Bonjour Gilmig

gilmig a écrit:

Ce sont tous ceux qui sur Terre s’imaginaient sincèrement «croyants».

C'est un refrain connu selon lequel il y a les vrais croyants, d'un côté, et les faux croyants, de l'autre côté.
Les premiers en petit nombre et les autres ultra majoritaires.
Aaah... comme la foule est vulnérable à l'erreur...
Heureusement qu'il y a des gens lucides nous ouvrir les yeux.
Merci.

gilmig a écrit:

Combien différemment s’étaient-ils représenté tout cela!
Ils croyaient être joyeusement attendus et accueillis avec beaucoup d’égards.
Criez-leur: «Croyants, à quoi vous sert votre prière si vous n’avez pas laissé la Parole du Seigneur naître en vous-mêmes pour qu’elle devienne acte, pour qu’elle devienne évidence!
(...)
Beaucoup d’âmes font valoir leur connaissance de la Bible, certaines revendiquent leur droit d’accès au Royaume des Cieux! Mais les barreaux ne vacillent pas!

Vous nous brossez un tableau apocalyptique, c'est assez classique de fustiger l'erreur qui submerge les égarés et de les effrayer par de sombres perspectives.

Néanmoins, qu'est-ce qui vous permet d'être si catégorique ?

Auriez-vous mis votre confiance en quelque dogme plus vrai que ceux que vous discernez chez les autres ?


Cordialement

votre soeur
Pauline

pauline.px a écrit:

Bonjour Gilmig

gilmig a écrit:

Ce sont tous ceux qui sur Terre s’imaginaient sincèrement «croyants».

C'est un refrain connu selon lequel il y a les vrais croyants, d'un côté, et les faux croyants, de l'autre côté.
Les premiers en petit nombre et les autres ultra majoritaires.
Aaah... comme la foule est vulnérable à l'erreur...
Heureusement qu'il y a des gens lucides nous ouvrir les yeux.
Merci.

gilmig a écrit:

Combien différemment s’étaient-ils représenté tout cela!
Ils croyaient être joyeusement attendus et accueillis avec beaucoup d’égards.
Criez-leur: «Croyants, à quoi vous sert votre prière si vous n’avez pas laissé la Parole du Seigneur naître en vous-mêmes pour qu’elle devienne acte, pour qu’elle devienne évidence!
(...)
Beaucoup d’âmes font valoir leur connaissance de la Bible, certaines revendiquent leur droit d’accès au Royaume des Cieux! Mais les barreaux ne vacillent pas!

Vous nous brossez un tableau apocalyptique, c'est assez classique de fustiger l'erreur qui submerge les égarés et de les effrayer par de sombres perspectives.

Néanmoins, qu'est-ce qui vous permet d'être si catégorique ?

Auriez-vous mis votre confiance en quelque dogme plus vrai que ceux que vous discernez chez les autres ?


Cordialement

votre soeur
Pauline

Je crois que notre ami Gilmig a voulu nous mettre en garde contre un certain esprit de contentement, de satisfaction béate. C'est en fait contre une certaine forme d'orgueil qu'il faut être vigilant, cellle qui nous fait croire qu'on est des justes, purs, sans taches parce qu'on a accepté sans remettre en question ce qu'on a appris, et qu'on n'en n'a pas fait quelque chose de plus vivant qu'une simple adhésion intellectuelle. Bref, il faut éviter l'effet "magnétophone". Cela dit, quelle est la meilleure approche de ces réalités supérieures? Celle des poètes, peut-être?
J'aimerais vous proposer ce texte de Jean Prieur, tiré de son livre "Les "morts" ont donné signe de vie". Il s'agit d'un extrait d'une saynète pour la radio, "La nuit de novembre":

"Tous ils seront pareils à leur plus grand désir:
Les avares seront gris comme la monnaie,
Les justes seront beaux comme les palmeraies,
Les meurtriers perdront le sang de leur martyrs,
Et les menteurs tituberont dans l'apparence.
Ceux dont le coeur fut affamé de connaissance,
De secret en secret, iront émerveillés,
Pourtant la certitude à leurs yeux dessillés
Sans cesse gardera le galbe du mystère.
Plus leur désir fut grand, plus grande sera l'aire
Qu'embrassera leur vol lucide, illimité...
Leur joie aura l'éclat de leur témérité.
Tous ils seront pareils à l'esprit qu'ils conçurent:
Ils empliront l'éther que leur rêve égalait;
Ils verront face à face et non plus en reflets,
Et de leur découverte ils auront l'envergure."

Il existe différentes manières de percevoir le divin et la poésie en est une. Ce qui n'est pas étonnant puisque dans l'antiquité, les poètes étaient considérés un peu comme les messagers des dieux.
Dans la même veine, je vous propose aussi "Elévation", de Charles Baudelaire. Mais je vous laisse le soin de le chercher.