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| Linceul: critique des analyses au carbone 14 et deu leurs interprétations | |
| Auteur | Message |
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Qui est comme Dieu? .
Date d'inscription : 04/08/2011 Messages : 1543 Pays : Planète terre, juridiction française R E L I G I O N : Yéchouisme universel
| Sujet: Linceul: critique des analyses au carbone 14 et deu leurs interprétations Ven 26 Aoû 2011, 1:29 am | |
| Venons-en donc à la datation au carbone 14. Son principe est relativement simple : tant qu'un organisme est vivant, des particules de C14 viennent se fixer sur lui grâce au rayonnement solaire. A sa mort, ce C14 se décompose lentement en azote, si bien qu'en mesurant le taux actuel de C14 sur un organisme mort (ici, le lin ayant servi à faire le tissu), et connaissant le taux normal de C14 sur les individus vivants, on peut calculer l'âge auquel remonte la mort. Mais ce calcul repose sur des hypothèses irréalisables en pratique : apport constant de C14 par l'atmosphère, conditions de conservation parfaites... Le Saint Suaire a été arrosé plusieurs fois (en particulier en 1532 lors de l'incendie de Chambéry, incendie qui a d'ailleurs bien endommagé le tissu) ; il a été exposé à la vénération publique, donc a été mis en contact avec d'autres organismes vivants, ce qui a pu modifier son taux de C14 [7]. De plus, l'analyse au C14 n'est pas fiable à 100%, loin de là, et les erreurs dont elle est à l'origine sont nombreuses. On pourrait aussi contester le mode opératoire de l'analyse du Linceul au C14, car les laboratoires ayant réalisé cette analyse se sont communiqué les résultats avant de rendre publiques leurs conclusions. Une fraude a donc pu être commise, mais le procédé, en soi caduc, suffit à remettre en cause l'analyse au C14. PS. Si mes sources sont exactes, j'ajoute en passant que le protocole d'accord passé avec le vatican (qui accepta de retirer ses propres scientifiques) par la commission scientifique chargée d'analyser le morceau de linceul, ne fut pas rigoureusement respecté; moins que pour d'autres antiquités (de valeur équivalente voire moindre) en tous cas. Notons aussi que le morceau de linceul concédé aux scientifiques était jugé insuffisant car trop petit, ce qui peut se comprendre étant donné la valeur de la relique. |
| | | meluccio *** B A N N I du Forum ***
Date d'inscription : 04/03/2010 Messages : 4852 Pays : Belgique R E L I G I O N : l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu Eph 6-17
| Sujet: Re: Linceul: critique des analyses au carbone 14 et deu leurs interprétations Ven 26 Aoû 2011, 1:40 am | |
| - Citation :
- la valeur de la relique.
Quel valeur ???????? |
| | | L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message | ved Animateur
Date d'inscription : 13/11/2010 Messages : 4682 Pays : france R E L I G I O N : Chrétien
| Sujet: Re: Linceul: critique des analyses au carbone 14 et deu leurs interprétations Ven 26 Aoû 2011, 2:42 am | |
| - meluccio a écrit:
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- Citation :
- la valeur de la relique.
Quel valeur ???????? quelle drôle de question? C'est la valeur qu'elle représente aux yeux de ceux pour qui le linceul est authentique. L’échantillon prélevé sur le linceul était de qq cm² ce qui a été considéré trop petit par certains scientifiques pour que le résultat soit suffisamment précis. en effet s'il y a variation du C14 sur différents partis du linceul, un seul morceau de qq cm² provenant d'une seule partie du linceul est insuffisant. ------------------ ps : je croyais que le C14 ne se dépose pas sur les organismes vivants mais il est incorporé dans la composition chimique des organismes vivants. C'est ainsi qu'on arrive à déterminé l'age d'un ossement prisonnier de sédiment devenu roche. (donc ossement jamais exposé à l'air libre) Merci |
| | | gilmig Membre Actif
Date d'inscription : 23/09/2008 Messages : 5161 Pays : France R E L I G I O N : VÉRITÉ* AUTHENTICITÉ
| Sujet: Re: Linceul: critique des analyses au carbone 14 et deu leurs interprétations Ven 26 Aoû 2011, 2:58 am | |
| Puisque le sujet reste inépuisé....mais pas inépuisable, voici in-extenso (pour ceux qui s’attelleront à son étude) les résultats les plus complets que j'ai trouvé sur le net concernant Le Saint Suaire (en "Spoiler" vu la longueur du texte): - Spoiler:
Le suaire «falsifié»
Dans la cathédrale de Turin se trouve depuis 1694 une pièce de toile de 4,30m de long sur 1,20m de large. Bien avant cette date, elle fut déjà l'objet d'une vénération particulière. En une coloration légèrement sépia, elle montre de façon quelque peu floue la reproduction du corps d'un homme nu vu de face et de dos et ayant apparemment été fouetté et crucifié.
