde responsabilité dans les incitations au meurtre de celui qui est différent de soi.
Ils ne doivent plus tromper personne sauf les idiots utiles et les eunuques de service. Il n’interdit aucunement le recours à la violence contre ceux que le Coran veut envoyer dans les feux ardents de l’enfer. Bien au contraire il fait de l’islam la meilleure voie possible et ne pas l’emprunter, c’est s’égarer dans le chemin de Satan. Ont-ils eux-même choisi l’islam s’ils n’étaient pas nés musulmans ? Ils n’y sont pas venus d’eux-mêmes pour pouvoir motiver les raisons de leur choix.
Comme si leurs propres aïeux avaient choisi de leur plein consentement l’islam qui ne leur ne leur avait guère d’alternative, l’islam ou la mort et ceux qui voulaient y échapper, contourner donc cette contrainte à la soumission, devaient s’acquitter de la jaziya, un impôt de capitation. C’est vrai que personne n’est contrainte dans une certaine mesure de se soumettre à l’islam, parce qu’on ne lui laisse pas d’autre choix possible si elle ne veut pas servir de combustible pour les fours crématoires mahométans.
Une religion n’est pas ce que les hommes en font, elle est à la traduction fidèle de leurs actes. Elle est à leur image. De toutes les religions monothéistes, l’islam reste la religion la plus discriminante, haineuse, intolérante et intransigeante à l’égard des autres religions, les modes de pensée politique et ses propres fidèles qui veulent l’abjurer, « Quiconque quitte sa religion, exécutez-le », ordonne Mahomet (Boukhari 9.84.57). Il n’a jamais été question dans l’islam que les musulmans aient toute la latitude d’exercer leur liberté de conscience et puissent prendre le large quand bon leur semble, « Sans la peine de mort pour apostasie, l’islam n’existerait plus aujourd’hui » comme le rappelle à juste titre le télé-prédicateur sunnite Youssuf Qaradhaoui.
Le cynisme de ces rapaces et leur indécence intellectuelle n’a d’équivalents que les châtiments réservés à ceux qui veulent rompre les chaînes de leur état d’esclaves. On ne désobéit pas à Allah sans s’exposer au châtiment suprême : » La punition envers ceux mènent la guerre contre Allah [ les apostats], et leurs apôtres, est l’assassinat ou la crucifixion. » (S.5, V.33).
La porte de l’islam est ouverte mais dans un seul sens, celui de l’entrée où l’on est censé venir de soi-même, sans y être obligé et contraint, ce qui reste à démontrer quand on connaît ses desseins hégémoniques et cosmiques, c’est-à-dire que l’on a été « réellement bien guidé » (S. 30, V.20). Jamais dans le sens de celui de la sortie.Musulman un jour, musulman pour toujours. Un esclave ne doit pas se détourner de son maître et se doit de lui rester fidèle et s’il le quitte il signe son arrêt de mort.
Ne nous laissons pas bercer par les hululements de ces rapaces de mauvais augure. Si les pays musulmans avaient le souci de la liberté de culte dans le sens de l’article 18 de la Charte Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1948, ils ne persécuteraient pas leurs apostats et les condamneraient à mort comme en Arabie Saoudite, l’Iran, le ¨Pakistan qui appliquent rigoureusement la Charia.