Nombreux sont ceux qui considèrent ce drap comme étant celui qui recouvrit jadis le cadavre de Jésus. Dans les Évangiles, il est en effet question d'un linceul dans lequel Joseph d'Arimathie a enveloppé le corps de Jésus après qu'on l'eut descendu de la croix. Ce fut la seule chose que les disciples trouvèrent dans le tombeau vide. Il est fort probable qu'ils ont mis en lieu sûr ce précieux souvenir de leur maître.
Auteur : Dr. Richard Steinpach
C'est seulement lorsque l'on fit en 1898 une photographie de ce linceul que sa véritable et déconcertante particularité apparut : L'image figurant sur le linceul se révéla être un négatif, alors que le négatif photographique se révéla, lui, positif et semblable à un tirage. Et, sur ce «négatif», tous les détails apparurent nettement en blanc sur fond noir.
La science qui, au cours de notre siècle, se mit à progresser de façon spectaculaire rendit possibles par la suite toutes sortes d'examens permettant d'obtenir des indications quant à l'authenticité de ce linceul. Les principaux résultats se trouvent brièvement résumés dans ce qui suit :
1) Sur le plan médical, on a constaté que :
a) Côté dos, les cicatrices qui vont des épaules aux mollets montrent nettement les traces d'une flagellation effectuée de droite et de gauche. Elles correspondent exactement au fouet composé de trois lanières munies de boules de plomb qu'utilisaient les Romains au temps de Jésus.
b) Le visage présente une enflure importante sous l'oil droit ainsi que d'autres traces de mauvais traitements. (Les évangélistes rapportent que Jésus fut frappé à la tête avec un jonc et fut giflé.)
c) Des traces de sang sur le crâne donnent à penser qu'elles ont été causées par une sorte de «coiffe d'épines». (Tout le monde sait que Jésus fut «couronné» avec des branches épineuses, ce qui n'était nullement la coutume pour les prisonniers. Ce couronnement de Jésus s'explique par le désir qu'éprouvaient les soldats de se moquer du «roi des Juifs».)
d) Des plaies à l'épaule dues à la flagellation paraissent écorchées comme par le port d'une lourde charge.
e) Les profondes blessures aux genoux semblent provenir de chutes répétées. (Comme on le sait, Jésus s'effondra plusieurs fois sous le poids de la croix.)
f) Les mains et les pieds montrent nettement les marques des clous enfoncés exactement au bon endroit du point de vue anatomique.
g) Il était d'usage de briser les tibias du crucifié afin d'accélérer la mort si celle-ci ne se produisait pas avant le coucher du soleil. Toutefois les tibias de l'homme dont le linceul montre l'image n'ont pas été brisés (voir Jean 19,31-34). Par contre, la partie droite du corps présente une plaie d'où est sorti un liquide. Or, la forme de cette plaie correspond à la lance utilisée en ce temps-là par les soldats romains.
En conséquence, toutes les traces de blessures correspondent dans les moindres détails et dans toutes leurs particularités au calvaire de Jésus tel qu'il est relaté par les évangélistes.
2) Des examens chimiques détaillés indiquèrent une autre particularité : les traces de blessures ne proviennent ni du sang ni d'un colorant. Elles n'ont pas pénétré dans le tissu et ne sont présentes qu'en surface. Aucun indice ne peut permettre non plus de conclure qu'elles furent appliquées avec un instrument quelconque (par exemple un pinceau).
3) Les courbes de densité ont mis en évidence des variations de distance entre le suaire et les parties du corps reproduites. Cela a permis, à l'aide d'un appareil d'analyse d'image, de parvenir par la suite à une représentation en relief. Dans le cas de reproductions faites uniquement en deux dimensions, ce genre d'analyse conduit par contre à des distorsions. L'image sur le suaire n'a donc pas pu être effectuée à plat.
4) Les examens microscopiques du tissage du linceul et du matériau utilisé indiquent qu'il pourrait très bien dater de l'époque du Christ et provenir du Moyen-Orient.
5) La coupe de cheveux et la barbe de l'homme représenté correspondent à celles qui étaient en usage en ce temps-là dans le peuple juif.
Les recherches historiques
6) Les recherches historiques se rapportant au chemin que le linceul aurait pu prendre - au cas où il serait authentique - ont donné les résultats suivants :
Peu après la mort de Jésus, l'un de Ses disciples apporta un mystérieux «portrait» du SEIGNEUR (plié d'une certaine manière, le suaire ne montre en effet que le visage) au roi Abgar V d'Édesse, ville appelée aujourd'hui Urfa et située dans le Sud de l'Anatolie. Ce roi avait fait appel à Jésus à cause d'une maladie. Il fut guéri et se convertit au christianisme. Toutefois, ses successeurs s'en détournèrent, et le linceul tomba dans l'oubli. Ce n'est que lors de la reconstruction d'un mur d'enceinte de la ville d'Édesse, détruit en 525 par une inondation, qu'il fut retrouvé dans une niche creusée dans le mur où il avait été caché. Ce linceul, nommé par la suite drap de «Mandylion», a joui d'une si grande vénération en tant que portrait du Christ «n'ayant pas été fait de main humaine» que l'empereur Romain Lécapène Ier de Constantinople alla jusqu'à entreprendre une campagne afin de contraindre Édesse à restituer ce drap. C'est ainsi qu'en 944, il se trouva à Constantinople où, hautement vénéré, il resta jusqu'en 1204.
Avec la conquête et le pillage de la ville, que les Croisés effectuèrent cette année-là, on perdit sa trace pendant un certain temps.
Ce n'est qu'en 1352 que le linceul, connu aujourd'hui sous le nom de «suaire de Turin», resurgit en France, à Lirey, en tant que propriété d'un certain Geoffroy II de Charny. A supposer que ce linceul soit le même que celui nommé précédemment «Mandylion», l'intervalle de près de 150 ans peut être comblé par une explication fondée sur des indices justifiés. On reprocha entre autres à l'Ordre des Templiers, qui fut dissous en 1307 par le roi Philippe le Bel, de pratiquer l'idolâtrie ; l'Ordre vénérait en tant qu'idole un mystérieux portrait représentant une tête d'homme. Il pourrait s'agir du «Mandylion» qui, après la prise de Constantinople, aurait pu tomber entre les mains des Templiers.
Une autre circonstance digne d'intérêt parle en faveur de cette supposition : Le Maître de l'Ordre de Normandie Geoffroy 1er de Charnay finit sur le bûcher en 1314, en même temps que le Grand Maître de l'Ordre des Templiers Jacques de Molay. Il convient de remarquer que seulement quelques décennies plus tard, le linceul resurgit justement dans la famille d'un homme dont le nom - à une légère différence d'orthographe près - laisse supposer un rapport de parenté avec le Maître de l'Ordre exécuté. Il est donc probable que le linceul jugé si précieux fut mis en lieu sûr suffisamment à temps par les supérieurs de l'Ordre. Vénéré comme une relique, ce linceul arriva dans la Maison de Savoie par l'intermédiaire de la veuve de Geoffroy de Charny. Par la suite, il se trouva pendant un certain temps à Chambéry où, en 1532, il fut légèrement endommagé lors d'un incendie, et il parvint finalement à Turin.
7) Un criminologiste, spécialiste en pollen, démontra que se trouvait sur le suaire du pollen provenant non seulement de fleurs de France, mais également de fleurs ayant poussé en Turquie, et surtout de fleurs poussant uniquement dans la région de Jérusalem. Parmi ces dernières, certaines - qui étaient jusqu'alors inconnues de ce spécialiste - ne furent découvertes par lui que sur place. La route historique que le linceul a pu emprunter paraît donc confirmée par les grains de pollen que l'on trouva sur le tissu.
Tels sont à grands traits - pour l'information du lecteur - les résultats de l'expertise jusqu'à l'automne 1988. Celui qui désire de plus amples informations à ce sujet peut se reporter à l'ouvrage de Ian Wilson «Le suaire de Turin» (Éditions Albin Michel) qui a sans doute servi de base au documentaire télévisé «Der stumme Zeuge» (le témoin muet). Cet ouvrage renferme une foule d'autres détails et de réflexions convaincantes.
Les recherches de trois laboratoires
Mais il s'agit ici du tournant surprenant qu'ont pris récemment les recherches effectuées sur le linceul. C'est ce qui a donné lieu aux réflexions présentées ici.
Les examens effectués jusqu'à présent devraient déjà pratiquement exclure la supposition qu'il puisse s'agir d'une falsification. Ils avaient non seulement apporté un grand . d'indications quant à l'authenticité du suaire, mais ils avaient de surcroît montré toute une série de particularités inexplicables pour la science. La majorité des experts ayant examiné le suaire ne craignirent pas d'exprimer leur conviction quant à son authenticité.
Cependant, certains milieux jugèrent qu'il serait bon d'évaluer l'âge du tissu selon la méthode du carbone radio-actif. Mais à ce moment-là, la science n'aurait pas été en mesure de le faire sans prélever des échantillons de tissu relativement importants, ce qui aurait entraîné des dommages irréversibles pour le suaire. Le cardinal Pellegrino, alors archevêque de Turin, refusa donc de donner son autorisation. C'est seulement lorsque le procédé fut suffisamment au point pour que de petits échantillons suffisent que son successeur, le cardinal Ballestrero, accepta cet examen complémentaire au printemps 1987. Lui qui, en 1978 encore, avait organisé une exposition solennelle du suaire pendant plusieurs semaines, attendait certainement de cet examen une preuve supplémentaire de son authenticité.
La méthode du carbone radio-actif - mise au point pour la première fois par William Libby - part du principe que les rayons cosmiques (rayonnement à haute altitude) qui pénètrent dans l'atmosphère roduisent entre autres un isotope du carbone radio-actif (carbone 14). Ce dernier se désagrège dans une période de 5370 ans, à quarante années près. La production et la désagrégation restent en équilibre dans l'atmosphère. Cela vaut également pour chaque organisme vivant qui absorbe cet isotope avec le gaz carbonique de l'air. S'il meurt, il n'y a plus d'absorption. A partir de la quantité de carbone 14 encore présente, on peut ainsi calculer l'âge d'un objet et, dans le cas présent, l'âge du matériau utilisé, à une centaine d'années près.
Indépendamment l'un de l'autre, trois laboratoires situés à Zurich, Oxford et Tucson (Arizona) effectuèrent cet examen. A la fin du mois de septembre 1988, le résultat apparut au grand jour: il fut surprenant, pour ne pas dire sensationnel. En une parfaite concordance, ces examens donnèrent une date de formation du suaire se situant entre 1260 et 1390. En grosses manchettes, les journaux titrèrent : «Le suaire de Turin est une contrefaçon du Moyen Age». Le cardinal Ballestrero, archevêque de Turin, s'empressa d'expliquer quelques jours plus tard devant la presse mondiale que l'Église reconnaîtrait le verdict de la science et ne le mettrait pas en doute. Le suaire serait considéré à l'avenir uniquement comme un portrait et ne serait plus vénéré comme une relique.
C'est là une conclusion aussi hâtive qu'incompréhensible. Tous les autres résultats acquis jusqu'alors furent balayés au profit d'une seule méthode d'investigation. Les doutes ne furent pas éliminés pour autant, mais simplement multipliés et déplacés. Tous les experts se seraient-ils donc trompés jusqu'alors ? Toutes les conclusions de leurs examens et toutes les convictions que cela a entraînées étaient-elles fausses ?
Mais surtout, de quelle habileté - une habileté dépassant toutes les sciences modernes - aurait dû faire preuve le «faussaire» du Moyen Age pour créer, sans substances chimiques décelables, cette reproduction en négatif qui, en répondant à toutes les conditions médicales et historiques de la passion du Sauveur et en respectant les distances entre le suaire et les parties du corps, permette des siècles plus tard une projection en trois dimensions? De plus, cette reproduction en négatif aurait été appliquée uniquement à la surface du tissu sur lequel se trouve du pollen de fleurs provenant justement de la région de Palestine.
Une foule de questions restent donc ouvertes. Mais, en vérité, elles n'existent même pas, car les résultats de l'analyse du tissu selon la méthode du carbone radio-actif ne sont nullement en contradiction avec tout ce qui a été dit jusqu'à présent. Bien plus, ils le complètent et le confirment même, dans la mesure où on les interprète de façon juste, c'est-à-dire en tenant compte des particularités des événements qui entrent ici en ligne de compte.
La datation selon la méthode du carbone radio-actif
La datation selon la méthode du carbone radio-actif est soumise à des variations. Elle dépend en particulier de l'intensité de la radiation cosmique qui produit l'isotope du carbone 14, et cette intensité n'a pas été la même à toutes les périodes de l'histoire de la Terre. En conséquence, une haute teneur de l'air en carbone radio-actif induit en erreur en donnant un âge trop faible, et cela est particulièrement frappant lorsqu'il s'agit de variations de courte durée. Des écarts de 10 % seulement dans la teneur du carbone radio-actif modifient le calcul de l'âge d'environ 800 ans, écrit le professeur Hans E. Suess, spécialiste de la datation au carbone radio-actif, dans son article : «l'étalonnage de la pendule au carbone radio-actif» paru dans le périodique «Bild der Wissenschaft» (Image de la science, nø 2/69 pages 121 et suivantes).
On ne doit pas en conclure que les résultats des trois instituts ayant effectué l'examen du suaire sont faux. La science est depuis longtemps en mesure de tenir compte des variations des rayons cosmiques. Il ne s'agit nullement de cela ici. Les explications ci-dessus montrent pourtant que, selon le point de vue scientifique, la quantité de carbone radio-actif produite est dépendante de l'intensité des radiations et que cela influence la datation. C'est justement ce point qui importe ici : les résultats des examens sont certes exacts en ce qui concerne la méthode de détermination, mais faux pour ce qui est de la datation. Cependant, personne ne peut faire de reproches aux scientifiques à cet égard. Ils ne pouvaient pas prendre en considération des circonstances qui auraient dû être l'affaire des théologiens.
En effet, si le suaire est authentique, la reproduction qui y figure n'est pas celle d'un être humain ordinaire. Le christianisme part du fait que Jésus était le Fils de Dieu, c'est-à-dire que le Divin était devenu chair en Lui. Dans le corps terrestre, qui constitue une simple enveloppe extérieure, un genre dépassant grandement ce qui est humain a dû déployer son activité. Le Message du Graal, qui nous explique de façon détaillée la nécessité de la venue du Fils de Dieu et les conditions de son incarnation, parle à ce sujet d'un «processus d'irradiations» (conférence «Événements cosmiques», Tome II).
Nous lisons plus loin que, lors de l'incarnation de Jésus, «ces enveloppes servant normalement de cuirasse étaient restées fines, permettant au noyau divin de rayonner plus facilement et avec plus d'intensité, c'est-à-dire de jaillir vers l'extérieur.» Les évangélistes purent même le vivre. Matthieu (17,1-8), Marc (9,2-8) et Luc (9,28-36) parlent de la même façon d'une transfiguration de Jésus lors de laquelle «Son apparence avait changé, Son visage resplendissait comme le soleil et Ses vêtements étaient devenus d'une éclatante blancheur, semblable à la neige et à la Lumière». Cette force de radiation divine Le pénétra lorsqu'Il s'ouvrit vers le haut.
A la mort de Jésus, ce noyau divin se sépara du corps terrestre détruit, l'irradia pour la dernière fois en se libérant et le laissa derrière lui.
Radiation divine ! Quel effet n'y était-il pas lié et devait même y être lié ! L'être humain ne peut pas concevoir le Divin ; cependant, nous savons par le Message du Graal que ce qui est divin ne peut jamais être arbitraire et se meut dans le cadre des Lois divines parfaites - et de ce fait immuables - qui demeurent les mêmes sur tous les plans de la Création. Cela nous permet de tirer des conclusions à un niveau plus élevé. A nouveau, le Message du Graal nous est utile car, dans la conférence «Germes d'esprit» (Tome III), nous lisons :
«Mais l'enveloppe d'un esprit arrivé à maturité porte en elle des forces neuves ; elle stimule et renforce l'espèce identique car elle fut puissamment embrasée par l'esprit parvenu à l'autoconscience de la bonne manière, celle qui élève. Et cet embrasement, l'enveloppe le porte en elle !»
Et combien davantage l'enveloppe qui a enrobé le Divin, et en était uniquement séparée par les enveloppes intermédiaires très minces, a dû être irradiée par sa force de radiation !
Comme nous le voyons d'après la position de la reproduction, le cadavre n'a pas été enveloppé dans le suaire, comme on aurait pu le penser, mais il fut placé sur le drap dans le sens de la longueur avant que ce drap n'eut été replié en recouvrant la tête et le corps. Ainsi s'explique ce qui n'avait pu être interprété par la science, à savoir la formation de l'image en négatif de la face antérieure et de la face postérieure du corps : comme une pellicule, le suaire fut «exposé» par la radiation particulière qui se dégageait du corps ! La reproduction y fut comme marquée au fer rouge !
De nombreux chercheurs qui se sont penchés sur ce cas étaient presque parvenus à voir les choses de cette façon. Dans le livre de Ian Wilson, cité précédemment, nous lisons en effet : «Néanmoins, il est indéniable que l'image s'est formée plutôt sous l'action d'un rayonnement que par l'application de couleur... et que ce qui lui a donné naissance n'a ni pénétré les fibres ni ne s'est infiltré dans les espaces entre les fibres. L'image est indélébile et résiste à l'acide... Apparemment, le suaire a plutôt dû être brûlé de l'intérieur que de l'extérieur...»
Les mêmes chercheurs se réfèrent à des expériences qu'on a pu faire à Hiroshima après l'explosion de la première bombe atomique : des objets, et même des personnes, ont laissé à certains endroits de leur environnement immédiat des traces comme marquées au fer rouge. Cela prouve qu'un genre de radiation supérieur à celui qui existe sur Terre est certainement en mesure de provoquer et de laisser subsister des traces d'images là où on ne s'y attendrait pas !
La formation de l'image sur le linceul semble donc ainsi compréhensible. Mais il nous faut encore élucider comment il se fait que la datation d'après les examens au carbone radio-actif ait pu donner des résultats aussi surprenants.
La radiation divine
Si l'on tient également compte de la Divinité de Jésus, on obtient logiquement la réponse suivante :
Des radiations cosmiques accrues produisent, comme on le sait, une plus haute teneur en carbone radio-actif dans l'air. Mais cette radiation qui agit vers le plan terrestre n'est qu'une forme de manifestation très affaiblie de la radiation divine qui crée tout ce qui existe ; elle doit donc - et c'est là une conclusion parfaitement acceptable - être d'autant plus en mesure de permettre à l'isotope du carbone 14 de se former. En conséquence, on ne peut en venir qu'à la conclusion suivante : avec la sortie du noyau divin hors du corps terrestre détruit de Jésus, il s'est créé en même temps un supplément de carbone radio-actif dans l'air se trouvant à proximité du corps.
Certes, cette formation de carbone radio-actif n'explique pas tout. Une influence sur la datation ne peut se produire que si le suaire lui aussi a absorbé cet excédent de carbone radio-actif. C'est ici que réside apparemment le problème. En effet, seul un organisme vivant est en mesure d'absorber du carbone radio-actif. Mais le linge qui recouvrit le cadavre de Jésus n'était plus depuis longtemps un organisme vivant. Les plantes qui avaient été utilisées pour le confectionner avaient été séparées de leurs fonctions vitales et utilisées pour en faire un tissu. La question qui se pose est donc la suivante : Cette étoffe pouvait-elle - même pour un court instant - acquérir de nouveau la vitalité nécessaire ?
Les expériences à l'intérieur de notre monde terrestre nous permettent de l'affirmer. En effet, la radiation est lumière - et la lumière est énergie ! Elle est - pour la décrire en termes de physique - en mesure «de stimuler» les plus petites composantes de notre matière, les atomes, c'est-à-dire d'élever leurs électrons à un «niveau d'énergie» supérieur.
Cependant, l'effet de la radiation va plus loin. Rappelons-nous : dans le paragraphe cité précédemment, extrait de la conférence du Message du Graal intitulée «Germes d'esprit», il a été dit que la (dernière) enveloppe d'un esprit parvenu à maturité «renforce et stimule» ce qui est en affinité avec lui. Mais stimuler signifie vivifier. Une fois de plus, nous en arrivons inévitablement à la conclusion suivante: le corps de matière dense de Jésus - c'est-à-dire l'enveloppe qui a renfermé le Divin en elle, ne devait-il pas à plus forte raison être en mesure de redonner une nouvelle impulsion de vie à son entourage ?
Ne trouvons-nous pas chez l'évangéliste Jean (11,29-45) un témoignage des plus impressionnants d'une réanimation de ce genre par la Force divine ? Lazare, qui était déjà depuis quatre jours dans la tombe, réintégra son corps terrestre sur l'ordre de Jésus. Cela n'a pu se produire, comme nous le savons par le Message du Graal, que de la façon suivante : la radiation de ce corps a dû être tellement renforcée et tellement vivifiée qu'elle a pu attirer et maintenir à nouveau l'âme qui était encore reliée à elle par le «cordon d'argent».
Un autre passage du Message du Graal écarte enfin tous les doutes. Dans la conférence «Je suis la résurrection et la vie, nul ne vient au Père que par moi !» (Tome II), nous lisons : «La puissance de la Lumière ancrée dans une partie cosmique par un Envoyé de Dieu, se trouve - sans le concours des esprits humains - à tel point renforcée qu'une purification en résulte. Celle-ci, au dernier moment, arrache à la perdition cette partie privilégiée de la matière et la propulse vers les sommets lumineux...
...Cet événement extraordinaire est, lui aussi, en parfaite harmonie avec les lois de la Création, et, dans ses conséquences, ne s'en écarte pas de l'épaisseur d'un cheveu ! Cette purification violente, consécutive à l'ancrage de la Lumière, équivaut à une renaissance complète.»
En une logique implacable, cela nous montre ce que peut faire l'ancrage sur Terre de la radiation divine : elle a pour conséquence un renouveau, une vie nouvelle !
L’authenticité du suaire
Résumons les résultats de ces considérations : plus puissante que toute variation du rayonnement cosmique, la force de la radiation divine qui s'est libérée après la mort terrestre de Jésus a modifié brusquement les conditions ambiantes. Un supplément de carbone radio-actif s'est formé à proximité, et il a marqué le suaire. Son «horloge atomique» est ainsi sortie du rythme du reste du monde terrestre. Comme le montra le rapport des examens au radio-carbone, ses aiguilles furent avancées d'environ treize siècles !
Eh bien, diront les sceptiques, ce ne sont là que des suppositions. Elles ne sont pas scientifiques, car qui pourrait les contrôler aujourd'hui ? Ils ont certainement raison, étant donné qu'une vérification est indispensable pour tout ce qui prétend avoir une valeur scientifique. Mais cela revient à admettre l'impuissance et l'incapacité de la science à pouvoir jamais clarifier la situation. En effet, l'incarnation humaine de Dieu constitua - et ce fut précisément le cas pour Jésus - un processus unique et non renouvelable, une «singularité» du point de vue scientifique, semblable au «big bang» originel dont on pense qu'il fut à l'origine de la formation de l'univers.
Le résultat de l'examen au carbone radio-actif apparaît - si on l'examine sous cet angle - sous un jour nouveau : Il ne donne pas la preuve d'une falsification, mais il témoigne au contraire de l'authenticité du suaire ! Si - comme on s'y attendait - une datation du suaire avait donné une époque correspondant à peu près à celle du Christ, cela n'aurait fait que confirmer son âge par une méthode scientifique supplémentaire.
La question de savoir qui est représenté et comment cette image s'est formée serait restée sans réponse. C'est précisément la contradiction avec tous les autres rapports d'examens - une contradiction qui ne s'explique pas par une voie «normale» - qui porte en elle le signe du caractère unique de l'événement conditionné par la Divinité de Jésus ! Pour autant que cela soit possible, on y trouve la confirmation qu'il ne s'agit pas d'un linceul d'un homme quelconque qui fut torturé et crucifié, mais qu'il s'agit effectivement de celui de Jésus !
Il convient à présent de se demander comment l'Église, qui enseigne que le Divin est devenu homme en Jésus, a pu totalement oublier cette réalité capitale lors de ses réflexions. Comment peut-elle se comporter comme s'il s'était tout bonnement agi ici de «Monsieur tout le monde» ? Que de choses cette façon d'agir erronée n'a-t-elle pas déclenchées ! Celui qui apporta la Vérité fut donc une nouvelle fois assassiné par incompréhension.
Avec la conclusion trop hâtive que «le suaire de Turin» était un faux, la relique la plus précieuse que possède l'humanité - le seul et vrai portrait de Jésus - fut effacée de sa conscience, alors que c'est cette image que l'on devrait mettre à la place des nombreuses croix du Sauveur martyrisé. Ces dernières ne nous montrent que les souffrances humaines de matière dense et de nature physique. Par contre, l'image du suaire porte les marques de la souffrance endurée au nom de la Vérité, tout en exprimant une transfiguration qui annonce hors de toute notion temporelle : «Tout est accompli !»
Évidemment, une foi qui permet simplement d'écarter les doutes intellectuels au moyen de la science se réduit à une croyance en la science. L'être humain possède pourtant avec l'intuition, qui est le langage de l'esprit, un instrument qui le rend capable de peser et de reconnaître ce qui se trouve au delà de la limitation propre au plan terrestre. Par son action sur notre sensibilité, et seulement par là, ce qui est authentique se sépare de ce qui est erroné ! Au cours des siècles, aucun artiste ne fut en mesure de créer une image de Jésus aussi pleine de bonté, de tristesse et de majesté que celle qu'Il nous laissa Lui-même ici en témoignage de sa présence sur Terre en tant que partie divine. Que celui qui la contemple s'agenouille spirituellement en reconnaissant que c'était le SEIGNEUR !
Insensible est celui qui parle ici encore de falsification !
Celui qui est initié par le Message du Graal trouve finalement une dernière preuve : côté face de la reproduction, juste à hauteur du plexus solaire, apparaît un carré aux contours flous, placé sur la pointe et ne pouvant être mis en relation avec aucune des blessures. Lorsqu'on le regarde plus attentivement, on peut y reconnaître la Croix du Graal. La branche verticale se voit assez nettement, la branche horizontale est moins marquée. Mais il est impossible de ne pas reconnaître la forme particulière de cette Croix avec ses branches qui vont en se rétrécissant vers le centre. En cela réside la preuve infaillible qu'il s'agissait bien en vérité du Fils de Dieu !
«Ce sera là l'un des signes, "vivant et rayonnant", qu'aucun bateleur ou magicien, si habile soit-il, ne pourra simuler, et qui permettra de reconnaître l'authenticité absolue de Sa mission !
...Elle est le signe de la Vérité divine ! Non pas seulement le signe, mais sa forme vivante. Étant donné que le Christ était le Dispensateur de la Vérité divine, de la Vérité inaltérée, qu'Il était issu de la Vérité, qu'Il se trouvait en liaison directe avec Elle, qu'Il en portait une partie en Lui, cette Vérité était attachée de façon vivante en Lui et sur Lui ! Elle est visible dans la Croix vivante, donc rayonnante, irradiant par Elle-même.» (Conférence «L'Initiateur des mondes», Tome I, «Dans la Lumière de la Vérité» de Abd-ru-shin.)
Richard Steinpach
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Date d'inscription : 04/08/2011 Messages : 1543 Pays : Planète terre, juridiction française R E L I G I O N : Yéchouisme universel
| Sujet: Re: Linceul: critique des analyses au carbone 14 et deu leurs interprétations Ven 26 Aoû 2011, 3:22 am | |
| Reverendissime rabbi meluccio" Matériellement parlant, il y a déjà la valeur du tissu qui est un tissu très ancien et donc une pièce ayant un intérêt archéologique certains pour nous renseigner ne serait-ce que sur les modes de tissages des premiers siècles en orient.
De plus, l'empreinte met en échec les scientifiques les plus pointus de notre temps malgré des outils des plus géniaux qui furent inventés. Valeur d'un défi à la raison humaine face à ses limites (désolé pour les omnichiants...euh pardon.. omniscients, les sur-hommes,les sur-femmes, les gnostiques, les anti-christs et compagnie).
Spirituellement, pour les chrétiens, celle d'une relique que nous, catholique n'échangerions pas pour tous les diamants et l'or du monde réunis (enfin, j'ose espérer!)!!!!
Jésus n'a t'il pas dit: " On ne peut servir deux maîtres: Dieu ou la richesse" (mondaine sous-entendu). ou encore "Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur."
signé:frère Minus
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| | | | Linceul: critique des analyses au carbone 14 et deu leurs interprétations | |
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